Ce décret gouvernemental autorise la modification du taux d’encadrement des activités pendant le temps péri-éducatif notamment. Il est aujourd’hui appliqué sur de nombreux territoires. Une délibération portant sur le retrait de la décision contestée sera inscrite à l’ordre du jour du conseil communautaire et soumise au vote des conseillers. Ce geste d’apaisement témoigne de la volonté de trouver une issue à un mouvement social qui pénalise les familles, contraintes aujourd’hui de récupérer leurs enfants en milieu de journée. « L’inscription à l’ordre du jour du retrait de la délibération est la condition du dialogue posés par les agents et les parents d’élèves concernés. Nous y accédons, avec responsabilité et volonté de dialogue, pour mettre fin aux incompréhensions et à la gêne pour les familles. Des discussions doivent s’ouvrir. Mais elles sont aussi soumises à une condition de résultat car l’immobilisme est ce qui pourrait arriver de pire pour le maintien et l’avenir de la qualité de notre compétence éducation-enfance-jeunesse » indiquent Jean-Claude Classique et Eric Pannaud, respectivement président et vice-président de la communauté d’agglomération.
Cette décision s’accompagne de la proposition de créer un groupe de travail spécifique. Il sera chargé de réfléchir à des adaptations de ce taux d’encadrement sur le terrain et à des pistes d’optimisation du service qui seront présentées aux élus de la communauté d’agglomération.
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