mercredi 31 juillet 2019

Montendre : Championnat de France d’Endurance en Attelage

Samedi 31 août 2019 au dimanche 1er septembre au lac Baron Desqueyroux


Le Championnat de France d’Endurance en Attelage, organisé par le CRE Nouvelle Aquitaine, se déroulera les samedi 31 août et dimanche 1er septembre à Montendre.

Programme prévisionnel :

Samedi 31 août :
A partir de 10h : Accueil des concurrents
12h : Briefing et pot d’accueil
14h : Contrôles vétérinaires
15h : départ de la 1ère boucle
19h : Résultats provisoires
20h : Repas

Dimanche 1er  septembre :
8h : Contrôles vétérinaires
8h30 : départ de la 2ème boucle
12h : Repas
13h30 : Publication des résultats
14h : Présentation des attelages aux spectateurs
Remise des prix
Pot de départ

• Renseignements : eugenie.gascon@crena.fr

Abbaye de Fontdouce : Alchemia de retour les 8 et 22 août

Alchémia est de retour à l’Abbaye de Fontdouce en 2019 ! Après deux éditions sur le thème des éléments, découvrez cette année les secrets des métaux ! Munissez-vous d’une lampe torche et arpentez les salles de l’abbaye à la nuit tombée ! En famille ou entre amis, le public est attendu les 8 et 22 août à partir de 21h !


Frère Rémi a rencontré Nicolas Flamel à Paris qui lui a livré le secret de la pierre philosophale : elle change n’importe quel métal en or ! Mais la question est : comment ? Aidez Frère Rémi à avancer dans ses recherches et devenez vous-même des apprentis alchimistes !
Il y a sept métaux purs d’après les alchimistes : l’or, l’argent, le mercure, le cuivre, le fer, l’étain et le plomb. Tous les métaux sont considérés comme transformables en or, le métal le plus pur de tous. Alchémia a pour objectif de faire découvrir cette science d’autrefois tout en valorisant le patrimoine de l’Abbaye de Fontdouce !

Abbaye de Fontdouce - St-Bris des Bois
8 et 22 août 2019 à partir de 21h
Tarifs : Adultes : 9€ / De 3 à 18 ans : 4,50€ / - de 3 ans : Gratuit
Sur réservation uniquement.
05 46 74 77 08 - contact@fontdouce.com - fontdouce.com

Saintes : la guinguette de retour au jardin public

Seul, en amoureux, entre amis ou en famille, la guinguette vous attend chaque dimanche du mois d’août au Jardin Public


La musique résonne et vous invite sur la piste de danse de 16 h à 19 h 30.
L’esprit de la guinguette gagne la ville les dimanches 4, 11, 18 et 25 août.
• Les 4 et 18 août : musique « Martine Quintard »
• Les 11 et 25 août : musique « GSL guinguette »
 Gratuit

La Charente-Maritime va devenir le premier département français pour le stockage d’électricité. Inauguration de la NWJ Box à Jonzac

Mise en service en décembre 2018 à Jonzac, la NWJ Box est la première box opérationnelle de NW Groupe que préside Jean-Christophe Kerdelhué. Inauguré vendredi dernier, ce dispositif de stockage d’énergie permet de rendre de nombreux services au réseau électrique auquel il est raccordé. Certifiée par le Réseau Transport d’Electricité (RTE), c’est la première installation de stockage batteries lithium-ion à participer au service de la réserve primaire. Elle fournit depuis janvier dernier un service de régulation de fréquence au système électrique. 

Françoise Coutant coupe le ruban tricolore. « J’ai l’impression d’être souvent à Jonzac, j’y viens à peu près tous les trois mois ! » dit-elle
C’est vendredi qu’a été inaugurée cette première NWJ Box en présence de nombreuses personnalités dont Claude Belot, maire de Jonzac. Dès les années 80, il a été novateur dans le domaine des énergies nouvelles. Les chocs pétroliers, en effet, montraient d’évidente façon la dépendance de l’Europe face aux pays producteurs de pétrole. L’une de ses premières réalisations concernait l’installation d’un chauffage géothermique à Jonzac à partir d’un forage. Suivit la création d’une station thermale avec l’aide d’un jeune médecin, Louis Chalié, qui consacra sa thèse aux vertus curatives de cette eau venant des entrailles de la Terre. Alors qu’un nouveau forage est programmé fin 2019, Claude Belot n’a pas pour autant abandonné sa recherche en indépendance énergétique et le soleil, dans la région, est le meilleur atout (sans oublier la biomasse) !
En plusieurs sites de Haute-Saintonge, des champs de panneaux photovoltaïques ont été installés et le dernier aménagement en ville, l’ombrière du stade, offre deux avantages notoires, un approvisionnement solaire et un stationnement couvert pour les automobilistes. S’y ajoute depuis décembre dernier la NWJ Box, premier dispositif de stockage d’électricité batteries lithium-ion non expérimental à être raccordé au réseau.

La NWJ Box de Jonzac
A droite, Jean-Yves Jego, directeur général de NW Groupe
Au bord de la route, rue Mignonneau, on distingue une "grosse"  boîte de couleur laiteuse qui n’attire pas forcément l’attention. Ne vous fiez pas aux apparences, cette NWJ (J en l’honneur de Jonzac !) entre de plain pied dans ce que l’on pourrait appeler la « mutation » énergétique. En effet, le nucléaire a révélé ses dangers (Fukushima, Tchernobyl) et le réchauffement climatique laisse présager des lendemains difficiles. Les chercheurs s’activent à trouver de nouveaux procédés pour que les pays industrialisés, habitués à appuyer sur un bouton pour obtenir de l’électricité, puissent vivre cette transition dans de bonnes conditions. L’après-pétrole est annoncé, encore faut-il lui substituer des solutions opérationnelles ! C’est pourquoi le baptême de cette box a revêtu une importance particulière en présence de ses « pères » et des élus, Dominique Bussereau, président du Conseil départemental, des députés Raphaël Gérard et Didier Quentin, du sénateur Daniel Laurent, du sous-préfet Jérôme Aymard, des conseillers départementaux et des édiles de la Communauté de communes.
Comment fonctionne-t-elle ? « Intermittente, la production électrique renouvelable (éolien, photovoltaïque) déstabilise le réseau électrique qui doit maintenir une production suffisante pour répondre à la consommation. Dotée de batteries lithium-ion, la NWJ Box permet de stocker l’électricité produite qui n’est pas consommée pour la restituer au réseau lorsqu’il en a besoin. Gérée par un système intelligent de gestion de l’énergie, elle rend de nombreux services. Face aux pics de consommation ou à des situations exceptionnelles, le gestionnaire du réseau doit avoir la capacité d’injecter rapidement de la puissance afin d’éviter le black out. La réserve primaire, stock à la disposition du régulateur, participe à cette "assurance". NWBox est la première batterie reliée au réseau métropolitain. L’enjeu du stockage est d’étudier les services supplémentaires, dont les réseaux locaux de distribution » a expliqué l’un des responsables.

C’est à Françoise Coutant, vice-présidente de la Région Nouvelle-Aquitaine, que revint l’honneur de couper le ruban sous un astre rayonnant digne de Râ dans l’ancienne Egypte !

Après Jonzac, des NWJ Box à Arces-sur-Gironde, Archangeay, Arvert, Ferrières, Montendre, Orignolles, Marennes, Pons, Pont l’Abbé d’Arnoult et Vaux-sur-Mer

Dans son discours, Claude Belot tira la sonnette d’alarme sur l’urgence à déployer : « Nous vivons un temps où nous n’avons plus le choix. On ne sait plus faire les soudures pour les prochaines centrales nucléaires et l’éolien est un intermittent du spectacle. Le stockage énergétique est la clé de tout et la France, en retard dans ce domaine derrière les Coréens, doit contribuer à inventer le monde de demain. En Haute-Saintonge, nous travaillons dans ce sens depuis des années avec la géothermie et le bois. La part du photovoltaïque devrait y atteindre 50% d’ici 2030. La box de Jonzac fait partie d’un tout. Nous devons lutter contre les conservatismes ». 

Claude Belot : Le stockage énergétique est la clé de tout

« La NWJ Box est une invention française conçue sans un centime d’argent public. Je suis fier que cet équipement tout en un, qui fait l’objet d’un dépôt de brevet, ait vu le jour en Charente-Maritime » enchaîna Yves Jégo, directeur Général de NW Groupe. Il remercia les partenaires ayant contribué à ce projet, fruit « de deux ans de travail acharné ». Il rappela l’importance de répondre à la demande des grandes entreprises et des consommateurs. Et de citer les coupures de courant qui se produisent parfois aux Etats-Unis ! « Notre devoir est d’avancer, de trouver des solutions. Je salue l’implication de ce grand entrepreneur qu’est Jean-Christophe Kerdelhué ». 
La Charente-Maritime s’apprête à devenir le premier département français pour le stockage d’électricité avec l’installation de NWJ Box à Arces-sur-Gironde, Archangeay, Arvert, Ferrières, Montendre, Orignolles, Marennes, Pons, Pont l’Abbé d’Arnoult et Vaux-sur-Mer, soit 11 MW. Fin 2020, 100 NWJ Box de stockage d’électricité seront installées en France. « Vous pourrez dire qu’à Jonzac, vous y étiez ! Le stockage de l’électricité, vous l’avez vu naître et je suis sûr que dans quelques années, il sera une évidence. Il fallait deux "fous" pour se lancer dans une telle initiative, Jean-Christophe Kerdelhué et Claude Belot ! » dit-il en forme de clin d’œil.
NW Groupe porte un ambitieux programme « stockage 2019-2023 », avec un objectif de 200 MW répartis sur le territoire national.

Dominique Bussereau, Président Conseil Départemental, s’associa à cette remarque : « Jonzac a toujours eu des longueurs d’avance avec la géothermie, le thermalisme. Claude Belot continue à être un acteur de l’aménagement du territoire et ce n’est pas un hasard si cette box est dans sa ville. Il y aura bientôt une forte capacité de stockage d’énergie en Charente-Maritime. C’est une volonté politique qui résulte du Grenelle de l’Environnement ». 


Eolien : inutile de s’envoyer des piques ! 

Pour Françoise Coutant, vice-présidente de la transition énergétique et de l’environnement à la Région Nouvelle-Aquitaine, « nous avons une problématique climatique qui nous oblige à agir. Un schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires a été élaboré avec de véritables innovations et je partage le sentiment de Claude Belot, nous devons lutter contre certains conservatismes ! Ce n’est pas toujours facile de changer de modèle ».
Le 9 juillet dernier, le président Rousset a organisé une séance plénière consacrée aux questions de transition énergétique s’appuyant sur les observations de scientifiques. Une feuille de route a été établie, priorité étant donnée au développement des énergies renouvelables, photovoltaïque, éolien, biomasse, hydraulique, hydrogène renouvelable. Dès juillet 2017, la Région a créé un cluster énergies et stockage avec la mise en action de projets dont la perspective d’un gaz 100 % renouvelable en 2050.
Elle profita de son allocution pour jouer la franchise avec Dominique Bussereau et Claude Belot, opposés à l’installation d’éoliennes dans l’estuaire de la Gironde : « Je sais que vous n’avez pas une appétence particulière pour l’éolien, mais il n’y a pas de raison de s’envoyer des piques. Nous sommes tous sur la même planète et notre devoir est de la préserver »… 

Jean Francois Carenco, président de la Commission de régulation de l'énergie à Claude Belot : « Le monde est à réinventer et vous faites partie des précurseurs de la réinvention du monde » !
Jean-Louis Borloo : Les questions climatiques au centre de ses préoccupations

Lui succéda Jean-Francois Carenco, président de la Commission de régulation de l'énergie : « Tout est à réinventer et le système énergétique viendra des initiatives privées. Dans notre République, prenons garde à ce que l’invention de demain ne soit pas la rupture des solidarités. Il faut sortir du nucléaire car nous ne savons pas stocker les déchets. Toutefois, n’opposons pas le renouvelable et le nucléaire, les deux vont se coordonner. C’est ensemble que se construira l’avenir énergétique ». 

Dominique Ristori, directeur général de l’Energie à la Commission européenne, souligna que l’Europe devrait être le premier continent dans le monde à neutralité climatique d’ici 2050. Cet enjeu immense implique des mobilisations à tous les niveaux avec la mise en place des plans énergie/climat : « Le stockage a été sous-évalué dans le passé ». En dessous de 50 hertz, la France est proche de la rupture et en janvier dernier par exemple, RTE a opéré le délestage nécessaire. « Les suivis de tension deviendront un élément essentiel pour assurer la stabilité du réseau en fonction de l’évolution de l’offre et de la demande. La NWJ contribue au stockage. Notre rôle est de mobiliser des fonds en matière de recherche ».

Le discours de Jean-Louis Borloo
Jean-Louis Borloo, dont la présence amicale fut saluée par Yves Jego, conclut cette série d'allocutions. L’ancien ministre de l’environnement, père du Grenelle de l’Environnement, continue à suivre ces sujets avec attention.
Avec humour, il compara Claude Belot à Benjamin Button, né à 80 ans qui rajeunit jusqu’à la fin de sa vie : « Quand il sera tout bébé, que nous réserve-t-il ? » dit-il en riant. Elisabeth Borne, ministre de l’écologie, l’avait chargé de transmettre la bonne parole aux Saintongeais : « Allez à fond ! La réduction de la consommation et le stockage sont les priorités ». 
Les questions climatiques restent au centre de ses préoccupations puisqu’elles déterminent l’avenir de l’humanité, la situation d’un habitant de Montmartre n’étant pas celle d’un Africain vivant au bord du lac Tchad : « merci de travailler aussi pour eux »

Cette rencontre se termina par la signature d’un contrat entre la SEM représentée par Jean-Michel Rapiteau, président de cette structure et vice-président de la CDCHS et Jean-Christophe Kerdelhué, président de NW groupe.

