Joëlle de Corte, candidate aux Législatives sur Saintes-Saint-Jean d'Angély

 Joëlle de Corte explique les raisons de sa candidature dans sa profession de foi (extraits) :

 « J’ai décidé de me présenter à vos suffrages en juin 2017 sous l’étiquette France Citoyenne. Comme beaucoup d’entre vous, j’ai été très déçue par la politique nationale menée depuis de trop nombreuses années. Même si de bonnes choses ont été faites, j’ai été en désaccord avec de nombreuses décisions prises et choisies par nos dirigeants.
 J’ai un parcours politique atypique. Adhérente RPR, j’ai été une chiraquienne convaincue. Puis, j’ai été sensibilisée à l’écologie et au handicap quand en 2005, une maladie neuromusculaire m’a rattrapée. Je me suis rendu compte que le handicap n’était qu’un sujet utilisé lors des élections, vite oublié dès celles-ci sont passées. J'ai donc été membre et présidente du Collectif des Démocrates Handicapés.
J’ai été candidate en 2012 aux législatives dans notre circonscription. Travaillant étroitement avec la commission handicap du Parti socialiste, notre parti politique s’est éteint faute de finances et j’ai naturellement rejoint le PS dont je suis devenue un membre actif. J’en ai quitté les rangs dégoûtée par les basses manœuvres locales, nationales et gouvernementales pour des postes, des privilèges, etc.
La politique gouvernementale n’a pas permis de relancer l’activité économique de notre pays, de faire baisser le chômage, ni de redonner confiance en l’Europe ou tout simplement de nous rendre notre fierté d’être Français. C’est ce qui explique en partie la défiance qui s’est creusée vis-à-vis de nos élus de tous bords et à toutes les élections.
Je n’ai jamais craint de faire passer mes convictions avant ma carrière politique, ce qui m’a causé grand tort au fil des années, mais j’assume mes choix, mes décisions et tous mes coups de gueule.
J’ai pris des risques, mais c’est aussi cela être fidèle à ses idées et à la défense de toutes les personnes sur le sol français.
Je suis contre le cumul des mandats, on ne peut pas être efficace et impartial en tenant plusieurs postes à temps plein. La loi qui a été votée et qui s’appliquera dès juin 2017 interdira désormais à un maire ou à un responsable d’exécutif local d’être en même temps parlementaire : cette interdiction absolue est une excellente chose qui mettra fin à une anomalie. Un député n’est pas là pour sa carrière personnelle. Trop nombreux sont ceux qui l’ont hélas oublié, et les divers scandales auxquels nous sommes confrontés ne font que le prouver ! Un député est là pour proposer, abroger et voter des lois, pour contrôler l’action du gouvernement, pour valider l’utilisation des forces armées ou de l’état d’urgence, pour contrôler l’impôt...
Un député est là pour vous rendre des comptes et faire remonter vos attentes et critiques. Un député se doit de défendre toutes les communes de sa circonscription et n’en privilégier aucune au détriment des autres.
Les entrepreneurs, les agriculteurs, les vignerons, toutes les TPE/PME de notre territoire pourront compter sur moi. Chaque personne aura toute mon attention. Associations et projets locaux doivent bénéficier de la réserve parlementaire, mais aussi d’une écoute et d’interventions quand c’est nécessaire pour faciliter des déblocages administratifs.
En tant que personne en situation de handicap, les préoccupations de santé, la désertification médicale, les différentes caisses existantes et les déremboursements intempestifs du gouvernement sont l’un des sujets que je défendrai ardemment, mais pas seulement !
En tant que motarde, je suis choquée de voir que la loi fait fi de notre vie, avec une taxe élevée sur l’équipement. Pourquoi nous imposer casque et gants, quid du blouson, des chaussures, du pantalon... Nos routes sont par endroit très accidentogènes et dangereuses, il faut s’en inquiéter !
En tant que maman de 3 adolescents, je connais les difficultés scolaires, le coût réel d’une rentrée des classes, le manque de personnel, l’absentéisme, etc.
En tant qu’épouse de cheminot, je connais toutes les difficultés locales, les délocalisations, les fermetures de gares, etc.
En tant que féministe, les conditions de vie et les différences avec nos homologues masculins est un sujet qui me tient tout particulièrement à cœur. Par mes ami(e)s et connaissances dont ma suppléante Audrey Zimmermann, je connais aussi les difficultés des familles monoparentales et/ou à faible revenus. Des soucis pour l’accès au logement, aux évènements culturels...
Je me battrais contre l’abandon industriel et pour les investissements dans notre territoire. Je défendrai aussi la ruralité, qu’elle survive à cette mort programmée en 2022 et aux nouvelles régions qui écrasent et nous enlèvent de plus en plus d’autonomie et de pouvoir ! Le risque existe de voir notre territoire s’affaiblir.
Je ne l’accepterai pas et vous pouvez compter sur moi, pour faire entendre votre voix partout où c’est nécessaire. Je serai là pour porter votre voix, la voix de notre territoire, avec fierté et courage ».


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