vendredi 31 juillet 2020

Saintes : Rendez-vous aux musées

Programmation en août et septembre


• Samedi 8 août à 15h  : atelier « Voir Dupuy-Mestreau autrement, peindre avec la lumière »
Musée Dupuy-Mestreau (4, rue Monconseil)
Dans le cadre de l’exposition temporaire au musée Dupuy-Mestreau du 1er juillet au 20 septembre 2020. Par le photographe Tonnymiles en partenariat avec la Conservation des musées de la ville de Saintes.
Tonnymiles vous invite à découvrir son univers artistique par son approche personnelle de la technique du light painting (peindre avec la lumière). L’artiste vous guidera dans cette recherche de l’image insolite, à la découverte du mouvement lumineux et du travail sur le relief des objets des collections du musée Dupuy-Mestreau.
L’atelier se terminera par un moment convivial et une visite libre du musée.
Pour vivre pleinement cette expérience originale, chaque participant doit apporter son propre appareil photo numérique et savoir s’en servir, un trépied et une petite lampe torche ou une lampe frontale (la lumière d’un téléphone portable peut suffire).
- Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 36 71

• Dimanche 9 août   15h30   Visite guidée  –  Arrêt sur image (s) !
Musée de l’Échevinage (29 ter, rue Alsace-Lorraine)
Visite guidée sur une œuvre ou une thématique du musée par Maryse Vila-Cornellas, guide conférencière.
- Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 52 39

• Jeudi 13 août à 14h30 atelier cuisine romaine
Musée archéologique (Esplanade André-Malraux)
Proposé par la Conservation des musées – atelier par Les temps d’Aénor
Venez cuisiner à la romaine avec Lucia et reconstituer ce que mangeaient nos ancêtres les romains. Atelier cuisine participatif : on cuisine et on déguste !
- Payant / Renseignements et réservations : 05 46 74 20 97

• Vendredi 14 août à 15h3 visite guidée du musée Dupuy-Mestreau
Musée Dupuy-Mestreau (4, rue Monconseil)
De pièce en pièce, notre sélection d’objets éclectiques nous transporte à la cour, au bagne ou dans l’univers des femmes du XVIIIème siècle. Visite par Maribel Copley, guide-conférencière.

- Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 36 71

• Dimanche 16 août  à 15h3 visite guidée  –  Arrêt sur image (s) !
Musée de l’Échevinage (29 ter, rue Alsace-Lorraine)
Visite guidée sur une œuvre ou une thématique du musée par Maryse Vila-Cornellas, guide conférencière.
- Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 52 39

• Mercredi 19 août à 14h30 atelier Les p’tits potiers gallo-romains 
Musée archéologique (Esplanade André-Malraux)
Un atelier autour de la poterie et du monde antique pour les enfants de 7 à 12 ans.
- Payant / Renseignements et réservations : 05  46 74 20 97

• Samedi 22 août à 15h atelier « Voir Dupuy-Mestreau autrement, peindre avec la lumière »
Musée Dupuy-Mestreau (4, rue Monconseil)
Dans le cadre de l’exposition temporaire au musée Dupuy-Mestreau du 1er juillet au 20 septembre 2020. Par le photographe Tonnymiles en partenariat avec la Conservation des musées de la ville de Saintes.
Tonnymiles vous invite à découvrir son univers artistique par son approche personnelle de la technique du light painting (peindre avec la lumière). L’artiste vous guidera dans cette recherche de l’image insolite, à la découverte du mouvement lumineux et du travail sur le relief des objets des collections du musée Dupuy-Mestreau.
L’atelier se terminera par un moment convivial et une visite libre du musée.
Pour vivre pleinement cette expérience originale, chaque participant doit apporter son propre appareil photo numérique et savoir s’en servir, un trépied et une petite lampe torche ou une lampe frontale (la lumière d’un téléphone portable peut suffire).
- Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 36 71

• Dimanche 23 août à 15h30 visite guidée  –  Arrêt sur image (s) !
Musée de l’Échevinage (29 ter, rue Alsace-Lorraine)
Visite guidée sur une œuvre ou une thématique du musée par Maryse Vila-Cornellas, guide conférencière.
- Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 52 39

Mercredi 26 août   14h   Atelier Les p’tits artistes !
Musée de l’Échevinage (29 ter, rue Alsace-Lorraine)
Découverte ludique de l’exposition permanente du musée et reproduction d’un tableau au pastel.
Pour les enfants de 7 à 12 ans.

Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 52 39

• Jeudi 27 août à 15h30  visite guidée du musée Dupuy-Mestreau
Musée Dupuy-Mestreau (4, rue Monconseil)
De pièce en pièce, notre sélection d’objets éclectiques nous transporte à la cour, au bagne ou dans l’univers des femmes du XVIIIème siècle. Visite par Maribel Copley, guide-conférencière.
Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 36 71

• Samedi 5 septembre  à 15h30 visite guidée du musée Dupuy-Mestreau
Musée Dupuy-Mestreau (4, rue Monconseil)
De pièce en pièce, notre sélection d’objets éclectiques nous transporte à la cour, au bagne ou dans l’univers des femmes du XVIIIème siècle. Visite par Maribel Copley, guide-conférencière.
Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 36 71

• Samedi 12 septembre à 15h30 visite guidée  –  Arrêt sur image (s) !
Musée de l’Échevinage (29 ter, rue Alsace-Lorraine)
Visite guidée sur une œuvre ou une thématique du musée par Maryse Vila-Cornellas, guide conférencière.
Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 52 39

• Vendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 septembre
JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE
Ouverture et visite libre de l’amphithéâtre et des musées de la ville
Musée archéologique Esplanade André Malraux   Renseignements : 05 46 74 20 97
Musée de l’Échevinage 29 ter, rue Alsace-Lorraine  Renseignements : 05 46 93 52 39
Musée Dupuy-Mestreau 4, rue Monconseil  Renseignements : 05 46 93 36 71
Amphithéâtre entrée rue Lacurie Renseignements : 05 46 97 73 85
L’ensemble de la programmation est à retrouver prochainement !
Mercredi 23 septembre   14h30   Atelier Les p’tits potiers gallo-romains !
Musée archéologique (Esplanade André-Malraux)
Un atelier autour de la poterie et du monde antique pour les enfants de 7 à 12 ans.
Payant / Renseignements et réservations : 05  46 74 20 97

• Samedi 26 septembre à 15h30 visite guidée du musée Dupuy-Mestreau
Musée Dupuy-Mestreau (4, rue Monconseil)
De pièce en pièce, notre sélection d’objets éclectiques nous transporte à la cour, au bagne ou dans l’univers des femmes du XVIIIème siècle. Visite par Maribel Copley, guide-conférencière.
Payant / Renseignements et réservations : 05 46 93 36 71


jeudi 30 juillet 2020

Vigilance feux de forêt : passage au niveau "risque très sévère"

Au regard des conditions météorologiques actuelles, le département de la Charente-Maritime est placé au niveau « Risque très sévère » du plan de vigilance Feux de forêt

 
Ce changement de niveau de vigilance emporte les conséquences suivantes :

- pour les particuliers : en vertu des dispositions de l’arrêté préfectoral n° 08-2942 17 juillet 2008, relatif à la protection des bois et forêts contre l’incendie, il est interdit de porter ou d’allumer du feu, y compris sur les terrains privés, à l’intérieur ou jusqu’à une distance de 200 mètres des bois et forêts. Il est rappelé qu’il est interdit de fumer dans les zones boisées. Cette interdiction s’applique également aux usagers des voies publiques traversant ces terrains. Aucune allumette ou matière incandescente ne doit être jetée sans s’assurer qu’elle soit complètement éteinte.
- les maires des communes concernées sont invités à prendre les dispositions utiles pour limiter et prévenir le risque d’incendie. Il est recommandé de restreindre les accès forestiers pendant la période l’alerte très sévère. Les feux d’artifice, qui sont assimilés aux feux de plein air, sont soumis aux mêmes interdictions et doivent être annulés ou différés.

