Pour cette deuxième édition de « la Nuit du Droit », jeudi 4 octobre dernier, date anniversaire des 60 ans de la constitution de la Cinquième
République, le Tribunal de Grande Instance de Saintes a ouvert ses
portes au public. Ont participé environ 70 professionnels du
droit, de la justice et de citoyens qui se sont prêtés au scénario
élaboré à cette occasion
Etre au cœur d'un procès, tel est l'objectif de cette Nuit du Droit |
Le choix des organisateurs s’est porté sur la mise en scène d’un procès fictif. Le sujet : La comparution immédiate d’un prévenu pour violences conjugales. Ont été constitués quatre groupes de volontaires pour rejoindre la défense, la partie civile, le parquet, les assesseurs. Chacun a pu s’isoler pendant 45 minutes pour préparer son rôle.
Les étapes successives ont été particulièrement riches d’échanges dans une affaire dont la
première impression aurait pu conduire à une évidence de culpabilité
pour un prévenu ayant un casier judiciaire particulièrement fourni. L’audience,
captivante pour le public resté dans l’ignorance du dossier, a été
animée par des volontaires qui ont joué le jeu et ont, pour
l’occasion, porté la robe. Certains, par leur engagement et leur éloquence, ont parfaitement incarné leur rôle.
Après délibération de la Cour, la relaxe du prévenu a été prononcée faute d’éléments probants.
Des
applaudissements généreux ont salué la performance. Le président du Tribunal a souligné qu’ils étaient plutôt rares dans cette enceinte et a
remercié l’ensemble des participants !
Il serait surprenant que cette opération réussie ne se renouvelle pas rapidement.
S. Cotier
Les réquisitions du Procureur, acteur de cette Nuit du Droit (Claire Liaud, présidente du TGI et Nicolas Septe, procureur, se trouvent dans l'emplacement habituellement réservé la presse) |
L'accusé : est-il l'auteur de violences conjugales ? |
Qu'en pense le Président ? |
© Photos Tribunal de Grande Instance de Saintes
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