jeudi 27 décembre 2018

Saintes : deux accidents près du nouvel emplacement des gilets jaunes

Mercredi après-midi, route de Rochefort
C'est assez difficile à croire mais en deux jours, mercredi et jeudi, deux accidents - heureusement sans gravité - se sont produits non loin du nouveau terrain qu'occupent les gilets jaunes à la sortie de Saintes, sur la route de Rochefort. Une parcelle prêtée par une habitante après que les gilets jaunes ont été délogés des ronds-points.
Ils se sont installés en ce lieu où ils pensaient être tranquilles pour conduire à bien leurs revendications quand, par une ironie du sort, un automobiliste, dont le regard a été attiré par un mannequin portant un gilet jaune placé à l'entrée du site, a ralenti et c'est alors que le conducteur qui le suivait l'a heurté à l'arrière. Collision sans gravité. Les forces de police sont arrivées sur place et ont demandé aux gilets jaunes qui avaient stationné leurs voitures sur le bas-côté de la chaussée de bien vouloir les enlever.
Jeudi, c'est un camion voulant faire demi-tour qui a occasionné de la tôle froissée. Quels que soient les événements, le code de la route est formel : il faut rester maître de son véhicule. Les gilets jaunes sont bien entendu navrés de ces accidents, mais ils écartent toute responsabilité les concernant.
Pour l'instant, ils continuent leur lutte pour un meilleur pouvoir d'achat. Certains iront manifester à Bordeaux et La Rochelle samedi prochain. Après avoir réveillonné sur place la nuit de Noël, ils envisagent de passer la Saint-Sylvestre dans leur nouveau P.C...



44,42 millions d'euros de fonds européens pour des nouveaux projets en Nouvelle-Aquitaine

La Région Nouvelle-Aquitaine a sélectionné 867 nouveaux projets en novembre et décembre 2018, à l'issue des deux dernières consultations des partenaires régionaux associés à la mise en œuvre des fonds européens. La Région poursuit ainsi la dynamique engagée dans les territoires urbains et ruraux avec le soutien de l'Europe :

• 72 opérations dans le cadre des programmes européens dédiés à la compétitivité régionale (Fonds européen de développement régional - FEDER), à la formation et à l'emploi  (Fonds social européen - FSE).

• 778 projets dans le cadre des programmes européens de développement rural (Fonds européen agricole pour le développement rural - FEADER).

• 17 opérations sélectionnées dernièrement dans le cadre du programme pour la pêche (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche - FEAMP).

Exemples de projets sélectionnés en novembre et décembre 2018 par département :

- CHARENTE-MARITIME (17)


Innovation technologique

Bénéficiaire : Communauté d'agglomération de Saintes
Action : Fourniture et mise en place d'un système billettique pour le réseau de transport BUSS 
Localisation : Saintes
Après avoir mis en place en 2005 un titre unique de transport sur le département, la Communauté d'agglomération de Saintes souhaite renouveler son système billettique afin qu'il contribue à développer l'usage des transports en commun ainsi que l'intermodalité, au niveau départemental et régional.
Ce projet se traduit par la conduite d'une mission d'assistance à maîtrise d'ouvrage confiée à la société MT3 : définition des besoins, analyse des offres issues de la centrale d'achat du transport public et assistance complète au déploiement du nouveau système billettique (spécifications, recettes, vérification de la régularité des services, mise en service commerciale).
Ce projet d'un coût total de 206 314 euros est soutenu par l'Union européenne (FEDER - fonds européen de développement régional) à hauteur de 145 103 euros.

Compétitivité des entreprises

Bénéficiaire : Association Initiative Nouvelle-Aquitaine
Action : Fonds de prêts d'honneur dédié à la création et à la reprise d'entreprise
Localisation : Charente-Maritime, Charente, Deux-Sèvres, Vienne

Cette opération se traduit par la création d'un fonds dont l'objectif est de soutenir la création et reprise d'entreprise sur le territoire de l'ex-Poitou-Charentes.
Ce soutien prendra la forme d'un renforcement des fonds propres des entreprises, par l'intermédiaire de prêts d'honneur. Ils sont destinés à démultiplier les sommes investies, grâce à leur effet levier sur les prêts bancaires.
La forme du prêt revêt l'avantage de ne pas créer de dépendance à la subvention de la part du bénéficiaire final et de réutiliser les remboursements pour de nouveaux bénéficiaires.
Objectif : réaliser 960 prêts d'honneur sur l'ensemble du territoire.
Ce projet d'un coût total de 10 080 000 euros est soutenu par l'Union européenne (FEDER - fonds européen de développement régional) à hauteur de 1 500 000 euros.


Bénéficiaire : La Malterie de l'Ouest
Action : Création d'une malterie
Localisation : Bernay Saint-Martin
Tout en privilégiant les circuits-cours, cette malterie (micro-brasserie) sera installée dans un ancien local industriel de 1 000 m², à proximité de l'A10. Elle contribuera à approvisionner les brasseries et micro-brasseries du sud-ouest. Son objectif est de pouvoir traiter dès la première année près de 350 tonnes d'orge, soit l'équivalent d'une production de 300 tonnes de malt par an.
Ce projet d'un coût total de 957 010 euros est soutenu par l'Union européenne (FEADER - fonds européen agricole pour le développement rural) à hauteur de 241 166 euros.

Pêche et aquaculture

Bénéficiaire : Syndicat mixte du Port de la Rochelle
Action : Construction d'une tour à glace, Port de Pêche Chef de baie
Localisation : La Rochelle
Le port de pêche de La Rochelle assure la production et la distribution de glace auprès de l'ensemble des maillons de la filière : producteurs, mareyeurs, détaillants et semi grossistes, qui en font un usage quotidien.
Pour permettre la production, le stockage et la distribution de glace à l'ensemble des usagers dans des conditions sanitaires satisfaisantes, le port de pêche de La Rochelle engage la construction d'un silo orbital. Cet équipement offrira un système de distribution permettant de mesurer la quantité demandée et de la coupler avec la facturation.
Elle offrira un stockage et une production journalière de 30 tonnes permettant ainsi de couvrir toutes les périodes de l'année et les besoins des usagers.
Ce projet d'un coût total de 945 573 euros est soutenu par l'Union européenne (FEAMP - fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) à hauteur de 450 000 euros et de la Région à hauteur de 75 000 euros.

 - CHARENTE (16)

Services de base à la population

Bénéficiaire : Communauté d'agglomération du Grand Cognac
Action : Construction d'un accueil de loisirs sans hébergement et d'une ludothèque
Localisation : Segonzac
La création de cet accueil de loisirs sans hébergement et d'une ludothèque permettra d'offrir un équipement plus adapté à l'accueil des jeunes publics, aujourd'hui assuré au sein de l'école maternelle. Il sera implanté sur une parcelle appartenant à la Communauté de communes de Grande-Champagne, attenant à la maison de santé et au multi accueil.
Cette nouvelle structure de 730 m² permettra d'augmenter la capacité d'accueil de 60 à 80 enfants. Les 8 postes du centre de loisirs seront maintenus et même renforcés par des emplois temporaires.
Ce projet d'un coût total de 1 163 103 euros est soutenu par l'Union européenne (FEADER - fonds européen agricole pour le développement rural) à hauteur de 115 758 euros et par la Région à hauteur de 261 763 euros.

- GIRONDE (33)

Formation et insertion

Accroître l'accès à l'emploi par la formation tout au long de la vie

Bénéficiaire : Association pour la formation et l'éducation permanente à Tivoli
Action : Ecole des plombiers du numérique
Localisation : Bordeaux
L'objectif de l'Ecole des plombiers du numérique est de former des jeunes non qualifiés au déploiement de la fibre optique grâce à des cycles de formation courte de 3 mois, dont la moitié du temps en stage en entreprise.
C'est la société Sogetrel, via une convention de mécénat avec la Fondation d'Auteuil, partenaire de l'association, qui fait don de matériel et met à disposition plusieurs formateurs sur cette action.
Ce projet d'un coût total de 154 809 euros est soutenu par l'Union européenne (FSE - fonds social européen) à hauteur de 67 916 euros et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 34 000 euros.

Faciliter l'accès et le maintien dans l'enseignement supérieur de jeunes issus des zones géographiques les plus touchées par la pauvreté ou appartenant à un des groupes cibles les plus menacés de discrimination ou d'exclusion sociale

Bénéficiaire : École Supérieure de Théâtre Bordeaux Aquitaine (ESTBA)
Action : Projet Égalité des chances
Localisation : Bordeaux
Le projet a pour ambition d'ouvrir les portes des écoles d'enseignement supérieur d'art dramatique à ceux qui n'ont pas forcément les moyens financiers ni un environnement incitatif pour se diriger vers ce type d'études, ni pour préparer de tels concours.
Le programme Égalité des chances s'articule autour de trois volets : l'organisation de stages d'immersion à l'ESTBA en février et avril 2018, le renouvellement des stages en février et avril 2019 et l'ouverture d'une classe préparatoire intégrée pour la préparation des concours nationaux dès septembre 2019.
Les stages comme la classe intégrée sont entièrement gratuits et les critères sociaux seront déterminants dans le recrutement des participants.
Ce projet d'un coût total de 300 600 euros est soutenu par l'Union européenne (FSE - fonds social européen) à hauteur de 150 300 euros.

 - DORDOGNE (24)

Innovation et compétitivité

Augmenter les capacités de recherche appliquée, de développement technologique et d'innovation dans le cadre de la stratégie de spécialisation intelligente de l'Aquitaine

Bénéficiaire : Ciref - Création variétale fraises et fruits rouges
Action : Construction d'une serre d'expérimentation de matériel végétal (fraises)
Localisation : Douville
Afin d'anticiper les changements climatiques et leurs conséquences sur la physiologie et l'état sanitaire des plantes, en plus des programmes du Ciref sur les créneaux « saison » et « remontantes », un nouveau programme sur le créneau « précoce » va être mis en place. Son objectif est de trouver une remplaçante à la gariguette, à la fois gustative et résistante aux maladies. Ce projet consiste à construire une nouvelle serre en verre sur le site de Douville pour y conduire les programmes de sélection. Véritable vitrine du dynamisme de la filière, cette serre n'en sera pas moins un outil incontournable pour pérenniser la production de fraises en France et en Nouvelle-Aquitaine.
Ce projet d'un coût total de 850 300 euros est soutenu par l'Union européenne (FEDER - fonds européen de développement régional) à hauteur de 425 150 euros.

 - LANDES (40)

Innovation et compétitivité

Augmenter les capacités de recherche appliquée, de développement technologique et d'innovation dans le cadre de la stratégie de spécialisation intelligente de l'Aquitaine

Bénéficiaire : Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Action : Sécuriser la filière palmipèdes à foie gras : repérer, tester et évaluer des évolutions de système adaptées au confinement des prêts-à-gaver (2018)
Localisation : Benquet
Après deux épisodes majeurs d'Influenza Aviaire, le système d'élevage de canards prêts-à-gaver est à repenser. Une réflexion est à conduire pour proposer à moyen terme des systèmes de production adaptables au contexte sanitaire. Confiner les animaux oblige à les élever dans des espaces clos, en répondant à leurs besoins d'ambiance et de gestion des déjections. Outre des problèmes comportementaux, une forte recrudescence des lésions et des pathologies est à craindre, du fait de difficultés de gestion des litières. Ce projet vise à repérer, tester et évaluer des innovations, en lien avec ces problématiques. Il permettra d'accompagner les professionnels pour assurer une sécurisation de la production sur les plans technique et économique.
Ce projet d'un coût total de 458 256 euros est soutenu par l'Union européenne (FEDER - fonds européen de développement régional) à hauteur de 175 511 euros.

Agriculture et forêt

Bénéficiaire : Jeune agricultrice
Action : Dotation Jeune Agricultrice
Localisation : Parentis-en-Born
La dotation permettra la création d'un atelier d'élevage de poules pondeuses plein air et de six bâtiments déplaçables. Cet investissement est soutenu par l'Union européenne (FEADER - fonds européen agricole pour le développement rural) à hauteur de 64 819 euros.

- LOT-ET-GARONNE (47)

Développement rural

Bien manger en Pays d'Albret

Bénéficiaire : Chambre d'agriculture de Lot-et-Garonne
Action : Cultiver son bien-être en mangeant local
Localisation : Nérac
Les enjeux du projet sont de favoriser la dynamique économique du territoire en développant les circuits courts, la mise en relation des agriculteurs/producteurs et des artisans des métiers de bouche, et de permettre aux habitants de l'Albret de consommer local des produits de qualité.
Il s'agit au final de renforcer la notion du « bien-être » par le « bien manger », et d'en faire un facteur d'attractivité, un levier significatif de développement associé à une dynamique économique solidaire.
Ce projet d'un coût total de 79 408 euros est soutenu par l'Union européenne (FEADER LEADER - fonds européen agricole pour le développement rural) à hauteur de 42 086 euros et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 21 440 euros.

- PYRENEES-ATLANTIQUES (64)

Formation et insertion

Accroître le nombre d'emplois salariés et indépendants dans le secteur de l'économie sociale et solidaire

Bénéficiaire : Interprofessionnelle de la Déconstruction et du Réemploi
Action : Appui aux Micro-projets Locaux Innovants (AMPLI) / structuration et professionnalisation d'une filière professionnelle de la déconstruction et du réemploi dans le BTP
Localisation : Pau
Le secteur du bâtiment génère une grande quantité de déchets. L'interprofessionnelle privilégie une conception de l'architecture et de l'urbanisme qui pense d'abord au réemploi du bâtiment et de ses composants, et considère les savoirs et savoir-faire locaux comme une ressource à préserver et à développer. La volonté de structurer la filière de la déconstruction et du réemploi dans son ensemble, et non éléments par éléments, implique de cibler des publics nombreux et variés afin de les mettre en résonance et de leur permettre d'avancer de concert.
Ce projet d'un coût total de 33 500 euros est soutenu par l'Union européenne (FSE - fonds social européen) à hauteur de 20 000 euros.

Bénéficiaire : À propos
Action : AMPLI / structuration et professionnalisation d''une activité de photographie à vocation culturelle et solidaire
Localisation : Pau
Les valeurs transmises par l'association passent d'autant plus facilement que le moyen utilisé qu'est la photographie est convivial et ludique. C'est par la transversalité de ce média que l'association propose un large champ d'activités : l'étude du cycle de la vie, en primaire, avec la macrophotographie, le dispositif départemental "Grandir avec la culture", l'atelier sur la lutte contre les discriminations de genre en lycées, le développement du regard citoyen avec la photographie sociale. Le financement AMPLI a pour but de consolider la structuration et l'offre de services définie par l'association. Il va permettre la création du premier poste salarié de l'association sur des missions de coordination.
Ce projet d'un coût total de 31 902 euros est soutenu par l'Union européenne (FSE - fonds social européen) à hauteur de 20 000 euros.

- VIENNE (86)

Tourisme rural

Bénéficiaire : Communauté de communes du Pays Civraisien en Poitou
Action : Programme de valorisation et de modernisation du projet intercommunal du Musée rural le Vieux Cormenier 
Localisation : Champniers
Ce projet permettra le renouvellement de l'offre du musée rural « le Vieux Cormenier »   propriété de la communauté de communes. Les travaux concernés portent sur l'agrandissement et le réaménagement du bâtiment d'origine, la conception et la réalisation de l'espace muséographique, l'intégration de nouveaux contenus numériques interactifs et la construction d'un hangar, destiné à accueillir la collection de matériel agricole. Il proposera notamment des scènes d'animation en direction des jeunes publics avec une scénographie conçue à l'issue d'un travail de recherche sur la période des « 30 glorieuses », offrant une mise en scène des nombreux changements intervenus dans la consommation et les comportements de la société rurale française.
Ce projet d'un coût total de 1 090 802 euros est soutenu par l'Union européenne (FEADER - fonds européen agricole pour le développement rural) à hauteur de 200 000 euros et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 272 090 euros.

Transition énergétique

Bénéficiaire : DALKIA
Action : Extension du réseau de chaleur des Couronneries
Localisation : Poitiers
En 2009, Dalkia s'est vu concéder la production et la distribution de chaleur ainsi que la construction d'une source de production renouvelable par la ville de Poitiers. Depuis, les travaux d'extension du réseau de chaleur de Grand Poitiers se poursuivent afin d'étendre physiquement le réseau et couvrir des besoins supplémentaires évalués à 48 000 MWh par an, depuis les quartiers Est et Sud de la ville, jusqu'au quartier des Trois-cités.
Les investissements réalisés permettront l'extension et la construction d'une chaufferie biomasse de 4,5 MW ayant recours au combustible paille. Ils contribueront à augmenter la production de chaleur issue de la biomasse locale, une production éco-vertueuse à un tarif plus économique que l'énergie fossile.
Ce projet d'un coût total de 11 677 497 euros est soutenu par l'Union européenne (FEDER - fonds européen de développement régional) à hauteur de 6 242 831 euros.

- DEUX-SEVRES (79)

Rénovation énergétique

Bénéficiaire : Habitat Nord Deux-Sèvres
Action : Réhabilitation thermique de 24 logements, bâtiment les Lavandes à Thouars
Localisation : Thouars
Construit en 1968, le bâtiment les Lavandes est situé dans le secteur des Capucins sur la commune de Thouars. Constitué de 24 logements, il fait l'objet d'une réhabilitation thermique qui lui permettra d'atteindre le niveau « Bâtiment Basse Consommation » en rénovation. La réhabilitation se fera par l'extérieur et contribuera à l'embellissement de l'immeuble, pour renforcer son attractivité. Cette rénovation devrait aussi se traduire pour les locataires par un confort accru et une réduction significative de leur facture énergétique.
Ce projet d'un coût total de 318 325 euros est soutenu par l'Union européenne (FEDER - fonds européen de développement régional) à hauteur de 36 000 euros et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 59 117 euros.

Agriculture

Bénéficiaire : jeune agriculteur
Action : Installation en apiculture
Localisation : Saint-Jouin-de-Marnes
Ce projet permet l'installation d'un jeune agriculteur avec 350 ruches pour un objectif de 600 ruches d'ici 4 ans. Les investissements accompagnés permettront l'acquisition de matériels et la construction d'un bâtiment.
Cette aide d'un coût total de 24 950 euros est soutenue par l'Union européenne (FEADER - fonds européen agricole pour le développement rural) à hauteur de 19 960 euros.

- CREUSE (23)

Développement local rural

Bénéficiaire : Commune de Bénévent-l'Abbaye
Action : Création d'une pépinière d'artistes et artisans d'art
Localisation : Bénévent-l'Abbaye
La commune entreprend de réaliser une maison des patrimoines dans une aile de l'ancienne abbaye. De nombreux artistes y sont déjà installés (créatrice de vitraux, un fondeur d'art, peintres, tapissière, sculpteur, mosaïste, céramiste, botaniste, coutelier, fabriquant de bijoux). Il s'agit de réaménager le bâtiment pour améliorer et développer les conditions d'accueil des artistes et de leurs activités.
Cette initiative d'un coût total de 825 590 euros est soutenue par l'Union européenne (FEADER - fonds européen agricole pour le développement rural) à hauteur de 414 377 euros et la Région à hauteur de 123 838 euros.

- HAUTE-VIENNE (87)

Energie et environnement

Augmentation de la capacité de production d'énergies renouvelables

Bénéficiaire : Office public de l'habitat de Limoges Métropole
Action : Réhabilitation de la résidence SUFFREN
Localisation : Landouge
Le projet consiste en la réhabilitation énergétique d'une résidence HLM de 78 logements. L'objectif est de réduire la consommation énergétique des bâtiments par des travaux d'isolation thermique, le remplacement des ouvrants, l'installation d'un système de chauffage économique et d'une VMC performante.
Cette initiative d'un coût total de 1,69 millions d'euros est soutenue par l'Union européenne (FEDER - fonds européen de développement Régional) à hauteur de 338 800 euros

Développement local rural

Améliorer les services de santé

Bénéficiaire : Commune de Châlus
Action : Création d'une maison de santé pluridisciplinaire
Localisation : Châlus
Afin de maintenir une offre de santé de proximité, la commune a initié un projet de maison de santé pluridisciplinaire réunissant l'ensemble des professionnels de santé. Cette démarche a plusieurs objectifs : maintenir une offre de soins de premiers secours, améliorer la qualité des soins et organiser la coopération entre professionnels.
Cette initiative d'un coût total de 998 708 euros est soutenue par l'Union européenne (FEADER - fonds européen agricole pour le développement rural) à hauteur de 550 027 euros et la Région à hauteur de 37 697 euros.

 - CORREZE (19)

Agriculture et forêt

Installation jeune agriculteur

Bénéficiaire : Exploitante agricole
Action : Installation d'une jeune agricultrice
Localisation : Beyssenac
Une jeune agricultrice a souhaité reprendre l'exploitation familiale avec sa mère sur la commune de Beyssenac.
Ces deux femmes exploitent 120 ha dont 9 ha de pommiers et 0,40 ha de poiriers et prairies temporaires. Elles sont également en charge d'un cheptel de 125 vaches allaitantes et de broutards de race limousine et d'une exploitation de céréales.
Cette initiative d'un coût total de 30 500 euros est soutenue par l'Union européenne (FEADER - fonds européen agricole pour le développement rural) à hauteur de 24 400 euros.

Energie et environnement

Soutien des entreprises dans la réduction de leur consommation énergétique

Bénéficiaire : Société Panneaux de Corrèze
Action : Amélioration de la qualité de la biomasse par l'installation d'une machine de criblage des écorces
Localisation : Ussel
Fabriquant de panneaux à base de fibres de bois, l'entreprise consomme environ 180 000 tonnes de bois qui doivent être écorcés. Les écorces représentent environ 14 000 tonnes utilisées dans la chaudière biomasse de l'entreprise. Le projet consiste à installer un système de criblage pour calibrer et dépoussiérer les écorces. Le but est de retirer les matières les plus humides qui demandent une surconsommation de gaz.
Ainsi par une meilleure préparation du combustible, la chaufferie biomasse sera alimentée de manière régulière avec des produits dont l'humidité est maitrisée. Cet investissement permettra une économie de 10 % essentiellement de gaz et biomasse, ce qui correspond à 4300 tonnes d'équivalent Co2 évitées.
Cette initiative d'un coût total de 298 480 euros est soutenue par l'Union européenne (FEDER - fonds européen de développement régional) à hauteur de 134 316 euros.