Conseils de comportements :
- n'allumez ni feu ni barbecue aux abords des forêts
- ne fumez pas de cigarette en forêt ne jetez pas de mégot par la fenêtre d'une voiture
 - ne procédez pas à des travaux source d'étincelles les jours de risques d'incendie
 - éloignez les combustibles de la maison (bois, fuel, butane)
 - si vous êtes témoin d'un incendie, donnez l'alerte en composant le 18 ou le 112 en localisant le feu avec précision,
 - en attendant les secours, confinez vous dans votre maison, elle est le meilleur abri
•  Pour toute information d’ordre général, retrouvez la campagne de prévention nationale des feux de forêt sur le site : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/campagne-feux-forets?xtor=SEC-27

Saintes : la foire mensuelle du 3 août aura lieu à l'extérieur du parc des expos


La traditionnelle foire mensuelle de Saintes aura bien lieu lundi 3 août. Exceptionnellement, compte tenu des mesures sanitaires toujours en vigueur, ce rendez-vous très apprécié du public aura lieu à l’extérieur du Parc des Expositions, rue René Cassin.
Les visiteurs pourrontstationner leur véhicule à l'extrémité du parc, côté Charente, entrée par l'avenue de Saintonge.
Pour  se protéger et protéger les autres, la  Ville  de  Saintes  rappelle que le port du masque est obligatoire.

mardi 28 juillet 2020

Chaunac : Cinq artistes exposent leurs œuvres à Buffeballe

Créations de Nathalie Ranson
C'est dans l'ancienne ferme de Buffeballe, à Chaunac, que cinq artistes ont choisi d'exposer leurs œuvres : Claude Locussol et ses sculptures, Nathalie Ranson, créatrice, deux peintres Marius de Laage et Rémy Demestre, et une graphiste Amélie Noël. 
Le site fleure bon la campagne et le cadre rustique met en valeur les œuvres. Place à l'authenticité, la simplicité, au bonheur dans le pré ! Chaque lieu du vaste corps de bâtiment offre un espace d'expression aux artistes. Original, ce cabinet de curiosités n'en est que plus attachant. Au dehors, les fontaines cinétiques, qui s'animent au rythme du balancier, accueillent joyeusement les visiteurs.

Rémy Demestre : la forme et la couleur !
Marius de Laage : un monde de délicatesse
Amélie Noël, graphiste
Claude Locussol, créateur de fontaines cinétiques faites de longues tiges qui se balancent et de récipients en cuivre (travaillés par M. Heurtebise à Jarnac-Champagne et un artisan dinandier de Libourne). 
• Expo à découvrir jusqu'au 2 août de 14 h à 19 h. Entrée libre. Lieudit Buffeballe à Chaunac (non loin de Fontaines d'Ozillac)

Sénatoriales/ Mickaël Vallet, candidat officiel du Parti socialiste : « le troisième siège de sénateur ira à la liste arrivant en deuxième position. C'est là l'enjeu »


En 2014, sur les trois postes de sénateurs à pourvoir, les grands électeurs de la Charente-Maritime avaient désigné au scrutin proportionnel deux candidats issus de la liste UMP, Daniel Laurent (ex maire de Pons) et Corinne Imbert (ex maire de Beauvais-sur-Matha). Pas de grand chelem donc pour la droite puisque le troisième poste avait été décroché par le socialiste Bernard Lalande (ex maire de Montendre). Cinq listes étaient alors en lice : UMP, PS, UDI-Modem, Europe Ecologie les Verts et Front National.
Pour le scrutin du 27 septembre prochain, plusieurs listes sont annoncées. Trois sont confirmées : les Républicains avec Daniel Laurent, Corinne Imbert, sénateurs sortants, et Stéphane Villain, maire de Châtelaillon ; la liste conduite par Bernard Lalande, également sénateur sortant et celle de Mickaël Vallet, officiellement validée par le Parti socialiste. Une autre pourrait graviter autour de Debout la France.

Maire de Marennes depuis 2008, conseiller départemental depuis 2011 et président de la Communauté de communes du bassin de Marennes, Mickaël Vallet brigue ce mandat pour la première fois.
La course est ouverte et une "complexité" apparaît quant à la représentation de la gauche puisque Mickaël Vallet est sur la ligne de départ… tout comme Bernard Lalande. Le maire de Marennes s’explique : « Bernard Lalande a quitté le PS et, en juin 2019, il n’a pas suivi la consigne du groupe socialiste en s'abstenant lors du vote de la déclaration de politique générale d'Edouard Philippe. Il a fait un choix ! Personnellement, j'ai obtenu l'investiture du PS pour les Sénatoriales ». Voilà qui justifie sa décision de se présenter contre le sénateur sortant dans un département où règne un vieux radicalisme charentais toujours vivace !

Mickaël Vallet répond à nos questions :

• Mickaël Vallet, quelles motivations vous conduisent à vous présenter aux élections sénatoriales ?

De par mes fonctions électives, je m’intéresse aux collectivités et aux questions qui gravitent autour d’elles. C’est un combat pour notre avenir et c’est pourquoi je souhaite porter la liste de gauche aux Sénatoriales. Cette candidature est une suite logique. C’est au Sénat, en effet, que sont étudiés un grand nombre de projets qui peuvent aller jusqu’au bout de leur déploiement. Depuis 2017, les élus locaux sont confrontés à des contraintes budgétaires grandissantes avec, entre autres, la suppression de la taxe d’habitation et des contrats Aidés. Le contexte s’est encore aggravé avec la crise des gilets jaunes et l’épidémie de Covid-19. Que les élus puissent non seulement témoigner de leurs difficultés, mais essayer d’y apporter des solutions est essentiel pour le devenir de leurs communes respectives.

• Vous êtes le candidat officiel du Parti socialiste face à Bernard Lalande, sénateur sortant et ancien maire PS de Montendre. Cette situation entre deux hommes de gauche ne risque-t-elle pas de créer une certaine "nébulosité" chez les électeurs de Haute-Saintonge par exemple ?

Pour tout vous dire, Bernard lalande m'a appelé le 15 mai en me demandant si j'étais prêt à me présenter comme tête de liste aux élections sénatoriales et en m'y encourageant, me donnant des conseils sur les colistiers à solliciter et sur la façon d'organiser l'équipe des attachés parlementaires en cas d'élection. Après plusieurs messages d'encouragement pendant dix jours, il m'annonce qu'il participe le 26 mai à un petit déjeuner de travail avec des ministres à l'Elysée sur la question des Sénatoriales, puis le 31 mai il me précise que finalement il se représente. Nous avons eu quelques jours après une discussion franche.
Il y a un désaccord politique entre nous deux. Personnellement, je ne soutiendrai jamais la République en Marche qui a placé les élus locaux et les collectivités dans des situations difficiles. C’est pour cette raison que je suis candidat. Je pense que dans tout engagement, il faut avoir une position claire et lisible. A titre d’exemple, Corinne Imbert et Daniel Laurent appartiennent aux Républicains, ils sont de droite et ils l’assument !
En ce qui me concerne, j’ai proposé aux élus de Charente-Maritime de réunir la gauche, de manière non sectaire et transparente, et de porter ses valeurs aux côtés d’Eric Authiat, maire de Tonnay Boutonne, Karine Dupraz, conseillère départementale de Marans et Jacky Emon, conseiller régional de Saintes. Arithmétiquement, si Daniel Laurent et Corinne Imbert sont bien placés pour être réélus, la troisième place reste ouverte. Ma campagne sera active auprès des élus, maires et délégués afin de porter leurs attentes au sein du groupe PS au Sénat.

• Depuis l’avènement de la République en Marche, les Socialistes comme les Républicains semblent avoir du mal à s’imposer dans le paysage politique. Qu’en pensez-vous ?

C’est quand le bateau tangue qu’il faut rester ! Je n’ai jamais cru au mirage de la République en Marche. Le brouillard qui entoure ce parti finira par se dissiper et les Français comprendront. Il y a deux cultures politiques dans le pays, la droite et la gauche. Cette dernière a un vrai travail de fond à effectuer. On m'a proposé d'intercéder en ma faveur pour demander l'investiture LREM aux dernières Législatives. J’ai dit non. Je suis de gauche et j’entends le rester. Dans les territoires, des collègues encouragent ma candidature aux Sénatoriales. Je ne suis pas seul et me sens très soutenu !

• Comment se déroule la campagne sur le terrain ?

Je suis bien accueilli et les échanges sont constructifs. J’ai la même approche que celle du maire de Trizay, Michel Doublet, qui a longtemps été sénateur : avoir une attitude franche, jamais sectaire.

• Et à Jonzac ? 

On ne peut pas ne pas venir à Jonzac chez le président Belot, c’est un passage obligé ! La Communauté de communes de Haute Saintonge est un territoire qui retient l’attention. Au delà des clivages, les fonctions de Claude Belot, qui a été président du Conseil général et dirige la CDCHS depuis des décennies, ont facilité le développement de structures ambitieuses. Cette vision à long terme est intéressante à observer.

• A votre avis, quelles sont les qualités que doit réunir un sénateur ?

On peut attendre d’un sénateur qu’il ne passe pas tout son temps à Paris, qu’il soit une courroie de transmission entre le Parlement et les élus locaux qu’il informera sur les questions fondamentales, comme la fiscalité, et les éléments concrets qu’il fera remonter. Il doit aussi avoir de la hauteur de vue, défendre les valeurs auxquelles il croit et travailler au-delà des clivages. Les citoyens et les élus sont fatigués par cette ambiance nationale où on leur explique que tout va bien alors que la réalité est souvent différente.

