samedi 30 mai 2020

Saintes : L'Abbaye aux dames rouvre ses portes

L’Abbaye aux Dames, la cité musicale, ouvre à nouveau ses portes aujourd'hui samedi 30 mai, avec toutes les mesures et aménagements adaptés pour garantir la sécurité des visiteurs, ainsi qu’une offre de reprise Musicaventure


L’Abbaye aux Dames à Saintes vous invite à une aventure tout en musique

Découvrez l’histoire millénaire de cette première abbaye de femmes fondée en 1047, aujourd’hui cité musicale. Jouez une partition collective dans un manège unique, entrez dans la peau d’un des plus grands musiciens et chanteurs de son temps avec un casque de réalité virtuelle ou écoutez des concerts au son 3D installé dans un transat...
Carrousel musical, Voyages Sonores, Siestes Sonores, et Festival Virtuel, autant d’expériences sensorielles et connectées à vivre en solo, en tribu ou en famille.

 Samedi30 et dimanche 31mai : 10 h-12 h 30 et de 14 h à 19 h
Juin, Juillet, août, septembre : 7/7 j de 10 h à 19 h
 
  >> Offre de reprise : Pour toute expérience longue achetée, une expérience courte offerte !
Offre valable jusqu’au 30 juin inclus.

Haute saison : 
• Expériences 1 h à 1 h 30 : Voyages Sonores, Siestes Sonores, Visite Audio-guide
9€ plein tarif | 7€ tarif réduit* Gratuit – 6 ans
* Tarif réduit : groupes de + de 10 personnes, enfants de moins de 18 ans, demandeurs d’emplois et minima sociaux, pass découverte Saintes-Cognac, Guide du Routard, carte Cezam, carte sociétaire Crédit Agricole.
• Expériences 10 minutes : Carrousel Musical, Festival Virtuel
3€ retour - 10€ les 4 tours

Protocole : L’Abbaye aux Dames, la cité musicale, a mis en place les mesures sanitaires en vigueur afin de protéger les visiteurs.
Les mesures spécifiques de ce protocole sont conformes aux exigences des autorités sanitaires notamment les préconisations du Haut Conseil de la Santé publique (24 avril 2020). Ce travail s’inscrit dans le Protocole de réouverture des lieux patrimoniaux et culturels accueillant du public en Nouvelle-Aquitaine, publié par la DRAC Nouvelle-Aquitaine.

Covid-19 : dépistages gratuits sur plusieurs territoires de la Nouvelle Aquitaine

 Des dépistages gratuits au Covid19 proposés par l’Agence régionale de santé sur plusieurs territoires ciblés pour faciliter l’accès aux tests et casser les chaines de transmission du virus en Nouvelle-Aquitaine


Pourquoi ces opérations de dépistage gratuit ?

Dans le cadre de la stratégie nationale de tests qui accompagne le déconfinement, l’ARS Nouvelle-Aquitaine a décidé de mener plusieurs actions proactives de dépistage au Covid19  pour faciliter l’accès aux tests en particulier aux personnes éloignées du système de santé ou dans des territoires concernés par des difficultés d’accès aux soins ou disposant d’indicateurs de santé défavorables.

La participation de la population au dépistage permet d’évaluer le niveau de circulation du virus sur le territoire, de repérer le cas échéant  des cas positifs, de déclencher la recherche de personnes contacts de ces cas positifs, de les alerter afin de mieux les protéger et ainsi de casser les chaînes de transmission du virus.

L’ARS Nouvelle-Aquitaine encourage ainsi fortement la population à participer à ces opérations de dépistage gratuit. Il s’agit  de contribuer à l’effort collectif pour contenir la propagation du virus dans les territoires concernés.

5 opérations déjà programmées

• Dans les Landes : pour les habitants de la communauté de communes des Landes d’Armagnac, du mardi 2 au jeudi 11 juin (Maisons de santé de Roquefort et de Gabarret)

L’ARS Nouvelle-Aquitaine et la préfecture des Landes en lien avec le laboratoire EXALAB, organisent une opération de dépistage gratuit du mardi 2 au jeudi 11 juin au sein des Maisons de Santé de Roquefort et de Gabarret pour les habitants de la communauté de communes des Landes d’Armagnac. Ce territoire a été ciblé car il s’agit d’un territoire concerné par des difficultés d’accès aux soins (problèmes de démographie médicale). Par ailleurs, plusieurs cas de Covid19 ont été très récemment signalés sur ces communes.

• En Charente-Maritime : à Saint-Jean d’Angély pour les habitants du canton (41 communes) sur la place du marché le 10 juin et à la Rochelle les 2 et 4 juin pour les personnes sans abri.

 A Saint Jean d’Angély, en lien avec la mairie, l’ARS propose aux habitants du canton de Saint Jean d’Angély (41 communes) un dépistage gratuit le 10 juin (jour du marché) dans le local qui a accueilli le centre Covid19.  Certaines communes de ce canton sont situées en zone de revitalisation rurale et disposent d’une démographie médicale fragile.

L’ARS Nouvelle-Aquitaine, en lien avec la ville de la Rochelle, l’Association Altéa-Cabestan (SAO 17), la Permanence d’accès aux soins de santé (PASS) du Centre hospitalier de la Rochelle, la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS), organise les 4 et 5 juin un dépistage gratuit pour les personnes sans abri de la Rochelle. La PASS qui effectue chaque semaine des consultations dans les locaux du SAO 17, informera directement ce public de cette action.

• En Charente : à la pension de famille de l'association Éclaircie à Angoulême (20 logements collectifs pour personnes en situation de réinsertion sociale) le mercredi 3 juin matin

Cette opération de dépistage gratuit est organisée en partenariat avec Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DCSPP), l’association Eclaircie, la permanence d’accès aux soins de santé (PASS) et l’équipe mobile du Centre hospitalier d’Angoulême (CHA). Elle aura lieu le mercredi 3 juin 2020 en matinée. Tous les résidents de la pension de famille bénéficieront d’une évaluation clinique par le médecin de la PASS et d’un dépistage le cas échéant. Une action de prévention permettra de rappeler les gestes barrières.

• En Haute-Vienne : à Limoges au centre commercial Corgnac situé dans le quartier prioritaire de la ville Val de l’Aurence (date à déterminer)

 Cette opération de dépistage gratuit est proposée en lien avec la préfecture et la ville de Limoges, le conseil départemental des médecins (CDOM) et le service départemental d'incendie et de secours (SDIS), dans le cadre du Contrat Local de Santé de Limoges. Une mobilisation sociale des habitants du quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) sera prévue en lien avec des professionnels de santé membres des conseils citoyens de ce QPV.

• En Corrèze : à Ussel pour les habitants dans le cadre du contrat local de santé Haute Corrèze (71 communes) et au centre d’accueil des demandeurs d’asiles (Cada) (date à déterminer)

Ce dépistage gratuit est en cours d’organisation en lien avec la préfecture, la ville d’Ussel, le centre hospitalier d’Ussel et les professionnels de santé libéraux. Il permettra de proposer des tests gratuits aux habitants des 71 communes impliquées dans le contrat local de santé Haute-Corrèze, dont un certain nombre est situé en zone de revitalisation rurale et dispose d’une démographie médicale fragile.

