mercredi 12 avril 2017

Menaces de mort sur des juges et des journalistes : qui est à l'origine de l'intox ?

D'après le Journal l'Express, des lettres de menaces sont parvenues à plusieurs rédactions de presse nationale (Canard enchaîné, Mediapart, Journal du dimanche) ainsi qu'à des magistrats du pôle financier de Paris émanant d'un mystérieux "Collectif d'épuration 2J ". « Sur Twitter, Laurent Valdiguié, rédacteur en chef de l'hebdomadaire le Journal du Dianche, a publié une photo de ce courrier, identique à celui reçu par ses confrères. Il y est écrit : Juges et journalistes dans le même sac. La vigilance et la protection ne durent pas ad vitam... Ce jour-là, nous serons là pour vous ou l'un de vos proches ». La Mafia n'aurait pas fait mieux dans la rédaction.


Copie du message pour le moins inquiétant...
Une enquête judiciaire a été ouverte par le Parquet de Paris en vue d'identifier les expéditeurs des courriers. L'affaire Fillon serait un point commun à tous les "menacés" : journalistes ou médias destinataires ont été à l'origine de révélations sur l'affaire des emplois présumés fictifs dont auraient bénéficié les proches du candidat des Républicains. Quant aux magistrats du pôle financier, ils sont chargés d'instruire l'enquête.

Si l'on peut s'indigner et s'inquiéter de telles pratiques, des interrogations surgissent : Pourquoi François Fillon, déjà bien éclaboussé, se lancerait-il dans une vendetta officielle juste avant les Présidentielles, action qui nuira forcément à sa renommée ? Avons-nous affaire à une manipulation et qui se cache derrière ? Autrement dit, qui a intérêt à jeter encore plus d'huile sur le feu ? Des hackers malveillants ? Des étrangers cyniques ? Des militants vengeurs ? Voilà une question qui mérite d'être posée !

Par ailleurs, toujours dans le domaine de l'intox, est-on certain que Bachar El Assad en personne ait utilisé un gaz neurotoxique de type sarin sur des populations au Nord Ouest de la Syrie ? En tous cas, ce drame a fait l'affaire des marchands d'armes et permis aux Etats-Unis d'intervenir pour, officiellement, défendre une cause juste.
L'histoire est truffée de manipulations : souvenez-vous de l'incendie criminel du palais du Reichstag, siège du Parlement allemand dans la nuit du 27 au 28 février 1933, immédiatement exploité par les Nazis à des fins politiques. Il fut suivi par la proclamation du Reichstagsbrandverordnung, décret qui mit fin aux libertés individuelles et s'accompagna d'une campagne de répression dirigée contre les communistes allemands...

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