• Au delà des Sénatoriales, la crise sanitaire reste préoccupante…

D’un côté, la France s’est largement mobilisée pour faire face à cette crise sanitaire exceptionnelle. Elle a montré ses capacités de réaction et, de l’autre, le Gouvernement cherche à disloquer ce qui est issu du Conseil national de la résistance dont la réforme des retraites : il faut donc nous battre pour sauvegarder ces valeurs. Des combats sont à mener !

Remplissage des mares de tonnes : limitation provisoire des usages de l'eau

Les modalités de remplissage des mares de tonne sont fixées par l'arrêté préfectoral n° 20EB0091 du 15 avril 2020 encadrant et définissant les mesures de restriction ou de suspension provisoire du remplissage des mares de tonne dans le département de la Charente-Maritime entre le 15 avril et le 30 novembre 2020. Dans chaque bassin de gestion sont définis des indicateurs représentatifs de l’état des milieux qui déterminent suivant leur niveau les règles de gestion applicable au remplissage des mares de tonne.


Depuis le 7 juillet 2020, les prélèvements en milieu naturel pour le remplissage des mares de tonne sont interdits sur les bassins du Curé-Sèvre Niortaise, des Marais de Rochefort Nord, des Marais Bord de Gironde Nord et des Marais de Rochefort Sud.

Les conditions météorologiques actuelles entraînent le passage de nouveaux seuils et nécessitent la prise de mesures d’interdiction de remplissage et de remise à niveau des mares de tonne pour la chasse de nuit au gibier d’eau.

DISPOSITIONS APPLICABLES

Par arrêté préfectoral, Monsieur le Préfet a décidé les mesures de restriction suivantes :

À partir du 29 juillet 2020, à 8 heures, les prélèvements en milieu naturel pour le remplissage des mares de tonne de chasse sont soumis aux règles suivantes :

• Interdiction de remplissage et de remise à niveau
Curé-Sèvre Niortaise
Marais de Rochefort Nord
Marais Bord de Gironde Nord
Marais de Rochefort Sud
Fleuve Charente
Seugne
Pour les autres bassins, le remplissage est possible sans limitation.

Dix jours avant l’ouverture de la chasse au gibier d’eau, conformément à l’arrêté cadre, la situation dans chaque bassin de gestion sera réexaminée afin d’arrêter les règles de remplissage des mares de tonne.

Saintes/Société - IB Sys : 3 ruches sur le toit de la cité entrepreneuriale

La jeune entreprise innovante IB Sys (accompagnée par le Pôle Innovation de Saintes), spécialisée dans l'ingénierie au service de la biodiversité, vient d'installer trois ruches sur le toit de la cité entrepreneuriale. Ces ruches seront utilisées pour mettre au point et développer des produits, tester directement un prototype et dynamiser l’éco-système de la cité entrepreneuriale.


• IB Sys "Ingénierie & Biodiversité" :

Deux porteurs de projet sont réunis autour de valeurs communes : Isabelle, apicultrice en recherche de solutions pour ses abeilles et Benoît, ingénieur soucieux de la cause environnementale.
Ce duo a vite élaboré des solutions pertinentes pour répondre aux problématiques de mortalité des abeilles. L'envie de partager leurs innovations a naturellement engagé nos deux porteurs de projet vers la création d'une entreprise dédiée.
En intégrant le Pôle Innovation de Saintes, IB Sys bénéficie d'un accompagnement à toutes les étapes clé de son parcours : accès à de la formation, au Tech Lab "Le Kube", à l'écosystème de la Cité entrepreneuriale de Saintes.
Le Pôle Innovation, grâce aux initiatives de sa directrice Céline Brendel, active son réseau qui s'étend sur la toute région Nouvelle-Aquitaine pour accélérer les projets des jeunesentrepreneurs.
IB Sys travaille sur plusieurs produits pour améliorer le quotidien des abeilles : cela va de l'instrument de mesure à portée scientifique aux moyens de lutte active pour protéger les abeilles des nuisances extérieures.
IB Sys proposera également son expertise en matière d'installation de ruches (audit, conseil réglementaire, juridique, et sanitaire) pour les particuliers, collectivités et entreprises.

IB Sys a signé mardi 21 juillet dernier la convention d'installation de ses ruches à La Cité entrepreneuriale de Saintes en présence de Jean-Yves Jamain, coordinateur de la Cité, Jean-Paul Duhamel, Directeur Général Saintonge Immobilier et Céline Brendel, directrice du Pôle Innovation de Saintes.

Tests d'un prototype de compteur d'abeilles par Benoît Renaud
• Spécialisée dans l’ingénierie apicole,  IB Sys œuvre pour la biodiversité




Le vélo, images d'autrefois, Charente-Inférieure et Maritime de 1890 à 1972, un livre à découvrir


Samedi 1er août, le livre « Le vélo, images d’autrefois » (Charente-Inférieure/ Maritime 1890-1972) sera présenté officiellement à la mairie de Saint-Savinien en même temps qu’une superbe expo-photos sur le même sujet.

« Ce livre et cette expo sont nés durant le confinement, explique Michel Teodosijevic du Passage des Heures, le Conseil départemental 17 avait lancé un appel à projet lié au vélo et à la Charente-Maritime en raison du passage du Tour en septembre. J’ai contacté Bernard Couprie qui est auteur de romans historiques mais aussi président de la course cycliste Bordeaux-Saintes ». Ce dernier accepte de collaborer à l’ouvrage dont il signe les textes. Suivent ensuite plusieurs rencontres avec des personnes ressources comme Jean-Luc Petit de Saintes ou encore Mme Bouchet de Jonzac qui prêtent volontiers photos et documents. L’ouvrage prend forme et, sans avoir la prétention de représenter tous les aspects du vélo dans le département, rend admirablement compte de l’importance du deux-roues-à-pédales dans les campagnes et les villes charentaises.

Jonzac, Tour de France en 1939
Faire la course en tête mais aussi la fête…

« Parler de vélo, nous explique le texte de 4ème de couverture du livre, c’est évoquer le grand air, la nature et, dans notre département de Charente-Maritime, c’est aussi bien souvent évoquer la lutte contre le vent. Alors qu’il revient à la mode, grâce aux idées d’écologie, n’oublions pas qu’il fut pendant longtemps le seul moyen  de locomotion pour beaucoup de gens, tant à la ville qu’à la campagne. Revoir d’anciennes photographies, sur lesquelles il est présent, permet de comprendre combien son rôle fut important pendant une grande partie du XXe siècle. Il a permis aux ruraux d’aller voir au-delà de leurs villages et aux citadins de fuir la ville afin de retrouver la nature. Il fut la monture de l’ouvrier, de l’employé, du paysan. Il fut aussi celle des jeunes filles avec leur robe volant au vent comme une corolle. Et fit partie intégrante de l’animation des villages : pas de frairie sans course cycliste !
"Premiers coups de pédales à vélocipède", "Faire la course en tête mais aussi la fête", "Quand la "Grande Boucle" passe... chez nous !", "Quelques as charentais de la "Petite Reine" et "Portraits de charentais à vélo" sont les cinq chapitres qui composent ce bel ouvrage de mémoire ». 

Le vélo, objet d’autonomie

« Attention, précise l’éditeur Michel Teodosijevic, il ne s’agit pas d’un livre sur le vélo en tant que sport même si le Tour, Bordeaux-Saintes et les courses locales sont évoqués. Cet ouvrage, fidèle à la collection Images d’autrefois montre le vélo au quotidien, la bicyclette dans le monde rural en tant qu’objet d’autonomie. C’est un peu la sociologie du vélo traitée en images… et les photographies en disent long sur notre société ».

Samedi 1er août, l’exposition sera visible toute la journée à la salle des mariages de la mairie de Saint-Savinien et l’auteur, Bernard Couprie dédicacera l’ouvrage de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30. La présentation officielle en présence du maire de Saint-Savinien et vice-président du Conseil départemental, aura lieu à 16h.

• Contact : 05 46 91 85 14
passagedesheures@wanadoo.fr
www.passagedesheures.com

Paiement de proximité : généralisation du service à partir du mardi 28 juillet

Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Olivier Dussopt, ministre délégué aux Comptes publics, annoncent la généralisation du paiement de proximité dans le réseau des buralistes partenaires, disponible partout en France, à partir demain, mardi 28 juillet

À partir du 28 juillet, il sera désormais possible de payer les factures de cantine, crèche, d'hôpital, amendes ou impôts en espèces et en carte bancaire dans les bureaux de tabac partenaires partout en France (le paiement pas chèque n’est pas possible). Ce sont ainsi près de 5 100 points de paiement de proximité (répartis sur 3 400 communes) qui pourront accueillir les usagers au plus proche de leur domicile et à des horaires d'ouverture élargis.

Que pourra-t-on payer chez les buralistes agréés ?

Toutes les factures de la vie quotidienne : amendes, cantine, crèche, hôpital qui représentent 70 % du volume constaté dans les premiers départements test* ou encore les impôts de moins de 300 € (par exemple la contribution à l’audiovisuel public, les petites taxes d’habitation ou foncières et tous les impôts qui présentent le QR code prévu à cet effet).

* Paiements effectués pendant la phase de pré-figuration : 54 % sont des factures locales (crèche, cantine, hôpital), 38 % des amendes et seulement 8 % des factures de nature fiscales (impôts).

A terme, ce sont environ 2 millions de factures par an qui pourront être réglées dans ces nouveaux points de contact de proximité. Ce service de proximité constitue une offre de services supplémentaires au bénéfice des usagers, notamment auprès des 500 000 personnes qui ne disposent pas de compte bancaire, qui rencontrent des difficultés à se déplacer ou qui ne maîtrisent pas internet. Les centres des finances publiques assureront une phase de transition et accompagneront les usagers qui auront besoin d’informations.

 Quels montants pour quelles factures ?

- pour l’essentiel des factures de la vie quotidienne : jusqu’à 300 € en espèces et sans limitation de montant en carte bancaire.

- pour les impôts : jusqu’à 300 € en espèces ou en carte bancaire (au-delà et pour les montants supérieurs, obligation légale de payer par voie dématérialisée) ;

Comment ça marche ?

L’usager devra simplement s’assurer que son avis ou sa facture comporte un « QR code » et que la mention  « payable auprès d’un buraliste » figure dans les modalités de paiement. Si ce n’est pas le cas, la facture devra être réglée selon les modalités habituelles indiquées sur le document.

Une fois chez un buraliste agréé (reconnaissable par l’affiche apposée sur sa devanture), l'usager, muni de sa facture, scanne son QR code et paye. Le paiement est réalisé en toute confidentialité  à l’aide d’un terminal sécurisé de la Française des Jeux déjà disponible et adapté à cet effet : il n’est pas nécessaire de confier sa facture au buraliste et celui-ci n’a accès à aucune information de nature personnelle.

Où trouver la liste des buralistes agréés ?

Retrouvez l'ensemble des buralistes agréés, ainsi que leur adresse, sur le site impots.gouv.fr : www.impots.gouv.fr/portail/paiement-proximite.

Le réseau des buralistes s'engage :
- à orienter les usagers vers le bon service, en cas de demande ne relevant pas de leur compétence ;
- à proposer un accueil adapté aux personnes en situation de handicap ;
- à évaluer régulièrement la satisfaction des usagers.

Pour Bruno Le Maire et Olivier Dussopt : « Ce nouveau service de paiement de proximité va permettre aux usagers qui le souhaitent de régler leurs petites factures du quotidien ou petits impôts au plus près de leur domicile et à des horaires élargis. Cette mesure de simplification s’adresse également aux contribuables qui rencontrent des difficultés avec internet ou qui ne disposent pas de comptes bancaires »

Projet de loi bioéthique/Raphaël Gérard, député : « Je reste mobilisé pour rendre ce texte plus généreux et à la hauteur des enjeux de notre époque »

Dans un communiqué, Raphaël Gérard, député de Charente-Maritime, souligne sa mobilisation quant au projet de loi bioéthique :


« L'examen du projet de loi de bioéthique a débuté en séance publique. Bien que je ne puisse pas au présent au sein de l'hémicycle pour porter cette loi qui consacre la diversité des modèles familiaux et le combat inachevé pour l'égalité, je me réjouis que mes collègues députés soient réunis pour répondre à l'urgence de faire droit aux aspirations de ces couples de femmes qui attendent depuis plus de 10 ans la possibilité de poursuivre leur projet parental en France et d'offrir à leurs enfants la plénitude de leur filiation dès la naissance.
Je me réjouis que nous nous apprêtions sans attendre à reconnaître le droit des enfants issus de PMA avec tiers donneur d'accéder à leur origine, mettant fin à l'ère sombre du ni vu ni connu et des secrets de famille.
Je reste mobilisé pour rendre ce texte plus généreux et à la hauteur des enjeux de notre époque. C'est pourquoi, j'ai déposé plusieurs amendements pour :
• Assurer un accès égal et effectif de tous à la #PMA, sans discrimination aucune.
• Garantir l'intérêt supérieur des enfants nés de #GPA, car leur mode de conception et les incriminations morales portées à leur encontre ne doivent pas faire obstacle à la reconnaissance de leur double lien de filiation.
• Réaffirmer le droit à l'intégrité physique des enfants présentant une variation du développement sexuel, en proposant un accompagnement adéquat de l'enfant et de famille et en rappelant qu'il est urgent d'attendre avant d'opérer afin de prendre en compte le consentement personnel de l'enfant.

Je remercie très chaleureusement mes collègues députés qui ont accepté de les défendre en mon nom, faisant honneur à l'esprit de responsabilité et de débat qui aura régné tout au long de l'examen du texte ».

Coronavirus/ARS : point de situation en Nouvelle-Aquitaine

La tendance épidémiologique actuelle atteste d’une circulation du virus toujours active dans la région. Une grande vigilance est à observer par tous avec un respect des gestes barrières, et le port du masque dès que la distanciation est impossible.
• Prenez un moment pour vous faire tester durant vos vacances dans les nombreuses opérations de dépistage gratuit. 
Liste actualisée : www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/operations-de-depistage-gratuit-en-nouvelle-aquitaine
En cas de symptômes, restez isolé le temps d’obtenir vos résultats.

• Du mercredi 5 août au mercredi 2 septembre à Saint Jean d'Angély : de 9h à 12h et de 15h à 18h, centre des bénédictines, rue des remparts à Saint Jean d'Angély
• Jeudi 30 juillet Montguyon : Précisions ultérieures
• A partir du mercredi du 29 juillet puis tous les mercredis à Châtelaillon : de 8h30 à 11h30 au parking de l'hippodrome, 9 rue des sulkys
• Tous les mercredis du 29 juillet au 26 août à La Rochelle : de 10h à 17h à la Salle de l'Oratoire, 6 Bis Rue Albert 1er - 17000 La Rochelle.
• A partir du mardi 28 juillet, tous les mardis à Saint Pierre d'Oléron : de 9h à 12h30 et de 14h à 18h, au Complexe sportif de L’Oumière, Route de Sauzelle, et à Royan : De 8h30 à 18h, place du Général De Gaulle à Royan
• A partir du lundi 27 juillet, tous les lundis à Saint Martin de Ré : De 8h30 à 11h30 sur le parking du collège et aux Mathes : De 8h30 à 18h, espace multiloisirs, avenue Pierre Simard
- Tests sérologiques à effectuer en laboratoires sur prescription médicale.

• Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine

* Ces chiffres ne sont pas stabilisés et sont donc partiels. Seuls les chiffres jusqu’à  J-3 sont consolidés et permettent d’avoir une meilleure représentation de la situation épidémique.


Qu’est-ce qu’un cluster ?
Un  cluster est le fait d’identifier au moins 3 cas confirmés ou probables, dans une période de 7 jours, et qui appartiennent à une même communauté ou ont participé à un même rassemblement. L’existence de ces cas groupés signifie qu’il y a, localement, une ou plusieurs chaines de transmission actives.
Pour rappel, dans le cadre de la doctrine du dépistage systématisé en EHPAD, l’ARS Nouvelle-Aquitaine le déclenche dès qu’un premier cas est confirmé chez un résident ou un membre du personnel. L’ensemble des résidents et du personnel de l’EHPAD sont alors dépistés.

Suivi des malades et personnes contacts par la plateforme d’appels de l’ARS Nouvelle-Aquitaine

Depuis le 16 mai, la plateforme(1) de l’ARS a réalisé 12 897 appels pour le suivi des personnes malades ou contacts (au 26 juillet).
(1) La plateforme d’appels de l’ARS Nouvelle-Aquitaine est opérationnelle 7 jours/7.  Cette plateforme de l’ARS assure le suivi de la situation des personnes malades et des personnes contacts (3 appels minimum à J+3, +9 et +14 du dernier contact avec le malade), leur rappelle les consignes sanitaires, s’assure de la bonne évolution de leur isolement, la réalisation des tests nécessaires, et leur communique si besoin, les coordonnées pour bénéficier d’un accompagnement social à l’isolement ou d’un accompagnement médico-psychologique.

