Le projet « Mauriac en ligne » initié il y a 10 ans est entré dans sa phase finale courant octobre 2014 avec la numérisation d’une partie du corpus d’articles inédits de l’écrivain.
Dans la continuité de cette opération effectuée dans les locaux de la société Arkhênum, les porteurs du projet préparent la mise en ligne d’une première partie de ce fonds, qui regroupe au total plus de 3 000 textes, pour l’été 2015. Cette démarche a été rendue possible grâce au soutien financier de la Région Aquitaine et de la BnsA (Banque numérique du savoir en Aquitaine).
Un projet en gestation depuis 10 ans en passe de se réaliser
Il y a 10 ans, le projet ambitieux de rassembler toutes les contributions journalistiques écrites par François Mauriac entre 1910 et 1970 est né dans les têtes de Bernard Cocula et Philippe Baudorre, chercheurs à l’Université de Bordeaux.
Une première étape significative a été franchie en 2009 grâce à l’aide de l’Université d’Exeter avec la description, la numérisation et l’annotation de manière collaborative des textes écrits entre 1937 et 1938. Ce test grandeur nature a été un succès et a permis de modéliser le fonctionnement afin que les contributeurs puissent passer à l’étape supérieure. Depuis près de trois ans, les porteurs du projet que sont le Centre François Mauriac de Malagar, l'équipe de recherche TELEM (Université Bordeaux-Montaigne) et la Société internationale d'études mauriaciennes se sont lancés dans la constitution d’une base de données qui documente l’ensemble du corpus journalistique inédit de Mauriac.
Une mise en ligne rendue possible grâce à la digitalisation du corpus
Depuis octobre dernier, la conversion et l’océrisation de 850 textes papiers en images numériques (extraits en avant-première) marque le passage à la phase finale du projet. Le Service Commun de la Documentation de l’Université Bordeaux Montaigne a géré cette phase avec le prestataire de services Arkhênum. Pour traiter la grande diversité des formats de documents à numériser, les techniciens de numérisation ont utilisé 3 typologies de scanners différentes.
En parallèle, le site Internet qui valorisera ce corpus numérique est en cours de réalisation et permettra d’explorer et de s’approprier de diverses manières ces textes. Entre autres contenus, les internautes pourront consulter des articles de publications aussi variées que « Les Nouvelles littéraires », « l'Illustration », « l’Europe Centrale » ou encore « Revue Hebdomadaire ». L’océrisation effectuée par Arkhênum permettra de faire des recherches plein texte sur des mots ou thématiques données depuis le moteur de recherche.
Ce site Internet est amené à s’enrichir avec le temps puisqu’une 2ème campagne de numérisation de microfilms est prévue courant 2015 ainsi que l’apport d’autres ressources documentaires (photographies, correspondances) provenant des autres porteurs du projet. L’ensemble de ces fonds sera aussi moissonné par la Banque numérique du savoir en Aquitaine (BnsA) qui a vocation à valoriser le patrimoine aquitain et la dynamique culturelle de la région.
• A propos d’Arkhênum :
La société Arkhênum propose depuis 1999 des services de numérisation et diffusion de fonds patrimoniaux et iconographiques. La prestation fournie va de l’étude de projets à la conservation (numérisation, enrichissement) jusqu’à la phase de valorisation in situ par le biais de bornes interactives ou sur Internet avec la mise en place de bibliothèques en ligne qui mettent en valeur les collections papiers, audio ou encore vidéos.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.arkhenum.fr ou suivez nous sur facebook.
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