mardi 30 septembre 2014

378773 euros : Comment Claude Belot
a utilisé sa réserve parlementaire en 2013

Mardi soir, Claude Belot, maire de Jonzac, a eu les honneurs du JT de France 2 au sujet de l’utilisation des fonds de sa réserve parlementaire (allouée quand il était sénateur) dont le plafond atteint 400.000 euros.
En 2013, il a dépensé 378773 euros, soit 94% de la « cagnotte », pour Jonzac uniquement (dont le détail suit).


En France, il est le second maire, après celui de Compiegne, à avoir consommé la majeure partie de sa réserve. Rappelons que la « réserve parlementaire » est un ensemble de subventions d’État proposées par les parlementaires, députés et sénateurs. Elles participent au financement de projets d’investissement de proximité de collectivités locales après délibération de leurs assemblées, ainsi qu’au soutien des activités menées par des associations. A l’heure actuelle, de nombreuses voix s’élèvent pour que ces réserves disparaissent car distribuées selon le bon vouloir de l’élu.

En 2013, les fonds de la réserve sont allés uniquement à Jonzac

Départ du Crédit Agricole de Saintes :
les élus de la CDA manifesteront
à Lagord jeudi 2 octobre


Les élus de la Communauté d’Agglomération de Saintes se rendront, jeudi 2 octobre, jusqu’à Lagord pour faire entendre leur voix et défendre leur position au sujet du déménagement programmé de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres.

« Notre objectif est de montrer aux décideurs du Crédit Agricole que nous, élus du territoire saintais, ne pouvons cautionner le déménagement en cours de la Caisse Régionale de Saintes à Lagord. Cette manifestation est la suite logique de la motion que nous avons votée, sur proposition du président Jean-Philippe Machon, lors du conseil communautaire du 18 septembre dernier » précise Jean-Claude Classique, premier vice-président de la communauté d’agglomération de Saintes.
L’objectif de la délégation est d’attirer l’attention sur le fait que les motivations de ce déménagement ne peuvent pas être uniquement fondées sur la logique du développement durable. En effet, si le futur Parc technologique de Lagord se positionne comme un site vertueux sur toutes les problématiques liées à l’environnement, il n’en demeure pas moins que les conséquences économiques et humaines de ce déplacement sont énormes pour le territoire saintais et financièrement très lourdes pour le Crédit Agricole.
« On oublie un peu vite que le développement durable, c’est trois piliers : l’environnement, certes, mais aussi l’économie et le social. Or, force est de constater que sur ces deux derniers points, le compte n’y sera pas. C’est non seulement les salariés qui seront pénalisés, mais aussi un bassin économique tout entier » ajoute Jean-Claude Classique.
Si ce projet de déménagement voit le jour, 270 personnes, travaillant et résidant actuellement à Saintes et son agglomération, devront faire quotidiennement 140 km pour se rendre à leur bureau. « Le Crédit Agricole n’est pas une banque comme les autres. Près de la moitié du bassin économique saintongeais contribue à son activité et à sa profitabilité. En conséquence la décision de déplacer le siège régional ne peut pas être prise sans concertation et surtout sans mesurer pleinement l’impact économique et humain sur le territoire. La responsabilité des dirigeants et administrateurs locaux actuels du Crédit Agricole est clairement engagée. J’ose espérer que le bon sens et la clairvoyance finiront par prévaloir avant que la situation, jusqu’ici temporisée par le dialogue, ne dégénère en véritable conflit » affirme Jean-Philippe Machon, président de la CDA de Saintes.

A noter que dans leur démarche, les élus de la Communauté d’Agglomération de Saintes seront rejoints par les élus de la Communauté d’Agglomération Niortaise qui, eux aussi, entendent jouer pleinement leur rôle pour défendre leur territoire et son dynamisme.

Manifestation de mécontentement lors de la dernière assemblée générale du Crédit Agricole à Saintes

Bordeaux, premier port d'escale
de la frégate Hermione

Du mardi 7 au lundi 13 octobre, la frégate Hermione effectuera son 1er voyage officiel à Bordeaux. 


Après un passage majestueux sous le pont Chaban-Delmas mardi 7 octobre à 19 h, le navire sera amarré au ponton d'honneur quai Richelieu et ouvert à la visite.
Cette escale exceptionnelle souligne à nouveau les liens très étroits entre Bordeaux, son fleuve et son port qui fut le premier de France au XVIIIème siècle. L'Hermione est connue pour avoir conduit le marquis de La Fayette aux États-Unis en 1780, lui permettant de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance. 
La réplique de ce bateau mythique mesure plus de 65 m de long, porte trois mâts et 2200 m² de voilure. Elle a été fidèlement reconstruite à l'identique de la frégate d'origine, en tenant compte des contraintes règlementaires actuelles, notamment en navigabilité. Ce chantier hors du commun s'est déroulé à Rochefort entre 1997 et 2014 sous les yeux d'un public très nombreux, qui a pu découvrir le travail de charpentiers, forgerons, gréeurs, calfats, voiliers...

 Le voyage de l'Hermione 


Après son escale bordelaise, l'Hermione poursuivra sa période d'essais en mer, avec son équipage au complet de 78 marins, pour préparer le « Voyage Hermione 2015 » sur les traces de La Fayette. Ce périple américain de près de cinq mois comportera une dizaine d'escales historiques dans les ports de la côte Est des États-Unis, parmi lesquels : Yorktown, Annapolis, Washington, Philadelphie, Boston, Newport… et un salut à New York devant la Statue de la liberté ! Le « Voyage Hermione 2015 » partira de Rochefort mi-avril 2015.

•  Visites ouvertes au public : Mercredi 8 et jeudi 9 octobre de 10 h à 17 h, sans réservation. Billets à 5€ en vente sur place à partir de 9 h 30, dans la limite des capacités d'accueil de la frégate (400 visiteurs par heure).
- Vendredi, samedi et dimanche : visites complètes (10 000 entrées pré vendues en une semaine). Autour de la venue de l'Hermione
- 7 octobre à 19 h : arrivée du navire dans le Port de la lune et parade nautique.
Croisières fluviales : 7 bateaux affrétés pour aller à sa rencontre - bordeaux-tourisme.com
- 7 octobre à 19 h 30 : amarrage en musique au ponton d'honneur de Bordeaux.
- 10 octobre à 10 h au Musée d'Aquitaine : conférence sur l'Hermione, co-animée par Emmanuel de Fontainieu, Guy Gautreau et Benedict Donnelly, président de l'Association Hermione-La Fayette.
- du 8 au 12 octobre : animations quai Richelieu « le village de l'Hermione ».
Le Chantier de Tramasset proposera notamment des animations enfants avec confection de bateaux et nœuds de marins. L'association Scénistoric, Fort Rainbow des animations à caractère historique en costume d'époque.
- du 8 au 12 octobre : visites et balades « l'Hermione vue de l'eau ».
- samedi 11 octobre à 17 h : Alain Juppé inaugurera le ponton La Fayette en présence d'un représentant de l'Ambassade des États-Unis en France.

- 13 octobre à 10 h 30 départ de la frégate et passage à 11 h sous le pont Chaban-Delmas.
L'Hermione sera mise en lumière chaque soir dès 20 h par Éric Le Collen et Jeff Brad / Cirrus Productions.
Renseignements : Office de Tourisme de Bordeaux, 05 56 00 66 00 www.bordeaux-tourisme.com

Sénat : Gérard Larcher
s'impose sur Jean-Pierre Raffarin

Aux temps qui courent, il ne fait pas bon, à droite, soutenir Nicolas Sarkozy. Jean-Pierre Raffarin vient d'en faire la douloureuse expérience. Le groupe sénatorial UMP lui a préféré, à une très large majorité, le filloniste Gérard Larcher par plus de 80 voix sur les 142 exprimés.
Notons au passage qu'il a déjà été président du Sénat et qu'il a de fortes chances de le redevenir demain s'il accomplit auprès des centriste les gestes nécessaires, gestes qu'il ne manquera pas de faire en stratège avisé de la politique.

A droite, Gérard Larcher aux côtés de deux anciens sénateurs de Charente-Maritime, Michel Doublet et Claude Belot (UMP)

Journée européenne des langues
à la médiathèque de Jonzac

Chaque année, le 26 septembre, dans tous les pays européens, se déroule la Journée Européenne des langues.


A cette occasion, les élèves de terminale Gestion-Administration du lycée Jean Hyppolite ont organisé cette journée à la médiathèque de Haute-Saintonge à Jonzac. Le but de cette manifestation est de faire connaître l’importance de maîtriser des langues étrangères de nos jours.
Les élèves étaient réparties en différents ateliers pour permettre au public, jeunes et moins jeunes, de s’initier à l’anglais, l’espagnol, le russe, le japonais, le portugais, l’italien, la langue des signes ainsi que le Braille.
 Auparavant, elles avaient réalisé des panneaux d’exposition sur l’origine des langues, notamment européennes, sur le latin et le grec. Ils sont présentés à la médiathèque pour encore quelques semaines. La classe refera cette manifestation durant l’hiver dans certaines écoles primaires du secteur de Jonzac.
A l’issue de ces rencontres, Laurence Smits, leur professeur d’anglais, constituera un dossier pour participer au prix de "l’action citoyenne", décerné par l’Académie.

Braderie brocante de Jonzac
les 4 et 5 octobre

Les 4 et 5 octobre, Jonzac devient une véritable caverne d'Ali Baba à l'occasion de son grand vide-grenier braderie. Environ 350 participants exposent : des milliers d'idées de bonnes affaires, d'articles d'occasion et de produits divers dans les rues de Jonzac. Les commerçants particpent au "déballage" tandis que professionnels et particuliers font leur grand vide-grenier.
Cette année, samedi, la ville sera entièrement fermée. C'est une première. Qu'on se le dise. Les exposants, commercants, particuliers sont tous présents du samedi matin au dimanche soir.
Les enfants, quant à eux, proposent leurs anciens jouets autour de l'église. Parmi les animations, notons la présence du chanteur Michel Mc Clean durant le week-end.

• Renseignements : 05 46 49 89 28 ou 05 46 48 26 23

Quelques photos souvenirs !

lundi 29 septembre 2014

La Charente-Maritime élit
son premier sénateur socialiste

L'élection du maire socialiste de Montendre, Bernard Lalande, a ravivé le moral de la Gauche dans le département. « La Charente-Maritime élit son premier sénateur socialiste » souligne la Fédération qui ajoute : « C’est un vote emblématique que celui de ce dimanche 28 septembre, les grands électeurs n’ont pas fait le choix de reconduire trois sénateurs de l’UMP, alors même que le Sénat basculait à droite. Avec 28 % des voix et l’élection de Bernard Lalande, les grands électeurs ont reconnu l’implantation locale des candidats socialistes et leurs connaissances des problématiques territoriales. C’est une belle victoire pour l’ensemble du PS et une nouvelle voix qui va s’élever dans l’hémicycle sénatorial pour défendre les intérêts des collectivités de Charente-Maritime ».

Mickaël Vallet, premier fédéral socialiste de Charente-Maritime, se réjouit de cette victoire et s’engage, dès à présent, dans les prochaines échéances électorales : « Fort de cette victoire, nous avons à cœur de nous tourner vers l’ensemble des forces de gauche pour préparer les élections départementales en 2015 ».
Bernard Lalande a fêté sa victoire à Saintes (photo J.R.)

Des nouvelles de l'Hermione !

Les tests, réalisés les 26 et 27 septembre dans le port de La Pallice, des moteurs prototypes installés à bord de l'Hermione le jeudi 25 septembre, ayant été positifs, l'Hermione a repris la mer lundi 29 septembre en début de matinée.
Le maire de La Rochelle, Jean-François Fountaine, et le Président de l'Association Hermione-La Fayette, Benedict Donnelly, étaient à bord lors de la sortie du port de La Pallice.
Les essais des moteurs vont se poursuivre sans interruption pendant 24 h. Ils se poursuivront ensuite jusqu'au jeudi 2 octobre sous le contrôle des Affaires Maritimes.
Si ces essais sont concluants, l'Hermione poursuivra sa campagne d'essais sous voiles au large avant de gagner, mardi 7 octobre dans la matinée, l'estuaire de la Gironde pour se rendre au port de la Lune à Bordeaux dans la soirée de mardi.
Le départ de l'Hermione (association Hermione La Fayette)

dimanche 28 septembre 2014

Corinne Imbert :
La première femme sénatrice
de Charente-Maritime


Nouvellement élue sénatrice de Charente-Maritime, en deuxième position sur la liste conduite par Daniel Laurent, sénateur maire de Pons, Corinne Imbert, maire de Beauvais sous Matha et vice-présidente du Conseil général, livre ses premières impressions et ses actions à venir :

« L’émotion est immense à cet instant. Heureuse et obligée par ce nouveau mandat de parlementaire tant la responsabilité que le symbole sont forts et je m’engage à honorer la confiance des Grands électeurs durant les six prochaines années. Dans la lignée de Louis Roy de Loulay, Jean Coyrard et André Brugerolle, je deviens à cet instant la quatrième parlementaire du canton de Matha et la première femme sénatrice de la Charente-Maritime. Ce mandat n’aurait pas été rendu possible sans le soutien, l’engagement et l’amitié infaillibles et déterminants de Daniel, Stéphane, Martial et Brigitte, à qui je souhaite témoigner ma sincère et vive gratitude.
Je tiens également saluer la victoire de Daniel Laurent et de Bernard Lalande qui sauront être de fervents représentants de nos territoires au Sénat. Dès à présent, je m’engage à être une sénatrice au service des Charentais- Maritimes et de notre département.
La situation politique et institutionnelle de la France méritera une attitude exemplaire et une attention constante dans l’exercice de législateur. De nombreux textes à enjeux sont annoncés dans les prochaines semaines : réforme territoriale, examen du budget, c’est pourquoi je consacrerai l’énergie nécessaire afin de participer à l’effort de réforme et de redressement de notre pays ».

Sénatoriales : Deux élus UMP
Daniel Laurent et Corinne Imbert,
un élu PS Bernard Lalande

Ça y est, les dés sont jetés. On ne dira plus "sénateur maire de Jonzac, mais sénateur maire de Montendre" puisque le socialiste Bernard Lalande fera prochainement son entrée au Palais du Luxembourg. Claude Belot a été écouté quand il disait publiquement qu'il espérait « deux sénateurs en Haute-Saintonge, Lalande et Laurent». Ainsi soit-il !
Un changement par rapport au dernier scrutin, l'UMP ne fait pas carton plein puisque deux candidats sur trois sont élus, Daniel Laurent, sénateur sortant et Corinnne Imbert, conseillère générale de Matha qui, nous n'en doutons pas, représentera efficacement les femmes de son département au Sénat.
Le centriste Jean-Pierre Tallieu, maire de La Tremblade, n'a pas réuni à faire la différence et pour cause, il est très difficile de se tailler une place entre les puissants partis que sont l'UMP et le PS. Le FN et les Verts obtiennent des scores modestes. Notons toutefois que le FN fait un bond, passant de 9 voix à 35...

•  Inscrits 1735, exprimés 1687. Les scores : Liste Laurent UMP 857 (50,80%), liste Lalande PS 473 (28,04%), liste UDI Tallieu 238 (14,11%), Liste Verts 84 (4,98%), liste FN 35 (2,07%).

Daniel Laurent et Corinne Imbert (UMP)
Bernard Lalande (PS)

samedi 27 septembre 2014

Haras de Saintes : sélection de poneys
pour la création d'un poney-club à Pékin

Ce projet avec le Haras de Saintes s'inscrit dans le cadre de la plate-forme de coopération initiée par le Département "Horizon Chine". 


Des poneys du haras de Saintes
Mardi prochain, une délégation chinoise, dont les membres sont M. LU Jianhui, directeur adjoint de QiYu Club Equestre International (Beijing/Pékin ) M. SUN Shukai, responsable « architecture et construction », QiYu club équestre international (Beijing ) M. GUO Qing, responsable de l'enseignement et de la formation, QiYu club équestre international (Beijing ) M. LI Yuan, responsable de l'enseignement et de la formation, Dalian Liangyun club équestre, M.WANG Kegui, enseignant, Dalian Liangyun club équestre et Mme DAI Ying, conseillère spéciale, sera accueillie par Jean-Claude Beaulieu, vice-président du Conseil général au Haras de Saintes que dirige Emilie Gobert.
Dans le cadre de la stratégie "Horizon Chine", la Charente-Maritime entretient une coopération économique active depuis 2012 avec la province du Liaoning. Cette rencontre a pour objectif de présenter les actions menées et en phase de concrétisation du développement de la filière équine dans le Nord de la Chine, développement s'appuyant sur la compétence française (équidés, personnels, pédagogie, équipement).

