Christophe Cabri et Chantal Guimberteau en 2015 au moment de la campagne des Départementales |
Mais il y a des jours où le cœur se lasse. Jean-Claude Beaulieu a donc accepté de démissionner deux ans après son élection et c’est ainsi que Christophe Cabri, son "remplaçant", est devenu conseiller départemental. Il vient de lui succéder, assistant en ce 14 avril à sa première commission à La Rochelle aux côtés du président Dominique Bussereau. Démissionner par obligation, Jean-Claude Beaulieu se dit « meurtri », d’une part par le manque de dialogue avec Claude Belot, d’autre part par la méthode plutôt raide.
Interrogé sur cette situation jeudi soir au conseil municipal de Jonzac, Christophe Cabri a déclaré qu’il avait bien pris le relais de Jean-Claude Beaulieu qu’il rencontrerait prochainement. Claude Belot, l’air malicieux, a souligné qu’il n’était pas au courant de l'événement, provoquant la réaction immédiate de Christophe Cabri. Lui sait bien le rôle que le maire de Jonzac a joué dans cette affaire ! Déjà, les commentaires vont bon train : Claude Belot aurait-il offert ce « poste » à son premier adjoint afin d'imposer plus facilement son fils Nicolas tête de liste aux municipales de Jonzac en 2020 ? Voilà bien la question ! Sur l’échiquier, Claude Belot est un fin et redoutable stratège : pour mener à bien ses projets, il s'est entouré de deux sénateurs dont il a favorisé l’élection, Bernard Lalande (Montendre) et Daniel Laurent (Pons), et maintenant de Christophe Cabri au Département.
Bref, que les Jonzacais sachent qu’ils ont désormais un nouveau conseiller départemental. Lequel ne manquera pas de déployer ses qualités face aux remarques qui pourraient être émises sur son ascension. Non, nous ne sommes pas à Palerme !!! « Le travail que je mène avec les élus, il existe, ce n'est pas une nouveauté. J'appartiens à une nouvelle génération, j'ai envie de participer à la vie publique et de m'impliquer. Il y a une véritable envie qui m'anime ! » explique-t-il.
A noter que Jacky Quesson, sur le canton de Saint-Genis/Pons, vit le même cas de figure. Il a laissé sa place à Bernard Louis Joseph (ex conseiller général de Mirambeau). Ce dernier s’était trouvé fort dépourvu quand la bise fut venue, c’est-à-dire quand le redécoupage des cantons a imposé des binômes, l’empêchant de se représenter faute de place. Jacky Quesson a reçu, lui aussi, une compensation : il dirige le super office de tourisme communautaire où il a du boulot !
Jean-Claude Beaulieu : soumis à la volonté de Claude Belot ? |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire