lundi 30 avril 2018

La fête de la musique se prépare à Royan !


Comme chaque année à l’occasion de la fête de la musique, jeudi 21 juin, la Ville de Royan mettra à la disposition des musiciens qui souhaitent participer, une dizaine de podiums avec branchement électrique.
Une scène, sur la place Charles de Gaulle, est également mise en place pour les groupes proposant un programme « dansant » et festif.
« La Fête de la Musique se tient sans esprit, ni but lucratif : les concerts sont gratuits. Les musiciens sont invités à se produire bénévolement et toutes les manifestations doivent être gratuites pour le public. L’énergie de tous les « volontaires » qui se mobilisent apporte à cette journée exceptionnelle sa part fondamentale de spontanéité et son allure de transgression joyeuse » : Extrait du dossier de presse du ministère de la culture et de la communication

Tous les styles musicaux sont les bienvenus !
Les musiciens  intéressés sont invités à envoyer leur bulletin de participation, téléchargeable sur le site de la mairie : www.ville-royan.fr, au service Culture et Patrimoine qui se chargera de la coordination des emplacements.
Date limite d’inscription : 3 juin 2018

• Pour toute information complémentaire, contacter le service Culture et Patrimoine : 05 46 39 94 45 / bravo.culture @mairie-royan.fr

Centre aquatique Aquarelle/Saintes : L’intersyndicale accepte la proposition de la CDA et met fin à son mouvement social


L’intersyndicale qui réunit la CGT, FO et la CFDT a mis fin à son mouvement social au centre aquatique Aquarelle en signant ce jour un protocole d’accord de fin de conflit pour les agents de catégorie C travaillant les dimanches au sein des équipements aquatiques. Cette signature fait suite à la proposition de la communauté d’agglomération de verser une prime de 55€ nets par dimanche travaillé pour les agents de catégorie C des équipements aquatiques.

Le mouvement social à Aquarelle est lié à l’application du nouveau temps de travail des agents de l’agglomération de Saintes approuvé par le conseil communautaire en décembre 2017. Il visait à répondre aux obligations légales fixées dans les textes à 1607 heures par an, soit 35 heures par semaine. La principale revendication des 15 agents grévistes des piscines, sur les 700 que compte l’agglomération, portait sur le maintien de leurs acquis horaires, particulièrement la récupération double des dimanches travaillés. Or, cette revendication ne peut être satisfaite car dans un équipement comme le centre aquatique, le dimanche est un jour normal du cycle de travail et n’appelle donc pas de modalités particulières.

Cette signature fait suite à de nombreuses réunions de négociations au cours desquelles la Communauté d’agglomération n’a eu de cesse de faire des propositions de compensations pour sortir de la crise, dans le respect du cadre légal et le souci de rester équitable par rapport aux autres agents. Elle a en effet proposé des jours de sujétion, équivalent à des jours de congés supplémentaires, au nombre de quatre tout d’abord, puis au nombre de huit ensuite permettant aux agents de travailler 1540 heures par an. Elle a accepté que les maîtres-nageurs puissent donner des cours particuliers. Elle a également intégré le temps d’habillage et de déshabillage dans leur temps de travail et accédé aux requêtes syndicales sur la mise en place d’une procédure spécifique en cas de fermeture imprévue. Elle a aussi proposé que le centre aquatique puisse être fermé certains dimanches. Elle a enfin proposé une prime de 55€ bruts, puis nets, aux agents de catégorie C.

Le Syndicat National Professionnel des Maîtres-Nageurs Sauveteurs n’a pas signé le protocole et maintient sa volonté de poursuivre la grève. La Communauté d’Agglomération regrette cette position, d’autant qu’elle considère que la possibilité de donner des cours particuliers est une compensation valable aux dimanches travaillés puisqu’elle peut leur permettre de bénéficier d’un complément de revenu jusqu’à 400€ par mois.

Le Cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec expose pour la 1ère fois à l'Abbaye de Fontdouce

Du 30 avril au 13 mai, accès libre à l'exposition, vernissage le 4 mai à partir de 16 h 


Pour la première fois, l'abbaye de Fontdouce reçoit le Cercle des Artistes Peintres et Sculpteurs du Québec. Au programme : 90 œuvres de 64 artistes québécois
Cette association canadienne, créée en 1984 par Mireille Forget, accueille toutes les formes d’art picturales et médiums, afin de réunir des artistes confirmés aux inspirations inventives assurant ainsi l’épanouissement et l’intérêt de l'art, tant pour les exposants que pour le grand public.
Au fil des ans, le Cercle est devenu un chef de file comme diffuseur, catalyseur et découvreur d’artistes innovateurs et talentueux. L'association organise ainsi à Fontdouce sa 48e exposition internationale. Des surprises et beaucoup d'émotion en perspective !

L'aménagement du territoire, enjeu majeur de la Charente-Maritime

La Commission permanente du Département s’est réunie à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle vendredi 27 avril sous la présidence de Dominique Bussereau. 



Pointe de Chassiron : En autorisant le Président du Département à engager les procédures nécessaires et à solliciter les financements envisageables, la Commission permanente a lancé le projet de requalification paysagère et écologique de la pointe de Chassiron.
Ce projet comprend des aménagements visant à la valorisation paysagère et historique du site classé, à l’intégration des enjeux écologiques et à une meilleure gestion des flux touristiques.

La Commission permanente a approuvé le lancement du dossier de consultation des entreprises relatif au contournement de Puydrouard, sur la RD 939. Les deux giratoires étant réalisés et les ouvrages d’art en cours de construction, il reste à créer la section courante et les raccordements routiers.
 Le coût de ces travaux est de 3,674M€.

Deux autres dossiers de consultation des entreprises concernent le Pont de Ré :
 L’un relatif à des travaux de réfection de la couche de roulement ainsi que la réalisation d’une résine sur la piste cyclable et le cheminement piéton. Montant des travaux : 2,221 M€.
 L’autre pour la création d’une passerelle "bus" permettant le franchissement de la RD 735. Montant des travaux : 1,357 M€.

■ SITES EN SCÈNE 2018


Le programme à Jonzac
L’édition 2018 du festival Sites en Scène comprend de nombreuses manifestations, étalées entre fin juin et début septembre, sur 23 sites différents de la Charente-Maritime. 
Les subventions aux collectivités ou associations organisatrices de ces différentes manifestations ont été votées. Leur montant total s’élève à 458 500€

■ REVITALISATION DES PETITES COMMUNES


Dans le cadre du Fonds départemental d’aide à la revitalisation des petites Communes, 70 dossiers concernant 62 Communes différentes ont été approuvés. Le total des subventions s’élève à 898 924 €.

■ AIDE AU LOGEMENT EN MILIEU RURAL


Des subventions d’un montant total de 163 943€ ont été votées en faveur des communes de Bazauges, Clion-sur-Seugne, Crazannes, Expiremont, l’Île d’Aix, Jonzac, Mortagne-sur-Gironde, Port-des-Barques, Réaux-sur-Trèfle, Saint-Bris-des-Bois, Sainte-Lheurine et Les Touches-de-Périgny pour des créations ou rénovations de logements communaux à loyer libre.

■ ÉQUIPEMENT TOURISTIQUE DES PETITES COMMUNES


Une subvention de 27 600€ est attribuée à la Commune de Mirambeau pour la réhabilitation de la halte des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

■ AIDE AUX ÉCOLES


Divers travaux de rénovation et/ou d’aménagement sont financés dans les écoles de Bords, La Chapelle-des-Pots, Chermignac, La Devise, Grézac, La Grève-sur-Mignon, Les Gonds, L’Houmeau, l’Île d’Aix, Muron, Pons, Puyravault, Saint-Pierre-la-Noue, Saint-Simon-de-Pelouaille et Semussac. Le montant total des subventions accordées à ces Communes s’élève à 155 562€.

■ VOIRIE ROUTIÈRE


Plusieurs lancements de dossiers de consultation des entreprises ont été approuvés. Ils sont relatifs à :
o L’aménagement de la rue de la Cosse (RD 116E3) à Taugon. Coût des travaux : 272 483€.
o L’aménagement de la traverse du bourg de Geay (RD 128). Coût des travaux : 280 365€.
o La réfection de la chaussée de la RD 728 dans la Commune de Saint-Just-Luzac. Coût : 635 815€.

■ TRAVAUX DE DRAGAGE À SAINT-TROJAN-LES-BAINS


Une subvention d’un montant de 10 066€ est votée au profit du SIVU du port ostréicole de Saint-Trojan-les-Bains pour financer des opérations de dragage.

■ POLITIQUE AGRICOLE


Le Département accorde une subvention aux associations : "Graines d’estuaire" pour l’organisation du Salon et Marché des vignerons bio de l’estuaire, "Concours bovin de Pâques" à Tonnay-Boutonne.

■ LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION MÉDICALE

Une bourse d’étude, d’un montant de 42 000€ sur 3 ans, est attribuée à une étudiante en 1ère année de 3ème cycle qui souhaite s’installer dans une zone de désertification médicale définie par le Département. C’est la 16ème convention signée dans le cadre de ce dispositif.

■ AIDE À L’OUVERTURE D’UNE MAISON D’ASSISTANTS MATERNELS (MAM) AU GUÉ D’ALLERÉ 

Une aide est attribuée à la MAM "Les Bambinos", au Gué d’Alleré

■ MANIFESTATIONS HANDISPORT ET SPORT ADAPTÉ

Des subventions sont accordées aux associations :
Ré Handi Tennis 17, à La Couarde-sur-Mer pour l’organisation de l’Open international de tennis handisport, Synapse 17, à Saint-Trojan-les-Bains pour les challenges départementaux de sport adapté.

■ LOGEMENT AUTONOME DES JEUNES

Pour participer aux actions d’accompagnement social pour l’accès des jeunes au logement autonome, des conventions sont passées avec les associations Comité Local pour le Logement Autonome des Jeunes, Le Logis et L’Habitat des jeunes en Vals de Saintonge.

■ LECTURE PUBLIQUE EN MILIEU RURAL À THÉNAC


Une subvention est accordée à la Commune de Thénac pour des travaux d’aménagement de la médiathèque.

■ CONSERVATION DU PATRIMOINE PROTÉGÉ À BURIE


Le Département participe au financement de la restauration des vitraux de l’église de Burie. Une subvention est accordée à la Commune.

■ ENSEIGNEMENT DE LA MUSIQUE ET DE LA DANSE


Une subvention d’un montant de 93 000€ est attribuée à l’Association des Sociétés et Écoles de Musique de la Charente-Maritime (ASSEM 17)

Grand rassemblement anti-éolien le 26 mai à La Rochelle

Vingt deux associations et sept collectifs de Charente-Maritime se sont regroupés en collectif départemental sous le nom de Stop Eolien 17. Une grande manifestation est organisée à La Rochelle le 26 mai prochain. Concernés par des projets éoliens d'envergure, les habitants des communes de l'estuaire de la Gironde (Saint-Sorlin, Saint-Bonnet, Saint-Thomas, Saint-Dizant) ou encore d'Epargnes ou de Varzay devraient participer à ce rassemblement. Les responsables espèrent une présence forte dans les rues de la préfecture. Rendez-vous à 10 h 30 à la Tour de la Chaîne.



Vortex X, folles nuits antiques, création d’une école de gladiateurs, maison citoyenne romaine : à partir de juillet, Saintes fête les 2000 ans de l’arc de Germanicus !

Jérôme Carbonnel, Dominique Deren et Dominique Deram 
présentent l'affiche des festivités
En juillet prochain, les Saintais sont invités à renouer avec leur histoire. En effet, aux premiers siècles de notre ère, Mediolanum, capitale de la Gaule Aquitaine sous le Haut-Empire romain, comptait de nombreux monuments dont certains sont encore visibles. Un patrimoine remarquable dont l’amphithéâtre, les thermes, les aqueducs et l’arc de Germanicus. 
Cette construction fête ses 2000 ans cette année. A travers des animations qui s’étaleront sur 14 mois, de 2018 à 2019, l’objectif de la municipalité est de célébrer cette porte du temps. Une réunion publique d’informations est organisée lundi 14 mai à 18 h à l’espace Mendès France.

Braderie romaine organisée à Saintes par les commerçants en tenue !
Il y a quelque temps, les commerçants ont organisé une braderie romaine, revêtant pour l’occasion les habits d’époque. Qu’ils ne les rangent pas car ils sont appelés à revenir sur le devant de la scène ! En effet, durant 14 mois, Saintes va rendre hommage aux 2000 ans de l’arc de Germanicus, vestige de l’époque où Mediolanum était une vaste cité gallo-romaine. La municipalité de Jean-Philippe Machon n’est pas la première à valoriser ce passé glorieux, mais elle entend aller plus loin en créant un événementiel sur l’exemple de la ville d’Arles.

L’ambition du projet

Gravure montrant l'ancien pont dont l'entrée était l'arc de Germanicus
Jeudi dernier, Dominique Deren, adjointe au maire, Jérôme Carbonnel et Dominique Deram ont détaillé les animations qui entoureront le bi-millénaire de l’arc de Germanicus, autrefois situé à l’entrée d’un pont qui franchissait la Charente. Vétuste, il a été détruit au XIXe siècle, l’arc étant miraculeusement sauvé par l’écrivain Victor Hugo, de passage à Saintes, et Prosper Mérimée, inspecteur général des Monuments historiques. Sans leurs interventions respectives, il aurait disparu, selon le souhait de certains édiles.
S’il est parvenu jusqu’à nous, c’est qu’il a un message à délivrer ! Témoignage du puissant Empire romain, il est d’abord l’œuvre de bâtisseurs, même si l’ouvrage que nous admirons aujourd’hui a été chamboulé dans ses blocs originels lors de la reconstruction sur la rive. Selon toute vraisemblance, certaines pierres ne correspondent pas à leur emplacement primitif. Qu’importe…

« Le cœur de Saintes va battre au rythme de Mediolanum » souligne Dominique Deren, heureuse que « ce grand projet dont on parle en ville » soit enfin présenté. Soucieuse de mettre fin aux polémiques, elle précise que les manifestations ne seront pas des "shows". Autrement dit, on alliera la rigueur historique aux animations grand public. « Nous avons la volonté d’y associer tous les habitants, c’est pourquoi de nombreuses associations travaillent déjà avec nous ». Et d’ajouter : « nous souhaitons rayonner dans tout le département », même si les spectacles ne sont pas inscrits dans les Sites en Scène (pour l’instant).

