Mardi à l’Assemblée nationale, la commission d’enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus djihadistes a rendu son rapport.
Olivier Falorni, secrétaire de la commission et député de Charente-Maritime, se dit largement satisfait des mesures retenues qui doivent en priorité, selon lui, améliorer la détection et la prévention en milieu carcéral.
« Il faut d’abord lutter contre la radicalisation en prison. C’est pourquoi nous proposons de mettre les recruteurs à part en prison, de les isoler complètement et de créer des quartiers dédiés pour les autres détenus radicalisés ».
Fruit d’un travail de six mois, le rapport propose, dans son ensemble, 24 mesures, dont le renforcement, durablement et à tous les échelons, des effectifs des services concernés par la lutte contre le terrorisme.
Ces mesures doivent également rendre plus accessibles les différents fichiers au service central du renseignement intérieur, à la police et à la gendarmerie. Elles permettent aussi, entre autres, d’améliorer la surveillance des sources de financement du terrorisme.
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