D’autres actions sont en cours de préparation sur les autres territoires de la région.

Saintes/Conseil municipal en audioconférence : le torchon brûle entre les conseillers de l'opposition et Jean-Philippe Machon

« Le prochain conseil municipal de la Ville de Saintes se tiendra mercredi 3 juin à 18 h. En raison des règles de sécurité sanitaire liées au Covid-19, il se déroulera sans présentiel, dans le cadre d’une audioconférence qui sera retransmise en direct sur le site internet de la Ville www.ville-saintes.fr » précise le communiqué officiel de la mairie.

A cette annonce, les conseillers municipaux de l’opposition ont vivement réagi dans le courrier publié ci-dessous qu'ils ont adressé au premier magistrat.  
« Alors que le déconfinement a été décidé par le Gouvernement permettant des rassemblements plus larges et des ouvertures générales de commerces et de lieux culturels, vous continuez à organiser le prochain conseil en audioconférence, organisation dont nous déplorons les insuffisances. C’est à dire que vous fermez la ville ! Quel est le fondement de votre démarche ? » demandent-ils à Jean-Philippe Machon.
Ils souhaitent que le prochain conseil ait lieu en « présentiel », en observant distanciations et gestes-barrières. En conséquence, ils seront présents le 3 juin devant la salle du conseil « afin de respecter le caractère public de cette réunion municipale ». 


« Il est évident que la salle du conseil municipal ou la salle du hall Mendès France sont largement assez grandes pour organiser le conseil municipal en présentiel avec une table par participant. Le hall Mendès France a d’ailleurs été utilisé pour la distribution des masques en période de confinement. Il est donc incompréhensible pour les élus de la République que nous sommes, que le choix de réunion téléphonique, avec tous les aléas de communication connus, soit privilégié surtout en période de déconfinement. Je serai aux côtés de mes collègues mercredi 3 juin à moins que d’ici-là, le conseil municipal en présentiel ne soit organisé dans une autre salle bien sûr » ajoute Renée Benchimol Lauribe.

A suivre...

jeudi 28 mai 2020

Modalités de dépôt des candidatures aux élections municipales et communautaires

Par arrêté préfectoral en date du 28 mai 2020, le préfet de la Charente-Maritime a fixé les dates et horaires de prise des candidatures pour le second tour des élections municipales et communautaires du 28 juin 2020


Les déclarations de candidature doivent être déposées à la préfecture, pour les communes de l'arrondissement chef-lieu, ou à la sous-préfecture territorialement compétente, pour les communes des autres arrondissements, aux dates, heures et adresses suivantes :

- le vendredi 29 mai 2020 :

de 9h00 à 18h00

- le mardi 2 juin 2020 :

de 9h00 à 18h00 (délai de rigueur)

Le dépôt des candidatures ne pourra se faire le samedi 30 mai, dimanche 31 mai et lundi 1er juin.

1 – Pour les communes de l’arrondissement de La Rochelle

à la Préfecture de la Charente-Maritime

sur le site de la Cité administrative de Duperré, 5 place des Cordeliers

17000 LA ROCHELLE

2 – Pour les communes de l’arrondissement de Rochefort

à la Sous-Préfecture de Rochefort

21, rue Jean Jaurès

17300 ROCHEFORT

3 – Pour les communes de l’arrondissement de Saintes

à la Sous-Préfecture de Saintes

12 Place du Synode

17100 SAINTES

4 – Pour les communes de l’arrondissement de Jonzac

à la Sous-Préfecture de Jonzac

4, rue du Château

17500 JONZAC

5 – Pour les communes de l’arrondissement de Saint Jean d’Angely

à la Sous-Préfecture de Saint-Jean-d’Angely

28 Place de l'Hôtel de Ville

17400 SAINT-JEAN D'ANGELY

Les candidatures peuvent être déposées aux lieux et heures indiquées par les personnes suivantes :
• pour les communes de moins de 1 000 habitants (uniquement pour les communes pour lesquelles il y a eu une insuffisance de candidatures au 1er tour de scrutin : Nuaillé sur Boutonne, Saint Germain de Vibrac, Saint Martial, Sainte-Ramée) : soit par chaque candidat, soit par une personne désignée dûment mandatée,
• pour les communes de plus de 1 000 habitants : par le candidat tête de liste ou son représentant dûment mandaté,

Aucun autre mode de déclaration de candidature, notamment par voie postale, par télécopie ou par messagerie électronique n’est admis.

Au regard de la situation sanitaire liée au COVID-19, il est demandé aux candidats de prendre rendez-vous sur le module mis à dispositif sur www.charente-maritime.gouv.fr 

Les candidats venant déposer leur dossier devront porter un masque de protection.

Les candidats trouveront sur le site www.charente-maritime.gouv.fr, les guides à l’intention des candidats ainsi que les différents cerfas inscriptibles et mandats leur permettant de préparer leur dossier de candidature.

Par ailleurs, par arrêté du 8 janvier 2020, le Préfet de la Charente-Maritime a fixé le nombre de conseillers municipaux à élire et le nombre de sièges de conseillers communautaire à pourvoir dans les communes de moins de 1 000 habitants, ainsi que le nombre de conseillers municipaux et conseillers communautaires à élire dans les communes de 1 000 habitants et plus.

Ces deux arrêtés, ainsi que toutes les informations à destination des candidats sont consultables sur le lien suivant : 

http://www.charente-maritime.gouv.fr/Politiquespubliques/Citoyennete-Elections/Elections/Elections-politiques. 

La nouvelle porte d’entrée de l’église de Montendre

Quand vous entrerez dans l’église Saint-Pierre de Montendre, vous ne manquerez pas d‘admirer la nouvelle porte réalisée par un charpentier de talent, Hervé Charlassier


Très abîmée par les intempéries, la porte monumentale de l’église de Montendre présentait des signes de faiblesse. La municipalité que conduit Patrick Giraudeau a donc opté pour le renouveau de cet élément remarquable, travail qu’elle a confié à Hervé Charlassier.
Le bois, il connaît et c’est avec plaisir qu’il a entrepris ce chantier. Il a choisi un matériau exotique qui traverse le temps, l’iroko venant du Cameroun. Un clin d’œil au prédécesseur du père Bergson,  le père Hubert originaire de ce pays ! « C’est un bois imputrescible qui possède une forte densité. Il résiste aux intempéries et on l’utilise souvent dans la marine » explique-t-il. La porte est ornée de clous mariniers plantés selon une technique ancienne (selon l’intérieur et l’extérieur des parties), sans oublier des pentures ouvragées, les gonds et un verrou serrure.
Les portes situées de chaque côté ont également fait l’objet d’une consolidation et d’une restauration.

Un bel ouvrage à saluer que cette porte (du paradis, qui sait ?) qui symbolise la tradition des compagnons !


• Messe de la Pentecôte dimanche à Montendre : Rendez-vous à 10 h 30, office du déconfinement célébré par le père Bergson. N’oubliez pas votre masque.

Jonzac/conseil municipal : Christophe Cabri élu maire, Claude Belot premier adjoint

Claude Belot : « Je remercie les Jonzacais qui m’ont supporté aussi longtemps ainsi que tous les adjoints ! »

Christophe Cabri est le nouveau maire de Jonzac. Ayant ceint l'écharpe tricolore, il vit un moment exceptionnel en ce mercredi 27 mai 2020. Claude Belot conserve 
le poste de premier adjoint
Premier discours et feuille de route pour le nouveau conseil
C’est un moment particulier qu’a vécu la ville de Jonzac mercredi après-midi avec l’installation du nouveau conseil municipal élu le 15 mars. D’une part Claude Belot, maire depuis 1977, a passé le relais à Christophe Cabri qui devient premier magistrat et, d’autre part, l’ambiance, bien que chaleureuse, était différente des autres séances en raison du Covid-19. Contrairement aux habitudes, il y avait très peu de public et la salle de réunion avait été aménagée pour respecter les distanciations…

Drôle de période que cette épidémie de Covid-19 qui restera gravée dans les mémoires et a modifié la date d’installation des conseils municipaux élus au premier tour. A Jonzac, le 15 mars dernier, il n’y avait pas grand suspense. La seule liste en lice, conduite par Christophe Cabri, a remporté l’élection. Les semaines qui ont suivi, assorties du confinement, n’ont pas permis à cette équipe de s’installer officiellement. C’est donc mercredi 27 mai que le nouveau conseil a désigné maire et adjoints.

Premier acte de l'installation : Claude Belot accueille le nouveau conseil dans son siège de maire. Christophe Cabri occupe une table à proximité
Une disposition particulière de la salle en raison du Covid-19
Deux nouveaux élus, Christelle Pothier et Christophe Rodier
Gel hydroalcoolique, masques à l’entrée, espace entièrement aménagé, séparation entre les tables accueillant chacune un conseiller, "bonjour" de loin : rien, décidément, n’était comme avant. « Nous vivons une situation exceptionnelle de notre histoire. L’ambiance n’est pas à la joie et la population éprouve des inquiétudes plus ou moins fondées. Il est temps que la vie reprenne son cours » souligne Claude Belot. Au printemps, habituellement, les rues de Jonzac grouillent d’une belle animation. Les curistes sillonnent la cité, le casino bruisse de ses machines à sous et les Antilles arborent fièrement leurs bassins. Pour l’instant, le film du quotidien est en arrêt sur image, d’autant que si les commerces sont opérationnels, bars et restaurants attendent leur réouverture. « Ici, le virus a très peu circulé » précise l’édile, se référant aux informations de la Maison Covid-19 de Jonzac, supervisée par 22 médecins du secteur et le centre hospitalier.

Claude Belot : une longue carrière, de nombreux mandats dont la présidence du Conseil départemental et la mairie de Jonzac depuis 1977
« Depuis 33 ans, je vis cet engagement avec passion »

Sur l’estrade centrale, c’est la dernière fois que Claude Belot occupe son fauteuil de maire. A part une mandature entre 2001 et 2008 où, atteint par le cumul des mandats, Jean-Claude Texier l’a remplacé, il a toujours assumé cette fonction, élu premier magistrat de Jonzac en 1977. Seconde partie du XXème siècle, début du XXIème, l’eau de la Seugne a coulé sous les ponts et la commune s'est transformée avec la création de la station thermale, du complexe aquatique des Antilles et du centre des congrès.
Tout récemment, l'équipe municipale a été endeuillée par la disparition de deux personnalités attachantes et appréciées, Christian Balout, auquel le précédent conseil avait déjà rendu hommage, et Jean-Claude Arrivé « un autodidacte épris d’histoire qui savait beaucoup de choses ». Une minute de silence, empreinte de tristesse, est observée en sa mémoire.

Les pages se tournent et les générations se succèdent : « il faut avoir un projet pour la ville, imaginer son destin. Depuis 33 ans, je vis cet engagement avec passion et si je peux être encore utile, je travaillerai à vos côtés. En 2008, j’ai tendu le flambeau de la présidence du Conseil Général à Dominique Bussereau et aujourd’hui, j’agis de même avec Christophe Cabri qui s’est imposé à la mairie par son travail, sa présence et a conduit la liste aux Municipales de mars dernier. J’espère en la réussite de cette transmission. Etre maire de Jonzac, ce n’est pas seulement conduire les affaires de la cité, c’est aussi être reconnu par toute la Haute-Saintonge et que cette voix porte jusqu’à La Rochelle. Je remercie les Jonzacais qui m’ont supporté aussi longtemps ainsi que tous les adjoints ! » remarque Claude Belot.

Christophe Cabri avant son élection : une certaine émotion se lit sur son visage...
Pierre Piteau collecte les bulletins
Au premier plan, Madeleine Perrin et Christophe Gadras
Le dépouillement : 23 voix pour le nouveau maire, Christophe Cabri
Suit l’élection du maire. Un seul candidat Christophe Cabri, ex premier adjoint. Pierre Piteau collecte les bulletins tandis que Barbara Lachamp et Christine Joubert participent au dépouillement. Election à l’unanimité (23 voix). Idem pour les adjoints : sont élus Claude Belot, premier adjoint, Christel Brière (tourisme), Pierre-Jean Ravet (environnement), Annick Thibault (vie scolaire), Patrick Carré (travaux), Barbara Lachamp (commerce, cœur de ville). 23 voix pour la liste complète. « On se croirait en Union Soviétique ! » plaisante Claude Belot.

Second acte : Claude Belot transmet le flambeau de la mairie de Jonzac à Christophe Cabri

Parmi les conseillers nouvellement élus, Nicolas Belot, conseiller régional 
et fils de Claude Belot, et Catherine Catin
Christophe Cabri : Jonzac est en avance sur d’autres villes 

Le moment est venu pour Christophe Cabri de prendre place et de revêtir l’écharpe tricolore. Agé de 49 ans fêtés en mars dernier, le voici à la tête de la capitale de la Haute Saintonge. Occupant déjà les fonctions de conseiller départemental, il connaît les rouages de la politique.
Dans un discours chargé d’une émotion bien légitime, il rend hommage aux hommes qui ont compté pour lui : Claude Belot pour qui il demande une "standing ovation", l’ancien maire de Mortiers Georges Yonnet, Christian Balout et Jean-Claude Arrivé qui était « super motivé pour conduire l’université d’été et suivre les travaux du châtelet ».
Il salue ses colistiers : « Comme vous le savez, j’ai été sportif et l’objectif est de jouer collectif ». En effet, si le capitaine est important, toutes les personnes qui l’entourent ont un rôle à assumer : « je crois en vous, en nous. Actuellement, nous traversons une période difficile en raison du Covid-19 et je remercie les agents pour le travail accompli. Jonzac va de l’avant. Elle est en avance sur d’autres villes et cette avance, nous devons la conserver en montrant ce que nous pouvons apporter au renouveau de l’économie locale. Nous avons à réussir les échéances qui nous attendent dans les six ans à venir et contribuer à l’excellence régionale ». 

