En cette période d'Halloween, l'office de tourisme de Jonzac proposait un rendez-vous particulier en clin d'œil à la Ganipote, mardi à la tombée de la nuit...
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Devant le château de Jonzac. Chantal, dompteuse de Ganipote ! |
La Ganipote fait partie du patrimoine légendaire saintongeais puisqu'elle "hantait" déjà les soirées d'hiver de nos aïeux ! La "farce" était de persuader les plus jeunes de son existence. S'ils s'aventureraient hors de leurs foyers à une heure avancée, elle leur sauterait alors à la gorge et irait jusqu'à les pétrifier. En y ajoutant une citrouille évidée dans laquelle étaient placées des bougies, on obtenait une ambiance suscitant quelques frissons chez les promeneurs imprudents.
Jonzac avait donc choisi de renouer avec la tradition en offrant à la Ganipote une place spéciale au château....
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Rendez-vous dans l'enceinte du château de Jonzac |
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L'arrivée d'un premier fantôme, celui de Léon de Saint-Maure (XVIIe siècle),
qui rejoint le groupe. Il cherche son cheval dans les écuries... |
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Mais les lieux ont changé depuis la Révolution ! |
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Entrée dans le château : est-ce un guet-apens tendu par la Ganipote ? |
Visite guidée par Chantal, pigmentée de rencontres sortant des sentiers battus. Et de fantômes dont ceux de Léon de Sainte-Maure, en quête de ses chevaux dans les écuries, ou sa descendante, Julie Michèle, comtesse de Jonzac, épouse de Pierre Bouchard d'Esparbès de Lussan d'Aubeterre qui se demande ce que fait tout ce monde en sa demeure. Leur retour au XXIe siècle les laisse pantois d'autant que s'y ajoute l'arrivée du garde-champêtre à l'accent du terroir bien prononcé.
Extérieurs du château, salle de mariages, salle du conseil puis théâtre du château, tous ces lieux qui appartenaient à l'ancienne demeure seigneuriale ont été réaménagés en fonction des événements de l'histoire. Initialement, l'édifice construit sur le rocher, formait une enceinte avant qu'une route ne vienne le "percer " en son milieu au XIXe siècle. Depuis, on le traverse : d'un côté se trouve la mairie, de l'autre la sous-préfecture !
La visite s'achève dans le petit Théâtre par un lâcher de ballons et la distribution de bonbons, clôturant ce sympathique moment. Pendant ce temps-là, la Ganipote est restée dans ses retranchements. Normal, le groupe disposait de lumignons qui écarte ces bestioles, c'est connu !
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Salle des mariages : l'officier d'état-civil a été pétrifié par la Ganipote ! |
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Julie de Sainte-Maure : mais que font tous ces gens en ma maison ? |
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Salle du conseil municipal |
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Bienvenue aux édiles de cette soirée ! |
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Ambiance particulière... |
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L'arrivée du fantôme du garde-champêtre ! |
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Qui sait jouer du tambour ? |
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Théâtre du château : construit dans les anciennes écuries du château |
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Les fantômes de Léon et Julie de Sainte-Maure |
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Des ballons pour finir la rencontre ! |
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Situation renversante ! |
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Léon de Sainte-Maure (Justin), Julie de Sainte-Maure (Savannah),
le garde-champêtre (Sandrine) |
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Et vive la Ganipote ! (© Nicole Bertin) |
• Un peu d'histoire : Léon de Sainte-Maure (joué par Justin)
Fils de Geoffroy de Sainte-Maure et de Viviane de Polignac (fille de Léon de Polignac, seigneur d’Ecoyeux et gouverneur de Saintes et de Catherine Catherine Tison d’urgence), il devint comte de Jonzac vers 1620. Il épousa en janvier 1622 Marie d’Esparbès de Lussan, fille de François, vicomte d’Aubeterre et Maréchal de France. En 1623, il obtint de Louis XIII l’érection de la baronnie d’Ozillac en marquisat.
Mestre de camp d’un régiment d’infanterie qui porte le nom de Jonzac, il pris part au siège de La Rochelle en 1628. Par la suite, il fut nommé lieutenant général des provinces de Saintonge et d’Angoumois, puis gouverneur de la ville de Cognac en 1633.
De par ses différentes charges, il tint entre ses mains le sort de la Saintonge qu’il eût pu faire basculer dans le camp des Frondeurs. Sa fidélité au Roi et sa fermeté contribuèrent au rétablissement de l’ordre au moment des révoltes paysannes qui agitèrent si gravement la région de Jonzac au temps de Richelieu.
Il fut reçu chevalier des Ordres du Roi le 31 décembre 1661 après avoir accueilli dans son château de Jonzac le jeune roi Louis XIV, alors en route pour Saint-Jean de Luz, en juillet 1659, à la rencontre de sa future épouse Marie-Thérèse.
C’est à lui qu’on attribue les transformations du château de Jonzac au XVIIe siècle.
• Sortons costumés !
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