Projets principaux en cours de réalisation : Création d'un réseau de 50 poneys-clubs en Chine labellisé par la FFE (inauguration du 1er poney-club à Pékin prévue en janvier 2015). Création d'un élevage de chevaux sino-français dans le Nord de la Chine. Création d'un centre de formation sur les métiers du cheval. Ce projet, sous la coordination du Département, associe en particulier l'Institut Français du Cheval et de l'Equitation (fusion entre l’ex Haras National et le Cadre Noir), l'Union Nationale Interprofessionnelle du Cheval (UNIC), la FFE et le Comité Régional Poitou-Charentes, la Chambre Syndicale du Commerce de Chevaux de France.


T'as de belles dents, tu sais !

Après Xynthia, le Département
poursuit le renforcement
et la protection du littoral


La Commission permanente du Conseil général s’est réunie vendredi dernier à La Rochelle sous la présidence de Dominique Bussereau.

■ Plusieurs rapports importants ont été adoptés dans le cadre du Plan digues élaboré après Xynthia. 
Adoption des plans de financement concernant :

- l’opération de confortement ou de rehausse de la digue d’Esnandes, en prolongation de la digue ouest de Charron (coût : 862 800€)
- la création de digues de retrait pour une protection rapprochée des « enjeux forts » (zones urbanisées) à Charron (coût : 1, 855M€) et à Esnandes (coût : 1, 582M€).
Vote de subventions (à hauteur de 20%) accordées à la Communauté d’agglomération de La Rochelle pour une étude des « impacts des marais rétro-littoraux sur l’hydraulique des submersions marines » ((16 000€) 
- la Ville de La Rochelle pour des études sur la réduction de la vulnérabilité du secteur du parc Charruyer et du Vieux port (27 000€).

La mer, si belle et parfois si destructrice (photo N. Bertin)...
■ Soutien aux Pyrénées-Atlantiques : À la suite des intempéries qui ont très durement frappé le département des Pyrénées-Atlantiques début juillet, les Départements de la Charente et de la Charente-Maritime ont décidé d’effectuer un don commun de 50 000€ chacun. La Commission permanente a adopté ce geste de solidarité

■ Dans le cadre de son Fonds de soutien au raccordement optique des petites structures publiques et privées, le Département va verser une subvention de 187 323€ à 17 Numérique pour participer au financement de 23 opérations.

■ AIDE AUX ÉCOLES : Dans le cadre du Fonds d’aide aux constructions et grosses réparations des locaux scolaires du premier degré, des subventions sont votées pour financer des travaux dans les Communes de Beurlay, Chadenac, Champagnac, Fontaines d’Ozillac, Germignac, La Clotte, La Jard, La Vallée, Montils, Nuaillé d’Aunis, Pérignac, Prignac, Rétaud, Saint-Denis d’Oléron, Saint-Fort-sur-Gironde, Saint-Froult, Saint- Genis-de-Saintonge, Saint-Germain-de-Lusignan, Saint-Loup-de-Saintonge, Sainte- Lheurine, Semussac, Yves. Leur montant total s’élève à 465 473€. 

REVITALISATION DES PETITES COMMUNES : 44 subventions concernant 36 Communes ont été votées. Leur montant total s’élève à 509 674€. Des subventions, pour un montant total de 80 977€, sont accordées aux Communes d’Antezant-la-Chapelle, Boisredon, Champdolent, Crazannes, Gémozac, Montpellier-de-Médillan, Pérignac, Prignac et Saint- Georges-des-Agouts. 

ÉQUIPEMENT TOURISTIQUE DES PETITES COMMUNES : Des subventions sont accordées aux Communes de Neulles et de Vénérand. 

COLLÈGE D’AIGREFEUILLE D’AUNIS : Le lancement du dossier de consultation des entreprises relatif aux travaux d’extension de la demi-pension du collège André Dulin est approuvé. Le montant des travaux est estimé à 796 107€. 

COLLÈGES : Au titre de l’action de soutien à l’introduction de produits certifiés issus de l’agriculture biologique dans la restauration des collèges, le Département prend à sa charge 20% de la dépense. Les sommes allouées à 21 collèges ont été individualisées. Dans le cadre du dispositif Collège au cinéma, une somme totale de 16 055€ a été votée pour la participation aux frais d’entrée et/ou de transport. 43 collèges sont concernés. 

AIDES AU LOGEMENT : Dans le cadre du Schéma départemental de l’habitat, des subventions sont accordées à des organismes HLM pour participer au financement de programmes à La Rochelle (10 logements), à Salles-sur-Mer (9 logements) et à Puilboreau (62 logements). Leur montant total s’élève à 471 000€. 

PETITE ENFANCE : Une subvention d’équipement de 10 000€ est accordée à la Communauté de Communes de l’île de Ré pour l’acquisition de matériel au multi-accueil d’Ars-en-Ré.

LECTURE PUBLIQUE EN MILIEU RURAL : Une subvention est accordée à la Commune d’Aumagne pour acquérir du mobilier de sa bibliothèque municipale.
Deux subventions sont accordées à la Commune de Sainte-Soulle pour financer des travaux d’aménagement d’un bâtiment communal afin d’y transférer la bibliothèque (77 558€) et pour des acquisitions de mobilier. 

CHEMINEMENTS : Le Département finance à 30% (7 257€ de subventions) la réalisation d’une piste cyclable aux Sables-Vigniers, dans la Commune de Saint-Georges-d’Oléron.

INFRASTRUCTURES PORTUAIRES : Deux subventions sont accordées aux Communes de Saint-Pierre d’Oléron (aménagement au port de la Cotinière) et des Mathes (réhabilitation des digues du port de Bonne Anse). Le Département finance à 45% (subvention de 28 000€) un rehaussement et une mise aux normes de l’aire de grutage-carénage au port de La Tremblade. 

AMÉNAGEMENT ROUTIER À SAINTE-MARIE-DE-RÉ : L’avant-projet d’aménagement (tourne-à-gauche) au carrefour de la RD 201 et de la rue de la Vierge, à Sainte-Marie de Ré, a été approuvé.

vendredi 26 septembre 2014

Jean-Pierre Tallieu :
« si je suis élu sénateur,
je ne quitterai pas
la présidence de la CARA »


Décidément, les Sénatoriales en Charente-Maritime sont devenues une arène où chacun porte ou essaie de porter l'estocade à son concurrent. A part les Verts et le FN qui semblent ne pas avoir à craindre des salves d'artillerie, les coups pleuvent entre les trois candidats que sont Daniel Laurent (UMP), Bernard Lalande (PS) et Jean-Pierre Tallieu (Centre).
La dernière rumeur en date voudrait que Jean-Pierre Tallieu, s'il rejoint le palais du Luxembourg, soit appelé à quitter la présidence de la Communauté d'agglomération de Royan pour la laisser au maire de Saujon, Pascal Ferchaud. Lequel n'en demande pas tant !
La réaction de Jean-Pierre Tallieu, qui voit « une manipulation en cette fausse indiscrétion », ne s'est pas fait attendre : « Que je quitte la présidence de la CDA est une drôle d’idée qui, j’imagine, pourrait en réjouir quelques-uns.  Elu il y a seulement cinq mois à la suite d’une campagne municipale où les coups bas ont été nombreux, je n’ai jamais envisagé d’abandonner un mandat pour lequel je me suis battu. J’ai un programme pour ma commune de La Tremblade et des projets pour la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique que je partage avec l’immense majorité des conseillers communautaires qui m’ont fait l’honneur de me porter à la présidence. Je ne les décevrai pas !» dit-il.
A quand les prochaines entourloupettes ? Le temps sera réduit puisque le scrutin est dimanche 27 septembre...

Jean-Pierre Tallieu et Salomée Ruel, seconde sur sa liste

jeudi 25 septembre 2014

Jonzac : L’ancien immeuble
de la Banque Populaire
fait des envieux


Cette grande bâtisse, qui appartient à Marc Fumeau, vient d’être préemptée par la mairie de Jonzac qui la rafle ainsi aux acquéreurs potentiels, Denis et Valérie Delcroix. Motif : l’office de tourisme a besoin de s’agrandir. 

La procédure est parfaitement légale : une mairie a en effet deux mois, quand un acquéreur a signé un compromis de vente, pour dire qu’elle est acheteuse de cet immeuble et/ou terrain. Elle devient prioritaire. A Jonzac, Claude Belot peut exercer ce droit de préemption à hauteur de 400.000 euros, une délibération du conseil municipal ayant été prise en avril dernier, peu après sa réélection.

Le nouvel objet du désir du maire 

Il s’agit d’un bâtiment situé 20 place Fillaudeau, en face des Archives, qui a longtemps abrité la Banque Populaire avant qu’elle ne s’installe place de la République. Libre de tout occupant, Marc Fumeau, propriétaire, a choisi de le vendre en le confiant à l’agence immobilière Guy Hoquet. A l’époque, c’est-à-dire en novembre 2009, la mise à prix était de 225.000 euros, plus les frais d’agence. « Nous avions des acheteurs, mais à une offre inférieure, aux environs de 170.000 euros. L’affaire n’a pas eu lieu » remarque l’un des responsables.

L'immeuble Fumeau se situe au bout de la place Fillaudeau
L’immeuble est resté en l’état et l’agence Fontenoy a pris le relais en 2013 au prix de 170.000 euros. Différentes propositions ont été recueillies. En 2014, un Jonzacais, Denis Delcroix, a signé un compromis de vente au prix de 130.000 euros (plus 5000 euros de frais d’agence).
Selon l’ordre habituel, le notaire, en l’occurrence Me Delyfer d’Etauliers, en a informé le service d’urbanisme de la mairie (DIA, déclaration d’intention d’aliéner du 16 juillet reçue en mairie de Jonzac le 25 juillet). La mairie a deux mois pour se prononcer.

Alors que la transaction semblait se dérouler normalement pour les Delcroix, ils ont reçu le 23 septembre une lettre recommandée les avisant que le maire avait choisi de préempter la fameuse maison (au même prix de 130.000 euros). Dans un courrier qu’il a adressé à l’intéressé, Claude Belot déclare qu’il a pris cette décision ce même 23 septembre en vue d’y installer une partie de l’activité de l’office du tourisme, laquelle décision « peut faire l’objet d’un recours devant l’auteur de l’acte ou d’un recours contentieux devant le tribunal administratif de Poitiers dans un délai de deux mois à partir de la notification ».
Claude Belot explique plus largement sa position par le fait que l’office de tourisme reçoit 35000 visiteurs par an, que l’organisme est autorisé à commercialiser des forfaits touristiques et qu’il vise un classement en catégorie 1, étant l’un des moteurs du développement des loisirs et du tourisme sur le territoire.

L'office de tourisme, qui donne sur la place du château, serait à l'étroit
Si Denis Delcroix ne peut que s’incliner, il s’interroge sur différents points : d’abord l’immeuble est en vente depuis plusieurs années - ce à quoi le maire peut rétorquer qu’il faut un acquéreur pour que la mairie préempte -, ensuite le nombre de visiteurs à l’office de tourisme : « l’affluence a été réelle durant les vacances, mais en dehors de cette période, qu’en est-il ? Si vous divisez 35000 visiteurs par 365, vous obtenez 95 par jour et si vous divisez par le nombre d’heures d’ouverture de l’office, cela ramène la fréquentation à un chiffre tout à fait acceptable pour les locaux actuels » souligne-t-il. Si les Domaines sont venus en août pour évaluer les bâtiments, on peut également s’étonner que les représentants de la mairie aient demandé à y effectuer une visite le 25 septembre dans l’après-midi… à quelques heures du conseil municipal.

Et le 10 place du château ? 

Puisque la préemption a été accomplie dans les temps, la mairie va donc élargir son patrimoine. Toutefois, d’autres opportunités auraient pu être exploitées : l’espace libéré par le Crédit Mutuel par exemple qu’occupe aujourd’hui l’agence Fontenoy.

Les locaux de l'ancien Crédit Mutuel, actuellement occupés par l'agence Fontenoy qui a elle-même déménagé du 10 place du Château, auraient pu accueillir les services décentralisés de l'office de tourisme
Et puis, existe sur le même trottoir que l’office du tourisme, 10 place du Château, la maison précédemment occupée par l’Agence Fontenoy. Son arrière donne sur la rue de Champagnac… dont la mairie a déjà préempté la terrasse. Elle est actuellement en vente mais, amputée de cette fameuse terrasse qui fait tout son charme, elle perd de ses attraits et pourrait devenir invendable. Elle a été mise à prix 220.000 euros, frais d’agence inclus. C’est plus cher que les 130.000 euros de l’immeuble Fumeau qui nécessite d’importants travaux de restauration, entre 300.000 et 350.000 euros (dont la toiture et la charpente). Soit une dépense totale d’au moins 430.000 euros. La mairie y gagnerait donc en achetant la maison de la place du château, très proche de l’office et en bon état.
Quoiqu’il en soit, si la transaction de l’immeuble Fumeau se réalise, elle devrait se situer début 2015. 

D’une façon plus générale, une autre question se pose : la mairie possède pas mal d’immeubles dans toute la ville. A-t-elle vocation à se transformer en investisseur immobilier ? Sur ce chapitre, il est vrai que son premier adjoint, Christophe Cabri, est déjà gérant de deux sociétés immobilières « Les Chevaliers de la Grave » et « Les Paradores » qui ont un siège social commun rue de la Grave à Jonzac.

• La mairie de Jonzac a préempté récemment un terrain situé devant les ateliers municipaux, propriété d’Alain Plaize de Clion, que voulait acquérir une société de pompes funèbres pontoise. Aux derniers jours du délai légal, la mairie s’est manifestée. Les documents officiels ont été signés chez le notaire en juin 2014.

• En acquérant l’immeuble Fumeau qui est proche des Archives, on peut imaginer que la rue Sadi Carnot, sans doute l’une des plus délaissées de Jonzac, pourra enfin faire l’objet d’une valorisation.

• Les Delcroix ont également des problèmes près de leur habitation principale en raison d’une sortie sur un parking public (dit des Nouvelles Galeries) loué par la mairie de Jonzac aux époux Dufraisse depuis de nombreuses années. Lire article : Les Delcroix privés de sortie sur blog nicole bertin infos du 29 novembre 2013

En souvenir d’Hervé Gourdel


Une marche silencieuse sera organisée samedi 27 septembre à 11 h. Le point de départ de ce rassemblement de soutien et d’hommage à Hervé Gourdel se situera au port de Nice, place île de Beauté pour remonter par le quai Lunel jusqu'au Théâtre de Verdure.


• Communiqué de la famille Gourdel/Grandclaude : « Nous remercions l'ensemble des citoyens français de l'immense soutien qui nous est adressé. Nous savons que dans de nombreuses villes de France des rassemblements auront lieu. Nous, la famille et les proches d'Hervé, voulons que ces manifestations se déroulent dans la dignité et la retenue. Nos pensées et nos paroles iront vers Hervé, nous nous souviendrons de l'homme qu'il était, de sa gentillesse et de sa passion pour la montagne, des hommes et des femmes qui y vivent. Nous ne tolèrerons pas les paroles haineuses, provocatrices et politiques, qu'elles viennent de n'importe quel bord. Nous ne souhaitons pas de prise de parole d'élus. Nous serons tous des citoyens ordinaires unis dans la peine, soucieux de rendre hommage à Hervé, et surtout respectueux des valeurs de tolérance qu'il incarnait si généreusement ».


Marchez et fêtez les sciences !


Début octobre, la Marche en Sciences passera par la région. Mardi 6 octobre, elle traversa la Haute Saintonge


• Une société d’une complexité sans précédent, mais des sciences délaissées

L’enseignement supérieur et la recherche (ESR) sont dans une crise profonde. Pourtant notre société, de plus en plus complexe, n’a jamais tant eu besoin de nos capacités de compréhension, d’analyse, de conseil et d’innovation. Dans le contexte actuel de crise économique durable et de profondes et rapides mutations sociétales, le potentiel de recherche et d’enseignement supérieur du pays devrait jouer un rôle clé dans l’amélioration de la compétitivité de notre économie, mais aussi dans la définition des valeurs de la société de demain. Pourtant, dans les laboratoires, les départements universitaires, la situation devient intenable. Beaucoup de chercheurs n’ont plus les moyens de travailler efficacement. La généralisation des CDD à court terme, alliée à la faiblesse des débouchés industriels dans de nombreuses disciplines, détourne les jeunes des formations et des métiers de la recherche. Or il faut de nombreuses années pour former à l’esprit et à la méthode scientifiques. La situation actuelle est lourde de conséquences à long terme, que ce soit sur nos métiers, sur la production de connaissances, sur l’activité économique du pays dans un contexte international très compétitif et plus largement, sur la culture démocratique qu’entretient l’esprit critique développé par la recherche.
Trois mesures sont nécessaires pour inverser la tendance : 1) mettre en œuvre un plan pluriannuel ambitieux pour l’emploi statutaire à tous les niveaux de l’ESR, 2) renforcer les crédits de base des laboratoires et des universités, 3) Reconnaître le doctorat dans les conventions collectives. Faciliter l’emploi des docteurs, et la diffusion de la culture scientifique, dans les entreprises et la haute fonction publique. Ces mesures font consensus dans la communauté scientifique. Une profonde redéfinition du contour, des missions et des conditions d’attribution de l’inefficace Crédit Impôt Recherche (CIR) permettrait de les financer (une petite fraction du CIR = des milliers d’emplois dans l’ESR). Cette réforme doit se faire en concertation avec les entreprises innovantes. Il est temps pour les acteurs de la recherche de se mobiliser et d’obtenir les moyens de remplir pleinement sa mission. Pour se faire entendre du gouvernement, ils doivent convaincre le public que l’ESR joue un rôle important à la fois dans l’activité économique et dans la réflexion politique du pays. 

Les chemins de Paris, à vélo et à pied 

Est proposée l’organisation d’une grande marche convergeant sur Paris à l’occasion de la Fête de la Science, du 27 septembre au 18 octobre 2014. Elle implique chaque laboratoire et université, chacun participant à la mesure de ses possibilités. Concrètement, le trajet se fera principalement en vélo sur des chemins convergents en flux, les dernières étapes à pied pour faciliter la participation du public et une entrée remarquée dans Paris. Chaque étape aura lieu, dans la mesure du possible, dans une ville universitaire et sera associée à des animations scientifiques.

A suivre sur Twitter (@SciencesEnMarch) et Facebook (www.facebook.com/SciencesEnMarche).

• Les passages dans notre région : Départ de Bordeaux le 6 octobre à 10 h, départ de Cavignac le 7 octobre à 10 h, départ de Barbezieux le 8 octobre à 10 h à destination d'Angoulême.

• Les manifestations :

• Montendre : Fête de la science au collège Samuel Dumenieu lundi 6, mardi 7, mercredi 8, jeudi 9, vendredi 10  : tout au long de la semaine de la science, tous les élèves du collège seront conviés à différentes animations comme jouer à des jeux scientifiques (6ème), le planétarium itinérant (5ème), calcul mental en langues étrangères et expériences ludiques (4ème) et conception d'un instrument scientifique à partir d'une liste de fournitures imposés (3ème).

• Meschers sur gironde : Conférence "initiation à la gastronomie moléculaire" vendredi 10 octobre

• Saintes : Fête de la Science à la médiathèque FrançoisMitterrand mercredi 1,  jeudi 2, vendredi 3, samedi 4, dimanche 5, lundi 6, mardi 7, mercredi 8, jeudi 9, vendredi 10, samedi 11, vendredi 26, samedi 27, dimanche 28, lundi 29, mardi 30. Un ensemble d'animations qui vous feront voyager dans le passé...
Mercredi 8 : goûter des sciences
Maison d'arrêt de Saintes : jeudi 9 Animations pour les détenus

• Saint-Georges de Didonne : Fête de la Science au Parc de l'Estuaire samedi 11 octobre conférence "Astronomie et histoire de l'univers", présentation d'affiches, documents et matériels sur l'astronomie et l'astronautique. Jeudi 9 octobre : exposition

Rochefort :
Au sujet des problèmes
de moteurs de l'Hermione


• Le point sur le programme d'essais de l'Hermione


Les causes de l'avarie de moteur sont identifiées. Les deux moteurs en place vont être démontés et réparés en Italie. Les deux moteurs prototypes vont être installés à bord et testés à La Pallice de vendredi à dimanche prochain.
Si les essais au port sont concluants, l'Hermione reprendra lundi la mer pour poursuivre son programme d'essais. L'expertise du moteur tribord de l'Hermione, réalisée mardi 23 septembre, a permis d'identifier l'origine de la panne survenue lors des essais en mer et de mettre en œuvre immédiatement un programme d'action pour effectuer le plus rapidement possible les réparations nécessaires. Les deux moteurs en place depuis le départ de Rochefort sont aujourd'hui même démontés et transportés en Italie pour permettre le remplacement des pièces défectueuses.
 Dans l'immédiat, pour permettre une reprise rapide des essais en mer de l'Hermione, l'association Hermione-La Fayette, en accord avec son fournisseur Masson Marine et son sous-traitant italien ACM, a pris la décision de faire immédiatement installer à bord de l'Hermione les deux moteurs prototypes initialement fabriqués.
 Ces moteurs seront testés à partir de vendredi et jusqu'à dimanche dans le port de La Pallice. Si ces tests moteurs sont satisfaisants, ils se poursuivront en mer à partir du lundi 29 septembre afin de permettre à l'Hermione de reprendre son programme d'essais, avec le feu vert des autorités maritimes. Ce programme d'essais sera adapté compte-tenu des caractéristiques de la motorisation et afin d'assurer le bon déroulement de l'escale de Bordeaux que les habitants attendent avec impatience.


mercredi 24 septembre 2014

Sous-préfecture de Rochefort :
Dominique Bussereau indigné


•  Communiqué de Dominique Bussereau, président du Conseil général, au sujet de la sous-préfecture de Rochefort :

Montendre : L’affaire « Poujade »
devant le Conseil d’Etat


Le conflit ne pourra pas aller plus loin. En saisissant le Conseil d’Etat, l’opposition montendraise à Bernard Lalande veut démontrer que ses arguments tiennent la route. En face, le principal intéressé, Jean Yves Poujade, ne peut que regretter l’ampleur prise par les événements, le tribunal administratif de Poitiers lui ayant donné raison. La suite est attendue… 


Le nouveau conseil municipal de Montendre dont Bernard Lalande est maire. Majorité et opposition sont maintenant à couteaux tirés
Rappel des faits : Le 25 avril dernier, juste après les Municipales, Marie Gruel, chef de file de la liste « Montendre pour tous » et ses colistiers saisissent le tribunal administratif de Poitiers concernant Jean-Yves Poujade, maire adjoint de Montendre et directeur de l’Ehpad des Deux Monts aux motifs que les fonctions qu'il exerce au sein d’un établissement public départemental sont «incompatibles avec celles d’élu». 
Le 12 mai, suit une seconde requête concernant cette fois le maire de la commune associée de Vallet, Ludovic, fils de Jean-Yves Poujade. Motif identique car employé en qualité d’animateur social au sein de l’Etablissement public départemental.

Le 30 juillet, le tribunal administratif rejette les deux requêtes de l’opposition montendraise au motif que l’Etablissement public des Deux Monts est départemental et non communal ou intercommunal, comme il est précisé dans l’article 237 du Code électoral. La Cour souligne en outre que ces requêtes ne visent qu’à provoquer une nouvelle élection municipale. Elle rejette par la même occasion les 5000 euros de dommages et intérêts demandés par Jean-Yves et Ludovic Poujade.

Coup dur pour « Montendre pour tous » qui estime que le tribunal n'a pas répondu à quatre questions fondamentales. Les voici : « Qu’est-ce qui distingue, relativement à son organisation interne, son management, l’Etablissement public des Deux Monts d’un établissement public communal ou intercommunal ? Qu’est-ce qui distingue un directeur hospitalier, représentant légal d’une maison de retraite publique départementale, rémunéré par le Conseil Général, d’un directeur hospitalier, représentant légal d’une maison de retraite publique communale ou intercommunale ? Qu’est-ce qui distingue, relativement à la population spécifique dont il a la charge, l’Etablissement public départemental des Deux Monts d’un Etablissement public communal ou intercommunal ? Enfin, qu’est-ce qui distingue l’Etablissement public départemental des Deux Monts d’un établissement public communal ou intercommunal ? ». 

En conséquence, « Montendre pour tous » a décidé de porter le dossier devant le Conseil d’Etat. Dans la majorité, certains conseillers déclarent que cette procédure n'était pas nécessaire : « elle ne fait que tendre les relations entre nos deux camps ».
Affaire à suivre..

La liste Montendre pour Tous conduite par Marie Gruel

Libre expression :
La guerre de Dieu


Entre l’Irak et la Syrie ravagées, quelques nostalgiques du passé ont réinventé le Califat, c’est-à-dire l’empire de Dieu sur terre, né de la guerre des Abbassides et des Omeyyades, qui a pris fin en 1920 aboli par Mustafa Kemal après la chute de l’empire Ottoman.

Au centre, Mustafa Kemal
Le Royaume de Dieu sur terre, toutes les religions en ont rêvé puisque l’homme a créé Dieu à son image et lorsqu’on entend les prêches de al-Baghdadi, on se dit que Dieu, décidément, à des allures bien cruelles ! Mais Dieu est grand. Il comprend tout, les massacres des croisades, des guerres de religion, les Borgia, les vendeurs d’indulgences, les négociants en grâces, les grands inquisiteurs, les juges de Jeanne d’Arc et les persécuteurs des apôtres.


Nos civilisations ont voulu croire qu’en devenant laïques, humanistes et fraternelles, elles échapperaient à la guerre. Pure crédulité ! Nous avons eu des guerres épouvantables, des guerres sans Dieu, du fascisme et du communisme, des guerres idéologiques. Comme si la guerre était inscrite dans nos gênes, inévitable et définitive.
Chaque tribu humaine défend ses intérêts et laisse sa trace sanglante dans ses ambitions et ses utopies. 

To be or not to be est une vieille histoire, plus vieille que le code d’Hammourabi, plus vieille que Sumer ou Akkad, mais c’est toujours dans cette région que les choses commencent, sur les rives du Tigre et de l’Euphrate.


Les Américains sont venus réveiller le monstre. L’Euphrate est si loin du Mississipi ! Bush voulait se venger des tours détruites et des milliers de morts de New York au cœur de la Pax americana. Il a eu les Afghans, les Arabes et finalement les musulmans fidèles aux bédouins du désert, ceux d’Ibn Saoud, tandis qu’il a poursuivi de sa vindicte les Perses chiites, peut-être les seuls à pouvoir remettre un peu d’ordre dans ce territoire.

Pourtant, tout ce remue-ménage était inscrit dans l’histoire que l’Occident voulait écrire et dont elle avait tracé les frontières au Traité de Sèvres, inventant la Syrie et l’Irak, le Liban et la Palestine, mentant aux Kurdes abreuvés de promesses tandis que la Compagnie Française des Pétroles contrôlait la Wilaya de Mossoul, la British Petroleum les autres gisements d’Irak et bientôt d’Iran tandis que l’Aramco américaine s’installait en Arabie Saoudite.


Dieu se faisait la malle, écœuré par ces odeurs de pétrole, et le Diable s’emparait des détails de la finance, tandis que la démocratie se planquait sous les palmiers. L’argent a ouvert le bal et la corruption l’a fait couler à flots jusqu’au cœur des républiques. Personne ne résiste à l’argent surtout lorsqu’il est lié au pouvoir et qu’il incarne le pouvoir. Les puritains protestants, les juifs et les catholiques sont passés à la caisse. Fallait donc que Mahomet s’en mêle ! C’est fait. Bernard Henri Lévy, qui a un sens infaillible de l’erreur en géopolitique, a chanté le printemps arabe pour obtenir de Sarkozy la fin de Khadafi. Tripoli est toujours en feu, Bagdad et Damas en ruines tandis qu’un nouveau général s’est installé au Caire pour chasser les frères musulmans…


Nous ne comprenons rien à tout cela. Nos conquêtes passées sont des bombes à retardement et aujourd’hui, nous faisons la guerre à un ennemi invisible.
 Alors, on pourrait sans doute arrêter, laisser les nobles seigneurs faire la guerre ou la paix au nom d’Allah, et nous retirer de l’ombre des créatures funestes que nous avons, avec délice, inventées.


X. de Roux

Déviation de Marans :
lettre de Dominique Bussereau
à Thierry Belhadj


Dominique Bussereau, président du Conseil général de la Charente-Maritime, vient d'adresser une lettre à Thierry Belhadj, maire de Marans, en réponse à son courrier lui demandant de mettre à l'étude le projet d'une déviation de Marans. Dominique Bussereau y rappelle qu'aujourd'hui, la priorité du Département est donnée au projet de l'A831 entre Rochefort et Fontenay-le-Comte. Il estime en effet que seule une mise à deux fois deux voies, accompagnée du contournement des zones urbanisées sur l'intégralité de la section de la RD137 (entre Sainte-Hermine et Rochefort), pourrait constituer une alternative crédible, mais l'Etat a déjà rejeté cette mise au norme autoroutière de la RD 137.

La sous-préfecture de Rochefort recentre ses missions


A compter du 1er octobre, l'accueil de la sous-préfecture de Rochefort sera fermée au public. La sous-préfecture recentre son activité sur des missions de sécurité, de cohésion sociale, de réglementation, d'urbanisme, d'environnement et d'aménagement du territoire. Elle est ouverte, sur rendez-vous, dans le cadre de ces missions.
• Sous-préfecture de Rochefort 21, rue Jean-Jaurès BP 60160 17306 Rochefort Cedex (tél. : 05 46 87 08 08, fax 05 46 99 80 76) courriel : sp-rochefort@charente-maritime.gouv.fr

Les prestations liées à la délivrance des titres (carte d’identité, passeport, carte grise, permis de conduire) sont transférées vers d’autres sites. Les démarches peuvent être effectuées en ligne sur le site de la préfecture : www.charente-maritime.gouv.fr ; à sa mairie pour une demande de carte nationale d’identité ; aux mairies de Marennes, Rochefort, Royan, Saint-Georges-de-Didonne, Saint-Pierre-d’Oléron, Surgères pour une demande de passeport ; à la préfecture de la Charente-Maritime, 38, rue Réaumur, 70000 CS, 17017 La Rochelle Cedex (tél. : 05 46 27 43 00) ou à la sous-préfecture de Saintes, place du Synode, BP 325, 17108 Saintes (tél. : 05 46 92 37 00) pour un certificat d’immatriculation (carte grise) ; à la préfecture de la Charente-Maritime, 38 rue Réaumur, 70000 CS, 17017 La Rochelle Cedex (tél. : 05 46 27 43 00) pour un permis de conduire.

mardi 23 septembre 2014

Sénatoriales
en Charente-Maritime :
Daniel Laurent
« je suis convaincu que Claude Belot soutient notre liste »


Questions à Daniel Laurent, tête de liste UMP aux Sénatoriales :



• Daniel Laurent, vous arrivez au terme de cette campagne sénatoriale. Sur le terrain, quelles sont les préoccupations des maires ? 

Les maires sont inquiets pour plusieurs raisons. Il y a d’abord la réforme des collectivités territoriales avec, pour objectif, de supprimer les départements. Le Premier ministre, dans une récente intervention, a déclaré qu’il ferait différemment. J’attends de voir ce qu’il en est. La question est inscrite à l’ordre du jour du Sénat en novembre. C’est un sujet très important.
Personnellement, je lutterai pour maintenir les départements qui sont un maillon indispensable à la ruralité. S’y ajoute la baisse des dotations aux communes qui va encore s’accentuer. Entre 10 et 15 milliards de dotations seront supprimés dans les trois ans à venir, dont seront victimes le Conseil général, les CDCHS et les communes. C’est une bêtise majeure du Gouvernement qui entraînera la diminution du pouvoir d’investissement des communes. Sachant que 70% de commandes publiques émanent des collectivités, il est évident que les entreprises étant moins sollicitées, la situation de l’emploi s’en ressentira.
Enfin, le troisième point concerne la réforme des rythme scolaires. La nouvelle Ministre a déclaré que si des maires n’appliquaient pas le décret, la préfète serait obligée d’intervenir. En conséquence, et parce que nous sommes de bons citoyens, la réforme a été mise en place. Il faut savoir qu’elle coûte cher : chez moi à Pons, quelque 110.000 euros, 300.000 en Val de Saintonge, encore plus dans la CDA de Saintes. Au nom d’une idéologie, l’argent public est dilapidé et ce n’était pas nécessaire dans une période difficile. Sur le fond, je ne suis pas opposé à la modification du temps scolaire, mais que l’Etat prenne ses responsabilités… 

• Globalement, vous voyez un avenir plutôt sombre… 

 Effectivement. La dette publique de la France frôle les 2000 milliards d’euros. Le chômage augmente, il n’y a pas de perspective pour les jeunes et de nombreuses entreprises sont en règlement judiciaire. Partout, l’économie se dégrade. A Pons, la Wesper a licencié du personnel, les Spécialités réunies et Seudis ont fermé leurs portes. Sur tout le tertiaire, c’est la même chose. Dans le cadre de notre campagne sénatoriale, nous rencontrons de nombreux chefs d’entreprise : que ce soit à Saujon, Saintes ou dans le nord, les préoccupations sont identiques. Une majorité d’élus, quelles que soient leurs tendances, admettent la gravité du moment. Lors du dernier municipal de Pons, l’opposition nous a dit que les rythmes scolaires étaient une bonne chose. Je lui ai répondu : Allez donc interroger les maires du département ! Sur plus de 1600 élus, nous n’avons rencontré qu’une dizaine de maires qui y sont favorables. Après les élections, nous allons demander à Michel Doublet, président de l’association des maires de Chte-Mme, d’agir pour faire bouger les choses. On ne peut pas rester ainsi car l’aide de l’Etat ne doit durer que deux ans. Après, comment faisons-nous ?

• Vous avez déjà assuré un mandat de sénateur. Quels sont les dossiers qui vous ont marqué ?

Je me suis battu pour que la taxation sur le cognac et le pineau soit plus équitable ainsi que pour la médecine de proximité. J’ai voté contre le Grenelle de l’Environnement, pourtant présenté par Jean-Louis Borloo, en raison des conséquences économiques qu’il allait entraîner avec des contraintes exorbitantes sur les collectivités, les entreprises et les administrés. Il faut être réaliste et pragmatique. J’ai tenu bon et fait preuve de détermination. Je me suis également occupé du dossier de l’autoroute A 831 qui est aujourd’hui bloqué par le ministre. C’est un sujet brûlant.

• Vous avez bien sûr le soutien de l’UMP du département. Celui du sénateur maire de Jonzac, Claude Belot, également UMP, semble plus nuancé puisqu’il attend, dit-il, votre élection et celle du socialiste Bernard Lalande, maire de Montendre, pour représenter la Haute-Saintonge ? Quelle est votre réaction à ce sujet ? 

Claude Belot est un ami de longue date avec lequel j’ai beaucoup travaillé au Conseil Général. Personnellement, je suis fidèle en politique comme en amitié, je ne sais pas trahir. Au Sénat, nous appartenions à la même équipe avec Michel Doublet. Je suis convaincu que Claude Belot soutient notre liste aux Sénatoriales. Elle a d’ailleurs été mise en place avec Michel Doublet, Dominique Bussereau et avec la bénédiction… de ce même Claude Belot.

• Pourtant, il ne cache qu’il veut deux sénateurs, vous-même et le socialiste Bernard Lalande ! 

 Pour moi, un seul sénateur suffira en Haute-Saintonge et si c’est Laurent, tant mieux ! J’ai veillé à ce que notre liste respecte un équilibre territorial avec Corinne Imbert à Matha et Stéphane Villain à Châtelaillon. Ainsi, l’ensemble du département et ses intérêts seront représentés.
Maintenant, que le président de la CDCHS se flatte d’avoir deux sénateurs le regarde. Claude Belot dit ce qu’il a envie de dire. Les grands électeurs choisiront. Toutefois, la Haute-Saintonge n’a pas à être privilégiée.
Je crois que la liste que je conduis peut compter trois sénateurs élus. Le PS national est en difficulté et les Radicaux de gauche, qui n’ont présenté aucune liste, sont insatisfaits d’avoir vu leur accord non tenu avec le parti socialiste. La candidature de Jean-Pierre Tallieu est celle qu’on n’attendait pas. Nous en saurons plus dimanche après-midi à la proclamation des résultats.

• Dans un autre domaine, que pensez-vous du retour de Nicolas Sarkozy ? 

Pas grand chose. En revenant sur la scène publique, il a une idée précise derrière la tête. Personnellement, j’apprécie Alain Juppé qui pourrait être président de la République. Chirac disait : « il est le plus intelligent d’entre nous ». Quant au Sénat, j’ai vécu trois ans sous le gouvernement Sarkozy et le reste avec François Hollande. C’est le jour et la nuit. Avec Sarkozy, nous travaillions comme des fous. Avec Hollande, le Sénat ne sert à rien…

Infos : Dimanche 27 septembre, Les grands électeurs sont dans l’obligation de voter. Si leur venait l’idée d’aller à la plage et de bouder le scrutin, ils pourraient écoper d’une amende de 100 euros.

lundi 22 septembre 2014

Charente-Maritime :
De l’irresistible attrait
du candidat Lalande
sur le sénateur Belot…


Ou quand le sénateur maire UMP de Jonzac soutient le candidat socialiste aux Sénatoriales… à la grande surprise des élus de droite. 

Heureusement pour eux, Sarkozy revient et ils se consolent en se disant que la Gauche traverse elle aussi des turbulences. Claude Belot, lui, se moque de ces agitations. D’ailleurs, il n’apprécie pas les palais et encore moins les salons parisiens. S’il aime à dire qu’il agit dans la capitale à ceux qui n’y mettent jamais les pieds, il préfère son rocher, Jonzac, sous-préfecture de 3491 habitants. Un monde, un paradis terrestre qui donne droit à un passeport spécial !
Il s’est installé à la mairie pour la première fois en 1977. Avec le temps, il a fait ses preuves et gagné en haute autorité. Il s’est mis dans le bain en construisant les Antilles, un complexe aquatique suffisamment grand pour qu’il puisse être un jour baptisé de son nom. Ainsi, il aura laissé sa trace sur l’empreinte du pouvoir. Usant de ses influences, il est parvenu à tout contrôler, en ville comme à la campagne par le biais de la communauté de communes. Pour obtenir ses grâces, les courtisans lui prêtent allégeance. Quant à ceux qui le contestent ou lui feraient de l'ombre, ils peuvent toujours s’en aller. Il ne fera rien pour les retenir. Bien en contraire, ils sont bannis. 

Conscient qu’il vaut mieux faire envie que pitié, il valorise son image en recueillant les fleurs de la presse locale. Pour cette rédaction complaisante, il est devenu un « sage » dont il convient de lire et d’admirer les confessions. L’évangile selon Saint-Claude ! « J’ai passé mon temps à inventer un monde nouveau » dit-il très sérieusement. Que demander de plus ? Belot a parlé et tout est repeuplé.
Cet élu aurait-il fait le tour du cercle ? Eh bien non, semble-t-il ! Conscient qu’à 78 ans, son âge et sa position lui permettent toutes les audaces, voilà que le sénateur UMP, siégeant au Palais du Luxembourg depuis 1989, s’est pris d’une grande fraternité pour le maire socialiste de Montendre Bernard Lalande. Jusqu’à le soutenir ouvertement aux élections sénatoriales du 27 septembre prochain.

Claude Belot aux côtés des élus UMP D. Bussereau et J.P. Raffarin
Après l’ère des Radicaux de gauche (Moinet/Bonduel/Rigou), la droite a toujours fait carton plein à ce scrutin qui ne concerne que les grands électeurs. En 2008, le tiercé gagnant était Doublet, Laurent et Belot (UMP). Cette année, seul Daniel Laurent repart, les deux premiers ayant choisi de se retirer. Daniel Laurent a donc constitué une liste dont Claude Belot reconnaît les mérites. « Daniel Laurent fait son travail très convenablement et il a les idées claires » dit-il. Bref, le compliment n’est pas forcément enthousiaste, mais Daniel Laurent (maire de Pons) a la bénédiction du patriarche.

D. Laurent, maire de Pons, tête de liste UMP aux Sénatoriales
Claude Belot apprécie moins le dissident de la côte atlantique, Jean-Pierre Tallieu, celui qui a osé faire une liste alternative UDI alors que les caciques de l’UMP ont œuvré pour l’en dissuader. Tallieu serait-il le corsaire de cette Sénatoriale, celui qui bouleverse l’establishment et rigole quand Belot lui flatte le pavillon ? Il n’est pas interdit de le penser car le maire de La Tremblade possède suffisamment de recul. Président des sapeurs-pompiers du département, il sait éteindre les incendies, y compris ceux qu’allument des pyromanes non identifiés. Il dérange parce qu’il est libre et centriste avec, en seconde place sur sa liste, une jeune et jolie jeune femme à la tête bien pleine, Salomé Ruel, adjointe au nouveau maire de La Rochelle.

Manifestement, le maître de Jonzac a un penchant pour son voisin PS montendrais, Bernard Lalande. N’en déplaise aux esprits chagrins ! En réunion, il ne cache pas qu’il aimerait l’élection de deux sénateurs de Haute Saintonge, Laurent et Lalande. Le reste du département ne compterait-il pas ? On imagine déjà le travail énorme de Corinne Imbert (Matha) si elle est élue : comme Monseigneur l’Evêque, elle aura à représenter la Charente-Maritime de La Rochelle à Saintes !

Salomé Ruel, Claude Belot, Jean-Pierre Tallieu
Le soutien de Claude Belot à Bernard Lalande serait peut-être passé inaperçu sans les déclarations d’un candidat de gauche qui s’en est largement vanté. L’affaire aurait été aussitôt répétée à la liste Laurent ! Laquelle s’interrogerait. Mais Claude Belot n’est pas à une contradiction près : en Haute-Saintonge, c’est lui qui commande et classe les individus selon ses critères personnels d’appréciation. De Lalande, il dit : « C’est un garçon responsable. Je suis convaincu qu’il saura prendre des positions de rassemblement sur un certain nombre de sujets. C’est un progressiste ». Par la même occasion, Claude Belot souhaite que le Sénat renouvelé puisse « retrouver son âme ». Espérons que lui-même ne la perdra pas en chemin !

 Il n’y a pas grand chose à ajouter sinon que de tels engouements cachent sans doute de vraies priorités : édifier un palais des congrès à Jonzac par exemple. L’aide d’au moins deux sénateurs sera nécessaire pour débloquer des fonds publics difficiles à obtenir ! Pourrait s’y ajouter un autre élément : en 2004, la gauche majoritaire aurait dû prendre la présidence du Conseil général, poste qu’occupait alors Claude Belot (qui gouvernait avec une majorité de droite). Curieusement, un revirement eut lieu qui fit pencher la balance d’une seule voix (celle de Jean-Paul Berthelot, pourtant classé divers gauche) en faveur de la droite. Claude Belot garda ses fonctions. Bernard Lalande ne fut pas président et n’eut aucune autre opportunité de le devenir par la suite : le moment serait-il venu de lui renvoyer l’ascenseur ?

2004 : élection du nouveau président du Conseil général. Sur cette photo, avant l'ouverture de la séance, Bernard Lalande se trouve aux côtés de Jean-Berthelot, conseiller général de Cozes qui serre la main à Michel Rogeon, élu rochelais.

samedi 20 septembre 2014

Vallet : Djotof, Ben et Lucile Callegari exposent !


Samedi 20 et dimanche 21 septembre, vous êtes invités à découvrir les œuvres des photographes Djotof, Ben ainsi que les portraits de Lucile Callegari en l'église de Vallet (près de Montendre). Une sympathique rencontre avec le monde artistique en ce lieu qui s'inscrit pleinement dans les journées du patrimoine. L'édifice, dédié à Saint Babylas, possède en effet une crypte restaurée voici plusieurs années par les chantiers Solidarités Jeunesses.
Plusieurs animations sont prévues dont un concert samedi à 18 h qui sera suivi d'un pique-nique pour ceux qui le souhaitent. Apéro concert et verre de l'amitié dimanche en fin de matinée. Venez nombreux !

Ben vous salue bien !
Djotof lors de son exposition à la Tour Carrée de Montendre
Un portrait de Lucile Callegari

jeudi 18 septembre 2014

Vous souhaitez contribuer à la restauration de la Pietà de Chaniers ? Rendez-vous samedi 20 septembre


Samedi 20 septembre, à l'occasion des Journées du Patrimoine, est organisée une conférence dans l'église de Chaniers (tout près de Saintes). Animée par Odile Papapietro, elle débutera à 19 h 45. Elle sera consacrée à l'histoire de l'église fortifiée de Chaniers, probable lieu de combat pendant les guerres de religion puis, dans une seconde partie, à la Pietà qu'elle abrite, œuvre du sculpteur Justin-Chrysostome Sanson. Un projet de restauration est en cours à l'initiative de cette élève de l'Ecole du Louvre dans le cadre de l'opération "le plus grand musée de France". 
A 21h, suivra un concert lyrique donné par la talentueuse Hélène Bertrand, accompagnée au piano par Arnaud Oreb. Au programme, des pièces de Bach, Saint-Saëns Mozart, Verdi, Bellini.

 L'entrée à ces deux évènements est libre. L'ensemble des dons recueillis est destiné à la restauration de la Pietà. Un pierre de l'amitié sera offert par la mairie.

Une œuvre du grand sculpteur Sanson

Dans la malle du poilu :
Des mélodies et des écrits pour
nous parler de la Grande Guerre


Vendredi dernier, la CDC de Haute-Saintonge a organisé un concert-lectures dans le cadre des commémorations du centenaire du début de la Première Guerre mondiale en l'église Saint-Gervais de Jonzac. 


Dans la malle du poilu 

Amanda Favier au violon et Célimène Daudet au piano ont fait découvrir au public des œuvres parfois inédites écrites durant ces terribles années. Elles avaient choisi de mettre à l’honneur les pièces composées par Lucien Durosoir à la fin de la guerre, en les entourant des œuvres de son temps. La célèbre sonate de Debussy (1916-1917), "Cortège " de Lili Boulanger (1893-1918), enfant prodige qui disparut prématurément à l’âge de 24 ans. Des œuvres de Florent Schmitt, prix de Rome en 1900, mobilisé en 1914 et André Caplet (1878-1925), musicien et chef d’orchestre reconnu, ami de Debussy au début de la guerre et qui, en 1915, rencontre Durosoir et se lie d’amitié avec lui. Le compositeur napolitain "oublié" Alfredo d’Ambrosio (1871-1914) dont la pièce inédite "Élégie" a été découverte dans la malle de Lucien Durosoir.
Mélodies et sonorités ont traduit l’atmosphère artistique et musicale de ces époques troublées. Le concert a été ponctué par la lecture de lettres du compositeur Lucien Durosoir à sa mère, d’extraits des carnets de guerre du violoncelliste Maurice Maréchal et de poèmes de Guillaume Apollinaire, lus par la grande comédienne Marie-Christine Barrault. Dans une alternance de témoignages et de poésie, devant un auditoire attentif et ému, elle raviva la mémoire de ces hommes, de ces poilus qui dévoilaient avec pudeur leurs sentiments et leurs souffrances.


Quelques mots d’un spectateur : « Cette soirée a pris pour moi un caractère bien particulier pour les raisons suivantes. Mon grand-père maternel était premier prix de violon du CNSM en 1906. Il a été tué sur la Somme le 22 octobre 1916... D’où mon émotion toute particulière qui ne s'arrête pas là. Amanda Favier joue un merveilleux Matteo Goffriler de 1723. Or, mon grand-père jouait un violon de ce même luthier, mais de 1725. Autant d'éléments qui, réunis, font que ce concert restera inoubliable ».