Saintes : Consignes de vigilance et de sécurité pour les festivités du 31 décembre

À l’occasion des festivités qui se dérouleront à Saintes le 31 décembre (cavalcade), un dispositif de vigilance renforcé sera mis en œuvre, reposant d’une part sur l’action des organisateurs et d’autre part sur la mobilisation des policiers nationaux et municipaux et des soldats de l’opération Sentinelle qui assurent la surveillance des lieux de rassemblement du public

Vive la cavalcade (© Nicole Bertin)
Des contrôles renforcés ainsi que des contrôles aléatoires pourront être mis en place sur l’ensemble de l’événement. Les participants et les spectateurs sont invités en outre à adapter leur comportement aux mesures de sécurité.
Fabrice Rigoulet-Roze, Préfet de la Charente-Maritime, remercie les participants et spectateurs de ces événements pour leur compréhension et leur contribution à la posture de vigilance renforcée mise en œuvre par les pouvoirs publics, qui a pour but d’assurer la sécurité de chacun.
      
• Préparer son arrivée à Saintes

Anticipez vos déplacements et arrivez en avance. L’accès au centre-ville est réglementé. Des déviations et des aménagements de stationnement sont mis en place (en particulier cours Lemercier, cours National, avenue Gambetta, avenue de Saintonge), précisés sur www.ville-saintes.fr ;
privilégiez le covoiturage ou la marche à pied ;
n'ayez sur vous que le nécessaire, évitez les sacs ou bagages volumineux ; sont interdits les objets pouvant servir d'armes ou projectiles, le port et l'utilisation d'artifices de divertissement (arrêté préfectoral du 27 décembre 2018). Plus d'informations sur : www.charente-maritime.gouv.fr

• Bon comportement et vigilance en ville

Adoptez un comportement respectueux des consignes délivrées par les forces de l’ordre, agents de sécurité et organisateurs et soyez attentifs aux messages diffusés ;
soyez prudents sur les ponts et les quais de la Charente pour éviter les chutes ;
informez-vous sur les réseaux sociaux des services de l’État (twitter et facebook @Prefet17), et les sites de la Ville de Saintes www.ville-saintes.fr et de l'office de tourisme www.saintes-tourisme.fr
     
• Rappel des consignes permanentes Vigipirate

Le plan Vigipirate mobilise tous les acteurs concernés par la protection contre le terrorisme : l'Etat, les collectivités territoriales, les organisateurs et l'ensemble des citoyens.

• La vigilance concerne tout le monde et chacun peut y participer :
Signaler aux forces de l’ordre l’activité d’un individu ou d’un groupe qui paraîtrait anormale, ou des objets suspects, notamment dans les lieux publics et transports en commun.

• Connaître les numéros d'urgence à composer en cas de besoin. Ces numéros ne doivent être composés qu’en cas de nécessité pour ne pas gêner les secours :

17 : POLICE - GENDARMERIE
15 : SAMU
18 : POMPIERS

Intempéries de 2017 et 2018 : la Région continue de soutenir les agriculteurs, viticulteurs, apiculteurs et communes sinistrées sur l'ensemble du territoire

 Le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, réuni en Commission permanente à l'Hôtel de Région à Bordeaux, a voté l'attribution de plusieurs aides suite aux intempéries survenues en 2017 et 2018. Cette décision intervient conformément aux engagements pris lors de la Commission permanente exceptionnelle du 18 septembre dernier avec le vote de la mise en place d'aides conjoncturelles pour un montant de 5,128 millions d'euros en faveur des exploitations agricoles sinistrées


 Ainsi, il a été décidé :

• d'individualiser une première série d'aides en faveur des apiculteurs avec une indemnité forfaitaire de 150 euros par ruche : ce sont 44 bénéficiaires qui ont été soutenus sur l'ensemble du territoire pour un montant global de 354 000 euros ;

• de compléter les aides en faveur des éleveurs touchés par la sécheresse pour l'achat de paille de maïs pour litière, avec une aide ciblée sur des agriculteurs de Creuse, Haute-Vienne et Corrèze devant acheter de la paille dans des départements éloignés de ces territoires ; l'aide forfaitaire est de 40% du montant de paille achetée et transportée, avec un plancher de 250 euros par bénéficiaire dans la limite de 2 500 euros par exploitation ;

• de soutenir les agriculteurs concernés par la sortie du « zonage défavorisé simple » et qui vont perdre les aides européennes au titre de l'indemnité compensatoire de handicaps naturels dès 2019 ; à noter que les départements des Deux-Sèvres et de la Vienne sont particulièrement impactés avec environ 1 200 agriculteurs sur les 2 000 qui sortent probablement de ce zonage en Nouvelle-Aquitaine ; il s'agit pour la Région de participer à 80% au financement de diagnostics et d'audits proposés dans ce cadre (300 euros pour un diagnostic, 1 000 pour un audit) ;

• de soutenir la commune de Saint-Pierre d'Eyraud à hauteur de 20 734 euros pour la remise en état des berges de la Dordogne ; en effet, les fortes précipitations du 10 et 11 juin 2018 ont entraîné un affaissement des berges de la Dordogne aux stations d'irrigation Parneuf et Le Rimbet (28 irrigants sur 430 ha) ; ces travaux doivent permettre la poursuite des différentes activités et éviter de fragiliser les 20 emplois liés à ce secteur (cultures de fruits et légumes, de tabac, de céréales) ;

• d'individualiser une première série d'aides en faveur des arboriculteurs touchés par le gel 2017 ; les épisodes de gel du mois d'avril 2017 ont eu des conséquences très graves pour de nombreux arboriculteurs de la région ; l'aide est attribuée aux exploitants ayant obtenu une aide du Fonds National de Gestion des Risques Agricoles et elle constitue un complément de 5% de l'indemnité. 67 bénéficiaires, situés en Gironde, Haute-Vienne, Creuse et dans les Deux-Sèvres, sont éligibles au dispositif régional pour un montant de 429 972 euros ;

• d'individualiser une première série d'aides en faveur des agriculteurs touchés par le gel 2017 ; les épisodes de gel du mois d'avril 2017 ont eu également des conséquences très graves pour de nombreuses exploitations viticoles des bassins de production de Bordeaux, Cognac et du Bergeracois. C'est essentiellement sur l'exercice 2018 que les conséquences de ce sinistre se font ressentir avec une baisse importante de la trésorerie des exploitations ; dans le cadre du plan d'actions régional, la Région Nouvelle-Aquitaine a voté une enveloppe de 2,5 millions euros à la Commission permanente du 17 novembre 2017 pour accompagner les viticulteurs sinistrés via une aide à la trésorerie ; l'aide est forfaitaire à l'hectare dans la limite de 100 euros par hectare, et 2 500 euros par exploitation. A ce jour, 228 dossiers sont éligibles pour un montant total de 419 950 euros ;

• d'individualiser des aides en faveur de la réfection de pistes pastorales du Béarn. Suite aux fortes intempéries subies durant le printemps puis les 12 et 13 juin, des effondrements et affaissements de terrain se sont produits sur la commune de Borce (64) endommageant la piste pastorale de Couecq, ainsi que sur la zone d'estives de la commune de Laruns (64), et gérée par la Commission Syndicale du Haut Ossau, sur le sentier amenant à la cabane d'Arr ; ces chemins permettant d'accéder aux estives situées dans les parties hautes ont également été emportés ou très endommagés, et il convient d'engager au mieux des travaux.

A noter aussi pour la Gironde...

L'approbation d'une convention de partenariat avec le Conseil départemental de la Gironde qui a décidé d'intervenir en complément des aides régionales décidées en septembre, à destination d'exploitations agricoles et viticoles situées dans les communes sinistrées. L'aide de 100 000 euros du Conseil départemental concerne la filière viticole qui a subi les épisodes de grêle de 2018, et la filière apicole. Elle sera attribuée via la Région, qui procèdera au versement des aides. Ce dispositif avec un guichet unique permet de simplifier et de réduire le temps d'instruction.

L’Union pour Pons/Elections municipales : « Nous n’avons pas démissionné de gaieté de cœur, mais ça ne pouvait pas continuer »

Les raisons qui ont poussé Jacky Botton et ses colistiers à se présenter à la nouvelle élection municipale


L’année 2018 aura été "difficile" pour certains conseils municipaux dont celui de Saintes, où le maire Jean-Philippe Machon traverse des turbulences, et surtout à Pons où les électeurs sont appelés aux urnes les 13 et 20 janvier prochains. A l’approche des municipales de mars 2020, ce rendez-vous peut surprendre. Jacky Botton et Fabienne Dugas Raveneau, qui conduisent la liste L’union pour Pons, expliquent pourquoi ils ne cautionnent pas la gestion du maire sortant Jean-Luc Dibar, « interpellé de longue date sur des dysfonctionnements concernant, entre autres, les commissions d’appels d’offres et de développement économique »…

Le 22 octobre dernier, 13 conseillers municipaux en poste sur les 27 membres du conseil municipal ont démissionné en prenant leurs responsabilités. C’est-à-dire en pleine connaissance de cause, sachant qu’une nouvelle élection serait organisée. Il s’agit de Jacky Botton, Fabienne Dugas-Raveneau, Stéphanie Fargier, André Gasquet, Sandra Guillemain, Philippe Hélis, Roland Hollender, Pierre Naud, Etienne Péré, Dorothée Raine, Benoit Renaud, Frédérique Salles, Thierry Viaud. Autrement dit, une partie de la majorité partage le même sentiment que l’opposition.
Que reprochent ces élus à Jean-Luc Dibar, devenu maire quand le sénateur Daniel Laurent a été atteint par le cumul des mandats ? « Cet épilogue intervient après de nombreuses interpellations privées et publiques adressées au premier magistrat et ses adjoints, et restées vaines, pour les alerter sur les conséquences de leurs décisions, leurs choix de gestion et de management du personnel. Nous nous sommes unis, nous qui étions en 2014 sur des listes opposées, pour donner la possibilité aux habitants les 13 et 20 janvier prochains, de changer le cap de notre commune ».
Actuellement, Pons se trouve dans une situation compliquée puisque seules les affaires courantes peuvent être traitées. « Jean-Luc Dibar a commis les mêmes erreurs que Daniel Laurent. Il décide seul, sans ses collègues, avec la Directrice Générale des Services. Bref, une absence de gouvernance et de fond. De plus, il ne fait pas l’unanimité dans le conseil car il a été désigné sans légitimité » souligne Fabienne Dugas Raveneau.
Jacky Botton estime qu’il est grand temps que Pons, belle ville possédant du potentiel, relève la tête. Parmi les actions envisagées : « il s’agit de favoriser la qualité de vie et de travail des concitoyens au cœur de l’action municipale ; d’apaiser le cadre de travail des agents de la commune ; de donner lieu à une véritable participation des Pontois aux choix qui les concernent ; d’instaurer une collaboration avec les associations, essentielles à l’animation de Pons ».

24 00 000 euros pour le gymnase

Plusieurs dossiers seraient à traiter rapidement comme la gestion des services municipaux, lesquels traversent une crise, une alerte ayant été adressée par dix d’entre eux depuis le mois de juillet. Certains ont d’ailleurs quitté leurs postes. S’y ajoutent des remarques quant aux projets : « ils doivent être conduits à partir d’un cahier des charges précis et rédigé en concertation avec les usagers pour éviter les avenants qui ont généré, à chaque modification, d’énormes dépenses non prévues. Par exemple 120000 € supplémentaires pour la nouvelle maison de santé. Il faut également respecter les conditions d’attribution des subventions afin de ne pas les perdre comme cela a été le cas pour les travaux du cours Alsace Lorraine » explique Jacky Botton. Parmi les autres sujets qui retiennent l’attention, figure le gymnase (sans tribunes pourtant demandées). Il a coûté 24 00 000 euros alors que celui de Strasbourg n’atteint que 1 900 000 euros : « c’est la technique du clinquant, on construit des bâtiments qui se voient ! » . Par ailleurs, « le contrôle de légalité de la préfecture et le Tribunal administratif ont été saisis pour la vente du bâtiment de la rue des Cordeliers, 400 m2 sur deux niveaux, estimé à 200 000 euros, que la municipalité voulait le céder 55 000€, sans aucune motivation, ni publication de l’offre de vente » ajoute Jacky Botton qui regrette le manque de dialogue au sein du conseil municipal.

Pour ces élections anticipées, la liste L’Union pour Pons recherche des effets positifs pour la commune. Ils commencent par le bien-vivre ensemble : « Une fête des aînés pour la nouvelle année remplacera le repas de fin d’année annulé par le sous-préfet faute d’avoir été prévu au budget 2018 ainsi que la réalisation du nouveau local pour les Restos du cœur qui l’attendent depuis des années ». En matière économique, « nous poursuivrons la vente d’un bâtiment communal dans la zone de Touvent, dans le respect des procédures réglementaires, et essaierons d’obtenir les financements complémentaires de l’ARS et la Région pour la maison de santé pluridisciplinaire avec l’accompagnement des professionnels de santé ». Enfin, est souhaitée une collaboration plus étroite avec la Communauté de Communes de Haute-Saintonge, porteuse des projets de réhabilitation des friches industrielles - Wesper - et de la réalisation d’une centrale de production de chaleur solaire thermique.
« Nous n’avons pas démissionné de gaieté de cœur, mais cette situation ne pouvait perdurer. Les Pontois que nous rencontrons comprennent notre démarche » concluent Jacky Botton et Fabienne Dugas-Raveneau qui organiseront prochainement une grande réunion publique. Ils ont face à eux une autre liste, soutenue par Daniel Laurent, et que conduit Philippe Hélis.

• La Liste L’Union pour Pons. Parmi les actions proposées, l’aménagement sécurisé des abords de l’école pour lequel des propositions ont été faites ; la mise en valeur des halles et des abords de la Seugne, l’entretien de l’environnement dans la commune et ses villages.


• Jacky Botton : « si nous sommes élus, la priorité sera d’élaborer le budget, après avoir dressé une situation de l’état budgétaire de la commune, et de rétablir la confiance entre les personnels. Nous sommes une équipe soudée et n’avons pas de couleur politique ».

Saintes /Annie Tendron démissionne de ses fonctions d’adjointe à l’accessibilité et aux personnes en situation de handicap

En début de semaine, Annie Tendron, adjointe au maire en charge de l’accessibilité, aux personnes en situation de handicap et de l'agenda 22, a fait parvenir une lettre de démission au Préfet de Charente-Maritime ainsi qu’un courrier, expliquant ses motivations, au maire Jean-Philippe Machon et au conseil municipal.
« Je démissionne de mes fonctions d'adjointe car je ne me sens plus en adéquation avec certains membres de cette équipe municipale. C’est avec regret et ayant mûrement réfléchi que j'ai pris cette décision. Il y a quelques mois, voire au mois de mai 2015, j'avais déclaré "c'est comme dans un divorce, la confiance n'y est plus". Dès que ma démission sera acceptée, je resterai conseillère municipale et continuerai de servir les Saintais et défendre leurs droits en matière de handicap » souligne-t-elle dans le message envoyé à ses colistiers.
Annie Tendron explique qu’une cassure est apparue très tôt avec l’affaire du 4 x 4 : « certains m’ont dit que le maire avait fait une erreur, que je devais rester. Si je l’ai fait, c’est pour aider les personnes en situation de handicap. En tant que conseillère municipale, je reste à leur disposition. Ça fait 25 ans que je me bats ».
Elue dans l'opposition à l’époque de Jean Rouger, puis en 2014 dans la majorité avec Jean-Philippe Machon, elle pourrait briguer un nouveau mandat en 2020 « mais pas dans ces conditions, ni avec Jean-Philippe Machon »...

mercredi 26 décembre 2018

Jonzac/Noël du personnel communal : Trois médailles d'or du travail

A l'occasion de la traditionnelle fête du personnel organisée vendredi dernier, Claude Belot, maire de Jonzac, a remis la médaille d'or du travail (35 ans) à trois agents municipaux, Christian Bardet, Laurent Barraud et Gilles Grelier. Toutes nos félicitations

Claude Belot et Madeleine Perrin distinguent Christian Bardet, chef des services techniques
Christophe Cabri décore Laurent Barraud
Jack Ros remet la médaille du travail à Gilles Grelier
Félicitations aux récipiendaires

Cette sympathique rencontre était aussi l'occasion de saluer le départ de Catherine Catin, chargée des marchés d'appels d'offres. Une collaboratrice dont le maire a salué l'efficacité et la rigueur. Jonzacaise depuis les années 90, elle souhaite profiter de sa famille et vaquer à ses nombreuses occupations. Nous lui souhaitons de profiter pleinement de ce temps, qu'on appelle la retraite, où le réveil ne sonne plus pour vous rappeler d'aller au bureau !

Claude Belot a salué le travail réalisé par Catherine Catin
L'allocation de Catherine Catin, chargée d'émotion
• Pour les enfants, des animations étaient prévues, ballons amusants, maquillages, jeux, tandis que les aînés ont trinqué à la future année 2019 !



Dans mon joli traîneau !

Saintes : ne manquez pas la cavalcade de la Saint-Sylvestre !



 • Concert en la cathédrale Saint-Pierre

Saintes : Vive les noëls blancs ! Patinoire, Etape Québec, animations, illuminations


La patinoire

• Sur le marché québécois, retrouvez l’histoire d’un mariage unique en force et douceur, unissant le sirop d'érable et le cognac. « L’Elixir des Maudits Français » de Jean-Philippe Hanouille, producteur à Cravans, vous attend. L'Elixir a été présenté samedi dernier à bord du Bâtia. En vente sur le marché de la place Bassompierre 

Présentation de l'Elixir en présence de Domonique Deren, nouvelle adjointe aux sports




• Les illuminations


 





© Nicole Bertin

Jonzac : une visite la nuit, et pourquoi pas ?

 
L'année 2018 se termine et nous profitons des vacances de Noël pour se retrouver en famille et entre amis. Cette période magique de l'année permet une fois encore de réaliser de belles découvertes à Jonzac et en Haute-Saintonge.

• Visite du château de Jonzac Lundi 31 décembre - Mercredi 2 janvier 2019 - Départ 15h de l'office de tourisme, place du Château
Tarif : 3.60 € adulte / gratuit - 15 ans


• Visites nocturnes de Jonzac Ce parcours conduit le visiteur à travers les quartiers des Carmes, de l'église et du Château. Elle permet d'apprécier le patrimoine du cœur de ville sublimé par les illuminations de Noël.
- Mercredi 26 décembre et mercredi 2 janvier 2019
-> Rendez-vous 17h15 Office de Tourisme Place du Château.
Tarif : 4.10 € adulte / 1 € enfant - 15 ans

Sur inscription Office de tourisme 05 46 48 49 29

dimanche 23 décembre 2018

Hôpital de Saintes : psychologues en grève, nouvelle rencontre avec la direction en janvier

Des psychologues du Centre Hospitalier de Saintonge sont toujours en grève reconductible. Après un premier piquet de grève le 11 décembre, ils ont tenu leur deuxième piquet de grève le 20 décembre afin de faire entendre leurs revendications qui n'ont toujours pas trouvé d'écho auprès de la direction.


L'arbre de Noël revisité par les personnes présentes au piquet de grève. Décoré à 12 h, il a été remis en l'état à 14 h..

• Pour rappel, ils demandent :
- Le respect de leur statut de psychologues hospitaliers, de leur autonomie et de leurs compétences,
- La création d’un Département de psychologie afin d’avoir un lieu et un temps d’échanges institutionnels avec la direction,
- La reconnaissance de leur fonction « Formation Information Recherche » pour toutes et tous, sans autres justificatifs que ceux déjà prévus par la loi.

Ils étaient le jeudi 20 décembre une quinzaine à être mobilisé(e)s, entouré(e)s de 6 délégué(e)s syndicaux Cgt (taux de grévistes 43,48%).
Les usagers, sensibles aux revendications de ces professionnels, les ont soutenus en continuant de signer la pétition (plus de 260 à ce jour).

Une nouvelle rencontre de négociation est prévue le 4 janvier 2019, après celle du 10 décembre avortée.

Saintes/Technicentre : 198 suppressions d'emplois au Technicentre. « La mobilisation continue » déclare la CGT des cheminots

Suite à la réunion du comité de suivi du démantèlement du site de Saintes du TICP (Technicentre industriel Charente-Périgord) qui s'est tenue vendredi 14 décembre en mairie de Saintes, le syndicat CGT des Cheminots de Saintes communique : 


« Après la réunion en mairie de Saintes du Comité de suivi du Technicentre, le syndicat CGT des Cheminots de Saintes tient à réaffirmer les positions qu’il a toujours défendues. Dans cette réunion, la direction SNCF a répété qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision d’abandonner définitivement la maintenance industrielle du matériel roulant dans ce centre.

Les propositions défendues depuis longtemps par la CGT se sont à nouveau heurtées au refus par la SNCF de les étudier sérieusement. Ces propositions consistent notamment à moderniser des rames voyageurs TER de type 72500 et 73500 pour améliorer techniquement leur performance et fiabilité. Elles permettraient d’éviter un gaspillage conséquent, par la prolongation de leur durée d’utilisation, plutôt que de les mettre à la casse prématurément et d’acheter du matériel neuf. Cela dans un contexte où la Région Nouvelle-Aquitaine, qui manque de liquidités, demande à la SNCF, à l’occasion de la renégociation de la Convention TER, de réduire le coût d’exploitation des lignes ferroviaires avec pour conséquence des destructions d’emplois par centaines (guichet, contrôle, tâches de sécurité).

Les autres mesures permettant la sauvegarde d’emplois précisées par la SNCF dans cette réunion, consistent principalement à accompagner vers la sortie les cheminots du Technicentre. Les suppressions d’emplois sont au nombre de 198. Pas moins de 80 cheminot(e)s ont quitté la SNCF ou s’apprêtent à le faire, dont 25 mutations hors département et plus de 20 départs en retraite non remplacés.

Pour ceux qui restent au Technicentre, les emplois sont :
- 123 agents pour la confection de pièces, gestion GOM et KIT et Levage
- 5 ou 6 agents pour le démantèlement (il y aurait 40 à 50 salariés du privé)
Les cheminots, avec la CGT, poursuivent leur mobilisation en vue d’empêcher les destructions d’emplois et suppressions d’activités indispensables au fonctionnement du chemin de fer dans le cadre du service public ».

