Mercredi 8 mars, Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des Départements de France, a reçu au Parlement six candidats à l'élection Présidentielle, François Fillon, Marine le Pen, Emmanuel Macron, Jean Luc Mélenchon, Benoit Hamon et Nicolas Dupont-Aignant.
|
Dominique Bussereau, président de l'ADF et du département de Charente-Maritime |
Le pourquoi de cette rencontre. Au cours de ces dernières années, les Départements ont été malmenés. Pourtant, ils sont le maillon indispensable pour assurer les services essentiels au quotidien des 66 millions de Français et les mieux adaptés aux spécificités des territoires. Dans un contexte national tendu, où le poids des allocations sociales, dont le RSA, assurées par les Départements atteignent un niveau record, où la fracture entre territoires ruraux et territoires urbains s’accroît de jour en jour, où l’Etat est toujours plus normatif, l’ADF avait invité six candidats à la présidence à répondre à des questions autour de trois grands thèmes :
Comment sauver le modèle social dont les Départements sont garants ? Comment continuer à venir en aide et accompagner les Français les plus fragiles, l’enfance en danger, les situations de handicap et le grand âge ? Comment réduire la fracture territoriale et assurer le développement des territoires ruraux en renforçant l'action essentielle des Départements? Comment apporter le très haut débit mobile partout, garantir l'accès aux services essentiels à la vie des habitants, notamment dans l'accès aux soins, dynamiser l'économie locale et faire de la ruralité un lieu d'innovation au service des habitants et des entreprises ? Comment libérer les collectivités locales, dont les Départements, du carcan des normes que l’Etat leur impose ? Comment retisser les liens de confiance entre l’Etat et les Départements ?
Apparemment, tous auraient fait
« des déclarations d’amour formidables » qui ne semblent pas avoir convaincu l’auditoire constitué de
« Départementalistes » :
« Parmi nos préoccupations, comment les départements vont-ils continuer à assurer les dépenses sociales, RSA, APA, quand les dotations sont en constante diminution ? » se demande Dominique Bussereau. Et puis la grande question est la survie même des départements que certains veulent rayer de la carte.
Le sujet est que jamais d’actualité…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire