lundi 29 février 2016

Compagnons et pèlerins :
Les mystérieux graffiti
de l'Hôpital Neuf de Pons

A Pons, l'Hôpital des pèlerins, classé au Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, accueillait autrefois les indigents et les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques de Compostelle. Exceptionnel de par sa richesse historique, ce lieu propose de nombreuses expositions et inspire les chercheurs. 
Prochain rendez-vous : Les Graffiti jacquaires et compagnonniques de l’Hôpital Neuf de Pons.


Alors qu’ils étaient tombés dans l’oubli, les pèlerinages connaissent un renouveau depuis une vingtaine d'années. Spiritualité contre matérialisme triomphant ? Les pas des nouveaux pèlerins rejoignent ceux de leurs aînés dans une même quête. Donner un sens à l'existence…
Cette volonté d'aller au delà de soi-même et de briser les chaînes qui les empêchent de marcher est une vieille histoire qui lie les hommes à leur Créateur. Au Moyen Age, on vénérait les saints et qu'importe si leurs reliques, précieusement conservées dans les églises, n'appartenaient pas forcément aux intéressés, le symbole était porteur d'espérance et de rédemption des pêchés.

A une époque où bien peu savaient lire et écrire, les graffiti fleurissaient sur les murs et les portails des édifices religieux. A Pons, l'Hôpital des pèlerins en recèle de nombreux. Le Groupe de Recherche Archéologique et Historique Tolver et l'Office de tourisme travaillent actuellement à une exposition qui sera proposée durant la saison. Les chercheurs, dont Daniel Bernardin et Philippe Moreau, ont inventorié ces signes gravés dans la pierre destinés aux compagnons ou aux pèlerins. « Dans le langage compagnonnique, le lapin est l'apprenti et le loup le compagnon, il est donc normal qu'on trouve des animaux. S'y ajoutent des figures géométriques » explique Daniel Bernardin qui entretient des relations étroites avec les Compagnons du devoir d'Angoulême. Idem avec les fers à cheval : le message diffère selon le nombre de points figurant à l'intérieur. « Nous avons réalisé 150 moulages environ. Certains graffiti vont surprendre les visiteurs ! ». 

Daniel Bernardin, président du GRAHT
 Les uns s'adressent aux croyants : pèlerins, coquilles, bourdons, crosse d’évêque, besaces, pas de pèlerins, fers à cheval, montjoies, croix ; les autres aux compagnons : cayenne (lieu de réunion), cannes de compagnons, blasons de magisters, outils, fer à cheval compagnonnique, Maître Jacques, Père Soubise, Salomon, fondateurs du compagnonnage ; enfin certains sont généraux : graffiti de la citadelle de Pons et ses remparts, navires de guerre et bateaux marchands, ancres, pendule solaire, calvaire.

Croquis de l'Hôpital des pèlerins dans les siècles passés
L'exposition mettra l'accent sur les pèlerins et leur environnement, tenues, accessoires, ampoules contenant de l'eau bénite, statuettes de l’apôtre Jacques, méreaux, médailles, attaches vestimentaires, bourdons, besace. Bref, tout un univers que le public découvrira avec plaisir.
De nos jours, les pèlerins de Saint-Jacques sont en jeans et sac à dos ! Mais le rêve demeure, celui de quitter ses oripeaux pour façonner une personnalité nouvelle. Les siècles passent, la démarche reste identique finalement…
Ne manquez pas les graffiti jacquaires et compagnonniques de l’Hôpital Neuf de Pons à partir du 2 avril.

Fer à cheval
Bateau...
Blason...
Mystérieux message...

Armoiries et symboles...
• Horaires d'ouverture : Du 2 avril au 30 juin ouvert tous les jours de 14 h à 17 h 30 sauf mardi ; du 1er juillet au 31 août ouvert tous les jours de 14 h à 18 h 30 ; du 1er septembre au 18 septembre ouvert tous les jours de 14 h à 17 h 30 sauf mardi

• Pèlerinages au Moyen Age : 

Le danger au détour du chemin !

La main du pénitent
En ces temps reculés, les routes étaient hasardeuses. Comment oublier la fameuse bande des “coquillards”, grands détrousseurs de pèlerins, à laquelle appartint ce cher François Villon ? Au XIIe siècle, un moine prévoyant,  Aimeric Picaud, avait écrit une sorte de "guide du routard" qui décrivait les régions traversées et les pièges à éviter. Mais personne n’était à l’abri d’une embuscade réglée en bonne et due forme !
Dans son livre « Pons à travers l’histoire », l'historien Pierre Senillou plantait le décor : « Quand les premières hirondelles fendent l’air, les pèlerins ne sont pas loin. Pons est une étape privilégiée sur l’un des chemins traditionnels qui, depuis Nantes et Tours, par Poitiers, Melle et Saintes, drainent les croyants d’Angleterre, de Bretagne, d’Anjou et du Poitou vers les rives de la Garonne. D’Aulnay à Ecoyeux, ils viennent passer la Charente au gué proche du prieuré de Chauveau, longent la rive droite de la Seugne et atteignent Pons par Sarmadelle et Tartifume en touchant la fontaine ».
Une chanson dit que « la Saintonge est le meilleur pays du monde » ! Les habitants y ont meilleure cote, semble-t-il, que les passeurs de Blaye et du Béarn. Trop chargées, les barques se retournent et les pauvres occupants périssent noyés (toute ressemblance avec les migrants est purement fortuite) : « Les bateleurs se réjouissent alors méchamment après s’être emparés des dépouilles des morts ». Pas très catholiques, ces gens-là !
A la même époque, Pons se trouve également sur le lieu de passage des croyants qui, venant d’Espagne, d’Aquitaine et de Gascogne, se rendent à l’abbaye St-Jean-d’Angély. Elle abrite alors les reliques de St-Jean-le-Baptiste.


Les compagnons perpétuent un savoir faire ancestral

Le marteau des Compagnons
Constituant un état dans l'Etat, François 1er s'en prend à eux en 1539 dans l'Ordonnance de Villers-Cotterêts :
« Suivant nos anciennes ordonnances et arrêts de nos cours souverains, seront abattues, interdites et défendues toutes confréries de gens de métier et artisans par tout le royaume8. [...] défense à tous compagnons et ouvriers de s'assembler en corps sous prétexte de confréries ou autrement, de cabaler entre eux pour se placer les uns les autres chez les maistres ou pour en sortir, ni d'empêcher de quelque manière que ce soit lesdits maistres de choisir eux-mêmes leurs ouvriers soit français soit étrangers ». L'église lui emboîte le pas un siècle plus tard : « en 1655, une résolution des docteurs de la faculté de Paris atteste en les condamnant l'existence dans les devoirs de pratiques rituelles non contrôlées par les autorités religieuses ».
Malgré des aléas, le compagnonnage a traversé les siècles et compte aujourd'hui : l'Association ouvrière des compagnons du devoir, la Fédération compagnonnique des métiers du Bâtiment, l'Union compagnonnique, l'Association des compagnons passant tailleurs de pierre, la Société des Compagnons selliers tapissiers maroquiniers cordonniers-bottiers du Devoir du Tour de France - Famille du cuir, la Fédération des compagnons boulangers et pâtissiers restés fidèles au Devoir, la Cayenne Itinérante et le Compagnonnage Égalitaire (compagnonnage mixte).

Hôpital des Pèlerins de Pons :
L'une de plus belles restaurations
de Haute Saintonge

L’hôpital des Pèlerins, étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 1998, est l'un des fleurons de la ville de Pons.

Ensemble de l'Hôpital des Pélerins. Autrefois, la RN passait sous le porche...
Dans les années 60, Pons, ville située sur l'axe Bordeaux-Saintes, était traversée par la Route Nationale et les voitures passaient sous la voûte de l'Hôpital qu’ils remarquaient à peine. Les hauts chargements endommageaient la structure et le porche faillit être démoli. A part quelques historiens (dont Pierre Senillou), la population ne portait guère attention à ce vieux témoin décrépi. Fort heureusement, la sauvegarde du patrimoine devint bientôt une préoccupation et de nombreuses municipalités se penchèrent sur leurs "trésors".
Dans la région, Daniel Laurent, maire de Pons, et son équipe ont rapidement compris qu’ils vivaient au cœur d'un site exceptionnel. Une "manne" historique que résume cette phrase célèbre : « si Roi de France ne puis, Sire de Pons voudrais être » ! Aucune ville en Saintonge, pas même Saintes pourtant riche en vestiges, ne possède de telles rues moyenâgeuses et le donjon, bien que flanqué de créneaux à la Viollet-le-Duc qui n’existaient pas dans sa version d'origine, a fière allure sur son promontoire rocheux.
Hors les murs, le second pôle à découvrir est l’hôpital des Pèlerins. Soucieuse de le valoriser, la mairie a lancé des travaux en 1996 dirigés par Philippe Oudin, architecte en chef des Monuments historiques. L'ensemble, inauguré dans les années 2000 par Renaud Donnedieu de Vabres, alors ministre de la culture, est classé au Patrimoine mondial de l'Unesco. Les vitraux ont été réalisés par Jean-Dominique Fleury, maître-verrier à Toulouse.

Jour de liesse à Pons quand l'Hôpital des Pèlerins a été classé 
au Patrimoine Mondial de l'Humanité
Henri Méjean, alors maire, et des pèlerins
Sa conservation est un miracle !

C’est Geoffroy de Pons qui fonde l’hôpital des pèlerins en 1160 « dans le but de recevoir et de réconforter les pauvres de Jésus-Christ ». Un hôpital “neuf” est créé et un porche enjambe la route. De l’autre côté, est située l’église (dont on voit encore des vestiges). Le prieur de l’hôpital doit faire l’aumône aux passants « à tous allans et venants ».
Jusqu’à la première moitié du XVIe siècle, l’établissement, dont la mission est “sociale”, est placé sous le dépendance du diocèse de Saintes et des sires de Pons. Comment est-il agencé ? « Le chœur de l’église dans lequel il y a trente ou quarante sièges pour les religieux et les paroissiens, une grande nef, le tout d’une étendue de cent cinquante pieds environ, item la grande salle pour loger les pauvres en laquelle il y a douze à quinze lits » mentionnent les archives. Un cimetière se trouve du côté du chevet de l’église ainsi qu’une chapelle charnier au nord et un logis pour le prieur et les religieux.
Durant les sanglantes guerres de religion, l’hôpital perd ses voûtes, ses toitures et l’église est détruite par un incendie. En 1718, la messe n’y est plus célébrée et les bâtiments sont en bien mauvais état. Face à la précarité, l’hôpital joue un rôle nouveau en accueillant les enfants trouvés ou orphelins. Ils y sont élevés jusqu’à l’âge de 7 ans. Du pain est servi aux plus démunis dans le vestibule de la chapelle.
Les choses changent à la fin du XVIIIe siècle avec l’arrivée de Charles de Lorraine. Le seigneur de Pons réalise des aménagements : « les anciennes constructions sont transformées en deux salles, l’une pour les hommes, l’autre pour les femmes. L’administration est confiée à quatre sœurs grises ». En outre, le bureau de l’hôpital est composée d’un magistrat de police et de notables.