Prise en charge et décès à l’hôpital de cas COVID-19 en Nouvelle-Aquitaine

· 58 personnes sont actuellement hospitalisées (1) (- 2 depuis le 24 juillet*)
· 9 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (1) (- 2 depuis le 24 juillet*)
· 2 240 personnes sont sorties guéries de l’hôpital depuis le début de l’épidémie (1) (+10 depuis le 24 juillet*)
· Depuis le début de l’épidémie, on déplore 424 décès(1) parmi les personnes hospitalisées (même nombre que le 24 juillet*)
(1) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 27 juillet à 14h
* Date des derniers chiffres mis à disposition par Santé Publique France


(Source : Santé publique France)

• Cellule régionale de renseignements Covid-19
ars-na-contact-covid19@ars.sante.fr

Projet de loi bioéthique/Mgr Colomb : « Les efforts d'une société authentiquement fraternelle ne devraient-ils pas porter sur l'aide aux familles d'enfants atteints de trisomie ou de handicap ? »

Copie de la lettre que Mgr Georges Colomb, évêque de La Rochelle et Saintes, a adressée aux parlementaires de Charente-Maritime au sujet du projet de loi de bioéthique.




Sortie à Aubeterre samedi 8 août

La paroisse de Montendre organise une journée découverte samedi 8 août à Aubeterre en Charente. Départ de Montendre (rendez-vous devant l'église) à 8 h 30. Au programme : à 10 h visite de l'église souterraine Saint-Jean (entrée 5 euros), à midi pique-nique au bord de la Dronne (apporter son panier !) et l'après-midi, possibilité de découvrir les belles fresques templières de Cressac. Possibilité de covoiturage. Belle journée en perspective !

Eglise Saint-Jean (© Nicole Bertin)
Situé au sud de la Charente et voisin du Périgord, le village d’Aubeterre sur Dronne rassemble patrimoine historique, espace naturel préservé et art de vivre. Détenteur de la marque « Plus Beaux Villages de France » depuis 1993 et du label « Petites Cités de Caractère » depuis 2012, il affirme depuis plus de mille ans sa vocation à accueillir pèlerins, visiteurs et touristes. Deux monuments historiques majeurs y sont à découvrir : l’église souterraine Saint-Jean et l’église Saint-Jacques.
A voir : le village, les maisons accrochées à la colline à découvrir à pied par les venelles, la base de loisirs en bord de Dronne offrant de nombreuses activités, artisans d’art, place centrale ombragée de tilleuls à l’ambiance méridionale animée.

• L'Église souterraine Saint-Jean

Creusée au XIIè siècle dans le rocher par Pierre de Castillon, seigneur d'Aubeterre, au retour de la croisade, cette église témoigne de la ferveur chrétienne au Moyen-Age. Elle abritait des reliques conservées dans un reliquaire dont la forme s'inspire de celle du Saint sépulcre découvert à Jérusalem. Réalisé par évidement de la paroi calcaire, il peut être qualifié de monolithe.
Les dimensions impressionnantes de l'église Saint-Jean ajoutent au mystère et son sol creusé de centaines de tombes montrent l'importance sacrée du lieu.
Au fil des siècles, de nombreux pèlerins ont déambulé dans cet édifice où se perçoit la longue filiation des cultes liés à la terre et à l'eau des sources qui ont nourri la croyance des hommes avant l' ère chrétienne.

• Fresques templières de Cressac

http://nicolebertin.blogspot.com/2015/08/lun-des-tresors-des-templiers-est.html


Inscriptions : 

• Père Bergson Julien : 07 57 42 28 16
ou par mail :
• c.l.furet@gmail.com
• francette.berthelot@gmail.com
• pi.chabot@laposte.net
• bertin.nicole@gmail.com

lundi 27 juillet 2020

Jonzac : l'atelier de Marithé a ouvert ses portes

Après la fermeture de Créacœur, nombreux se demandaient si une nouvelle couturière prendrait la suite. Leur vœu est exaucé avec l'installation de Maïté Thébault qui poursuit cette activité rue Paul Bert, dans les mêmes locaux. Parmi les prestations proposées, travaux de couture, retouches, confection, créations, repassage.
Horaires d'ouverture : mardi, mercredi, vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30 - Jeudi de 14 h 15 à 17 h 30. Sur rendez-vous au 06 13 63 73 44


• Adresse : 10 Rue Paul Bert (premier étage) 17500 Jonzac

CDA Royan : Une aide exceptionnelle versée aux étudiants post bac domiciliés sur le territoire de l'agglomération

Pendant la période de confinement du 17 mars au 11 mai et lors de la première phase de déconfinement jusqu’au 2 juin dernier, certains étudiants n’ont pu effectuer leur stage indemnisé ou ont vu annulé leur emploi d’étudiant à temps partiel ou saisonnier, destiné à financer leurs études.

Afin de limiter les répercussions sur le niveau de vie de ces étudiants et sur leur capacité à financer leurs études, la Communauté d'agglomération Royan Atlantique a décidé de leur apporter une aide exceptionnelle.
L’objectif est de leur permettre de poursuivre leur parcours de formation diplômante dans des conditions acceptables.

Cette aide d’un montant maximum de 1000 euros bénéficiera aux jeunes de moins de 25 ans, étudiant ayant perdu un emploi ou un stage, rencontrant des difficultés liées au confinement.
Pour être éligibles, les étudiants boursiers ou non boursiers devront être inscrits dans une formation initiale d’enseignement supérieur, être domicilié sur le territoire de la CARA en dehors de leur période d’études et justifier de la perte d’un stage indemnisé ou d’un emploi étudiant et/ou l’annulation d’un contrat saisonnier pendant la période du 17 mars 2020 au 2 juin 2020 inclus.

• Renseignements au 05 46 22 19 20.

vendredi 24 juillet 2020

Régionales 2021 : Europe Ecologie les Verts désigne ses têtes de liste pour mars 2021


« A l'issue d'un processus interne de plusieurs semaines, les 3 entités régionales d'Eelv de Nouvelle-Aquitaine ont validé mardi 21 juillet les résultats des primaires de désignation des têtes de liste EELV aux régionales de Nouvelle-Aquitaine par les adhérents.

Avec un niveau de participation de 60 %, les adhérent·e·s écologistes ont désigné Maryse Combres et Nicolas Thierry qui constituent ainsi les premier·e·s femme et homme EELV de la future liste des écologistes aux régionales de mars 2021.

Nicolas Thierry est actuellement vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de l'environnement et de la biodiversité, il est élu de Gironde. Dans le collège homme, il remporte 92 % des suffrages des militants.

Élue du Lot-et-Garonne, Maryse Combres est déléguée à l'efficacité énergétique et aux énergies renouvelables. Elle est membre de la Commission permanente. Dans le collège femme, elle arrive en tête avec 53 % des voix.

Les résultats de la consultation seront soumis à la commission électorale nationale d'octobre qui se prononcera sur le choix définitif de notre tête de liste. Dans l'attente, rendez-vous est donné pour les Journées d'été de Pantin qui seront l'occasion de lancer la nouvelle séquence de l'écologie politique ».

Jean Lissar, Secrétaire régional Aquitaine
Pierrette Bidon, Dominique Normand, Jean-Louis Pagès, co-Secrétaires d'EELV Limousin
Jean-Pierre Lartige, Secrétaire régional Poitou-charentes

Saintes : concert d'orgue à la cathédrale Saint-Pierre samedi 25 juillet


Le prochain concert organisé par l'APCOS (Association pour la Protection et la Connaissance des Orgues de Saintes) aura lieu samedi 25 juillet 2020 à 20 h 30 à la cathédrale Saint-Pierre de Saintes.

Marie-Paule Bouin et Sébastien Maigne joueront à quatre mains et quatre pieds des œuvres de Charpentier, Pachelbel, Bach, Rameau, Telemann et Haendel, notamment.

C'est un véritable exploit que nous offriront les deux artistes et un spectacle sur grand écran à ne pas manquer.

Dans le respect des consignes sanitaires en vigueur, le port du masque sera obligatoire.

Entrée : 12 € - Adhérents : 10 € - gratuit pour les  moins de 12 ans.

Opérations de dépistage Covid-19 gratuit à l’Aéroport de Bordeaux et à La Rochelle


Face à une reprise de circulation active du virus, les services de l’Etat adaptent la stratégie de dépistage du COVID-19 en proposant des dépistages gratuits (pris en charge à 100% par l’Assurance maladie) et facilités dans les lieux d’arrivées et de séjours touristiques.

