Christophe Cabri aux côtés de Jean-Claude Beaulieu lors des élections de 2015 |
Je souhaitais me présenter aux élections départementales et je l'ai fait savoir. Quand Jean-Claude Beaulieu a annoncé qu'il briguait un nouveau mandat aux côtés de Chantal Guimberteau, avec Marie-Catherine Prévot et moi-même pour remplaçants, nous avons envisagé d'un commun accord qu'au bout de deux ans, il donnerait sa démission afin que je puisse lui succéder. Il n'y a jamais eu de couteau sous la gorge, cette décision a été prise avant d'entrer en campagne.
Cette campagne, nous l'avons faite tous les quatre en totale collaboration. Nous sommes allés dans les 46 communes qui composent le nouveau canton à la rencontre des maires. Ce territoire compte plus de 20.000 habitants. Tout s'est bien passé entre nous !
Pourtant, Jean-Claude Beaulieu parle de "contrainte"...
Cela ne vient pas de moi ! J'ai été franc avec lui, une candidature sur ce canton m'intéressait. Lui même s'est déclaré assez tardivement. Comme je le disais plus haut, il a été décidé que s'il était élu, il accomplirait deux ans et présenterait sa démission. J'ai du respect pour Jean-Claude Beaulieu. Il a été un bon député, un conseiller départemental avisé. Vous ne m'entendrez jamais dire du mal de lui, bien au contraire ! Nous entretenons des relations cordiales.
Pensez-vous que vous êtes pris en étau entre Claude Belot et Jean-Claude Beaulieu ?
Jean-Claude Beaulieu et Claude Belot ont une histoire commune qui les concerne personnellement. Elle ne me regarde pas et je n'ai pas à intervenir. Mon rôle, au Conseil départemental, sera de défendre le canton, de travailler pour le territoire de Jonzac comme je le fais aujourd'hui pour la ville et au sein de la Communauté de Communes. Ce qui m'importe, c'est l'avenir du territoire, pas les polémiques !
Christophe Cabri et Claude Belot lors de la remise des trophées de Haute Saintonge |
Je peux comprendre l'amertume de Jean-Claude Beaulieu. Quand il a accepté de signer cet accord, il n'était ni contraint, ni forcé. Pour moi, ce choix a été collégial. De toutes les manières, nous allons en discuter prochainement. Nous aurons l'occasion de nous rencontrer pour la passation des dossiers ; la transition doit être sereine. Ici, nous sommes dans un secteur dynamique, qui est tourné vers l'avenir, les maires le savent bien. Nous avançons et mon rôle sera de faire fructifier les actions en cours avec Chantal Guimberteau et Marie-Catherine Prévot. Ensemble !
Certains risquent de dire que vous êtes devenu conseiller départemental sans avoir été "officiellement" élu par les citoyens...
La campagne des Départementales, on l'a faite tous les quatre. J'étais là ! Les maires, je les connais tous. On se voit à la CDCHS et je suis président du Sivom, 20 communes et 12000 habitants. Le travail que je mène avec les élus, il existe, ce n'est pas une nouveauté. J'appartiens à une nouvelle génération, j'ai envie de participer à la vie publique et de m'impliquer. Il y a une véritable envie qui m'anime !
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