Cette société, fondée en 1995 par Bernard Moinet et qui emploie 170 salariés sur six agences ( Puilboreau, Breuil-Magné, Saintes, Jonzac, Niort, Luçon) doit être reprise par Bruno Becquet selon la décision prise par le Tribunal de Commerce de La Rochelle le 3 mars dernier. Il s'agit d'un plan de continuation. Le choix s’est porté sur B. Becquet parce qu’il gère déjà l’entreprise Ivoo, concurrente directe de Stenico. Le personnel de Puilboreau, quant à lui, aurait préféré une cession à la société bordelaise Dimensions-Partners.
Majoritairement, les employés de Stenico craignent pour leur emploi et la dégradation de leurs conditions de travail « qui sont déjà matériellement au plus bas » soulignent-ils. Et d’ajouter : « la politique de management que veut appliquer le nouveau responsable va mettre à mal nos conditions de travail et notre santé. Il veut nous imposer une évaluation psychologique, réalisée par le cabinet SBL que dirige sa propre épouse et souhaite que les agences deviennent des filiales avec une autonomie juridique propre, permettant leur cession ». Certains vont plus loin en sous-entendant que les appels puissent être enregistrés « sans être inscrit à la CNIL, ni même en informer les clients ».
Bref, les salariés naviguent à vue car le projet du repreneur ne serait pas "acte" par écrit : « Qu’allons-nous devenir ? » ? D’où des manifestations visant à alerter l’opinion.
Après consultation des créanciers, le plan de continuation doit être validé le 14 avril prochain par le Tribunal.
• Les salariées de Stenico agence de Puilboreau, unies, debout, déterminées, du lundi au vendredi de 12h15 à 13h25, manifesteront leurs revendications.
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