Saintes/Aménagement Saint-Louis : « Il ne s’agit pas d’un débat constructif et ouvert, mais bien d’une promotion informative de pure propagande » estime le président d'ACMS

Libre expression de l'association ACMS (Activae Civis Mediolanum Santonum) que préside Jean-Michel Méchain :  
« Appel à la raison municipale ! »



« Le 7 novembre 2018, le conseil municipal a officialisé une nouvelle étape du projet de réaménagement du site Saint-Louis en votant à la majorité l’adoption d’une délibération autorisant le Maire à signer le compromis de vente à l’opérateur privé Linkcity (groupe Bouygues Construction) pour un  montant de 1,2 millions d’euros.

Ce vote a été acquis « à l’arraché » tant les consciences commencent avec retard à s’éveiller. Il reste encore un chemin à parcourir aux élus qui ne veulent pas que leurs noms soient associés à cette forfaiture en s’opposant à tout déclassement du domaine public des parcelles concernées par le projet.

Cette vente marquerait aujourd’hui « l’aboutissement d’une première phase d’un projet qui a fait l’objet d’une importante réflexion sur trois mandats successifs, depuis le départ de l’Hôpital et la mise en friche du site en 2007 » nous dit-on.

S’il faut être juste et rendre compte des consultations effectuées sous la municipalité précédente,  force est de constater que ce que l’on nous présente aujourd’hui est le fruit d’une cogitation secrète  conduite comme une conjuration avec la "fourberie" qui sied à l’entre-soi des sachants autoproclamés.

Les élus et l’opérateur inviteraient les Saintais à une réunion publique de présentation : mardi 8 janvier 2019, salle de spectacle de l’Espace Mendès-France à 18 h 30, nous dit-on. A la suite de cette réunion, trois ateliers de concertation croupions portant sur l’aménagement des autres espaces du site seraient organisés le 15 janvier à destination des acteurs du patrimoine, puis des riverains du site et le 22 janvier à destination des acteurs économiques, sur inscription à partir du 7 janvier (nombre de places limitées à 30 personnes par atelier !).

Il ne s’agit donc pas d’un débat constructif et ouvert, mais bien d’une promotion informative de pure propagande de ce dernier projet conçu sans concertation avec les Saintais.

Le but est bien en effet de tenter de faire croire, par un simulacre, à l’adhésion du bon peuple à ce délire financier et patrimonial. On est dans « la geste obligée »… la « Com » !

Pour l’ACMS :

Nous rappelons que le site est un véritable trésor archéologique pour notre cité et que sa disparition sonne le glas de tout projet de territoire consacré au monde gallo-romain. Saintes, dont les moyens financiers sont limités et les richesses patrimoniales coûteuses (1), peut légitimement revendiquer pour le domaine gallo-romain le leadership d’un projet régional et européen. C’est un atout de développement pour notre cité.

Depuis l'Antiquité, le site considéré n’a jamais été un espace d’habitat. Toutes les spéculations sur « la renaissance d’un quartier » sont des discours sans fondement visant à encourager, nourrir et légitimer la seule spéculation foncière. Pas plus il n’est le centre de la cité actuelle puisque ce dernier s’articule entre la Prison, l’église Saint-Vivien et la place Blair. Le programme cœur de ville est pour partie détourné.

Un fait nouveau majeur enfin est intervenu depuis les premières études : la disparition du musée lapidaire. Conjuguée à l’opportunité de développement présentée par le patrimoine gallo- romain,  la nécessité d’intervenir sur l’amphithéâtre, les thermes, l’aqueduc et la disponibilité du site Saint-Louis, nous avons là une conjugaison historique en terme d’opportunité pour faire émerger un véritable projet d’ampleur.

Ces trois points militent bien pour que le site Saint-Louis soit au principal consacré à la mise en valeur du patrimoine gallo-romain de la cité. La création d’une structure muséale moderne (collections recherches, médiation culturelle) et la vitalisation du site par l’ouverture d’une véritable agora d’expression ouverte aux Saintais est un objectif de pure raison. Ce n’est pas d’un musée provincial fourre-tout dont notre ville a besoin.

Il n’exclut pas la création d’activités hôtelières, d’habitat et commerciales nouvelles, en dehors de l’emprise elle-même. Vous savez nos propositions, mais vous les méprisez.

La parole des citoyens est aujourd’hui bâillonnée. Ce n’est d’ailleurs pas sans rappeler le malaise qui se fait jour dans le cadre national.

Le vrai courage serait, avant le désastre financier et patrimonial annoncé, de saisir les citoyens de la cité pour qu’ils se prononcent par référendum local, après une campagne d’information digne et n’écartant aucune des parties, sur l’avenir du site.

Non, Monsieur le  Maire, les Saintais ne vous ont pas signé un blanc-seing sur la base d’un programme dont il vous été signalé en son temps l’imprécision que vous souhaitiez par « prudence » entretenir.

Vous voulez ficeler l’affaire, aller vite. Le conseil municipal vote sur la base de documents incomplets et comportant des erreurs rédactionnelles, vous ne répondez pas au courrier pour épuiser les délais de recours, cela en est devenu pitoyable. Pourquoi une telle précipitation ? La transparence vous fait-elle peur ?

Vous leur devez donc aujourd’hui des comptes sur la nature d’un tel projet avant toute décision et d’engager structurellement notre ville.

C’est eux qui doivent décider ».

(1) : Il fallait 2,5  M euros pour le transept sud de la cathédrale en 2014… dossier au « point mort » que l’ACMS veut réveiller.

samedi 22 décembre 2018

Montendre : les gilets jaunes mobilisés

Les gilets jaunes restent déterminés dans leurs démarches dont la priorité est d'améliorer le pouvoir d'achat des Français. Les grandes réunions de concertation vont commencer dès l'an prochain et certaines mairies ont ouvert des cahiers de doléances où les citoyens peuvent inscrire leurs attentes. A Montendre ou Jonzac, de tels documents n'ont pas encore été mis à disposition, mais cela ne saurait tarder !
Samedi matin à Montendre, malgré la pluie, un cortège de gilets jaunes a défilé dans les rues, rendant hommage à Denis David, tué par un camion dans la nuit de mercredi à jeudi à Avignon dans le Vaucluse et Olivier Daurelle, qui a trouvé la mort dans le Lot-et-Garonne.


Le combat continue...


Le message lancé est un changement de société. Sera-t-il entendu ?

Saintes/Observatoire du Patrimoine de Saintonge à Jean-Philippe Machon : « Le cœur est totalement absent du projet du site Saint-Louis »

Copie de la lettre ouverte que l'Observatoire du Patrimoine de Saintonge a fait parvenir à Jean-Philippe Machon, maire de Saintes, Christian Schmitt et Linkcity concernant le projet d'aménagement du site St-Louis.
Le site Saint-Louis : un véritable promontoire avec sa vigne ! (© Nicole Bertin)
« Monsieur le Maire,

Comme vous le savez, l’Observatoire du Patrimoine de Saintonge est composé de trois associations : Médiaction, SAHCM et Amis des Musées de Saintes, impliquées dans la vie de la cité de par le nombre de leurs adhérents mais aussi en termes de connaissance du patrimoine.
Par nos précédents écrits, nous vous avons fait part de note souhait de vous rencontrer afin de débattre et vous communiquer nos commentaires et point de vue sur l’avenir du site Saint-Louis dans le cadre du projet qui a été voté lors du Conseil Municipal du 07 novembre dernier.
N’ayant eu aucune réponse de votre part, nous sommes contraints de vous adresser à nouveau un courrier public explicitant nos arguments concernant ce dossier.
Vous avez pu constater que l’OPS essaie de rester dans une posture positive et constructive malgré l’absence de réponse de votre part. Il ne tient qu’à vous que l’OPS demeure dans cet état d’esprit.
Soyez bien certain que notre réflexion n’est pas une opposition politique, comme vous avez souvent tendance à le dire pour éviter tout débat, mais une réflexion responsable tenant compte à la fois des enjeux financiers, de la capacité d’investissement limitée aujourd’hui de notre ville, de l’avenir de notre cité et de l’intérêt de ses citoyens adultes et jeunes.

