Frédéric Neveu et Caroline Aloé inaugurent leur permanence |
Frédéric Neveu, maire adjoint de la ville de Saintes, chargé des finances, se présente pour la seconde fois à la députation. En ces temps de turbulences, il sait que pour être audible, il faut aller à la rencontre des citoyens, échanger, détailler les idées. « Ecouter pour agir », son slogan. Les actuelles péripéties du François Fillon ne facilitent guère la vie des candidats L.R, mais ils affrontent ce contexte particulier avec la volonté évidente de tirer leur épingle du jeu, la Législative se jouant « sur la personnalité du candidat et ses qualités plutôt que sur une étiquette politique ». Jusque-là, la circonscription était tenue par une femme de gauche, la socialiste Catherine Quéré qui ne se représente pas.
Dans un discours « ardent », Frédéric Neveu rappela ses engagements et sa volonté de dynamiser la circonscription avec détermination et rigueur, parole de polytechnicien. Avec sa suppléante, il se rendra ou s’est déjà rendu dans les communes (142 contre 165 sur la circonscription de Jonzac/Royan !) et il tiendra des réunions publiques après les Présidentielles. Il précisa, pour ceux qui en douteraient, qu’il sera bien présent sur le terrain s’il est élu (il travaille à Paris). « J’aime ma ville, j’aime ce territoire et je vous défendrai » dit-il. Ses adversaires, vous l’avez compris, sont les candidats du Front National et du mouvement En marche.
Beaucoup de monde pour l'inauguration |
S’adressant à Caroline Aloé (assistante de gestion au lycée Audouin-Dubreuil de Saint-Jean-d’Angély, elle a battu Françoise Mesnard aux Départementales et préside la commission Education au Département), il la remercia de son implication à ses côtés ainsi que toute l’équipe : « si je suis élu, la première séance aura lieu le 27 juin à 15 h. Une partie de vous sera avec moi ».
Loi sur le cumul oblige, il démissionnera de son poste de premier adjoint au conseil municipal. Et d’ajouter : « Caroline, tu as peu de chance de devenir députée à ma place ! Il y a deux cas, le décès ou que je devienne ministrable. Le premier cas, je ne le souhaite pas, bien évidemment, et ministre je n’y crois pas ! ». Sourire dans les rangs et réponse de Dominique Bussereau : « Mon suppléant, Jean-Claude Beaulieu, a été neuf ans député quand je suis devenu ministre ». La vie réserve des surprises !
Le patron du Conseil départemental souhaita bonne chance aux candidats en les assurant de son soutien. Et souleva une question d’importance : si Emmanuel Macron devient président, aura-t-il une majorité de députés pour gouverner ? S’il en manque à l’appel, pourrait-il dissoudre l’assemblée nationale comme le fit Jacques Chirac ? De nouvelles élections législatives seraient alors organisées, ramenant dans l’arène des députés fraîchement élus. Nous n’en sommes pas encore là…
Cette rencontre se termina par le verre de l’amitié.
• Au sujet de François Fillon : « je suis juppéiste, ce n’est pas un secret. Aujourd’hui, je respecte le choix de ma famille politique qui s’est rangée derrière François Fillon » souligne Frédéric Neveu. Autrement dit, il ne veut pas de vagues !
Frédéric Neveu et Caroline Aloé |
M. Rateau, fidèle au poste ! |
A gauche de la photo Jean-Philippe Machon aux côtés d'une charmante cantatrice |
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