De nombreux touristes étant accueillis chaque jour à l’Aéroport de Bordeaux, l’ARS Nouvelle-Aquitaine, l’Aéroport de Bordeaux-Mérignac et le CHU de Bordeaux, organisent en collaboration avec la Préfecture, une opération de dépistage gratuit jusqu'au 15 août de 9 h à 17 h hall A – niveau arrivée – rez-de-rue - Aéroport de Bordeaux

• Pourquoi cette opération de dépistage ?

Cette opération de dépistage est mise en place dans le cadre d'un renforcement des moyens de prévention préconisé par le Gouvernement pour limiter l’importation et la diffusion du Covid-19 en cassant les chaînes de transmission du virus. Elle vient compléter les mesures sanitaires déjà mises en œuvre au sein de l’Aéroport de Bordeaux : port du masque obligatoire, mise à disposition de gel hydro-alcoolique, signalétique, messages sonores, dépliants et affichages  ainsi que la distribution et le recueil par les compagnies aériennes de fiches de traçabilité renseignées par les passagers en provenance de destinations à risque.
La maladie reste présente sur l’ensemble du territoire. Il convient de rester vigilant et d’appliquer strictement les gestes barrière.  Etre testé et diagnostiqué, permet d’avoir un suivi et une prise en charge adaptée. Il s’agit de contribuer à l’effort collectif pour contenir la propagation du virus.

• Comment participer au dépistage ?

Le dépistage est sans rendez-vous et proposé à tous les passagers (y compris étrangers) arrivant à l’Aéroport de Bordeaux ainsi qu’à l’ensemble du personnel. Il consiste en un test virologique RT-PCR (prélèvement par voie nasale) qui permet de déterminer si la personne est porteuse du virus. Les résultats sont communiqués directement à la personne concernée.

Dépistage gratuit à La Rochelle salle de l’Oratoire

L’ARS Nouvelle-Aquitaine et La Ville de La Rochelle organisent une opération de dépistage gratuit (pris en charge à 100% par l’Assurance maladie) du COVID-19 qui va se renouveler tous les mercredis du 29 juillet au 26 août de 10 h à 17 h salle de l’Oratoire 6 Bis Rue Albert 1er - 17000 La Rochelle

Pourquoi cette opération de dépistage ?

Depuis le déconfinement, l’ARS Nouvelle-Aquitaine organise, dans toute la région, des opérations de dépistage gratuit pour « aller vers » des publics ayant des difficultés d’accès aux soins. Face à une reprise de circulation active du virus, elle adapte cette stratégie pour proposer des dépistages gratuits et facilités dans les lieux d’arrivées et de séjours touristiques.
En lien avec les collectivités et les professionnels de santé du territoire, ces actions ont pour but de prévenir et casser les chaînes de transmission du virus.
L’ARS Nouvelle-Aquitaine encourage fortement la population à participer à ce dépistage gratuit, il s’agit de contribuer à l’effort collectif pour contenir la propagation du virus dans le département.
La Ville de la Rochelle, naturellement, soutient activement cette démarche.

• Comment participer au dépistage ?

Le dépistage se fait sans rendez-vous et gratuitement.
Les personnes volontaires sont invitées à se présenter avec un masque et à respecter les mesures barrière dans la file d’attente et sur le site.
Les personnes qui viennent se faire tester doivent penser à amener leur carte vitale et leur pièce d’identité.
Le dépistage consiste en un test virologique RT-PCR (prélèvement par voie nasale) qui permet de déterminer si la personne est porteuse du virus. Les résultats sont communiqués directement à la personne concernée 24h après le test.

D’autres opérations de dépistage sont menées dans le département, pour connaître les dates et lieux, consultez le site de l’ARS Nouvelle-Aquitaine ou flashez le QRcode :

vendredi 17 juillet 2020

Bruno Drapron, maire de Saintes, devient président de la Communauté d'Agglomération

L'élection du nouveau bureau communautaire s’est déroulée jeudi au hall Mendès France. Ont été désignés le successeur de Jean-Claude Classique à la présidence, 13 vice-présidents et 4 conseillers communautaires délégués. Pour mémoire, la CDA compte 64 conseillers communautaires.

Président, vice-présidents et délégués (© CDA Saintes)
Composition du bureau communautaire : 

• Président : Bruno Drapron, maire de Saintes, 55 voix. Face à lui, Pierre Maudoux a obtenu 5 voix et Florence Bétizeau 4 voix
• 1er vice-président : Eric Pannaud, maire de Chaniers 56 voix – Education / Centres de loisirs / Campus Connecté / Ferrocampus
• 2ème vice-président : Francis Grellier, maire de Fontcouverte, 54 voix - Bâtiment/ Travaux/ Commission d’Appel d’Offres
• 3ème vice-président : Marie-Line Cheminade, élue ville de Saintes, 56 voix / Ressources humaines
• 4ème vice-président : Frédéric Rouan, maire de Saint-Georges des Coteaux, 57 voix / Aménagement du territoire/ Attractivité du territoire et projet de territoire
-  5ème vice-président : Alexandre Grenot, maire des Gonds, 50 voix / Tourisme, politique culturelle et sportive
-  6ème vice-président : Fabrice Barusseau, maire de Villars les Bois, 54 voix /Transition écologique / Eau et assainissement / Transition numérique
• 7ème vice-président : Véronique Cambon, élue ville de Saintes, 52 voix / Petite enfance et jeunesse
• 8ème vice-président : Pierre-Henri Jallais, maire de La Chapelle des Pots, 60 voix / Insertion, ESS et économie circulaire
• 9ème vice-président : Jérôme Gardelle, maire de La Jard, 60 voix / Politique des déchets
• 10ème vice-président : Jean-Luc Marchais, maire de Bussac Charente (54 voix) / PLUI et urbanisme
• 11ème vice-président : Philippe Callaud, élu ville de Saintes, 47 voix / Finances
• 12ème vice-président : Pascal Gillard, maire d'Ecoyeux, 55 voix / Politique sociale / CIAS / Gens du voyage
- 13ème vice-président : Philippe Delhoume, maire de Pessines, 43 voix / Transport et mobilité

• 1er conseiller délégué : Véronique Abelin Drapron, élue ville de Saintes / Politique de la ville et CISPD
• 2ème conseiller délégué : Caroline Audouin, élue ville de Saintes / Santé
• 3ème conseiller délégué : Alain Margat, maire de Corme-Royal / Animation du territoire et relation avec les élus
• 4ème conseiller délégué : Evelyne Parisi, élue ville de Saintes / Habitat

jeudi 16 juillet 2020

Claude Belot, réélu à la présidence de la Communauté de Communes de Haute-Saintonge : « L’essentiel est que nous allions de l’avant » !

Cette phrase prononcée lors de son élection à la présidence de la CDCHS en 2014, Claude Belot, réélu à cette fonction mercredi dernier à Jonzac, pourrait la reprendre. Elle est plus que jamais d’actualité au cœur d'une crise sanitaire dont les retombées sur l'économie mondiale risquent d'être importantes...

Photo archives 2014 : Claude Belot aux côtés de Jacky Queysson, Daniel Laurent, Bernard Louis Joseph, Christophe Cabri et Chantal Guimberteau
C’est donc le 15 juillet qu’a eu lieu le renouvellement du bureau de la Communauté de Communes de Haute-Saintonge. Cette année, un "événement" a animé ce rendez-vous qui se déroule depuis des lustres selon le même rituel : on comptait non pas un, mais deux candidats à la présidence. Claude Belot, en effet, avait face à lui Emmanuel Festal. Dans plusieurs interviews, le nouveau maire de Chevanceaux a expliqué ses motivations, une attitude franche qui faisait dire aux uns « qu’il était courageux »  et aux autres « qu’il allait se brûler les ailes ».
Quelles que soient les opinions, il est bon pour le débat démocratique que différents "courants" puissent s’exprimer. La présence d’une nouvelle génération d’élus au sein de la CDCHS (129 communes au total) est le signe d’une relève dynamique qui souhaite être force de propositions. De la vitalité, de l'imagination, n’est-ce pas le chemin tracé par Claude Belot depuis les années 1990 ?

Claude Belot président

Nombre d’élus délégués à la CDCHS 158, votants 157, 152 exprimés
Résultats : Claude Belot 110 voix, Emmanuel Festal 42, blancs 4, nul 1.

Claude Belot conserve les commandes et le score qu'il a obtenu démontre la confiance et l'estime que lui porte une majorité d’élus. Le président a du pain sur la planche pour les six ans qui viennent. Des idées, il n'en manque pas ! Le budget global de la CDCHS approche les 38 millions d’euros. Cette "grosse structure" a de nombreux projets en perspective (économie, pépinière dédiée à l'aéronautique, énergie, environnement, etc). A noter la construction d’un nouveau quai de transfert des ordures ménagères à Jonzac situé derrière la déchetterie et la Maison du kaolin à Montguyon.

Pour Emmanuel Festal, la mission des nouveaux maires est à la fois de défendre le territoire et de vivifier leurs communes respectives : « Au cours du précédent mandat où j’exerçais la fonction d’adjoint au maire, j’ai pu mesurer l’impact de la perte d’un certain nombre de compétences pour l’ensemble de nos communes. Ces compétences, notamment en matière d’urbanisme et d’économie, ont été transférées au gré de nouvelles lois à l’échelon intercommunal. Organe décisionnel, la CDCHS est le plus bel exemple de la solidarité qui a uni, tout au long de son histoire, la Haute-Saintonge. C’est cette même solidarité qui nous oblige à rechercher en permanence un juste équilibre entre les villes, les gros bourgs et les communes rurales aux besoins aussi légitimes.
Nous sommes un certain nombre à avoir pris des responsabilités au moment des élections municipales et même avant, soit comme conseillers municipaux, soit comme entrepreneurs ou encore comme responsables d’associations qui sont les forces vives de ce territoire. L’ensemble de ces engagements montre que nous avons tous foi en l’avenir de notre territoire. Dans une période qui s’annonce difficile, nous sommes nombreux à vouloir partager les responsabilités actives des élus de notre secteur, tous animés par le besoin de participer aux meilleures décisions pour l’avenir de la Haute-Saintonge ».

• Election des vice-présidents dont le nombre passe de 7 à 10 avec une plus large présence du Sud-Saintonge. Les secteurs d’Archiac et de Mirambeau sont, quant à eux, moins représentés dans ce bureau :

1) Jean-Michel Rapiteau (maire d’Orignolles) 126 voix, 24 blancs et 7 nuls,
2) Jacky Queysson (maire de Saint-Genis) 112, 37 blancs, 8 nuls,
3) Jacky Botton (maire de Pons) 130, 31 blancs, 6 nuls,
4) Patrick Giraudeau (maire de Montendre) 132, 20 blancs, 4 nuls,
5) Marie-Catherine Prévot (maire de Saint-Hilaire du Bois) 130, 26 blancs,
6) Brigitte Quantin (maire de Saint-Aigulin) 131, 23 blancs, 2 nuls
7) Bernard Maindron (maire d’Allas-Champagne) 138, 17 blancs, 20 nuls,
8) Christine Bureau (conseillère départementale Pons/Pérignac) 128, 24 blancs, 4 nuls,
9), Christophe Cabri (conseiller départemental Jonzac) 128, 22 blancs, 4 nuls,
10) Bernard Seguin (conseiller départemental Montendre/Messac) 128, 22 blancs, 4 nuls.

L'enveloppe budgétaire consacrée aux indemnités des élus s'est élevée à 191.529 euros en 2019. La somme inscrite en 2020 est de 218.000 euros. Cette augmentation de 14% est liée à la présence de trois vice-présidents supplémentaires.


Petit retour en arrière (intéressant) sur l’élection de Claude Belot en 2014 à Montendre : 

Article publié en avril 2014

C’est à Montendre, chez le maire socialiste Bernard Lalande, que Claude Belot, sénateur maire UMP de Jonzac, a été réélu président de la Communauté de Communes de Haute Saintonge mercredi dernier. Un geste symbolique visant à démontrer qu’au-delà des tensions électorales, la région de Haute Saintonge incarne une tradition radicale bien ancrée, incarnée dans le passé par des personnalités comme Emile Combes ou Michel Crépeau. 

Ceux qui s’attendaient à ce qu’il y ait au moins deux candidats à la présidence de la Communauté de Communes de la Haute Saintonge, l’une de droite, l’autre de gauche, ont été déçus. D’ailleurs, c’est Bernard Lalande en personne - l’un des rares maires socialistes du Sud Saintonge - qui présenta la candidature de Claude Belot au poste de président, fonction qu’il exerce depuis 1992.

Le maire de Montendre expliqua sa position : « j’ai assisté à la naissance de la CDCHS. Nous allons tous dans le même sens, celui du développement et agissons dans un respect mutuel ». S’il a parfois « avalé des couleuvres », déclaration faite lors d’une réunion de Fabienne Dugas Raveneau à Pons, il préfère ne garder que l’aspect positif des choses. D’où ce « gommage » des appartenances politiques qui aurait sans doute des difficultés à trouver son accomplissement en d’autres sphères. Mais ici, en Haute Saintonge, Claude Belot se comporte en chef d’entreprise.



Depuis 1959 ! 

Une fois réélu, c’est avec enthousiasme que Claude Belot évoqua son parcours : « Je me présente à cette élection pour la dernière fois. Mes débuts remontent à mars 1959, certains d’entre vous n’étaient pas nés ! Depuis, je n’ai pas arrêté d’avoir des responsabilités d’intérêt général sur ce territoire. A une époque, on nous annonçait une désertification programmée. La Saintonge, qui était agricole, ne comptait que 20.000 habitants. Sur Jonzac, la taille d’une exploitation était de 8 hectares. Aujourd’hui, elle est de 100. Notre travail a été d’assurer la reconversion de la Haute Saintonge dans le respect des élus qui la composent. L’essentiel est que nous allions de l’avant ».

En 1975, Louis Joanne, député maire de Chevanceaux, présidait le Contrat de Pays. Claude Belot lui succéda en 1989 avant que ne soit portée sur les fonts baptismaux la Communauté de Communes de Haute Saintonge, inaugurée par René Monory en 1992. Ex député de Jonzac, Philippe Marchand, alors chargé des collectivités locales au Gouvernement, avait donné un sacré coup de main. « Cette loi, qui consistait à réunir des communes, paraissait folle ! En Haute Saintonge, nous avons choisi de constituer un vaste ensemble. La CDCHS a 21 ans, 3 mois et 17 jours ; elle compte 131 communes depuis l’entrée de Pons au 1er janvier dernier. Ce qui me fait plaisir, c’est que nous ne nous sommes pas trompés. Actuellement, la taille des CDC a beaucoup progressé, ce qui leur permet d’avoir des projets au lieu de s’entretuer ». Et de citer l’exemple de Saint-Jean d’Angély où le nouveau maire, Françoise Mesnard, a été l’élue-référente de la Région à la CDCHS.



Des ressources amputées de 15 %

Le président en profita pour fixer les règles des six ans à venir. La CDCHS n’a pas pour compétences les écoles ou les routes : « nous privilégions le développement. Ici, il y a une myriade de petites structures, souvent familiales. A leurs côtés, les pépinières permettent aux sociétés de démarrer ». Après Montendre, Saint-Genis et La Génétouze (véhicules du futur), Jonzac et Mirambeau suivront : « Invoquer le Saint-Etat pour avoir de l’argent, c’est fini. Nous devons prendre notre destin en main ». Plusieurs volets seront développés dont les énergies nouvelles, le tourisme qui est devenu une réalité économique, l’animation, la culture, le patrimoine (dont les églises romanes), tout en forgeant l’identité saintongeaise. S’y ajoutent l’entretien de rivières, le balisage des sentiers de randonnée, le traitement des déchets devant aboutir à de nouvelles filières (méthanisation, économies d’énergie, etc).
Si elle n’a pas de dette (à l’exception de Pons qui doit rembourser des bâtiments industriels, de l’ordre de 700.000 euros, dont les annuités sont couvertes par des loyers), la CDCHS devra apprendre à se débrouiller seule. En effet, elle sera amputée de 15% de ses ressources habituelles par rapport en 2014, soit 230.000 euros environ. Le Premier Ministre, Manuel Valls, n’a pas caché que l’escalade des dépenses des collectivités locales devait s’arrêter, d’où des coupes rases face à « un pays qui vit aux dessus de ses moyens ».
« Comme nous n'augmenterons pas les impôts, nous allons faire preuve d’imagination. Bien sûr, il faudra se serrer la vis. Nos services aideront les communes à constituer leurs dossiers, mais il ne sera pas question de se substituer au Conseil général ou au Conseil régional » déclara le président. Les élus ont compris le message. Restent tout de même les fameuses réserves parlementaires qui peuvent s’avérer bien utiles, ne serait-ce qu’au moment des Sénatoriales !
Rappelant que les commissions sont ouvertes, Claude Belot invita les élus à y travailler nombreux à l’essor de la CDCHS : « soyez des forces de propositions ». Bref, chacun devra s’impliquer.