• Parmi les prochains sujets qu’étudiera le conseil : restauration du châtelet qui commencera en fin d’année (deux phases, travaux et scénographie), quatrième aile du cloître des Carmes, valorisation des eaux pluviales, candélabres, voirie, cœur de ville, base de loisirs avec rénovation du skate park, caméras de vidéo-protection, wifi public en plusieurs endroits, consommation énergétique des bâtiments municipaux, extension du chauffage urbain (zone Leclerc), lotissement Plein Sud (dernière tranche de 15 lots), installations photovoltaïques, troisième forage indispensable au fonctionnement des Thermes, réseau d’eau potable et assainissement.

Il y a du boulot sur la planche comme on dit ! La séance se termine par le verre de l’amitié et la traditionnelle photo de famille devant le château.

La photo du nouveau conseil municipal de Jonzac
• Première question à l’ordre du jour du nouveau conseil : Le renouvellement de l’autorisation des jeux à la société exploitant le casino de Jonzac, l’avis du conseil étant sollicité. Réponse positive à l’unanimité.

Composition du conseil municipal : maire Christophe Cabri, premier adjoint Claude Belot, adjoints Christel Brière, Pierre Jean Ravet, Patrick Carré, Annick Thibault, Barbara Lachamp, conseillers : Marie-Christine Nouguès, Michel Robert, Maïté Auboin Hannoyer, Julien Glémet, Hélène Dubus Héraud, Tuuala Lahdelma, Pierre Piteau, Madeleine Perrin, Nicolas Belot, Fabienne Richard, Christophe Gadras, Catherine Catin, Christophe Rodier, Christelle Pothier, André Beauffigeau, Christine Joubert.


Claude Belot, une longue route :

• Maire de Jonzac de 1977 à 2001 et de 2008 à 2020
 • Président de la Communauté de communes de la Haute-Saintonge depuis 1993
• Conseiller général du canton de Jonzac de 1970 à 2008 et président du Conseil général de la Charente-Maritime de 1994 à 2008
• Sénateur de la Charente-Maritime de 1989 à 2014

• Prochaine étape en juillet (lorsque le second tour des Municipales aura eu lieu), l’assemblée de la Communauté de Communes de Haute-Saintonge. Claude Belot, président sortant, devrait briguer un nouveau mandat.

© Nicole Bertin

Informations sur le second tour des élections municipales et communautaires

Les électeurs sont convoqués dimanche 28 juin prochain pour procéder au second tour des élections municipales et communautaires et élire les conseillers municipaux


Sur l’ensemble du département, les bureaux de vote seront ouverts de 8h à 18h.

Le second tour des élections municipales et communautaires se déroulera en Charente-Maritime dans 60 communes.

En effet, 403 communes disposent d’un conseil municipal au complet au premier tour et ont procédé à l'élection de l’exécutif communal entre le 23 et le 28 mai 2020.

Les conseillers municipaux élus au second tour éliront l’exécutif communal les 3, 4 et 5 juillet 2020. Les exécutifs des établissements publics de coopération intercommunale seront élus le 17 juillet 2020.

Les résultats sont publiés sur le site : https://elections.interieur.gouv.fr/municipales-2020/

Les étapes pour les candidats :

La période des dépôts de candidature se déroulera le vendredi 29 mai 2020 et le mardi 2 juin 2020.

Les listes définitives des candidatures seront publiées au plus tard le mercredi 3 juin 2020 et seront accessibles sur https://www.data.gouv.fr/fr/posts/les-donnees-des-elections/

La campagne électorale pour les candidats se déroulera entre le 15 juin 2020 et le 27 juin 2020 minuit (art.19 loi du 23 mars 2020).

Dans les communes de 1000 habitants et plus, les emplacements d’affichage sont identiques à ceux attribués lors du tirage au sort réalisé pour le premier tour par le représentant de l’État le 28 février 2020.

Les électeurs en Charente-Maritime

Nombre d’électeurs : 501 058 (après clôture des inscriptions le 7 février), dont 1681 ressortissants européens.

Un électeur peut donner procuration s'il ne peut se rendre au bureau de vote le jour de l'élection. L'électeur qui donne procuration désigne librement l'électeur qui votera à sa place.

Les procurations établies pour le premier tour restent valables pour le second tour. Il est toujours possible de faire procuration pour le second tour. L'électeur qui donne procuration doit remplir un formulaire disponible sur https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1604, il faut le remplir et l'imprimer, puis le remettre en personne à la gendarmerie, au commissariat ou au tribunal. Le formulaire papier est également disponible à la gendarmerie, à la police ou au tribunal.

Les taux de participation en Charente-Maritime aux élections municipales

Les taux de participation en Charente-Maritime seront communiqués à l’issue de l’enregistrement des résultats provisoires.

    • Les taux de participation au élections municipales de 2020 au 1er tour :

    à 12h : 20,72 % ; à 17h : 42,27 % ; définitif : 45,85 %

    • Les taux de participation aux élections municipales de 2014 au 1er tour

        à 12h : 25,09 % ; à 17h : 52,39 % ; définitif : 65,09

    • Les taux de participation aux élections municipales de 2014 au 2ème tour

        à 12h : 20,78 % ; à 17h : 52,95 % ; définitif : 62,33 %

    • Les taux de participation aux élections municipales de 2008 au 1er tour

        à 12h : 25,51 % ; à 17h : 64,10 % ; définitif : 67,80 %

    • Les taux de participation aux élections municipales de 2008 au 2ème tour

        à 12h : 28,32 % ; à 17h : 63,23 % ; définitif : 66,87 %

Sainte-Colombe : Première messe après le confinement


S’associant à la messe chrismale célébrée en la cathédrale de La Rochelle par Mgr Colomb, les prêtres du doyenné, les Pères Sambou, Morandeau, Bergson, Coly, Genêt, Piazza et François Bouchet, diacre, ont célébré une messe lundi matin en l’église de Sainte-Colombe.
Pandémie oblige, les quelques fidèle présents ont adopté les gestes barrières, sans oublier le port de masques. L’émotion était grande car il s’agissait de la première célébration "officielle" après une longue période de confinement.

• La voix mélodieuse de Marie-Pierre Rejasse a accompagné cette messe

  
• Messe de la Pentecôte dimanche à Montendre : Célébration à 10 h 30 par le père Bergson. N’oubliez pas de vous munir d’un masque. 

A la découverte du patrimoine saintongeais, l’église de Sainte-Colombe

Restaurée, l’église romane de Sainte-Colombe, dans le Sud-Saintonge, possède de nombreux détails architecturaux à découvrir, dont un claustra, fenêtre en pierre ajourée visible au dessus du portail. La visite vaut le détour !