Parmi les graffiti, la fameuse main du pénitent (© Nicole Bertin)
Après la Révolution, l’abbé Barraud est nommé curé de St-Vivien et fait venir près de lui les religieuses du Mas d’Agenais. Elles deviennent les sœurs hospitalières de Pons. En 1803, l’hôpital est transformé en école gratuite pour les enfants nécessiteux, puis en pensionnat. En 1880, « l’église n’a plus que sa porte d’entrée et ses murs latéraux, la salle des malades est une sorte de grange et le logis construit au XVIIIe siècle sert de logement aux pauvres de la ville » constate Julien Laferrière.
Au XXe siècle, la vétusté s’aggravant, le préfet demande au maire de détruire carrément le passage voûté :  la route nationale et son “trafic” passent en dessous. Les voitures ont remplacé les pèlerins ! Faut-il croire au miracle, toujours est-il que cette démolition n’a jamais été effectuée. Réjouissons-nous car de nombreuses cités ont perdu des constructions magnifiques comme le pont médiéval qui enjambait la Charente à Saintes (détruit au XIX e siècle sous le regard attristé de Victor Hugo)…
Pons a pu conserver une grande partie de son patrimoine que les maires successifs ont traité de diverses façons. Avec plus ou moins de bonheur, comme ce fut le cas pour F. Pierre Delapeyronnie qui entreprit la rénovation du logis par le biais d’une société d’économie mixte. Si l’idée d’en faire des logements sociaux était louable (comme le fit Michel Baron à Saintes dans l’enceinte de l’Abbaye aux Dames), la restauration proprement dite est franchement discutable : « l’intérieur a été vidé et recloisonné. Les cheminées anciennes ont été vendues, la charpente d’origine a été remplacée, de même que les boiseries et la porte à moulures chantournées » soulignent les spécialistes. Par ailleurs, à cette époque, la mairie entrepose le matériel municipal dans la grande salle.

Déclic en découvrant le censif…

Le renouveau de l'hôpital des pèlerins est lié à une rencontre entre Daniel Laurent, maire de Pons, et Pascal Even, alors directeur des Archives de la Rochelle : « il m’a montré le censif de cet hôpital. Il en relate la vie quotidienne en 1292. A partir de ce moment-là, les choses ont été claires pour la municipalité. Le bâtiment devait être restauré car il occupait une place importante dans la cité ».
Le 12 juillet 2004, le ruban tricolore salue la renaissance de l'édifice : après des siècles de quasi abandon, il retrouve son âme, huit années ayant été nécessaires pour y parvenir. Bien sûr, tout n'a pas été simple, ne serait-ce qu'entre le maire et Philippe Oudin "chef d’orchestre de l’opération". « Nous n’avons pas toujours été d’accord, mais nous avons toujours trouvé un compromis » ! Aux côtés du talentueux architecte, les entreprises ont apporté le meilleur d’elles-mêmes.

Charpente du XIIIe siècle (© Nicole Bertin)
L’élément le plus remarquable est la charpente... d’origine. Les bois, coupés entre 1220 et 1240, se trouvent dans un parfait état de conservation. Seuls 11% d’entre eux ont été changés lors de la restauration. Elle n’est pas assemblée mais simplement posée, selon le savoir-faire des compagnons de l’époque. La disposition des voliges en châtaignier constitue un formidable témoignage sur les techniques  d’antan.  Ce souci de "fidélité" ne fait pas oublier la modernité : le chauffage et les différents circuits sont invisibles.
Le passage voûté a été entièrement rénové avec pose de pavés. A l’extérieur, le visiteur est invité à découvrir le jardin médiéval dédié à l’anguille, poisson-symbole de Pons. Diverses variétés des plantes, aux propriétés curatives, y sont cultivées dont bardane, sauge officinale, armoise, germandrée, iris, etc. Plusieurs carrés ont été réalisés : femmes, humeurs, vulnéraires, fièvres et refroidissements. Une plaquette détaille les vertus de ces simples, utilisés au Moyen-âge pour soigner les malades.

En mettant cet ensemble hors des atteintes du temps, en le transmettant de généreuse façon, la municipalité a rempli sa mission en élaborant un "pont" entre les générations.
Depuis, les pierres racontent leur histoire aux visiteurs conviés à de nombreuses manifestations (dont la découverte des graffiti en avril prochain). Au Moyen-âge, le chemin de Saint-Jacques et la ferveur des pèlerins signifiaient « une mystique forte » dans une Europe où les hommes circulaient librement. L’hôpital des Pèlerins est une alliance entre passé et avenir, spiritualité et architecture, humanisme et tolérance, patrimoine et histoire, reconstitution et création contemporaine.

Le porche actuel a perdu un étage et les bâtiments de gauche ont disparu
• L’hôpital neuf de Pons, édifié au XIIe siècle pour accueillir les pèlerins, "s’ajoutait" à l’ancien hospice Saint-Nicolas situé à l’intérieur des remparts.

• Il manque à l'Hôpital des pèlerins la parcelle de M. Dufaud
(en indivision) qui correspond à l’emplacement de l’ancienne chapelle (à gauche lorsqu'on est sous le porche). Des contacts ont été pris par la mairie, mais ils n'ont pas abouti.

• La charpente d’origine : pour éviter aux bois d’être attaqués par les insectes, ils étaient mis dans l’eau qui calcifiait les réseaux de sève. D’où leur solidité à l’épreuve du temps...

• Histoire :

Au début du XVIIIe siècle, un vestibule aménagé à l’entrée de la chapelle est utilisé pour distribuer du pain aux indigents. Le prieur, qui prend en charge quelques orphelins, fait distribuer à chaque pèlerin qui se présente une livre de pain et une chopine de vin. Dans la seconde moitié du siècle, le séjour des pèlerins semble limité à une journée, sauf en cas de maladie.
A partir du XVIe siècle, l’établissement charitable ouvre ses portes aux orphelins. Les pauvres, mendiants et errants, autrefois respectés en tant que personnifications du Christ, sont désormais accusés d’entretenir le désordre et de propager d’éventuelles épidémies.

Carnaval de Montendre :
que du bonheur !

Je vous présente James Bond !
Le carnaval a failli ne pas avoir lieu tant le temps était maussade. Mais la Maison Pop a maintenu ce rendez-vous et elle a bien fait ! Les jeunes se sont donc retrouvés au centre culturel à l'abri et au chaud, chacun ayant un déguisement en rapport avec le thème de l'année : « quand je serai grand , je serai… ».
Benoit Maret n'a pas résisté, il a endossé un costume de  policier américain tandis que son jeune assistant avait opté pour James Bond. Il y en avait pour tous les goûts, de Napoléon à l'infirmière, du motard au rasta. De nombreux jeux et animations étaient proposés, permettant à petits et grands de bien s'amuser !