Signature entre la SEM et NW Groupe

• Service de flexibilité au réseau

La NWJ Box peut également fournir au réseau électrique des services de flexibilité. Elle offre la puissance réactive nécessaire pour soutenir la tension d’un réseau local, ou encore pour éviter des coûts élevés d’un renforcement du réseau.

• Recharge ultra-rapide de voitures électriques

La NWJ Box permet aussi, grâce à l’électricité contenue dans ses batteries, d’offrir un système de recharge ultra-rapide de véhicules électriques. Adaptée à tous les modèles en circulation en Europe, la NWJ Box peut recharger jusqu’à 4 voitures à la suite sans avoir à soutirer d’électricité du réseau. La NWJ Box joue alors un rôle tampon essentiel entre le réseau et les véhicules électriques, puisqu’elle permet la recharge rapide sans déstabiliser le réseau. Elle accompagne ainsi le développement d’une mobilité réellement durable.

mardi 30 juillet 2019

Balade à la Pointe de Suzac

Non loin de Royan et de la Maison de l'Estuaire, balade photographique entre nature sauvage, chemin des douaniers en bordure des falaises crayeuses, criques et blockhaus de la Seconde Guerre mondiale... 









Photos Nicole Bertin

lundi 29 juillet 2019

Saint-Georges de Didonne : Jean-Marie Grasset expose aux côtés d’un monstre sacré de la sculpture

Rencontrer Jean-Marie Grasset est toujours un plaisir. Même sourire, même simplicité. Après avoir reçu de nombreux prix récompensant son œuvre photographique, il a choisi un autre voie, celle de la peinture et c’est avec émotion qu’il présente ses tableaux. Une bonne occasion de découvrir ses créations est de se rendre au Relais de la Côté de Beauté à Saint-Georges de Didonne (galerie d’art du Centre Culturel). Il y expose jusqu’au 11 août aux côtés d’un monstre sacré de la sculpture, Georges Charpentier. Ouverture de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 20 h. 
A ne pas manquer !

Le cep en l'hiver
Jean-Marie Grasset et une amie, Colette lors du vernissage jeudi dernier
Jean-Marie Grasset, viticulteur de son métier, a longtemps photographié les vignes, les anciennes de préférence. Compagnes du paysage charentais et des coteaux ensoleillés, il leur voue une passion physique, presque viscérale. On l'imagine sans peine allongé ou assis au beau milieu des rangs, immortalisant sous le meilleur angle les vieux pieds sculptés par la nature et maîtrisés par l’homme.
Au fil des ans, la peinture est devenue une nouvelle forme d’expression. Toutefois, pas question pour cette âme romanesque, de poésie et de rêves imprégnée, d’abandonner l’esprit du vignoble et du raisin. Un espace à part que comprennent et partagent les gens du terroir, fiers de la liqueur des dieux, le cognac. Un univers avec ses codes, ses étonnants changements au fil des saisons, ses traditions et savoir-faire.
Sur la toile, les ceps sont souverains, gardiens d’un monde stylisé, épuré ou bien figuratif, rappelant l'époque où la campagne était grouillante. La vigne est dans tous ses états, au cœur d’une authenticité colorée que l’artiste révèle avec subtilité.
Témoin du temps qui passe, Jean-Marie Grasset entraîne le visiteur dans son intimité, là où flotte la part des anges. Il possède un « regard avisé » comme on dit. Il y a quelques années, son livre sur les lavandières de 1800 à nos jours avait ému le public et ravivé dans les cœurs les odeurs de savon et la nostalgie des draps de lin étendus sur l'herbe. Depuis, le viti-barbouilleur - ainsi se nomme-t-il avec modestie - poursuit sa quête, fort de son expérience passée et prêt à accueillir, comme l’apprenti, le sage conseil qui le guidera sur le chemin de la vie.

La vigne au fil des saisons

Jean-Marie Grasset aux côtés de M. Bouffard, maire de Saint-Georges de Didonne. Son épouse participe activement au développement de la vie culturelle
Le verre de l'amitié  jeudi dernier en présence des Jonzacais !
Sculpter l’amour, la femme et la vie


Comment rester insensible devant les sculptures de Georges Charpentier, dit Gino ? Elégantes, d’une beauté sobre et magistrale, tout simplement magnifiques, nombreux se sont attardés devant elles pour les admirer ! 

Georges Charpentier est né en Saintonge. Il est resté fidèle à sa province natale où se trouve son atelier près de Matha. Il y a conçu et réalisé au fil des années de nombreuses sculptures d’une qualité exceptionnelle. L’art prend sa source dans une étonnante alchimie où, comme le souligne André Malraux dans Les voix du silence, « les formes deviennent style ».


Georges Charpentier et André Trauet qui l'accompagne dans la promotion de ses œuvres
Georges Charpentier a su trouver son style. Il a choisi, en travaillant le bronze, de sculpter l’amour, la femme et la vie. Sa notoriété est désormais mondiale. Il a exposé ses œuvres aux Etats-Unis (à New-York), au Brésil (à Sao Paulo), au Japon (à Tokyo) ainsi qu’à Paris ((Musée d'Art Moderne, Musée Rodin et Pierre Cardin, galerie Félix Vercel, avenue Matignon).
 Liste non exhaustive ! « Le prix Cognac Chabasse qui vous est attribué est l’hommage de la région à un artiste dont les œuvres sont désormais appréciées des plus grands collectionneurs du monde entier » soulignait en 2011 Jean Combes, membre de l’Académie de Saintonge, lors de la cérémonie des prix.

• Deux artistes à découvrir jusqu'au 11 août (galerie face à la plage de Saint-Georges) !

Photos d'archives à la Maison de la Forêt à Montlieu la Garde où Jean-Marie Grasset présentait ses photos sur la bughée. Il est aux côtés du peintre Dominique Brochard, Jean-Claude Arrivé, du regretté Gilbert Festal, maire de Chevanceaux et Judith Rapet.
• Parcours : Très jeune, Jean-Marie Grasset a le goût du dessin. La passion pour la photographie le gagne et il devient “photographe paysan“. Attentif à l’environnement, il a toujours un appareil photo sur lui, même dans son tracteur, s’arrêtant dès qu’un sujet lui inspire un cliché.
Il décroche son premier prix Kodak à Saintes où il gagne une caméra. Autre grand prix à Épinal avec une œuvre qui représente une femme filant la laine en gardant ses moutons. Un jour, il rencontre près d’un lavoir des femmes qui évoquent la lessive d'autrefois. Il réalise alors une série remarquée de photos sur la “bughée“ d’antan. Depuis, il privilégie la palette !

vendredi 26 juillet 2019

Mortagne : Bernard Ollivier, invité d'honneur du salon du livre les 3 et 4 août

Changer de cap est le thème du salon du livre de l'estuaire que proposent l'ASLEM et son président Michel Jolly les 3 et 4 août prochains. Sont attendus 30 éditeurs, plus de 90 auteurs et dessinateurs venus de toute la France. Entrée libre, dans la limite des places disponibles pour les animations et rencontres. Restauration sur place. Renseignements 07 81 83 37 41 - contact@aslem.fr

Le salon du livre : une manifestation à ne pas manquer !
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Invité d'honneur Bernard Ollivier, échange avec le public dimanche à 16 h. Sur le port de la Rive, le 3 août, en fin d’après-midi à 18 h 30, aura lieu une lecture théâtrale suivie d’un apéro-concert avec le chanteur Nicolas Vassal. Vernissage des expositions en présence des auteurs invités.
Dimanche 4 août dès 10 h, les rencontres d’auteurs et animations pour les plus jeunes se succèderont.

Echange avec Bernard Ollivier (à gauche de la photo) dimanche à 16 h



Saintes/3 août : Cool Sounds, Lachlan Denton et Nathan Roche dans l'œil du Silo


Sur la route entre Paris et Bordeaux, les Australiens de Cool Sounds, Lachlan Denton et Nathan Roche (Le Villejuif Underground) feront escale en Saintonge pour jouer leur succulente pop dont ils ont le secret Dans l’œil du silo !
Entrée à prix libre

• Cool Sounds (Melbourne, Australia)
https://www.youtube.com/watch?v=Mr5I2S0Dyxo
Cool Sounds est un groupe de pop originaire de Melbourne. Sous la direction de Dainis Lacey, le groupe a sorti deux albums complets, Dance Moves et Cactus Country, ainsi que trois EP.

• Nathan Roche (Le Villejuif Underground)  https://www.youtube.com

jeudi 25 juillet 2019

Voyage/La grande Muraille de Chine : Elle est unique !

L'apercevoir à l'horizon, ondulant sa colonne vertébrale sur les sommets des montagnes, est un moment inoubliable. La Grande Muraille parle, c'est une évidence. Elle s'étale comme un long ruban qui pourrait conduire vers l'éternité, qui sait  ? On ne marche pas simplement sur la Muraille, on la vit, telle une architecture habitée qui vous rejoint à travers les siècles...


Une construction grandiose sur la crête de la montagne (© Nicole Bertin)
Vous rappelez-vous cette publicité où un homme regardait le soleil se lever sur la Muraille de Chine ? Ce message vantait les mérites de la téléphonie mobile. Quand l'astre brille pour les uns, il s'endort pour les autres, sans jamais disparaître !
L'endroit était magnifique, et pour cause : cette construction est unique, quel que soit le tronçon où vous vous trouvez. Le plus fréquenté, Balading, est proche de Pékin. Il a parfois des allures de foire et le vieil air « la solitude, ça n'existe pas » y prend tout son sens. L'affluence y est grande et les personnalités étrangères s'y font généralement prendre en photo. Les marchands abondent en ce lieu médiatique et proposent moult souvenirs dont il est préférable de débattre le prix. Bienvenue aux touristes, au faux jade et babioles assorties !
L'ambiance est différente à Mutianyu qu'on atteint après une ascension en téléphérique. Les camelots guettent les visiteurs le long du chemin escarpé qui conduit à la station. Ensuite, « tout devient calme et enchanteur » selon l'expression des Romantiques.
Ce petit vol dans les airs, riche en sensations, mène à l'imposant rempart, construit en d'autres temps pour lutter contre les incursions turco-mongoles.
Bâtie au VIe siècle, cette portion est en bon état. Aménagée au XIVe par les Ming, ils lui donnèrent ses dimensions actuelles un siècle plus tard. Elle a fière allure avec ses tours de guet et ses marches inégales, tantôt hautes, tantôt larges, qui déconcertent le randonneur. Ces mesures variables ont un avantage : elles chassent la monotonie et rendent le parcours sportif ! Certains escaliers ont une montée si rude qu'à leur pied, l'appréhension vous guette : Gravira, gravira pas ? Allez, un petit effort jusqu'au ciel ! La descente devient alors une agréable perspective.

Un gigantesque défi

S'investir physiquement au cœur d'une œuvre unique est-il nécessaire à la compréhension du lieu ? Penser à autre chose est certes envisageable. S'intéresser au paysage, par exemple, aux proportions du Grand Mur, imaginer soldats et cavaliers d'antan, gamberger sur le temps qu'il fait. Toutefois, sans approche approfondie, la quête restera incomplète.
Au cœur d'une dimension aussi particulière, la vraie question est de savoir où se situe la lueur, celle qui éclaire le chemin. Se trouver à l'intérieur de la Muraille, c'est entrer dans la mémoire du monde, dans une histoire faite de sang, de sueur et de larmes. Ce défi quasi inhumain a provoqué tant de morts pour se réaliser et traverser les âges qu'il semble entraîner le visiteur dans ses entrailles.
La Muraille n'est pas muette. Chaque pierre, chaque graffiti est un témoignage qui la transforme en monument où le visible côtoie l'invisible. Quel que soit le sentiment éprouvé, elle ne laisse jamais indifférent. « Elle a été baptisée le plus grand cimetière du monde car de nombreux ouvriers et prisonniers y sont morts d'épuisement pendant sa construction. Nombreux sont enterrés sous les remparts et fortins. Ce passé ne peut pas être occulté » soulignent les historiens.
Quand arrive le dernier bastion (ou celui qui est censé l'être), la satisfaction est si grande que la fatigue s'envole. Par-delà cette « ultime » étape, des ruines se devinent et la végétation, qui a repris ses droits, peut cacher éboulis et autres dangers. La Muraille se mérite, c'est une évidence !
Sur les flancs boisés, le retour par une sorte de toboggan - style bobsleigh, la glace en moins - vaut son pesant d'originalité. Ne manque qu'une caméra cachée à l'arrivée...

Aïeule de l'humanité

Large de 5 mètres et haute de 10 mètres en moyenne, la Muraille est aïeule de l'humanité. Elle s'étend sur plus de 6000 kilomètres, de la Mer Jaune au désert de Gobi.
Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987, on a longtemps prétendu qu'elle était visible de la Lune. L'est-elle vraiment ? Sur ce chapitre, les avis sont partagés. D'après l'astronaute Leroy Chiao, « elle le serait depuis l'espace par beau temps et à l'œil nu », tout comme les pyramides d'Égypte et les périphériques de Pékin. Il est vrai que la voiture se développe prodigieusement dans la capitale, mais là est un autre sujet.
La Chine compte 1,39 milliard d'habitants et sa superficie équivaut à vingt fois la France. On réalise alors toute l'étendue du problème énergétique chinois, l'une des préoccupations majeures du XXIe siècle avec la pollution et le réchauffement climatiques.

La Grande Muraille de Chine défend la frontière au Nord de la Chine, elle part de la côte Est au nord de l’agglomération de Pékin et se poursuit à l’Ouest 
jusqu’au désert de Gobi (© Nicole Bertin)
Chaque époque a ses priorités. Autrefois, la Chine, craignant les invasions, a édifié une Muraille pour s'en protéger. Aujourd'hui, c'est elle qui doit aller, à l'étranger, rechercher les gisements de minerais que son sous-sol ne peut pas lui donner...

Infos en plus :

• Ligne de démarcation

Au IIIe siècle avant JC, l'empereur Qin Shi Huang (connu pour son armée enterrée à X'Ian) fait relier entre eux différentes tronçons de la Muraille édifiés par les Etats combattants afin de constituer une véritable protection. Les autres dynasties poursuivent son travail. En cas de danger, pour alerter la capitale, les soldats émettent des signaux de fumée à partir des tours de guet. La nuit, ils emploient des lanternes. Par la suite, ces moyens sont modernisés.

• Chef d'œuvre en péril ?

Sur les tronçons de Jinshanling et Simatai, se promener sur la Grande Muraille relève du parcours du combattant car des passages, en l'état, peuvent être très dangereux pour un promeneur non averti. Selon une étude, 20% de la Muraille ont été restaurés, 30% sont en ruine et le reste (50%) a disparu.
En certains endroits, les pierres sont pillées et servent aux constructions locales. Le Gouvernement a pris des dispositions afin de protéger son ancêtre, mais seront-elles appliquées dans les lieux les plus reculés ?
En raison de sa longueur, la Grande Muraille est appelée « La longue muraille de dix mille li», le li étant une unité de longueur et dix mille symbolisant l'infini.
Après la chute des Ming, au XVIIe siècle, le général Wu Sanghi, l'un des « gardiens » de la Muraille, s'allia aux Mandchous et leur en ouvrit les portes. Ils déferlèrent alors sur le pays : ce rempart dit invincible, véritable ligne de démarcation, avait montré ses limites. La dynastie Qing régna de 1644 à 1911.
Comme la plupart des grandes fortifications, la Muraille n'a donc jamais servi. Dans la lutte entre le sabre et le bouclier, c'est toujours le sabre qui gagne ! La France en sait quelque chose avec sa fameuse ligne Maginot que l'on visite encore paisiblement...

Reportage Nicole Bertin

Les Chevaliers de la Licorne, Templiers et Compagnons de Roland aux Médiévales de Bourg sur Gironde

A noter sur vos tablettes :




mercredi 24 juillet 2019

Royan : braderie de livres à la Médiathèque

JEUDI 25 JUILLET - 10h à 16h
Square Monseigneur Boin (face à l’entrée de l’église Notre-Dame)
La médiathèque aère ses étagères…


À la médiathèque, on « cultive son jardin »… et on désherbe ! Ne pouvant pousser les murs, il convient en effet régulièrement de faire de la place sur les étagères. Le « désherbage » qui a eu lieu ces dernières semaines a permis débarrasser notre collection de documents qui n’y ont plus leur place, aérer nos rayonnages (facilitant ainsi l’accès aux documents, valorisant certains ouvrages rendus plus visibles), actualiser nos collections, évaluer la cohérence de notre fonds et sa pérennité. Les choix sont donc faits  en fonction de critères pratiques et intellectuels et découlent d’une analyse fine de chaque document.
À l’issue de ce travail essentiel, les ouvrages désherbés font l’objet d’une braderie, le jeudi 25 juillet 2019, de 10h à 16h, square Monseigneur Boin, à l’ombre des pins… Les volumes mis en vente (entre 0.50 € et 1€) présentent tous un état physique correct mais ils doivent laisser  leurs places sur les étagères à d’autres ouvrages afin d’offrir au public des collections régulièrement renouvelées ! 
Nous invitons les chineurs à se munir de sacs et à profiter de cette occasion pour renouveler leur bibliothèque ou, simplement, trouver des idées de lectures pour les vacances !

Service Culture et Patrimoine
Tél. 05 46 39 94 45



Saintes/Canicule : modification des horaires et restriction d'eau


Du fait de l’épisode caniculaire que nous traversons actuellement et qui se poursuivra au moins jusqu’à jeudi selon Météo France, les services de l’hôtel de Ville modifient leurs horaires d’ouverture afin de s’inscrire sur une plage horaire plus adaptée aux conditions de chaleur : de 7 h 30 à 15 h 30 sans interruption. Ces modalités d’ouverture sont maintenues jusqu’à jeudi 25 juillet. Concernant les équipements culturels, les musées archéologique et de l’Echevinage adopteront des horaires différents : de 10 h à 15 h 30.
Les médiathèques fermeront leurs portes à 15 h 30 également.
Les visites guidées prévues au musée Dupuy-Mestreau sont maintenues ainsi que les horaires d’ouverture habituels de l’amphithéâtre.

Dans ce contexte climatique, la Ville de Saintes mobilise toutes les vigilances à l’égard des publics les plus sensibles à cette situation : les personnes âgées, isolées ou en situation de handicap, les nourrissons, les jeunes enfants (notamment moins de 4 ans), les travailleurs manuels en extérieur et les personnes pratiquant une activité sportive en plein air.

Les services municipaux et du Centre Communal d’Action Social (CCAS) de la Ville de Saintes peuvent être sollicités pour répondre aux interrogations du public, notamment des personnes âgées, isolées ou en situation de handicap. Il suffit pour cela de se faire connaître auprès du Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) au 05 46 98 24 07 afin d’être inscrit sur le registre municipal. Des professionnels pourront ainsi venir en aide en cas de besoin et des appels téléphoniques systématiques et réguliers seront alors passés pour s’enquérir de l’état de santé ou intervenir à domicile. Les personnes en état de détresse pourront trouver du secours en appelant le 05 46 98 24 04 (numéro canicule pour les Saintais).

D’autre part, la Préfecture annonce dans le même temps des mesures de restrictions d’utilisation de l’eau du mardi 23 juillet au jeudi 31 octobre, sous réserve d’abrogation. 
Les usages suivants sont strictement interdits sur l’ensemble du département :
- lavage des véhicules en dehors d’une station de lavage professionnelle,
- lavage des bâtiments et des voiries
- alimentation des jets d’eau en l’absence d’un dispositif de recyclage de l’eau
- remplissage des piscines
- douches dites « de plage »
- arrosage des pelouses privées
- arrosage des terrains de sport et des terrains de golf, à l’exclusion des greens.
Une interdiction partielle de 9 h à  19 h concerne :
- l’arrosage des espaces verts privés, hors pelouses et potagers
- l’arrosage des espaces verts publics et des greens de golf

mardi 23 juillet 2019

Chérac/Une nouvelle halte sur les bords de la Charente : l’Arc-en-Ciel dédié aux antiquités et à la brocante

Le bleu, couleur de gaîté et de sérénité !
Anne Baud souhaite donner à l'Arc en Ciel un esprit guinguette face à la Charente
Impossible de manquer cette halte qui tutoie la Charente au lieu chez Landard à Chérac. La maison est bleue, la murette est bleue, une bicyclette verte est perchée sur le toit et la chaise ne demande qu'à prendre son envol !
Inauguré ces jours derniers, l’Arc-en-Ciel est un havre de paix et de sérénité dédié aux métiers d’art, antiquités, brocante ainsi qu'une porte ouverte aux artistes. La propriétaire, Anne Baud, a eu un coup de cœur pour cette habitation qui l’a séduite par sa simplicité, sa fraîcheur et sa situation rue des claires fontaines. Elle a fait de l'ancien « rendez-vous des pêcheurs » un endroit de partage.

Un univers à découvrir
Linge et dentelles

Aux objets qu’elle a sélectionnés, s’ajoutent les dentelles de Marie-Laure Rouger, les curiosités de Dominique Branchut (Afrique, Indonésie), des espaces consacrés à la peinture, la sculpture, au bien-être sans oublier un tapissier et une partie vêtements. L’endroit est spacieux et joyeusement habité. La maîtresse de lieux l’a souhaité ainsi, escale sur la rive incitant à la découverte. Après avoir longtemps vécu à Angoulême dans une demeure au riche passé, cette amoureuse du patrimoine a trouvé « the place to be » l’endroit où elle se sent bien, entre falaise millénaire et fleuve immuable. « Et ensemble, c'est mieux ! » dit-elle.

Laissez-vous tenter, vous allez adorer l’Arc-en-Ciel, trait d’union entre intimité et originalité !


L'espace réservée aux artistes
Qui cherche un beau fauteuil ?
La partie vêtements (y compris enfants)

• L’Arc en Ciel, chez Landard 69 rue des Fontaines à Chérac (route basse Saintes-Cognac).

• L’arc-en-ciel est ouvert tout les jours et comme un bonheur n’arrive jamais seul, une partie restauration sera prochainement proposée par Pascal (hamburgers, salades, glaces et boissons fraîches).

La mascotte de l'Arc en Ciel