La commune de Sainte-Colombe, dans le canton de Montlieu, possède un bel édifice roman qui surplombe la campagne. Le cimetière entoure encore ce monument, comme au temps d’avant. Les sculptures des chapiteaux racontent des histoires oubliées et le clocher carré a des airs de Toscane. Entièrement restauré, l’édifice a connu plusieurs chantiers : réfection du clocher, nouvelle porte d’entrée, charpente, plafonds, valorisation du claustra, des litres funéraires, embellissement du chœur.

• Retour sur le premier chantier : Lors de la tempête de décembre 1999, des vents violents jetèrent à bas le clocher et le conseil municipal se trouva face à une situation d’urgence. Fiers du travail des bâtisseurs d’antan, les habitants respectent et protègent leur église : il fallait donc panser ses blessures !
Pascal Aymé, alors premier magistrat, s’enquit d’un charpentier. Son choix se porta sur Hervé Charlassier, de Pommiers Moulons, connu pour la qualité de son travail. Son équipe se mit à l’œuvre. « Porter les bois par le mince escalier en colimaçon ne fut pas une mince affaire ! » se souvient-il.
Aujourd’hui, le clocher a retrouvé son allure d’antan et la charpente sur laquelle repose le toit devrait durer longtemps : « Nous avons employé du chêne et du sapin. Les lattis, quant à eux, sont en châtaignier. L’ensemble est chevillé à l’ancienne ».

La façade après travaux et valorisation du claustra
Photo d'archive avant restauration
• La seconde étape concernait la porte d’entrée, de grande taille. « Elle était très abîmée. Nous étions placés devant une interrogation : la restaurer ou en commander une autre à l’identique. Finalement, après en avoir discuté avec l’architecte des Bâtiments de France, nous avons opté pour la seconde possibilité. La rénovation des battants existants aurait coûté trois fois plus cher » remarquait le maire en 2008. Hervé Charlassier fut une nouvelle fois sollicité, heureux de relever ce défi.
Réalisée dans du chêne du Limousin, la fameuse porte, avec ferrures et clous, pèse 140 kg. En bois massif, la serrure est remarquable et la clé en fer a été spécialement conçue... pour ouvrir l’entrée du paradis ! Détail qui a son importance, la commune a financé intégralement cette dépense, selon sa volonté.
Au moment de l’inauguration, Pascal Aymé admettait que des aménagements intérieurs de l'église seraient les bienvenus. Le faux plafond en plâtre était à ôter, en particulier.

• Vœu exaucé : Voici quelques années, l’église de Sainte-Colombe a fait l'objet d'une importante restauration intérieure décidée par le conseil municipal. Mise à nu, la charpente existante a été associée à une nouvelle charpente en berceau pour la partie nef et une croisée d'ogive pour le chœur. Les bois de châtaignier choisis ont été vieillis par chaulage (offrant un aspect doux et blanchâtre). Cette "mission" a été confiée à Hervé Charlassier.
Sur les murs, les litres funéraires de Louis II de Melun ont retrouvé leur éclat grâce au délicat travail de Lucie Roques, restauratrice d'œuvres d'art. Quant au claustra qui était caché à la vue, il apparaît dans sa version originelle pour le plus grand plaisir des amateurs. Il fait désormais concurrence à celui de Petit Niort !

Croisée d'ogive en bois de châtaignier
Litre funéraire
Si vous allez faire une balade dans le Sud Saintonge, n’hésitez pas à vous arrêter à Sainte-Colombe (non loin de Chepniers) : cet endroit charmant mérite vraiment le détour !

• L’église de Sainte Colombe est dédié à Saint Sylvestre, pape au IVe siècle, dont la fête est le 31 décembre. Elle est placée sous l’invocation de Sainte Colombe, jeune vierge chrétienne, qui endura le martyre à Sens.

Chapiteau (détail)
Vue intérieure du claustra (photos Nicole Bertin)

mercredi 27 mai 2020

Point de vue/Renée Lauribe Benchimol : « il y a deux fois moins de diplômés en médecine pour 100.000 habitants en France qu’en Slovénie »

« Nous ne percevons la réalité que quand elle nous fait mal » 



Renée Benchimol Lauribe, pharmacien
« J’interviens très rarement dans la presse, sur les réseaux et internet car mon avis n’est que celui d’une citoyenne et n’a pas plus de valeur, ni plus de poids, que celui d’une autre personne.
Pourtant, aujourd’hui j’interviens car les derniers avis qui ont circulé sont extrêmement choquants et démontrent une méconnaissance totale de notre système de santé, de la pratique des métiers de santé et de la formation des soignants.

Cette méconnaissance est à peu près aussi importante qu’est insuffisante en qualité la masse des informations qui circulent dans les médias.
Et les avis d’experts sont le plus souvent aussi disparates que déconnectés des réalités du terrain.

Je ne travaille à la santé publique que depuis 35 ans et ne suis qu’un des soldats de l’ombre.

Mais il est révoltant de penser et surtout de colporter l’idée que les médecins et les soignants sont tous “inféodés aux vils laboratoires pharmaceutiques”... Qu'ils sont mal formés et incapables de diagnostic.

La vérité est très différente, mais elle ne fait pas plaisir car elle est décidée depuis des années par ceux qui ont eu le pouvoir depuis 40 ans, qu’ils soient énarques pour certains, politiques pour d’autres ou quelquefois les deux (on peut d’ailleurs les suivre à la trace car nombre de lois de santé publique portent leurs noms)

Ce que nous avons aujourd’hui, c’est ce qui a été voté par les citoyens abusés à qui on répète que la santé publique doit être gérée comme une entreprise pour “combler le trou de la Sécurité Sociale”.

La réalité est bien différente :

- Les soignants sont en sous-nombre depuis des années (les données du classement de l’OCDE le confirment, il y a deux fois moins de diplômés en médecine pour 100.000 habitants en France qu’en Slovénie ; la France est 29ème sur ce classement de 36 pays et c’est à peine mieux pour les infirmiers pour lesquels nous sommes aussi en dessous du nombre moyen de l’OCDE).

Le principal discours qui est tenu, c’est qu’ils s’enrichissent sur le dos des patients dans la pratique libérale, qu’ils ne font pas grand chose quand ils exercent à l’hôpital et que dans le meilleur des cas, ils arrivent difficilement à un diagnostic...

- La moitié des étudiants qui ont été reçus au concours de fin de première année de médecine n’atteignent pas la sixième année tellement leurs conditions de travail sont difficiles, même après ce difficile concours (leur taux de suicide est 30 fois supérieur à celui de la population générale). Quand ils ont franchi ce parcours du combattant que constituent les 9 à 10 premières années de leur formation initiale, le taux de suicide des médecins qui pratiquent leur métier reste 3,5 fois plus élevé que celui des salariés d'Orange qui, en son temps, avait beaucoup ému la France entière et conduit quelques-uns des dirigeants d'Orange devant les tribunaux !

