Comme le château de la belle au bois dormant, Mirambeau va s’endormir pour renaître dans quelques mois. A cette pensée, la soirée prend une autre dimension. Celle de l’intimité. Elle n’en est que plus précieuse, comme la cuisine du restaurant.
Ici, règnent l’élégance, la convivialité et un art de vivre à la française. La décoration évoque le XVIIIe siècle. Venise se devine à travers les dorures et les boiseries, le cristal et les fresques. La verrière offre au regard un dernier coucher de soleil tandis que les arbres, sentinelles du parc, s’endorment en dessinant des arabesques. Sur la table, les bougeoirs sont des oiseaux qui accompagnent les dégustations. Les lustres sont un bel hommage aux verriers italiens.
Demeure historique alliant plusieurs époques, le château de Mirambeau est unique : il abrite en ses entrailles une partie médiévale, de hauts couloirs et des caves voûtées qui rappellent l’époque où ses occupants avaient la guerre en tête ; le rez-de-chaussée et les étages, au contraire, sont semblables à une scène de théâtre. Le dépaysement est assuré en ce lieu séculaire qui conte tant d’histoires en son cœur que la nuit n’y suffirait pas. La cour intérieure porte les initiales des Duchâtel, un T et deux D entrelacés. A la nuit tombée, l’entrée dévoile sa majesté. Imposante, elle possède un charme certain que rehaussent des ornementations et des lions portant un blason.
Qu’Alain Boisvent, directeur, Maxime Deschamps, chef cuisinier, et le personnel soient remerciés pour leur professionnalisme et la qualité de leur accueil.
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| La cognacthèque |
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| Maxime Deschamps, chef cuisinier |
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| Les extérieurs, chemin de ronde, fontaines |
Photos Nicole Bertin
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