Quel dommage que ce pont édifié sur la Charente par les Romains ait été détruit... 
Fort heureusement, l'arc a été sauvé
Decumanus Maximus Vortex X

Les rendez-vous auront lieu sur la place Bassompierre. Les responsables ont sorti le grand jeu, les nouvelles technologies offrant de belles perspectives. Place sera laissée à l’art et au recyclage à travers l’œuvre d’un éco-designer Gérard Dumora. Il est chargé de symboliser l’ancien Decumanus Maximus. Partant du pont, cette voie montait jusqu’au forum (en empruntant l’actuelle rue Victor Hugo).
La genèse du projet est détaillée par Jérôme Carbonnel : « à travers les fêtes romaines de Saintes, nous recherchons un événement fort en communication. Nous voulons initier un projet miroir associant reconstitution de qualité et réalités virtuelles augmentées pour faire découvrir au public la vie dans l’antiquité. On peut imaginer la création d’outils de médiation et d’animation qui resteront en place à l’issue des manifestations pour continuer à valoriser l’identité gallo-romaine de la ville auprès des touristes ».
 
• Sur la place Bassompierre, les fêtes romaines débuteront leur voyage dans le temps les 26, 27, 28 et 29 juillet autour du « Decamanus Vortex X », scénographie réalisée sur mesure par l’artiste Gérard Dumora qui travaille à partir de rebus. Comme le montre le croquis, il s’agit de reproduire l'ancien pont à la fois par la matière et des effets spéciaux. Cette œuvre monumentale unique devrait attirer un nombreux public ! La jonction entre les deux rives est prévue dans la réalisation.


Ce projet de réalité virtuelle augmentée 3D se mettra en place de façon pérenne afin d’offrir une découverte de la ville. Des lunettes spéciales permettront de visionner des images de synthèse révélant l'agencement d'alors. L’histoire de l’arc sera contée, sa construction, son rôle, ses évolutions, son démantèlement et enfin son déplacement sur la berge.
S’y ajouteront volet historique, conférences et animations avec la venue de deux Légions, de gladiateurs, l’installation d’un camp militaire romain et d’un village d’artisans, sans oublier taverne et banquets. Seront présentes les associations qui font le bonheur des fêtes d’Arles, Acta, Arelate et Taberna Romana qui proposera de mets gallo-romains.

« De juillet 2018 à septembre 2019, l’installation plastique de Gérard Dumora deviendra le catalyseur et l’incubateur de la médiation culturelle ainsi que de l’animation patrimoniale » explique Jérôme Carbonnel, « l’écheveau qui donne vie au Vortex-X, en symbiose avec son hôte, l’arc de Germanicus, a pour but d'interpeller le public sur le recyclage et l'utilisation des déchets industriels ». Autres intervenants, Jacques Humbert, directeur du Loup Blanc, producteur et metteur en scène basé à Niort, Audiovisuel Transmedia et Serious Frames SAS La Rochelle (studio de création graphique 3D).

• 16, 17 et 18 août : Folles nuits antiques !

Avec la bénédiction de Bacchus, in vino veritas ! On ne devrait pas pleurer ces soirées-là avec des juke-box antiques, une auberge mal famée et des danseuses sachant danser ! Le tout accompagné d’une discothèque silencieuse (autrement dit avec un casque sur les oreilles afin d’éviter le tapage nocturne). Sur la Charente, le palais des eaux : un spectacle jouant avec la lumière et le feu sera proposé. Sur les tablettes également, les 2000 bougies d’anniversaire de l’arc à souffler, une grande braderie romaine et des jeux ! Tous les spectacles seront gratuits. Le feu d‘artifice du 14 juillet sera d’ailleurs consacré aux ancêtres gallo-romains.
Durant les mois qui suivront, les Saintais prépareront 2019 avec l’ouverture d’une maison citoyenne romaine rue des Pinauds. Des ateliers divers et variés verront le jour (dont des couturières chargées des tenues) ; des projets pédagogiques seront conduits dans neuf écoles de la CDA. Le travail gravitera autour des cinq éléments que sont le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau.

Réunion de travail à la mairie
Le 15 janvier 2019, un concert de la Garde Républicaine sera donné (musiques de péplums). Pour la circonstance, des tableaux musicaux ont été composés par Xavier Cotinat et l’historienne Muriel Perrin, animatrice de l’architecture et du patrimoine. On parle aussi d’une flash mob, d’expositions photos, d’initiation à la taille de pierre, etc.

Comme vous pouvez le constater, le programme est riche et, à l’avenir, Saintes compte bien travailler en réseau avec les autres villes "romaines", Barzan, Arles, Glanum près de Saint-Rémy de Provence, Tarragona en Espagne, Xanten en Allemagne, Salisbury en Angleterre ou Condeixa-a-Nova au Portugal.

Bref, pour se résumer, de l’été 2018 à l’été 2019, Saintes va redevenir Mediolanum. L’arc, "porte du temps" sera la passerelle entre l’an 18 et 2018 après J.C, mettant en perspective les réalités d’hier et d’aujourd’hui. « Le projet diffusera jusqu’au site de l’amphithéâtre en valorisant les tracés antiques. Des ateliers participatifs - costumes, scénographie, participation théâtralisée, sculpture - seront ouverts aux habitants et aux associations afin d’en faire des acteurs à part entière de ces 2000 ans d’histoire »...

Dès juillet prochain, la place Bassompierre sera en fête
• L’enveloppe budgétaire : 500.000 euros avec des subventions de l’Europe, la Région Nouvelle Aquitaine et le Conseil Départemental.

• Les dates à retenir :

Rencontre avec des gladiateurs ? Rien de plus simple, rendez-vous le 13 mai au gymnase Cosec des Boiffiers. Stage de gladiateurs proposé par le groupe Acta que dirige Brice Lopez. Accueil à 9 h 30 et 10 h à 16 h. Renseignement : lopez.brice@wanadoo.fr

Informations : Lundi 14 mai à 18 h, réunion publique et accueil des bénévoles à l’espace Mendès France à Saintes. Venez nombreux, associations et habitants de Mediolanum ! 

Week-end du 15 /16 et 17 juin : Journée nationale de l’archéologie. Visite guidée des thermes de Saint-Saloine par la Société archéologique et historique de Saintes

Samedi 16 Juin : à 11 h 30, place Bassompierre, inauguration du fleurissement de l'Ilot de Arc de Triomphe thématisé « gallo-romain » et de la végétalisation de l’espace entre le pont Palissy et l’arc de Germanicus. Travaux réalisés par le service des espaces verts de la ville et les riverains

• 26, 27 et 28 juillet : Ouverture des journées gallo-romaines de Saintes « Saintes/Santonum, de l'antique au numérique »

• 16, 17 et 18 août : Folles nuits antiques

• L'info en plus 

• Grâce aux inscriptions gravées sur l’arc, on situe sa construction en l'an 18 de notre ère. La dédicace sur l'attique nommait l'empereur Tibère, ses neveux et fils adoptifs Drusus et Germanicus. La partie sauvegardée apparente concernant ce dernier, c'est lui qui a donné son nom à l'arc !
Texte de la dédicace : "A Germanicus César, fils de Tibère Auguste, arrière petit-fils du divin Jules, flamine augustal, consul pour la deuxième fois, salué imperator pour la deuxième fois". 

• Une autre inscription sur l’édifice cite le donataire et sa généalogie. Il s'agit d'un notable gaulois qui a romanisé son nom et fait allégeance aux nouveaux maîtres romains : "Julius Rufus, fils de Caius julius Otuaneunus, petit-fils de Caius Gedemo, arrière petit-fils de Epotsoviridius, prêtre de Rome et d'Auguste à l'autel qui se trouve au Confluent, préfet des ouvriers, a fait don de cet arc".

• Bientôt, une véritable école de gladiateurs à Saintes : 


En effet, Brice Lopez, qu’on ne présente plus, va ouvrir une école à Saintes et bonne nouvelle, deux emplois seront créés. Une première dans le département et plus généralement en Nouvelle-Aquitaine. Le 13 mai au gymnase des Boiffiers, le public est invité à découvrir ce qu’était exactement un combat de gladiateurs, les codes, les armes, les techniques.
Saintes compte 12 associations gravitant autour du combat (arts martiaux, défense, etc). Nous ne doutons pas que celle-ci saura attirer de nombreux amateurs.

Décembre 2017, réunion préparatoire avec Dominique Deram, Emmanuel Carrié, coordinatrice Arelate, Alain Jenot, archéologue travaillant pour le département des Bouches du Rhône, Denis et Mireille Chérubini de la Taberna Romana (mémoires et saveurs), Brice Lopez (gladiateur) et Sonia Lopez de l’association Acta.
• Installés dans le Gard, Brice Lopez et l’équipe d’Acta font vivre l’Antiquité par la représentation de combats de gladiateurs avec un point de vue historique, mais également pédagogique, au cours d’ateliers ou de démonstrations organisés auprès de musées, écoles et collèges ou lors de journées antiques. Spécialisés dans l’archéologie expérimentale du sport, leur action s’étend des jeux olympiques antiques au théâtre romain, en passant par le phénomène de la gladiature et de la légion romaine.

• C’est quoi un Vortex X ?


L’association Vortex-X, autour de l’éco-designer Gérard Dumora, prépare un voyage initiatique ayant comme maître-mot le recyclage.
Le Vortex-X se singularise par son approche tridimensionnelle et sa capacité à se greffer au cœur de l’espace urbain. Un premier fil tendu, entre deux points, par de simples nœuds, puis un second fil, un autre et un autre encore…
Le Vortex-X investit l’espace et le sculpte peu à peu. Construction géométrique simple qui se complexifie par la multiplicité, il s’invite au regard du spectateur dans un volume mouvant qui se modifie alors qu’il progresse. Monuments, bâtiments publics, friches, espaces naturels, il n’y a pas de lieux où le Vortex-X ne puisse s’insinuer. C’est le lieu choisi, porteur de sens qui le nourrit de façon éphémère.

• Qui était Gaius Julius Caesar, dit Germanicus ?


Né à Rome en 15 av. J.-C, ce général romain était membre de la famille impériale julio-claudienne. À la mort d'Auguste, en 14 apr. J.-C., il parvient à contrôler quatre légions qui se rebellent en Germanie et refuse l'empire que des soldats lui proposent. En 16 apr. J.-C., il remporte une victoire à Idistaviso sur le chef de guerre germain Arminius.Lorsque le danger cesse, Tibère le rappelle à Rome. Après avoir été désigné consul, il est envoyé en Orient avec un « imperium majus » sur toutes les provinces. Tombé malade, il meurt à Antioche en 19 à l’âge de 34 ans, quelques mois après la fin des travaux de l’arc de Mediolanum. Germanicus fut sans doute empoisonné sur ordre de Tibère qui craignait sa popularité à Rome. L’un de ses fils, Caligula, sera le père du fameux Néron !

Au fil du temps, le pont s'était doté de nouvelles structures dont une tour au Moyen Age
• De l’été 2018 à 2019, Saintes, fruit de la rencontre d’une voie romaine et d’un fleuve, va revêtir ses habits antiques pour redevenir cette capitale de la grande province d’Aquitaine des premiers siècles de votre ère, Mediolanum.

vendredi 27 avril 2018

AVC, cardiologie, cancérologie, IRM, pédopsychiatrie en Saintonge : renfort des équipes médicales et meilleure répartition des matériels lourds


Les élus du groupement hospitalier de territoire de Saintonge (GHT), réunis à Saint-Jean-d'Angély, ont poursuivi leurs travaux avec les directions hospitalières et les présidents des commissions médicales des établissements du groupement sur la mise en œuvre du projet médical partagé (PMP) et sur les enjeux du nouveau projet régional de santé (PRS) et du schéma régional d’organisation sanitaire (SROS) 2018 - 2023.
Le communiqué qui suit a été signé par le Comité technique des élus locaux dont la présidente du GHT de Saintonge, présidente du conseil de surveillance du CH de Saint-Jean-d’Angély, Françoise Mesnard, le président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Jonzac, Claude Belot, le président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Saintonge, Jean-Philippe Machon, le président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Royan, Didier Quentin, la présidente du conseil de surveillance du centre hospitalier de Boscamnant, présidente du conseil d’administration de l’établissement public départemental « Les deux Monts », Brigitte Rokvam. Ces élus ont souhaité solliciter une rencontre collective avec le Directeur Général de l'Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine (ARS) pour discuter avec lui des différents points à l'ordre du jour.


Vous aimez la musique et vous souhaitez soutenir The SoulPhoenixs, un groupe en pleine ascension : c'est le moment !

Allez les Charentais-Maritimes, soutenez le groupe The SoulPhoenixs dans ses projets ! Parmi les musiciens, Damien Ribeiro, trompettiste originaire de Vallet, près de Montendre. Ils ont besoin de votre vote pour participer au Sziget festival à Budapest en Hongrie. On compte sur vous !


Le groupe The SoulPhoenixs - trois filles et quatre garçons super groovy qui distillent une soul envoûtée, mêlée au rock sauvage et ravageur - a participé à un tremplin pour aller jouer au Sziget festival en Hongrie. Sur les 450 groupes inscrits, il figure parmi des dix demi-finalistes. A partir de maintenant et jusqu’au 10 mai minuit, des votes on lieu pour élire les quatre groupes qui s'affronteront en finale à Paris le 25 mai au Point Ephémère. 
A l’issue de cette finale, un groupe retenu ira au Sziget Festival qui se déroulera entre les 8  et 15 août prochains.

Voici les étapes pour voter :
1 – Liker la page Facebook de Sziget Festival Fr : https://www.facebook.com/szigetfrance/
2 – Sur cette même page, liker le visuel de The SoulPhoenixs

Les quatre groupes qui obtiendront le plus grand nombre de "like" iront en finale à Paris. On se mobilise tous pour porter chance à The SoulPhoenixs !


Saintes : les 80 ans de la Bourse du Travail et les 50 ans de Mai 1968

Henri Texier, auteur du bel ouvrage collectif l'Etoile Ferroviaire saintaise, 
est le seul à avoir filmé les événements de mai 1968 à Saintes
L’Union locale CGT de Saintes invite tous les Saintais à venir à la Bourse du travail de Saintes (1, rue Louis-Sercan) le 5 mai prochain pour fêter deux évènements de l’histoire ouvrière locale 


Il s'agit des 80 ans de la Bourse du Travail, la maison des travailleurs saintais, et des 50 ans de Mai 68, mouvement majeur de l’histoire des luttes de la classe ouvrière. Cet événement aura lieu samedi 5 mai selon le programme suivant : 11h : apéritif offert par l’Union locale CGT suivi d’un repas sorti du panier, chacun apportant quelque chose à partager. A 14 h, projection de " Mai 68 à Saintes", film tourné dans la ville par Henri Texier, professeur d’histoire. Fera suite un débat sur les conquêtes sociales et les enseignements de Mai 68. Une exposition retracera l’histoire de la Bourse du Travail de Saintes.

• Henri Texier, une vie bien remplie

Fils d'une lingère et d'un cheminot saintais, il fait ses études au collège de Saintes et à l'Ecole normale de Savenay. Instituteur au Croisic, puis à Annepont où il est aussi secrétaire de mairie, il enseigne ensuite à Saintes. Militant politique, tiers-mondiste et pacifiste, il emprunte le vocabulaire du patois saintongeais pour rédiger, dans le journal communiste L'Avenir saintais, des articles inspirés de l'actualité.
Membre du conseil municipal de Saintes de 1977 à 1989, il se consacre plus particulièrement aux questions culturelles. D'autre part, Henri Texier assure la direction de plusieurs ouvrages collectifs : Saintes 2000 ans d'histoire en images (Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime, 1980), Saintes, la crue (idem, 1983), Tombouctou (Comité de jumelage Saintes-Tombouctou, 1985), La Révolution française à Saintes (Projets Éditions, Poitiers, 1988). Ces livres, vendus au bénéfice d'œuvres humanitaires, connaissent un grand succès.
Il participe également à la réalisation d'expositions comme Histoire de l'enseignement à Saintes (1982), Le Mirage de Tombouctou (1987), collabore à diverses revues (Saintes notre ville, Écrits d'Ouest) et appartient à l'équipe qui, dirigée par Lucette Bonnin, publie Saintes et l'histoire de ses rues (SAHCM, 1992). En 1996, il fait paraître aux éditions Croît vif, Saintes douairière, une histoire de la ville sous la monarchie de Juillet, couronnée par l'Académie de Saintonge.
En 2000, il donne une nouvelle, Saintes 2099, une odyssée saintaise (coll. C. Robin chez Bordessoules). En 2003, il publie un petit ouvrage de commande chez Geste Editions : Petite Histoire de Saintes et une bande dessinée dont il est le scénariste : Santonus le légionnaire perdu (avec Alain Paillou). Il rédige aussi une Histoire de Saintes sous la Seconde République et Le Bord du Gois, récit de vie d'un Saintais de 1930 à 1948 (textes non édités, mais déposés à la médiathèque de Saintes).

(Source Dictionnaire biographique des Charentais, notice établie par F. Morin).

jeudi 26 avril 2018

Dans les Caraïbes, l’îlet Caret en danger ? Un paradis, mais pour combien de temps ?

Situé dans le Grand Cul-de-sac marin au large de Sainte-Rose en Guadeloupe, l'îlet Caret, comme tant d’autres, est-il appelé à disparaître ? Question posée par Marie-Laure qui organise des excursions sur ce banc de sable paradisiaque au cœur de la mer des Caraïbes. En effet, il ne reste plus aucun palmier et sa superficie s’amenuise rapidement…

L'îlet Caret avec ses palmiers voici quelques années. La carte postale idéale !
L'îlet aujourd'hui sans palmiers et avec une surface réduite
Une île dénudée entre le ciel et l'eau (© Nicole Bertin)
Marie-Laure est un personnage haut en couleurs. Une femme comme on aime en rencontrer, authentique, les pieds sur terre et le regard volontaire. Soucieuse de promouvoir la Guadeloupe où elle s’est installée, elle est engagée dans la protection de l’environnement. Sur ce chapitre, elle a du boulot ! L’îlet Caret, elle le connait comme sa poche. Il faut dire qu’il n’est pas bien grand et que les cyclones ont passablement abîmé sa végétation. Les palmiers ont été décapités et la digue qui le protégeait a été si mal restaurée (après plusieurs années d’attente) que les nouvelles structures, s’appuyant sur d’anciennes en piteux état, n’ont pas offert l’effet recherché. Bilan, comme Pompéi, l’îlet Caret est-il en train de vivre ses derniers jours ? Ceux qui l’ont connu dans un passé récent et observent sa transformation sont inquiets.

Départ du port de Sainte-Rose où le groupe est accueilli par Marie-Laure
Jeudi matin. Sur le port de Sainte-Rose, un bateau s’apprête à partir en balade « à la découverte des îlets du Grand Cul-de-sac marin, des fonds sur la barrière de corail et de la mangrove ». La publicité alléchante n’est pas mensongère. En effet, en ces lieux dignes des meilleures cartes postales, les eaux sont turquoise et les poissons des massifs bariolés.
La promenade de Marie-Laure est rodée. Si elle accueille sa quinzaine de touristes (Français, Allemands, Canadiens, Australiens) avec un humour communicatif, la journée ne sera pas uniquement dédiée au farniente et à la plongée, en quête d’une épave et des jolis coraux. « Enlevez vos chapeaux » lance-t-elle à l’embarquement. Non pas qu’il faille se découvrir devant cette guide expérimentée, mais en raison du vent qui risque d’emporter votre couvre-chef !

Arrivée sur l'îlet Caret
Un palmier, victime du dernier ouragan (© Nicole Bertin)
Proche de la nature, elle privilégie la découverte du milieu par un jeu de questions/réponses qui mettent les participants à rude épreuve : « pas grave si vous vous trompez devant les autres, vous ne les reverrez pas ! » glisse-t-elle en rigolant. Prenez par exemple la mangrove : vous pensez savoir comment fonctionne cet écosystème qui semble "flotter" sur l’océan… Eh bien, vous comprenez rapidement que vos lacunes sont importantes. Mais loin de vous accabler, votre ignorance est auréolée du plaisir d’enrichir votre palette de connaissances diverses et variées !
Marie-Laure est psychologue, ça se voit tout de suite. Elle parvient à fédérer un groupe venant d’horizons différents. Comme Laurent Ruquier aux grosses têtes de RTL ! La question est posée et si la réponse est à côté de la plaque, tout le monde se marre ! Il n’en reste pas moins que vous repartez en sachant pourquoi « il y a des arbres dans la mer » ! 

L'îlet est entouré d'un récif coralien
Sous le carbet, le repas dans une ambiance conviviale
Plat créole (poisson)
Servi sous un carbet, le repas est un moment convivial où chacun est appelé à se présenter à partir d’une devinette. Marie-Laure, aidée par Morgane et son fils Jordan, initie les convives aux coutumes créoles à commencer par le décollage (cherchez de quoi il s’agit !) et les mille et une façons de combiner le rhum (punch, planteur, etc). Les plats locaux, dont le poulet boucanais et le poisson grillé assorti de christophines, sont délicieux, sans oublier la banane flambée au chocolat.

Le soleil tape et le groupe sort de table plutôt guilleret. De quoi devenir distrait !
Marie-Laure anime le déjeuner (copieux)
Savez-vous laver votre assiette avec du sable ?
Un touriste, au visage aussi rouge qu’une écrevisse, est embêté : il a égaré son masque et son tuba. « Vous n’allez pas dire qu’on vous les a piqués. Allez donc voir sur la plage si vous ne les avez pas oubliés » conseille Marie-Laure. En effet, l’intéressé, chagriné d'avoir brusqué la "patronne",  revient avec son matériel, rassuré.

Les bananes au chocolat !
Les joies du windsurf
Au fil des heures, d’autres bateaux ont accosté. A bord de l’un d’eux, c’est la fête avec musique hautement déployée. De quoi interloquer les « métros » qui ont lu sur le seul panneau planté dans le paysage : « respecter la nature, silence ». Quelques-uns sont choqués et se confient à Marie-Laure, laquelle fronce les sourcils :  « Pourquoi voulez-vous arrêter cette musique ? Ici, on naît avec et elle nous accompagne toute notre vie ! ». Traduire : enlever l’ambiance équivaudrait à créer une émeute. Sur un îlet aussi petit, aucune fuite n’étant possible sauf par la mer, autant apprécier cette ambiance chaleureuse qui tranche d’avec certaines réglementations en vigueur. Don’t worry, be happy…  

Marie-Laure initie le groupe à l'environnement des Caraïbes, la mangrove en particulier
Des arbres dans la mer...
Elle est pas belle, la vie !
Après la baignade dans les eaux claires, le bateau repart pour une nouvelle leçon de sciences naturelles. Dortoir, l’îlet aux oiseaux accueille des aigrettes, les fameux pique-bœufs, tandis que dans le ciel azuré, apparaît la fine silhouette des frégates. Dernières interrogations orales sur ces habitants de la mangrove avant de rentrer au bercail.

L'île aux oiseaux
A l’arrivée, les hommes sont invités à descendre le matériel (glacières, etc), la responsable étant pour une répartition équitable des tâches ! La mine bronzée, les Robinson Crusoé se séparent, la tête pleine de soleil et des plaisanteries de Marie-Laure qu’ils remercient chaleureusement pour cette escapade qui les a conduits dans un autre monde, laissant derrière eux les grèves d'Air France ou de la SCNF.

Jordan, le capitaine, et Morgane (bilingue, elle est chargée de la traduction français/anglais)
Si vous allez en Guadeloupe, n’hésitez pas à faire cette excursion en souhaitant que l’îlet Caret ne tire pas sa révérence un jour prochain…

• Des commentaires sur le sort que subit l’îlet Caret. Depuis, les palmiers ont entièrement disparu…

« Nous étions allés sur cet îlet en 2014 et il avait une quinzaine de palmiers et une surface plutôt conséquente. En février 2016, nous y retournons et il reste trois palmiers et il a perdu 15 mètres de sa longueur ! Une île en voie de disparition ! » Cathy R.

« Un vrai coin de paradis qui, malheureusement, sera sûrement amené à disparaître. Comme on nous l’a expliqué, cet îlet était beaucoup plus grand dans le passé » ChryseleBruno.

« Ce magnifique petit îlot est malheureusement assailli par des centaines de touristes, dont j’ai fait partie et qui foulent le peu de sol qu’il lui reste, la montée des eaux ne l’épargne pas non plus et les seuls palmiers encore debout sont en train de tomber… Pour ma part, je ne retournerai plus sur cet îlot par respect, j’en suis repartie… » Mabouya2016.

• Que faire ? Des pistes parmi d’autres : procéder par exemple au réaménagement des "carbets" implantés sur l’île, étudier la possibilité d’un ensablement de l’îlet accompagnée de supports de protection comme le renforcement de digues ou encore, la protection de la zone contre l’ancrage massif. Autant de projets indispensables pour redonner à ce lieu son éclat d’antan.

Reportage/photos Nicole Bertin