vendredi 17 mars 2017

Saintes : le club Soroptimist fête la Journée de la Femme. C’est Aliénor d'Aquitaine qu’elles préfèrent !

Pour parler de cette reine extraordinaire, Bernadette Schmitt, présidente du club et ses amies, avaient fait appel... à un homme. Mais pas n’importe lequel. Il s’agissait de Gérard Blier qui a publié récemment un ouvrage fort intéressant : Les femmes dans l'histoire du Poitou Charentes paru aux éditions du Croît Vif. 

Bernadette Schmitt, présidente de Soroptimist et le conférencier Gérard Blier
Parmi elles, Aliénor occupe une place à part. Sans doute parce qu’elle était suffisamment puissante pour s’imposer face à ses maris successifs, l’un roi de France, l’autre d’Angleterre. Par ce dernier mariage, elle jeta une belle pagaille dans l’avenir de l'histoire de France (frictions entre Français et Anglais) !
Moderne pour son époque, Aliénor ne passait pas son temps à filer la quenouille auprès de sa cheminée. Elle était émancipée, cultivée, encourageait les arts, admirait la force et possédait un esprit stratégique. Son caractère fort lui valut quelques revers, dont un emprisonnement. Nullement dépitée, elle revint sur le devant de la scène aux côtés de ses deux fils, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre.


Gérard Blier a passionné l’auditoire en contant l’histoire de cette aïeule qui avait une sacrée personnalité ! Un bon conseil : n'hésitez pas à acheter le livre de Gérard Blier pour découvrir toutes les subtilités de cette grande dame, dont il existe une sculpture dans l’église de Chaniers (en haut d'un chapiteau).

Une nombreuse assistance réunie à l'hostellerie Saint-Julien salle de l'étoile

Bernadette Schmitt remercia chaleureusement le conférencier avant d'inviter l’assistance (nombreuse) au verre de l‘amitié. Bien entendu, on trinqua aux femmes. Il était difficile de faire autrement !

Aliénor chevauchant aux côtés de son époux
Aliénor d’Aquitaine vivait au XIIe siècle. Elle a été tour à tour reine de France, épouse Louis VII, puis d'Angleterre en s'unissant à Henry II Plantagenêt. Elle est morte le 1er avril à Poitiers. Elle est enterrée à l'Abbaye de Fontevraud.
 

• Non loin de Saintes, l’église de Chaniers est la seule à posséder, avec Libourne, un chapiteau comportant la sculpture d’Aliénor d’Aquitaine. Depuis son remariage avec Henri Plantagenêt en 1152, la Saintonge, la Guyenne, l’Angoumois et le Poitou étaient partie intégrante d’une grande Aquitaine, sous influence anglaise. Sur la paroisse de Chaniers, s’élevait le prieuré Dorion, aujourd’hui disparu.

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