• Projet Saint-Louis inscrit dans l’action « Cœur de Ville » :

Le projet de Bouygues / Linkcity retenu pour le site Saint-Louis est présenté comme faisant partie de
l’action « Cœur de Ville ». Dans ce concept il y a « ville » et il y a « cœur ». Or, le cœur est totalement absent de ce projet. Pour que le cœur du site Saint-Louis puisse battre de façon pérenne, il faut nécessairement une attractivité correspondant aux différentes populations qu’on souhaite y accueillir. La cible étant les touristes et les Saintais, que l’on peut décliner en : ceux qui sont jeunes et moins jeunes, ceux qui sont amoureux de patrimoine et de culture, ceux qui veulent « simplement » profiter d’un panorama exceptionnel de façon confortable et agréable. De ces quelques réflexions de bon sens, il en ressort que le projet proposé n’est pas adapté.
Prenons en comparaison la place Bassompierre qui en même temps qu’un lieu de passage, propose autour du monument antique et central de l’Arc de Germanicus plusieurs autres points attractifs « dynamiques », lieux de vie et d’échanges (promenade piétonne, navigation sur la Charente, lieux de repos, restaurants et bars accessibles à toutes les bourses, vue sur la Charente et la rive gauche, etc.) ceci été comme hiver.Le projet actuel du site Saint-Louis n’offre aucune attractivité comparable.

• Projet Saint-Louis : investissement ou rentabilité immédiate ?

Le projet actuel est seulement pensé avec une rentabilité immédiate pour la ville en recherche impérative de liquidités et avec une importante rentabilité à très court terme pour l’investisseur privé. On ne peut pas reprocher à cet investisseur d’être dans son le rôle mais on ne peut pas comprendre la volonté des représentants des citoyens d’accepter un tel contrat, aussi défavorable aux finances de la Ville et ne tenant pas assez compte des besoins de la population et des touristes.
Il n’est absolument pas question dans ce projet à court terme d’idées proposant un retour sur investissement à moyen ou long terme reposant sur une attractivité régionale ou nationale, voire internationale, donnant enfin l’envie aux visiteurs de rester plusieurs jours à Saintes, comme d’autres villes de la Région réussissent à le faire ou ambitionnent de le faire.

• Qu’entend-on par attractivité du site Saint-Louis ?

- Un endroit qui puisse répondre aux attentes de toutes les populations qu’on souhaite y attirer. Ce n’est pas un hôtel, qu’il s’appelle Mercure ou autre, qui peut seul répondre à cela.
- Le restaurant prévu devrait être sous forme de brasserie accessible à toutes les bourses permettant aux visiteurs de se poser devant un verre ou un plat. Lieu de vie, de partage et de convivialité devraient être les maîtres mots pour répondre aux autres attentes.
- Pourquoi pas un petit espace théâtral en plein air (kiosque ou scène circulaire entourée d’assises) qui animerait les après-midis ou les soirées ?
- Cet environnement moderne permettrait d’attirer des jeunes sur le site. La suppression programmée de la gare routière ne va sans doute pas dans ce sens non plus. Mieux vaudrait tout faire pour les retenir en misant sur l’aspect pratique des transports d’élèves et garder la gare routière à proximité. Cela permettrait en outre à des cars « non scolaires » de faire descendre leurs clients en lisière d’un site attractif (quitte à aller se garer plus loin ensuite).
- Un endroit qui permet d’apprendre l’histoire, qui donne envie de découvrir la ville et de se l’approprier de façon pérenne, d’en être fier, de s’y sentir bien dans un cadre confortable et convivial, qui incite à prolonger son séjour à Saintes, voire à y habiter. Seul un espace muséal peut y répondre.

• Pourquoi un espace muséal ?

- Notre cité n’a plus du tout d’espace muséal digne de ses réserves archéologiques. Si vous n’investissez pas dans un musée sur le site Saint-Louis, il ne faut pas se faire d’illusion, au vu de l’état des finances municipales, il n’y en aura pas dans les prochaines années. Vous avez donc là une occasion à ne pas manquer !
- Au lieu d’une opération basée à 100% sur la rentabilité immédiate, pourquoi ne pas avoir un ratio avec 30% par exemple basé sur un investissement à moyen / long terme en créant cet espace muséal ? Ce serait l’intérêt du promoteur privé aussi de jouer non seulement le rôle de premier mécène mais aussi de miser sur un site attractif pour les touristes. Pourquoi ne pas réfléchir ensemble sur un investissement privé/public qui soit profitable à toutes les parties ? Pourquoi la municipalité ne rechercherait-elle pas d’autres partenaires financiers comme elle l’a fait déjà (ex : Pont de Palissy) ou comme le font beaucoup d’associations?
- Espace muséal ne signifie pas forcément un musée installé sur une surface très étendue, ni un musée statique « à l’ancienne », mais au contraire un espace moderne avec une mise en valeur dynamique de ce qui a été découvert à Saintes, qui permette de présenter les trésors de la ville et d’avoir des échanges, de donner envie d’apprendre. Pourquoi ne pas inclure dans cet espace ce qui a été découvert sur le site ou une partie des vestiges qui reste encore ? Un projet d’investissement muséal obligatoirement connecté à nos autres attractions par un point info sur nos autres richesses (Abbaye, Arc, St-Eutrope, Amphithéâtre), qui soit en adéquation avec la capacité d’investissement de la cité et qui puisse recevoir les scolaires de Saintes et des environs.
L’espace muséal peut également avoir un espace « à ciel ouvert » pour des expos temporaires comme cela se fait à La villette, au Luxembourg, etc...

• Définition du contenu muséal :

 Sur ce sujet, l’OPS va organiser une rencontre interne début janvier 2019 avec des historiens et des archéologues qui ont réalisé les fouilles par le passé (Louis Maurin entre autres). Un résumé de cette concertation sera élaboré selon les observations de ces spécialistes et vous sera proposé.
De même nous lançons une réflexion interne sur l’importance du site Saint-Louis pour notre cité d’un point de vue touristique.
Tous ces sujets dont il n’a pas été tenu compte dans le projet actuel montrent l’attachement des citoyens pour ce site emblématique et l’intérêt qu’ils portent à l’avenir de leur cité.
Saintes n’aura pas d’aura culturelle sans un espace muséal de renom pour attirer les touristes et les amoureux de culture. Et nul besoin d’envisager un ensemble démesuré : Ce n’est pas la taille de cet espace qui en fera la qualité.
La « rivalité fraternelle » entre les villes de la région est rude pour attirer les visiteurs et les rendre attractives. Comment une ville comme Saintes, avec son passé, son histoire pourrait lutter sans un espace muséal mettant en valeur toutes ses richesses ?
Comment une ville comme Saintes qui cherche à mettre en avant son label « Ville d’art et d’histoire » peut-elle se passer d’un espace muséal ? Nous n’oublions pas que la gestion de ce label a été reprise par la ville avec l’objectif de dynamiser son image.
La revalorisation en cours du site Saint-Louis offre la possibilité unique de répondre aux attentes des citoyens. C’est une occasion que vous ne devez pas manquer !
Nous comptons sur vous et vos équipes pour travailler ensemble à la modification du projet ! »

Au nom de l’OPS (Hervé Bellivier et Guy Puyastier)
Michelle Le Brozec présidente de SAHCM
Cécile Trébuchet, présidente de Médiactions
Philippe Ravon président des Amis des Musées de Saintes