Aujourd’hui, la Caisse de retraite des médecins est excédentaire car leur âge moyen de mortalité est celui d’un ouvrier (stress, suicide, infarctus, toxicomanie, contamination, accidents de trajet) et ils ne prennent leur retraite - quand ils sont encore vivants - qu’à plus de 65 ans.

On attend que les responsables de ce désastre sanitaire de la santé des soignants et de la santé publique s'expliquent sur ce qu’ils ont fait.

Alors oui, il y a certainement quelques médecins proches de l’industrie pharmaceutique, mais jeter l’opprobre sur toute cette profession est une honte surtout en ce moment où il meurent encore plus, par surexposition aux risques sanitaires.

On entend aussi que leur formation est supposée insuffisante (car  “la médecine par la preuve” donne tous les résultats scientifiques des études médicales “en double aveugle” et offre aussi des résultats qui sont contradictoires).

Si ceux qui émettent ses avis connaissaient un peu le sujet, ils sauraient que les soignants sont légalement obligés, depuis des années, de se former tout au long de leur pratique médicale. Ils suivent tous les ans un minimum légal de formations continues ou initiales supplémentaires dans des cursus complémentaires qui doivent être dispensés en nombre suffisant par des organismes agréés.

La réalité est sans appel : “nous y voilà, nous y sommes“ (1 ) comme le dit Fred Vargas, nous récoltons ce que nous avons semé ! Aujourd’hui, la gestion de notre politique de santé (polluer sans compter, compter la santé), c’est un confinement drastique lié au fait que nous avions trois fois moins de lits de réanimation que l’Allemagne (rapportés au nombre d’habitants), que nous n’avions ni les masques, ni les tests, ni les soignants en nombre suffisant qui auraient pu permettre une meilleure prise en charge de cette pandémie.

Heureusement, le civisme de chacun et le dévouement de tous ceux qui ont continué d’assurer leur travail nous a préservés d’une catastrophe encore plus grande.

Cette gestion désastreuse de la santé, pour maximiser des profits à court terme, a délocalisé des productions de médicaments et même des interprétations d’examens médicaux. Elle a montré toutes ses limites...

Comme si cela ne suffisait pas, le même modèle de gestion a été appliqué  à l’école, à l’université, à la recherche, à la culture, à l’agriculture ... voire à la justice. Il ne faut pas s’étonner que l’on récolte désormais les fruits de ces choix !

Si les conséquences humaines n’étaient pas aussi dramatiques, on pourrait se dire avec cynisme qu’au moins, la planète a mieux respiré durant quelques mois. Certains sont même parvenus à s'enrichir (le propriétaire d’Amazon a augmenté son capital d’un tiers en deux mois)... tandis que le plus grand nombre risque d'être plongé dans une précarité supplémentaire indigne de nos valeurs.
Si viennent s'ajouter à la pression professionnelle liée à la pratique médicale des avis négatifs sur les soignants, il ne faudra pas s’étonner qu'ils finissent par jeter l‘éponge et deviennent peintre, promoteur immobilier,  pilote d’avion ou jardinier (pour ne citer que ceux que je connais personnellement).

Merci à tous ceux qui nous soutiennent. Je pense particulièrement, avec reconnaissance, à ceux qui chantent, qui jouent de la musique depuis leurs fenêtres, leurs entrées ou leurs balcons. Cela nous assure d’une solidarité dont nous avons bien besoin.

Prenez bien soin de vous tous car bientôt, il n’y aura plus personne pour le faire pour vous si l'on n’y prend garde ».

Renée Benchimol Lauribe

• Pour ceux que cela intéresse : 
“Nous y voilà, nous y sommes” film de Fred Vargas
https://m.youtube.com/watch?v=w3qbkV-SdxQ

CDA/Saintes : les inscriptions scolaires ouvertes jusqu'au 15 juin

 Les inscriptions scolaires pour la rentrée 2020/2021 sont ouvertes. Elles s’effectuent auprès du service éducation pour les familles saintaises et auprès de la mairie du lieu de résidence pour les autres familles. Compte tenu du contexte sanitaire, la Communauté d’Agglomération de Saintes demande aux familles saintaises de privilégier cette année les démarches en ligne

Les habitants sont invités à télécharger le dossier d’inscription en ligne (fiche de renseignement et fiche sanitaire) sur www.agglo-saintes.fr. Ceux qui ne disposent pas d’un accès internet peuvent se rendre au service éducation-enfance-famille de la Communauté d’Agglomération, 4 avenue de Tombouctou à Saintes, pour retirer ce dossier en libre-service.

Plusieurs pièces justificatives sont à prévoir :
un justificatif de domicile de moins de 3 mois,
le livret de famille,
le carnet de santé de l'enfant avec les vaccins obligatoires à jour,
un certificat de radiation si l’enfant était scolarisé dans une autre école,
une attestation de quotient familial de moins de 3 mois (CAF ou MSA) pour bénéficier des tarifs adaptés aux ressources,
une attestation d'assurance scolaire/extrascolaire,
un RIB si la famille souhaite un paiement par prélèvement automatique,
une copie du jugement en cas de séparation et si la famille souhaite une facturation alternée, une demande de facturation alternée (téléchargeable sur www.agglo-saintes.fr).

Le dossier dûment complété, signé et daté doit être retourné avec les pièces justificatives :
• Pour les habitants de Saintes : par mail sur education.enfance.famille@agglo-saintes.fr. Les personnes ne disposant pas d’internet peuvent le déposer directement auprès du service éducation sur prise de rendez-vous préalable obligatoire au 05 46 98 24 65 ou via le formulaire disponible sur www.agglo-saintes.fr > Déconfinement progressif > Education-enfance famille
• Pour les habitants des autres communes : par mail auprès des mairies ou directement à la mairie de leur lieu de résidence

Pour toutes questions, les familles peuvent contacter le service éducation-enfance-famille au 05 46 98 24 65 ou sur education.enfance.famille@agglo-saintes.fr.
Plus d’infos sur www.agglo-saintes.fr

Saintes/Municipales : communiqué de la liste Saintes Ecologique et Solidaire

Rémy Catrou, tête de liste : « Appel pour un monde d'après, à Saintes, vraiment écologique et solidaire »


« Pendant la campagne des élections municipales, six listes se sont opposées ; chacune, lors de débats, a exposé son idée de l’avenir pour la Ville et ses habitants.

Notre liste, Saintes Écologique et Solidaire, a proposé un programme construit par le Club Citoyen auquel ont participé de nombreux Saintais, citoyens souhaitant apporter leur contribution à la réflexion et à la démarche collectives, militants de gauche et écologistes, bénévoles associatifs, habitants des différents quartiers.

Nous voulions et nous voulons toujours engager la Ville dans une véritable transition écologique, où les préoccupations économiques, sociales et écologiques seraient au cœur pour arbitrer les décisions politiques municipales.

Or, il vient de se produire une crise qui a freiné pour un temps la course folle de la mondialisation et nous contraint à nous interroger sur la façon dont nous voulons vivre.