Reconnaissez-vous ces musiques ?...








Un moment sympa pour petits et grands !

dimanche 28 février 2016

L’Arabie Saoudite,
10ème puissance nucléaire ?

Le point d’interrogation est suspendu aux conclusions des journalistes d’investigation qui voudront bien se pencher sur la question. Selon un article de Manlio Dinucci, géographe et géopolitologue, auteur de nombreux ouvrages (traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio pour le Réseau Voltaire) relayé par ACDN (Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire).

Eh bien voilà, c’est fait. Ou ce serait fait. Ce qui devait arriver est arrivé. Ou le serait. Ce que nous redoutions comme devant se produire si l’on ne changeait pas radicalement de politique internationale, est advenu. Pour peu que l’information soit confirmée.
Jusqu’à récemment, la planète comptait 9 états dotés d’armes nucléaires. Dernier en date (depuis 2002 ou 2003) : la Corée du Nord, qui n’a cessé depuis de provoquer des sueurs froides. Maintenant, notre monde en compte dix. Le dixième vient de se déclarer. « L’Iran », peut-être ? Non, pas du tout. L’Arabie Saoudite. Qui en réalité avait sa bombe depuis plus de deux ans - mais personne ne le savait… sauf les « superpuissances » dit l’auteur de cette révélation.
L’annonce a été faite le 15 février sur la chaîne russe Russia-Today au cours d’une interview en arabe. C’est ce qu’indique la chaîne privée de télévision israélienne, MEMRI TV qui en a repris un extrait de 1’ 32". Elle précise le nom de l’interviewé : Daham al-Anz. Ensuite le journaliste italien Manlio Dinucci l’a reprise le 18 février pour il Manifesto, dans une vidéo de son cru où il la commente. Enfin le 26 février, le Réseau Voltaire a publié à son tour les deux vidéos et proposé une traduction française des commentaires de Manlio Dinucci.
Selon ce dernier, l’interviewé serait un « analyste politique saoudien, de fait porte-parole de Riyad ». • Voici les propos de Daham al-Anzi, d’après les sous-titres anglais, traduits en français par nos soins.
« Le Royaume d’Arabie Saoudite agit en pays responsable. C’est pourquoi le gouvernement saoudien, en la personne du ministre de la Défense, a pris des mesures pour minimiser la menace iranienne au Yemen ».
« Et maintenant il s’occupe de minimiser la menace iranienne au Levant et en Syrie »
« La Russie veut soutenir Bachar al Assad – l’homme et le groupe de fidèles du régime qui l’entourent - pendant que le peuple syrien est massacré ».
« Non ! L’armée saoudienne ne va pas rester les bras croisés. Cette armée nous représente, nous, les Saoudiens ».
« Pourquoi est-ce que nous achetons tous ces missiles et ces avions ? Nous avons eu une bombe nucléaire, il y a plus de deux ans maintenant. Un essai nucléaire peut être fait dans les semaines qui viennent. Pourquoi est-ce que nous acquérons toutes ces armes, sinon pour défendre les droits des arabes et des musulmans ? »
« Mon cher frère, l’Arabie Saoudite ne souhaite pas faire la guerre »…
Le journaliste l’interrompt (en arabe) :
- Vous dites que l’Arabie Saoudite dispose d’une bombe atomique maintenant ?
« Oui, nous avons une bombe nucléaire. Pour le dire simplement, oui.
Le journaliste : - C’est un scoop ! C’est la première fois que j’entends dire cela.
« Monsieur, ce n’est pas un scoop. Les superpuissances sont au courant. Nous avons dit auparavant que si l’Iran avait l’impudence d’annoncer un essai nucléaire, l’Arabie Saoudite en annoncerait un aussi. Pas de problème ». L’extrait s’arrête là.

 La question de la véracité de ces propos mérite bien sûr d’être posée. Il pourrait s’agir d’une opération d’intoxication. Elle satisferait tout à la fois les Saoudiens – en leur donnant sur l’Iran, leur frère ennemi chiite, un avantage stratégique et politique d’autant plus fort et durable que l’Iran vient de s’engager devant la communauté internationale et sous contrôle étroit à ne pas se doter de l’arme nucléaire - ; les Israéliens, qui vont pouvoir substituer à l’épouvantail iranien un nouvel épouvantail islamique, arabe celui-là ; et les Russes, qui pourraient pour le moins fustiger les Saoudiens, adversaires de leur allié syrien Bachar el-Assad.
Pourtant, le fait que plusieurs acteurs du scoop aient intérêt à divulguer l’information, pour des motifs différents, voire contradictoires mais néanmoins convergents, ne suffit pas à invalider celle-ci, alors que de fortes raisons plaident en faveur de son authenticité. Y compris s’il devait s’agir d’une fuite non programmée, simplement imputable à la fougue de son auteur.
Nous retiendrons donc l’hypothèse de la véracité, sauf preuve du contraire apportée par les journalistes d’investigation émérites et indépendants qui doivent bien exister quelque part et s’intéresser à ce sujet brûlant.

Dans l’hypothèse où les propos de l’interviewé sont exacts :
 - L’Arabie saoudite possède depuis plus de deux ans au moins une bombe atomique qu’elle aurait achetée selon toute probabilité (et selon Manlio Dinucci) au Pakistan (ou simplement reçue en échange du financement considérable qu’elle a fourni au programme nucléaire pakistanais).
- L’Iran ayant durablement renoncé à la bombe n’aura pas avant longtemps "l’impudence" d’en brandir la menace à travers l’annonce d’un essai nucléaire. Du coup, l’Arabie saoudite se trouve privée de ce prétexte pour faire savoir qu’elle en a une "elle aussi". Elle le fait quand même. Non sans impudence.
- Avec l’énorme arsenal aéronautique ultramoderne qu’on lui a vendu, elle a les moyens de livrer sa bombe à domicile. Au moins autant que la France du temps du général de Gaulle et de ses Mirage IV. - Elle a très probablement à sa disposition au moins une autre bombe, voire plusieurs (elle peut d’ailleurs se servir dans l’arsenal du Pakistan, qui ne peut rien lui refuser), sinon elle ne se proposerait pas (selon Daham al-Anzi) de faire un essai nucléaire prochainement : quand une bombe a explosé, elle ne fait plus partie de l’arsenal.
- Cet essai des Saoudiens, si leurs alliés, notamment américains, ne les en dissuadent pas, n’aurait guère pour fonction de tester quoi que ce soit (si ce n’est la capacité des opérateurs), mais bien plutôt de manifester la puissance militaire et politique de l’Arabie Saoudite aux yeux de tout le monde, notamment de l’Iran.
 - C’est un objectif qui ne peut que faire des envieux dans les pays de la région. Et rendre furieux les Iraniens qui pourraient légitimement se sentir trahis. C’est donc une chance pour le camp "réformateur" que les élections iraniennes aient eu lieu avant que l’annonce de Daham al-Anzi ne se soit répandue. Mais pour combien de temps ?
- Même s’il est difficile d’en prévoir le détail, les conséquences de ce changement de statut de l’Arabie saoudite seront considérables, et pas seulement au Moyen-Orient. Quand bien même l’Arabie Saoudite n’aurait pas – pas encore - de bombe atomique à sa disposition chez elle, une chose est sûre : il n’existe qu’un moyen de mettre un terme à la prolifération des armes nucléaires : procéder à leur abolition.
Après le dernier essai nord-coréen, il serait temps que les « superpuissances » nucléaires (qu’il s’agisse des deux principales ou du « P5 ») en mesurent l’urgence. Israël, lui aussi, devrait en tirer la leçon. Sa seule chance de survie, à terme, c’est de se faire accepter en négociant un Moyen-Orient sans armes de destruction massive. S’il souhaite garantir sa survie, il devrait reconnaître à tous les peuples de la région le même droit de survie.

Faudra-t-il ajouter l'Arabie Saoudite à cette carte ?

samedi 27 février 2016

Quel nom pour la grande Région
Aquitaine Poitou Charentes Limousin ?
Le groupe de travail a été lancé

Souhaité par Alain Rousset, le groupe de travail dédié à la recherche du nouveau nom de la Région s'est réuni pour la première fois jeudi 25 février à Bordeaux sous la présidence d'Anne-Marie Cocula, historienne, ancienne présidente de l'Université de Bordeaux 3 et ancienne vice-présidente de la Région Aquitaine (culture et éducation).
Cette séance de travail a permis de réunir dix élus régionaux de toutes sensibilités politiques, le président du Ceser, et les onze experts venus enrichir la réflexion par la diversité de leurs origines géographiques, leurs professions et leurs compétences, afin d'adopter la méthodologie et le calendrier de travail.
A l'évidence, ce groupe de travail se réunira à plusieurs reprises et organisera des rencontres locales dans les douze départements. En parallèle, et à l'instar de ce qui a été fait pour le grand public - une plateforme participative permettant à tous les habitants de proposer un nom - le président du Conseil régional sollicitera des contributions de grands acteurs du territoire, des conseils de développement, des présidents des Conseils départementaux, ou encore des agents de la collectivité.
Riche de ces différentes consultations en cours et à venir, le groupe de travail rendra un avis qui, au-delà d'un nom, proposera une stratégie territoriale pour la Région, précisant par exemple les trajectoires des dénominations des trois anciennes collectivités rapprochées, ou celles des territoires « de fait » infradépartementaux : Pays Basque, Périgord, Poitou... Il apportera également des préconisations sur l'identité visuelle, le partage des connaissances sur l'histoire et les forces de ce territoire en vue de faciliter l'appropriation par tous de ce nouvel ensemble.

 Ce rapport remis par Anne-Marie Cocula à Alain Rousset début juin éclairera l'assemblée régionale qui, réunie en séance plénière lundi 20 juin, décidera du nouveau nom.

Certaines propositions feront-elles référence à la grande Aliénor d'Aquitaine ?

vendredi 26 février 2016

CDA de Saintes :
Le PS appelle Jean-Philippe Machon
« à tirer les conséquences »

Communiqué du Parti socialiste de Saintes :

Le Parti socialiste de Saintes appelle le Président de l'agglomération de Saintes à tirer les conséquences de la démission de ses vices-présidents et à ne pas bloquer le fonctionnement de l'agglomération, pour le bien du personnel et des habitants du territoire.

Réunion à Thénac de la CDA

Handicapés : Inégalités
dans l'application du règlement
d'aide sociale des Départements

Marie-Christine Pommeraud attire l'attention des élus de Charente-Maritime sur le fait que les enfants handicapés ne peuvent pas quitter leur foyer plus de 70 jours par an, ce qui pénalise enfants et familles.

Courrier adressé au Secrétaire d'Etat chargé des personnes handicapées, à la députée Catherine Quéré et à Dominique Bussereau, président du Conseil départemental : 
« Je porte à votre connaissance un dysfonctionnement dans les principes et les valeurs de la République. L'un des principes fondateurs de notre pays est l'égalité en droit. Or les règlements d'aide sociale sont très différents d'un département à l'autre créant de grandes inégalités entre les personnes résidant en foyer d'hébergement. Il existe une règle des 70 jours d'absences autorisées pour convenance personnelle qui oblige la personne hébergée à ne pas quitter son foyer plus de 70 jours/an, ou bien l'association qui gère le foyer verrait son budget diminuer.
Ceci est appliqué en Charente-Maritime et ne l'est pas en Dordogne, en Gironde, dans le Tarn, la Savoie, la Vienne et la liste n'est pas exhaustive où le Conseil Départemental accorde toutes les fins de semaine, les congés annuels, les jours fériés et autres sans limitation aux personnes qui veulent rentrer dans leur famille ou tout simplement aller ou bon leur semble.
Cette règle fait subir à nos enfants handicapés une peine supplémentaire en négligeant le droit au respect des liens familiaux, le droit à l'autonomie. Elle ne devrait pas exister.. Le plus important serait donc d'abroger purement et simplement cette règle qui est contraire aux lois de 2005. Nous sommes conscients que l'effort financier est important pour tous, mais une gestion plus souple est possible afin de ne pas pénaliser nos enfants.
Le résident du foyer d'hébergement doit pouvoir choisir où il désire être en fin de semaine, sans contrainte, comme le souligne la Charte des droits et liberté de la personne accueillie.
Ce cas est de la responsabilité et de la solidarité de tous ».

Pétition sur Change.org : https://www.change.org/p/handicap%C3%A9s-in%C3%A9galit%C3%A9s-dans-l-application-du-r%C3%A8glement-d-aide-sociale-des-d%C3%A9partements?recruiter=88302007&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

Brie sous Mortagne : la nouvelle saison
des Carreaux d'art

Ouverture de l'atelier boutique "Les Carreaux d'Art" pour cette nouvelle saison avec des nouveautés et toujours des rencontres d'artistes dès le samedi 2 avril jusque fin septembre. La nouveauté désormais, c'est que l'atelier sculpture de l'artiste Claude Thiéfine fait partie intégrante du concept !
La partie boutique accueille une dizaine d'artistes (peintures et sculptures) et artisans d'art (poterie, céramique, bijoux) ainsi qu'un rayon auteurs littéraires régionaux.

Programme des animations :

* le samedi 2 avril de 14 h à 18 h 30 pour une journée "livre d'occasion à 1 €"

* dimanche 10 avril à 11 h 30 vernissage de l'exposition de sculptures en pierre de Sophie Coulon (expo du 10 au 30 avril)


* samedi 21 mai de 14 h à 16 h, café littéraire, rencontre avec l'auteure Emmanuelle Racine (livres jeunesse/nouvelles et poésies)

* dimanche 22 mai à 11 h 30 vernissage du plasticien Kimo  (expo du 10 au 28 mai)

* samedi 4 juin à 11 h 30 vernissage de la peintre Siam (expo du 31 mai au 18 juin)

* dimanche 26 juin vernissage de l'artiste Claude Thiéfine (expo de peintures du 21 juin au 9 juillet)

* Expo de la plasticienne Virginie Magadoux du 12 au 30 juillet

* expos et artistes en août et septembre

• Attention, Les Carreaux d'Art proposera un stand et des expos durant le festival "Cagouilles et compagnie", les samedi 27 et dimanche 28 août à St Ciers du Taillon

Contact : Les Carreaux d'Art à Brie-sous-Mortagne

07 83 46 72 34

Mortagne : Cueillette et fourchette
à l'office de tourisme


• THÉÂTRE SAMEDI 27 FEVRIER à 20 H 30
Théâtre avec « Les Têtes de l’Art » à l’ancien cinéma
8 € - Gratuit pour les moins de 12 ans.

 • SORTIE NATURE : à la découverte des oiseaux du marais

DIMANCHE 6 MARS
RDV 9h15 à l’écluse au port pour 2h de balade avec un ornithologue amateur.
2 € par personne.

• CONCOURS DE BELOTE
 SAMEDI  12 MARS à 20H30 à l’ancien cinéma
Organisé par l’ACCA
Renseignements et inscriptions au : 06 78 68 19 28 / 05 46 90 68 71

• SORTIE « CUEILLETTE ET FOURCHETTE »
 JEUDI 17 MARS DE 10 H A 15 H

Organisé par Graines d’estuaire avec Anne Richard, botaniste passionnée, découvrez la nature avec un regard nouveau. Venez reconnaître les plantes sauvages comestibles et les utiliser en cuisine
Au menu : maceron, fenouil, orties, herbes sauvages…
Le matin : récolte et préparation
Le midi : déjeuner
Lieu de rendez-vous : Ferme de la Gravelle
Participation 20 € non adhérent – 10 € adhérent
Renseignements  OT 05 46 90 52 90 / contact@grainesdestuaire.fr

• SORTIE NATURE : à la découverte des oiseaux du marais
 DIMANCHE 20 MARS
RDV 9h15 à l’écluse au port pour 2h de balade avec un ornithologue amateur.
2 € par personne.
Renseignements : Office de tourisme au 05 46 90 52 90

Le cirque Mathieu Hart est à Jonzac

C'est toujours un plaisir d'assister à un spectacle de cirque. Ça tombe bien, le cirque Mathieu Hart est à Jonzac jusqu'à dimanche soir.


Mesdames, Messieurs, entrez sous le grand chapiteau ! Installé en face du lycée Jean Hyppolite, le cirque Mathieu Hart porte le nom du jeune Mathieu qui est déjà sur scène. Sur ses épaules, reposent une longue tradition et huit générations entièrement dédiées au cirque. Chez les Hart, on fait tout en famille et ça se voit : elle est soudée ! Polyvalent, chacun apporte sa pierre à l'édifice autour Frandjis Hart.
Devant le public et surtout les enfants, un brin intimidés en la circonstance, il fait forte impression avec ses lionnes. Le numéro terminé, l'équipe démonte en deux temps trois mouvements les grilles protectrices. Et voilà de nouvelles attractions avec d'autres animaux moins impressionnants que les fauves, mais tout aussi attachants (le poney avec le singe est génial !), de l'équilibre, du jonglage, de la magie et grande illusion, des acrobates, un magnifique numéro aérien et bien sûr nos copains les clowns qui n'en ratent pas une pour amuser la galerie.

Ce spectacle sympa est à ne pas manquer ! Evasion, rêve et bonne humeur tout simplement ! Les prochains rendez-vous sont vendredi 26 et samedi 27 à 16 h (place Jean Hyppolite) et dimanche à 15 h. Tarif pour les enfants 5 euros.

Magnifique !

