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| 14 juillet 2018, Claude Belot décore des sapeurs-pompiers. A l'époque, on était loin du coronavirus... |
Les renforts venus après la mise en confinement de l’ensemble des sapeurs-pompiers de Jonzac (en raison de symptômes de Covid-19 apparus chez quelques-uns) sont repartis dans leurs territoires respectifs. L’équipe jonzacaise reprend progressivement ses fonctions à partir de ce week-end, après la désinfection de la caserne et des matériels.
Bonne nouvelle que ce retour et merci aux hommes des autres casernes du SDIS qui ont assuré "l'intérim" !
Un centre Covid-19 ouvert à Jonzac :
Fonctionnant avec dix médecins généralistes de la région (Jonzac, Mirambeau, Saint-Genis, Jarnac-Champagne et Archiac) et du personnel soignant, ce centre, appuyé par le CH et la municipalité, est ouvert à toute personne (envoyée par son médecin traitant) qui présente des symptômes de coranovirus. Il fonctionne du lundi au vendredi.
« Pour l’instant, peu de patients s'y présentent » remarque Claude Belot, maire de Jonzac. Situation dont on peut se réjouir, la Région Nouvelle-Aquitaine n’étant pas l’une des plus impactées de France. A ce jour, Jonzac a compté quelques cas. Les plus préoccupants ont été dirigés vers le CH de Saintes et seule une personne du secteur a été placée en réanimation. Le plus souvent, les patients sont soignés à la maison et guérissent.
• Les marchés sous la halle :
Ouvert les mardi et vendredi matin, le marché de Jonzac propose des produits régionaux (plein boum des asperges et fraises actuellement). Le Préfet a donné son accord pour que ces rendez-vous traditionnels, prisés des habitants, soient maintenus. Idem pour le magasin « Les Délices de Saintonge » (avenue Faidherbe) qui regroupe des producteurs bio et reçoit une nombreuse clientèle.
• Au sujet des élections municipales :
A Jonzac, il n’y avait qu’une seule liste conduite par Christophe Cabri. Elle est donc élue en l’attente d’être installée à la mi-mai (date à confirmer). Par contre, aux dernières nouvelles, on pourrait tout reprendre à zéro dans les communes où un second tour est nécessaire. A l’automne par exemple. Ainsi, le nombre d’électeurs serait plus important et le laps de temps entre les deux tours respecté. De ce fait, les élections sénatoriales seraient repoussées de plusieurs mois.
« Le président du Sénat et les présidents de partis ont insisté pour que ce premier tour ait lieu malgré le contexte. Emmanuel Macron les a écoutés. Aujourd’hui, ce sont les mêmes qui lui reprochent de l’avoir fait en pleine crise sanitaire » observe Claude Belot. En Haute-Saintonge, de nombreuses communes ont leur conseil au complet. Dans 14 d’entre elles, manquent quelques conseillers municipaux. A noter qu’Ozillac n’a aucun élu au premier tour.
- Les conseils municipaux issus de 2014 restent en exercice tant que la France est en confinement.
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| Elections municipales 2020 à Jonzac : le vote de Claude Belot |
• Comment fonctionne la Ville de Jonzac ?
En l’absence de vote du budget (puisque le conseil ne peut se réunir), « la vie continue, nous avons des crédits ouverts aussi bien en fonctionnement, dans la limite des dépenses inscrites au budget de l’année précédente, qu’en investissement pour la moitié des sommes inscrites l’année précédente également » souligne Claude Belot.
Pour les intercommunalités, il a été adopté le principe de reporter au 31 juillet (au lieu du 15 ou du 30 avril) la date d’adoption du budget ; de reporter également au 31 juillet la date limite d’arrêté du compte administratif et du compte de gestion de l’année 2019. Enfin, jusqu’à l’adoption du budget, de permettre aux exécutifs « d’engager, liquider et mandater les dépenses d'investissement, même sans autorisation de l’assemblée délibérante et dans la limite des sept douzièmes des crédits ouverts au budget de l'exercice précédent ».
• Le regard que porte Claude Belot, maire de Jonzac, sur cette période difficile :
« L’heure est à la prévention des populations ». Il estime que le Premier ministre tient son rôle face aux événements pas faciles qui ont bouleversé le quinquennat, les gilets jaunes, la réforme des retraites et maintenant la gestion d’une crise sanitaire grave et inattendue. « Les Français suivent les consignes, tout le monde se serre les coudes, c’est une épreuve que nous vivons collectivement dans la dignité ». Au cœur de cette "guerre", les élus sont sur tous les fronts. « On commence à parler de déconfinement, c'est signe que le moral revient » constate le maire de Jonzac.
Problème en cette période de confinement précisément, une augmentation des violences conjugales au sein des foyers qui nécessite parfois l’intervention de la gendarmerie…
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