Les difficultés actuellement rencontrées pour assurer la préservation de la santé de tous irriguent le débat public. Nous mesurons combien la santé et les services publics sont un enjeu majeur.
Collectivement, nous pouvons décider de ce que nous voulons faire pour que nos concitoyens vivent mieux, au quotidien, et pour une humanité plus belle.

Notre programme s’oppose à un modèle néo-libéral qui produit crises économiques et sanitaires. Il est toujours pertinent.
Nous avons proposé, par exemple, de favoriser l’installation de nouveaux agriculteurs biologiques sur le territoire et de favoriser les circuits courts. Nous avons aussi proposé la création d'un Centre de Santé.
Plus que jamais s’imposent les idées que nous avons défendues dans ce programme. Il ne peut laisser indifférent ceux qui veulent avancer dans une transition écologique et sociale.

C’est à travers le Club Citoyen, ouvert à tous, et qui a fait naître un bel espoir, que ce premier projet est né et qu’il a catalysé les énergies de l’ensemble de ceux qui se retrouvent dans ces valeurs : humanisme, solidarité et défense des biens communs.

Avec de nouvelles rencontres citoyennes ouvertes à tous, approfondissons ensemble notre projet collectif pour le faire correspondre encore mieux aux prises de conscience nées de la crise.

Il faut que les Saintais qui souhaitent construire une nouvelle municipalité écologique et solidaire se réunissent ».

Samedi 30 mai, réouverture de l’accueil de l’Office de Tourisme de Saintes et de la Saintonge

À compter du samedi 30 mai, l’Office de Tourisme de Saintes rouvrira ses portes au public tous les jours de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h.

Toutes les mesures sanitaires sont mises en place pour accueillir nos visiteurs dans les meilleures conditions. Le port du masque sera obligatoire. Le nombre de personnes accueillies simultanément à l’intérieur de l’espace d’accueil sera limité à 8. L’entrée et la sortie seront différenciées.

Une signalétique spécifique et un sens de circulation permettront aux visiteurs de se déplacer au sein de l'espace tout en veillant au respect des règles de distanciation. Un distributeur de gel hydro alcoolique sera mis à disposition du public à l’entrée. Les clients auront accès aux dépliants des sites et activités proposées sur le territoire. Les responsables veillerons à ce que chaque brochure touchée soit emportée par le visiteur.

L'activité touristique reprend peu à peu sur le territoire. Les sites, activités de loisirs, hébergements sont valorisés sur le site internet de l'Office de Tourisme.

Office de Tourisme : Place Bassompierre Saintes - Téléphone : 05 46 74 23 82

lundi 25 mai 2020

Mieux comprendre la loi Littoral

Vient de paraître aux éditions La Geste "La loi Littoral - la Côte en péril" écrit par Laurent Bordereaux, professeur en Aménagement de l'espace, urbanisme à l'université de La Rochelle et co-responsable du master Droit public. Un guide citoyen à découvrir !


La loi du 3 janvier 1986 relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, dite « loi Littoral », demeure depuis plus de trente ans la pierre angulaire et le texte emblématique du système français de préservation des espaces côtiers.
Grande loi d’équilibre, son domaine d’application est au cœur de l’écosystème terre-mer ; elle a toujours suscité des débats passionnés entre élus, aménageurs, associations de protection de l’environnement et habitants du bord de mer.
La loi Littoral doit aujourd’hui répondre aux problématiques des risques naturels et des énergies renouvelables et cesser de faire l’objet d’assouplissements répétés qui la fragilise. Au-delà de la présentation des grandes règles de la loi (bande des 100 mètres), ce livre se veut un guide citoyen de la loi Littoral.

Hôpital de Saintes : Plan de reprise des activités hors Covid-19


Depuis le 11 mai, l’hôpital de Saintes reprend progressivement ses activités hors Covid-19. Les consultations et les hospitalisations programmées, non-urgentes et qui avaient été suspendues avec le confinement, peuvent désormais être reprogrammées dans le respect des protocoles mis en œuvre.
Conformément aux recommandations nationales, le Centre Hospitalier de Saintes s’est adapté pour reprendre la prise en charge de l’ensemble des patients relevant de son territoire.
Cette reprise a été organisée de manière à permettre, dans un délai très rapide, de revenir à un dispositif à même de faire face à un éventuel rebond épidémique.
L’ensemble des gestes barrières et de distanciation ont été et sont toujours mises en œuvre au sein de l’établissement avec un haut niveau de rigueur.

Accès aux urgences

Le principe du tri mis en place au début de la crise sanitaire et la séparation des flux de patients entre urgence Covid-19 et urgence non Covid-19 demeure.
Ainsi, le tri des patients est encore réalisé au niveau du Poste Médical Avancé qui constitue toujours le point d’entrée unique des urgences saintaises.
Deux filières distinctes sont maintenues au niveau du service des urgences : une filière urgences Covid-19 et une  lière urgences non Covid-19.

Capacités des soins critiques

Après validation de l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine, le Centre Hospitalier de Saintes est revenu à une capacité en réanimation conforme à la normale permettant de soutenir son plan de reprise d’activité en médecine et chirurgie.

Consultations et hospitalisations programmées dans les autres secteurs

Une prise de rendez-vous à nouveau possible :
En médecine, chirurgie, obstétrique et imagerie et pour tous les patients dont l’état de santé nécessite une consultation ou une hospitalisation programmée, la prise de rendez-vous est à nouveau pleinement possible, notamment pour des motifs médicaux non priorisés et non pris en charge durant le confinement.

Des consignes renforcées pour les patients :
Lorsque le recours aux consultations à distance n’est pas possible, un contact préalable avec le patient est mis en œuvre afin de l’informer des consignes applicables au sein de l’établissement.
Ainsi, un document rappelant les mesures sanitaires en vigueur est adressé aux patients avant leur consultation ou hospitalisation. Ces mesures sont rappelées oralement par les secrétariats médicaux lors de la prise du rendez-vous et la veille du rendez-vous lorsque cela est possible.

Un nouveau protocole pour entrer dans l’hôpital :
Pour garantir la sécurité des patients et des professionnels, un nouveau protocole d’entrée dans l’établissement a été mis en place.
Les patients valides doivent désormais obligatoirement rentrer dans l’hôpital par le hall d’accueil dotés d’un masque. Une hôtesse d’accueil vérifie que le patient est bien doté d’un masque et lui demande de réaliser une friction hydro-alcoolique. Le patient doit se présenter seul. Une nouvelle friction hydro-alcoolique sera réalisée à l’accueil ou au secrétariat du service concerné.
Dans tous les cas, un patient présentant des signes cliniques Covid-19 dans les quinze jours précédant sa venue doit recontacter le secrétariat du service concerné afin d’envisager un rendez-vous à une date ultérieure.

Des mesures sanitaires strictes dans l’hôpital :
Pour se protéger et protéger les autres, le port du masque est obligatoire tout au long du parcours du patient dans l’établissement. Cette obligation est également valable pour tous les professionnels de l’hôpital.
L’organisation des services de consultations a été adaptée pour respecter les règles de distanciation, notamment dans les salles d’attente.
Le nettoyage des espaces d’attente et des consultations est réalisé de manière rigoureuse et fréquente grâce à des protocoles d’hygiène renforcés.

Communication et renseignements
Pour toute question afférente à cette reprise et pour en connaître les modalités particulières applicables à certains services (psychiatrie, maternité par exemple), les usagers sont invités à prendre contact avec le secrétariat des services concernés.
Le Centre Hospitalier de Saintonge publie régulièrement des informations sur son organisation via différents supports :

Covid-19/Nouvelle-Aquitaine : 1 822 personnes sorties guéries de l’hôpital depuis le début de l’épidémie

>> Cas confirmés rapportés par les laboratoires de Nouvelle-Aquitaine

L’épidémie poursuit sa progression à bas bruit dans notre région avec 24 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 23 mai, ce qui porte le total à 5 234 depuis le début de l’épidémie.

En raison de la mise en place de la nouvelle plateforme de remontée des données de dépistage des laboratoires, les chiffres indiqués ci-dessus sont probablement sous-estimés.


>> Prise en charge et décès en Nouvelle-Aquitaine

• 378 personnes sont actuellement hospitalisées (1) (+ 4 par rapport à la veille)
• 57 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (1) (+ 1 par rapport à la veille)
• 1 822 personnes sont sorties guéries de l’hôpital depuis le début de l’épidémie (1) (+ 1 par rapport à la veille)
• Depuis le début de l’épidémie, on déplore 382 décès (1) parmi les personnes hospitalisées (le même nombre que la veille)
(1) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 24/05 à 14h


>> Situation dans les EHPAD de Nouvelle-Aquitaine

Les chiffres collectés dans le tableau de Santé publique France sont les données déclaratives qui ont été transmises par les établissements entre le 1er mars et le 24 mai 2020 à 9h.
Il est question de signalements pouvant émaner de structures ayant déjà fait des signalements ou même ayant clôturé des situations (cas suspects testés négatifs ou retour à la normale dans l’EHPAD).

L’ARS Nouvelle-Aquitaine procède à une vérification de ces données, en lien avec les établissements. Sont ainsi identifiés dans cette base de données :
- les signalements en doublon,

- les cas suspects testés négatifs,

- les situations revenues à la normale.

Au total, 398 EHPAD ont été concernés par un cas confirmé ou suspect de Covid-19 depuis le début de l’épidémie.
En isolant les signalements clos (tests négatifs ou retour à la normale dans l’établissement), il est établi qu’au 24 mai, 107 EHPAD sont actuellement concernés par une situation de Covid-19 confirmée ou suspecte parmi des résidents ou le personnel, soit 11,9 % des EHPAD de notre région (898 EHPAD en Nouvelle-Aquitaine).

Pour rappel, dans le cadre de la doctrine du dépistage systématisé en EHPAD, l’ARS Nouvelle-Aquitaine le déclenche dès qu’un premier cas est confirmé chez un résident ou un membre du personnel. L’ensemble des résidents et du personnel de l’EHPAD sont alors dépistés.

mercredi 20 mai 2020

Hôpital Pellegrin : Le geste du cœur de Maïté Thébault et la commune de Chamouillac

En ces temps de Covid-19, la population ne reste pas les bras ballants face aux réalités de l'épidémie ! Dernièrement, Maïté Thébault, couturière, et la commune de Chamouillac ont offert des masques, des charlottes et autres accessoires au service de post-réanimation de l’hôpital Pellegrin à Bordeaux où sont soignés des malades atteints du Covid-19. 
Un geste à souligner. 


Devant sa machine à coudre, Maïté Thébault s’affaire. Si ce maudit coronavirus n’avait pas confiné la population, elle serait déjà installée à  Jonzac, dans les anciens locaux de Créacœur. « En tant que salariée de cette association, j’ai exprimé mon souhait de reprendre l’activité couture à Claude Belot. Je le remercie pour sa compréhension et j’ai pu signer vendredi une convention avec la mairie de Jonzac pour l’occupation des locaux de la rue Paul Bert » explique-t-elle.
Dès le 2 juin prochain, elle y effectuera, comme par le passé et dans un atelier réaménagé, retouches, confection et repassage. Qui ne s’est pas retrouvé un jour devant une fermeture éclair récalcitrante, un ourlet à faire ou un tas de linge à plier ! « La liquidation de Créacœur a été un sacré coup dur pour les personnes qui y travaillaient. C’est alors que j’ai pensé à reprendre le flambeau comme auto-entrepreneur ».
En attendant le jour de son ouverture, elle réalise à la maison des masques en tissu, lavables et réutilisables. Elle en a déjà livré à l'Intermarché de Jonzac, l’épicerie de la Lure à Boisredon, dans sa commune, sans compter d’autres contacts.

Aider des personnels soignants de l’hôpital Pellegrin

Véronique Guichard est infirmière en post-réanimation au CHU de Pellegrin, en charge de malades atteints du Covid-19. Sa mère, qui n'est autre que Maïté, s’est émue quand elle a appris que son service manquait de charlottes et de calots de protection.
« Au travail » se dit-elle. Après avoir acheté la matière première en grande surface (alèse plastifiée d’un surmatelas), elle a réalisé 16 charlottes et 22 calots. De son côté, le maire de Chamouillac, Serge Jourdain, a fourni des boîtes de gants, des tabliers et d’autres charlottes (issus du stock de la cantine de l'école).
Parfait, le colis était prêt ! Maintenant, il fallait l’acheminer à Bordeaux et nous étions en période de confinement, donc pas de sortie en dehors des motifs habituels. « J’en ai parlé avec le premier magistrat qui m’a fourni une attestation expliquant la raison de mon déplacement à Pellegrin... en espérant la compréhension des gendarmes si je devais justifier ma sortie. J’ai fait le trajet en voiture sans problème et la livraison s’est déroulée dans de bonnes conditions. J’avoue toutefois que j’avais le cœur battant. Un moment donné, j’ai pensé à ce que devaient ressentir les résistants durant la Seconde Guerre mondiale ! ».
Maïté Thébault étant une femme généreuse et volontaire, une telle initiative de sa part n’a pas surpris ses proches ! Inutile de vous dire que cette contribution "chamouillaise"  à la cause soignante a été appréciée par le personnel infirmier.

Et maintenant, il ne reste plus qu’à souhaiter bonne chance à Maïté Thébault dans son nouveau parcours professionnel !

• Si vous désirez acquérir des masques, prendre contact au 06 13 63 73 44. Pour être opérationnel, il suffit de glisser une feuille de kleenex ou une lingette dans l’ouverture du masque. Après usage, on jette cette feuille et le masque peut être lavé. Contrairement au masque jetable, il est utilisable autant de fois qu'on le veut. Prix trois euros l’unité.