Le Chat Botté vous attend
au château de Crazannes

Rendez-vous au château de Crazannes lundi 28 mars à 15 h...
A l’occasion des fêtes de Pâques, l’équipe du Château de Crazannes vous propose une journée d’animations.
A 15 h, une visite du château sera proposée par un guide en costume d'époque. A 16 h 30, en présence du Chat Botté, une chasse aux œufs sera organisée dans les jardins du domaine.
Nouveauté 2016 : Aidez-le Chat Botté à retrouver ses œufs d’or et gagnez encore plus de chocolats !
A 17 h 30, un atelier d’œufs peints se tiendra dans la salle de réception.
Animations avec visite du château : 11€/adulte, 7€/enfant

Animations sans visite du château : 7€/adulte, 5€/enfant
 - Gratuit pour les moins de 5 ans

Informations et réservation au 05 46 90 15 94 ou sur contact@crazannes.com

Saintes : De l'histoire de Bordeaux
à la venue d'Alex Kahn

Avec l'arrivée du printemps, fleurissent les rendez-vous de qualité. 

• Mardi 22 mars, ne manquez pas Axel Kahn qui animera une conférence "Pensées sur les chemins de France" à 20 h à l'auditorium du Végas. Soirée organisée par les six clubs services saintais au profit des malvoyants de l'association Valentin Haüy de Saintes.


• Second rendez-vous proposé par la Plume des Fadets : 

Récemment, le New York Times classait Bordeaux comme deuxième ville au monde à visiter après Mexico. L'association culturelle saintaise "La Plume des Fadets'' a devancé cet illustre classement en inscrivant à son programme de l'année une journée découverte de Bordeaux jeudi 26 mai.
Afin de mieux comprendre l'évolution historique de la ville, une causerie sur le thème "Quand les soldats charentais aidaient le roi de France à conquérir Bordeaux"animée par Lucien Normandin aura lieu jeudi 28 avril à 16 h  (salle Saintonge à Saintes).

Si vous êtes intéressés par ces manifestations, inscrivez-les dès maintenant sur vos agendas !

Modification des horaires d'accueil
téléphonique du pôle départemental
des armes de la Charente-Maritime

A compter du 29 février, l'accueil téléphonique du pôle départemental des armes sera assuré du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h au numéro suivant : 05.46.48.02.11. 
Les agents du pôle peuvent également être contactés par courriel à l'adresse fonctionnelle suivante : armes-jonzac@charente-maritime.gouv.fr.
Le pôle implanté à la sous-préfecture de Jonzac assure l'instruction et le suivi des dossiers liés à la détention d'armes (enregistrement, déclaration, autorisation, carte européenne, saisie, dessaisissement) et à l'agrément des armuriers pour l'ensemble du département de la Charente-Maritime.
Tous les dossiers relatifs à ces démarches doivent être transmis à l'adresse suivante : Sous-préfecture de Jonzac pôle départemental des armes 4 rue du Château - BP 70029 17501 Jonzac cedex.

Barbezieux : discussion
autour de l'écrivain Jacques Chardonne
avec Marie-Dominique Montel

Dates et thématiques des prochaines conférences, dans le cadre des Samedis Patrimoine, sur la littérature en Sud Charente :

• Samedi 27 février 2016, à 15 h, au Château de Barbezieux : discussion autour de Jacques Chardonne avec Marie-Dominique Montel, journaliste, cinéaste et directrice de l'Académie de Saintonge. Elle est l'auteur d'Une jeunesse charentaise, photos retrouvées de Jacques Chardonne aux éditions du Croit vif, et de documentaires pour la série "Un siècle d'écrivains" de Bernard Rapp sur France 3.


• Samedi 5 mars 2016, à 15 h, au Maine-Giraud (Champagne-Vigny) : Vigny et le XVIIème siècle, animée par Sylvain Ledda, spécialiste de la littérature romantique, professeur des arts et littérature à l’Université de Rouen.


• Info : Camille Guérin, codécouvreur avec Albert Calmette du vaccin le plus utilisé dans le monde, le BCG, est né à Poitiers. Le premier documentaire réalisé sur ce grand savant est en tournage actuellement dans la Vienne par Marie-Dominique Montel, directrice de l'Académie de Saintonge, et Christopher Jones. Il sera diffusé sur France 3.

jeudi 25 février 2016

Pour que cessent les atrocités
dans les abattoirs

« On reconnait le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux » Gandhi

Olivier Falorni, député de Charente-Maritime, a déposé une proposition de résolution pour la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français.

En effet, l'association de défense des animaux L214 vient de diffuser des images insoutenables de cruauté dans l'abattoir de Vigan dans le Gard, quatre mois après une première dénonciation concernant des pratiques toutes aussi inacceptables dans l'abattoir d'Alès du même département.

« Après avoir alerté, en octobre dernier, le Ministre de l’agriculture afin que les règles en vigueur, qu'elles concernent la sécurité alimentaire, l'information du consommateur ou le bien-être des animaux, soient respectées dans tous les abattoirs de France, je demande la création d’un commission d’enquête visant à mesurer l’efficacité des moyens de contrôle et à apporter des propositions efficaces pour lutter contre toutes les formes de maltraitance » souligne le parlementaire.

Césars 2016 - J-1 : Deux films en course
aux couleurs de la grande Région

Deux films sélectionnés et trois nominations, c'est le cru 2016 de la grande Région pour la course aux Césars dont la cérémonie aura lieu demain, vendredi 26 février.


Le long métrage La Belle Saison, de Catherine Corsini, est sélectionné pour deux nominations : Cécile de France dans la catégorie Meilleure actrice, et Noémie Lvovsky pour le césar de Meilleure actrice dans un second rôle. Ce film, tourné en Limousin, a été accompagné par la Région à hauteur de 150.000 €.

Synopsis : 1971. Delphine, fille de paysans, monte à Paris pour s'émanciper du carcan familial et gagner son indépendance financière. Carole est parisienne. En couple avec Manuel, elle vit activement les débuts du féminisme. Lorsque Delphine et Carole se rencontrent, leur histoire d'amour fait basculer leurs vies.

Sous tes doigts de Marie-Christine Courtès, coproduit par Novanima Productions et Vivement lundi ! est, quant à lui, nommé pour le César du meilleur film d'animation. Il s'agit d'un court-métrage qui a bénéficié du soutien de la Région à hauteur de 24.000 € en partenariat avec le Centre national du cinéma et du Département de Lot-et-Garonne, accompagné par Écla Aquitaine, le BAT47 et la Communauté du Grand Villeneuvois.

Synopsis : Le jour de la crémation de sa grand-mère, Emilie, une jeune métisse asiatique, se plonge dans les souvenirs de la vieille femme. Elle découvre l'Indochine de Hoà, sa rencontre amoureuse avec Jacques (un colon français), la naissance de Linh (sa mère) et le départ tragique vers la France en 1956. Elle revit en compagnie de Linh l'arrivée au camp d'hébergement de Sainte-Livrade, l'exploitation des femmes indochinoises par les maraîchers du Lot-et-Garonne. Entre souvenirs, danse, colère et rituels traditionnels, Emilie apprend à accepter cet héritage...

5 récompenses au festival de Luchon 2016 pour un film accompagné par la Région : « Les pieds dans le tapis » de Nader Takmil Homayoun
Le téléfilm « Les pieds dans le tapis » de Nader Takmil Homayoun, qui a obtenu cinq récompenses Festival des créations télévisuelles de Luchon 2016, a été accompagné à hauteur de 110 000 euros par l'ex-Région  Limousin en 2015.
Le téléfilm « Les pieds dans le tapis » de Nader Takmil Homayoun, tourné pour partie en Limousin du 18 mai au 5 juin 2015, a été multi-récompensé au Festival des créations télévisuelles de Luchon 201.


·Pyrénées d'Or de la Meilleure Fiction Unitaire
·Prix de la Meilleure Interprétation Féminine pour Golab Adineh
·Prix du Meilleur Réalisateur pour Nader Takmil Homayoun
·Prix du Meilleur Scénario pour Philippe Blasband et Nader Takmil Homayoun
·Prix de la Meilleure Musique Originale pour Christophe Julien

CDA de Saintes :
« Mon Dieu, gardez-moi de mes amis.
Quant à mes ennemis, je m'en charge ! »

Jean-Philippe Machon pourrait-il faire sienne la citation de Voltaire ? La démission de quatorze vice-présidents de la CDA sur quinze démontre qu'il compte pas mal d'ennemis, droite et gauche réunies. Seule Céline Viollet en charge du numérique, des nouvelles technologies et de l'innovation a fait preuve de singularité en s'abstenant d'écrire au Préfet (elle est adjointe à la mairie de Saintes).
Aujourd'hui, les portes de sortie de Jean-Philippe Machon à la CDA sont faibles. Reconstituer un nouveau bureau relèverait de l'exploit quand on sait que 44 voix (sur 70 votants) lui ont été défavorables lors de la dernière réunion à Thénac. 


Le bureau réuni à Thénac : qu'en reste-t-il ?

Plus le temps passe et plus les observateurs s'accordent à reconnaître deux points : d'abord l'isolement politique dans lequel est placé Jean-Philippe Machon issu de la société civile. Aujourd'hui, s'il était encarté à l'UDI ou chez les Républicains, les choses seraient-elles différentes ? Recevrait-il un plus grand soutien ? L'un de ses proches lui aurait proposé d'adhérer à un parti de droite, mais il n'aurait pas donné suite : « Rejoindre une formation calmerait ses opposants. Ils pensent qu'étant un électron libre, il est plus facile à abattre ! ». D'autres s'interrogent sur l'attitude de la Droite dans cette affaire. « Alors que Saintes est difficile à conquérir pour elle, il est hasardeux pour certains élus de couper la branche sur laquelle ils reposent. La Gauche n'a qu'une idée en tête, reprendre le pouvoir dans le cité santone et à la CDA. Le moment venu, elle n'aura que faire des élus de droite qui auront pactisé avec elle » avance un maire suffisamment âgé pour avoir du recul. Des coups d'état et d'éclat, il en vu dans le passé. Parfois, ils se sont retournés contre leurs auteurs !

Il est évident qu'en accablant Jean-Philippe Machon des pires maux, on lui enlève toute ambition de briguer un mandat plus important comme celui de député. Et si sa cote est altérée, il sera alors plus facile de lui couper l'herbe sous le pied aux Municipales de 2020. « Tout ça, ce sont des plans sur la comète ! » souligne un conseiller municipal. Il pense que les élus devraient penser à l'essor de leur territoire avant de tresser leur couronne de lauriers : « Les hommes politiques sont tous pareils, sympathiques au départ, stratégiques une fois installés quand ils ne deviennent pas toxiques comme certains emprunts ».

Ces considérations ne doivent pas faire perdre de vue la ligne directrice : où va la CDA ? Jean-Philippe Machon aura du mal à en garder les rênes. Soit un président "neutre" lui succède (Eric Pannaud, Philippe Rouet ?) et la droite peut encore espérer ; soit la gauche va poser ses pions (MM. Classique, Barusseau ?) et préparer l'avenir.
A la mairie de Saintes par contre, Jean-Philippe Machon n'est pas remis en cause, l'opposition n'étant pas aussi importante qu'à la CDA. En conclusion, le dernier billet que Serge Maupouet (MRC) vient de mettre en ligne reflète assez bien la réalité : « que les droites locales règlent leurs problèmes internes ! ». C'est un homme de gauche qui l'écrit...

Jean-Philippe Machon et Jean-Claude Classique : rien ne va plus...
• Vice-présidents qui ont envoyé leur démission au Préfet : Jean-Claude Classique, maire de Fontcouverte ; Eric Pannaud maire de Chaniers ; Philippe Rouet adjoint au Maire de Montils ; Geneviève Thouard maire de Le Seure ; Jean-Pierre Sagot maire de Chermignac ; Frédéric Neveu adjoint au Maire de Saintes ; Patrick Simon maire des Gonds ; Philippe Delhoume maire de Pessines ; Bruno Drapron adjoint au Maire de Saintes ; Alain Margat maire de Corme Royal ; Christian Fougerta, maire de Burie) ; Marie-Claude Colin adjointe au Maire d'Ecoyeux ; Jean Brethomé maire de Thénac ; Bernard Bertrand adjoint au Maire de Saint-Georges-des-Coteaux.