• Election du président et des sept vice-présidents : Sans surprise, Claude Belot a été réélu président. Il obtient 140 voix (161 exprimés, 155 votants, 11 blancs, 2 nuls, 1 voix Daniel Laurent, 1 voix Jean-Michel Rapiteau) ; 1er vice-président : Jean-Michel Rapiteau 137 voix (155 exprimés 138 votants, 15 blancs, 2 nuls, Lalande 1 voix) ; 2e vice-président : Bernard Lalande 134 voix (155 votants, 135 exprimés, 14 blancs 1 voix Rapiteau) ; 3e vice-président : Daniel Laurent 143 voix (156 votants, 144 exprimés, 7 blancs, 5 nuls) ; 4e vice-président : Jacky Quesson 131 voix (155 votants, 131 exprimés, 20 blancs, 4 nuls) ; 5e vice-présidente : Chantal Guimberteau : 143 voix (154 votants, 143 exprimés, 10 blancs, 1 nuls) ; 6e vice-président : Francis Savin 145 voix (155 votants, 145 exprimés, 9 blancs, 1 nul) ; 7e vice-président : Bernard Louis-Joseph 137 voix (155 votants, 137 exprimés, 13 blancs, 5 nuls).

• De 131 communes, la CDCHS en compte aujourd'hui 129, Rouffiac et Montils (secteur de Pons) ayant rejoint la CDA de Saintes.

jeudi 9 juillet 2020

Saintes : Dociles et scélérates, les vagues à l’âme de Cécile Trébuchet

Cécile Trébuchet, guide conférencière bien connue, révèle un autre pan de sa personnalité à la Musardière. En effet, elle y présente ses peintures faites d’horizons nouveaux, de rivages, de bateaux et de pleine mer. De vagues aussi, tantôt dociles, tantôt scélérates. Une bonne occasion pour découvrir ce que sont ces murs immenses qui surgissent parfois au milieu des flots. 
L’ambiance est marine, azurée et iodée. Et si vous poussez les verrous, vous y verrez un monde inconnu…



L’artiste explique sa démarche : « Pourtant née en Charente-Maritime, c’est en Arménie que j’ai eu la plus grande rencontre artistique avec la mer et l’un de ses maîtres artistiques du XIXème siècle, Ivan Aïvazovski. Perdue dans un pays qui n’était pas le mien, je me nourrissais, de monastère en monastère et dans tous les musées, d’un art qui m’était étranger mais dont la beauté devenait l’une des découvertes les plus émouvantes de ma vie.
L’Arménie n’est en limite d’aucun rivage, d’aucun océan et seul le lac Sevan rappelle des paysages et histoires d’eau. Et pourtant ? Ivan Aïvazovski a transmis dans ses toiles les plus grandes tempêtes et les vagues écorchées rappelant toutes les colères des hommes contre les injustices. Ce maître des marines, grand artiste du romantisme et réalisme de l’art russe a eu alors raison de toutes mes émotions. Je me souviens m’être effondrée sur un des bancs de ce musée austère où il était à peine permis de tousser. Les gardiens ne comprenaient rien de ces larmes saugrenues en ce lieu de silence. Expatriée pendant plusieurs années, je venais juste de tomber éperdument amoureuse de cet artiste qui avait jeté toutes les vagues de ma solitude à mes pieds. J’étais tombée amoureuse d’un pays qui n’avait pas la mer, mais qui me l’avait malgré tout offerte pour que je ne m’en sépare plus jamais. Depuis mes rivages charentais aujourd’hui, je vis auprès des vagues comme on vit avec ses amis. Elles et ils font partie intégrante de ma vie. La distance, la maladie, le temps qui passe, la mort, font que certains partent pour ne jamais revenir mais tous ont un sens, un rôle. Ils représentent un tout d’amour et de confidences dans un parcours de vie ».


« Les Trois Sœurs » !

Le phénomène dit des « Trois sœurs » correspond en étude maritime à la présence de trois vagues scélérates successives. Elles sont les plus dangereuses. Un bateau qui aurait eu le temps de réagir correctement aux deux premières vagues n’aurait que très difficilement la possibilité de se remettre dans une position favorable pour la troisième. Ainsi va la vie de famille...


Les vagues scélérates…

Les  « vagues scélérates », d'une amplitude et d'une sévérité inattendues par rapport aux conditions de mer lorsqu'elles surviennent, sont responsables de nombreux accidents de mer. En anglais, on les appelle freak waves ou rogue waves.
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, l'existence des vagues scélérates était mise en doute, faute de mesures objectives, par la grande majorité des scientifiques spécialisés dans leur étude, malgré les nombreux témoignages rapportés par les marins et la rencontre de ces vagues par de gros navires modernes.
Ce scepticisme a changé en 1995 lorsqu'une vague a frappé l'installation pétrolière Draupner en Mer du Nord norvégienne. La plateforme était équipée d'un laser pointé vers le bas et a enregistré une vague de 26 mètres de haut au milieu d'une mer de vagues de 11,8 mètres. Cette preuve tangible a transformé le mythe maritime en réalité.

La vague du Nouvel An

Le 1er Janvier 1995, au cours d'une tempête relativement anodine où les hauteurs crête-creux étaient estimées à 10-12 mètres, une vague s'éleva soudain à plus de 18 mètres au-dessus du niveau moyen et endommagea du matériel entreposé sur un pont inférieur ouvert de la plate-forme pétrolière Draupner, en Mer du Nord, appartenant à Statoil. La hauteur crête-creux de cette vague peut être évaluée à 31 mètres, soit à peu de choses près le maximum pour lequel la structure avait été conçue et elle a résisté ! Mais nul n'imaginait qu'une telle vague extrême puisse se produire pour des hauteurs significatives à moins de 16-17 mètres.
L'annonce d'une tempête exceptionnelle avec des hauteurs de vagues à ce dernier niveau aurait sans doute conduit à prendre des précautions vis-à-vis du matériel qui fut endommagé. C'est bien là le danger des vagues scélérates : même si leur sévérité n'excède pas le maximum prévisible, elles surviennent à un moment où on ne s'en croit pas menacé.

Les "vagues scélérates" sont des vagues de pleine mer (loin des côtes) dues à l’effet du vent, avec souvent des courants contraires. De ce point de vue, elles sont à distinguer d’autres vagues qui ne deviennent géantes qu’à l’approche des côtes, tels que :
• Les tsunamis (ou raz-de-marée) qui sont des groupes d’ondes solitaires (solitons) engendrés dans l’océan par les secousses telluriques (séismes). Au large, ces solitons ne présentent aucun danger pour la navigation.
• Les mascarets liés à l’onde de la marée montante dans certains estuaires ou embouchures de grands fleuves ; ils sont souvent dangereux pour la navigation, mais prédictibles comme la marée.

On parle de vague scélérate pour des hauteurs du creux à la crête de plus de 2,1 fois la hauteur significative des vagues. Les vagues scélérates se forment sans raison évidente. Elles sont souvent décrites comme des murs d’eau qui viennent heurter les navires, contrairement aux vagues « normales » qui montent en pente relativement douce, permettant aux navires de passer par-dessus. Des vagues scélérates ont été observées dans tous les océans du monde, qu’il y ait ou non des courants importants en surface.

Les vagues scélérates peuvent atteindre des hauteurs crête à creux de plus de 30 mètres et des pressions phénoménales. Ainsi, une vague normale de 3 mètres de haut exerce une pression de 6 tonnes par mètre carré. Une vague de tempête de 10 mètres de haut peut exercer une pression de 12 tonnes par mètre carré. Une vague scélérate de 30 mètres de haut peut exercer une pression allant jusqu’à 100 tonnes par mètre carré. Or, aucun navire n’est actuellement conçu pour résister à une telle pression.

Il existerait aussi un phénomène dit des « Trois sœurs ». Il s’agirait de trois vagues scélérates successives, et donc d’autant plus dangereuses, car un bateau qui aurait eu le temps de réagir correctement aux deux premières vagues n’aurait que très difficilement la possibilité de se remettre dans une position favorable pour la troisième.

La fréquence d’apparition des vagues scélérates est donc nécessairement liée au caractère non-linéaire des vagues. Dans un train de houle, la vague scélérate apparaît en empruntant l’énergie contenue dans ses voisines, avant de la leur rendre en disparaissant ou de la perdre en déferlant. On parle de modulation d’amplitude.

Dans le cas de propagation de vagues dans des directions différentes, il semblerait que certaines circonstances encore mal définies puissent provoquer non pas la diminution, mais l’accumulation des ondes de houle, provoquant une vague scélérate.


Le vernissage vendredi soir à la Musardière, 29 rue Alsace Lorraine à Saintes
Dociles et Scélérates, de la Mer ou la Femme …
Elles sont belles et cruelles
Langoureuses et silencieuses
De tempêtes  et de  traverses
De rondeurs et de caresses
François 1er disant : « Fol qui s’y fit »