jeudi 31 janvier 2019

Candidature Unesco : La France choisit le phare de Cordouan qui concourt désormais à l'international

Le Conseil départemental a l’immense plaisir d'annoncer que le Phare de Cordouan a été retenu pour représenter la France sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco


Le phare de Cordouan est candidat pour une inscription sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco.
ancée officiellement en 2016, cette candidature est le fruit d’un travail commun avec tous les acteurs du territoire dans une vision pérenne, respectueuse et ambitieuse du monument et de son environnement. La France ne peut présenter qu’un bien par an au comité du Patrimoine Mondial de l’Unesco. En janvier 2019, le Président de la République propose le phare de Cordouan. La sélection nationale est définitivement acquise.
La sélection internationale commence avec les experts de l’Unesco. Le dossier est désormais entre les mains du Comité du Patrimoine Mondial. Les experts internationaux de l’ICOMOS (Conseil International des Monuments et des Sites) examinent la candidature et il s’écoulera alors environ 18 mois avant une possible inscription. L’annonce se fait généralement fin juin.
A suivre !

Rochefort : Conférence sur les femmes et la politique

Samedi 2 février, à partir de 19 h à l’Auditorium du Palais des Congrès de Rochefort (75 Rue Toufaire), se tiendra une conférence ouverte à toutes les femmes concernées par le thème de « Femme et Politique ». Elle sera animée par Olga Johnson, conseillère de Paris, Ina Sy, élue de Loire Atlantique et Henriette Diadio-Dasylva, de Saint-Jean d'Angély, membre actif du Mouvement radical.

 
Cette conférence n’est pas une conférence politique ou politisée, ni même féministe. En effet, elle rassemblera un grand nombre de femmes politiques de Charente-Maritime. Il s’agira d’un moment d’échange où certaines d’entre elles apporteront un nouvel éclairage sur le fait d’être une femme dans le monde de la politique et de la politique métier. Expérimentées ou nouvelles venues, les femmes ont-elles le pouvoir de changer le pays ? Quels dossiers ont- elles en charge ? Y-a-t-il réellement du sexisme en politique ? Quels sont leurs champs d’action et quels sont les défis qu’elles ont à relever ?
Pour répondre à ces interrogations, Olga Johnson interviendra dans la première partie de la conférence. Elle est élue du 17ème arrondissement de Paris en charge de la cohésion citoyenne et de l’égalité des chances (c’est-à-dire la politique de la ville, des quartiers prioritaires et du droit des femmes). Elle est également conseillère de Paris et directrice générale d’Energies pour l’Afrique fondée par Jean-Louis Borloo.
Puis en seconde partie, Ina Sy, conseillère régionale de Loire-Atlantique témoignera de son expérience politique depuis 17 ans.
Ancienne responsable de structures dans le Social, Henriette Diadio-Dasylva, est entrée en politique en 2012. Conseillère municipale à Saint-Jean-d’Angély, elle s’implique dans la vie culturelle et sociale de sa commune et est en charge de dossiers nationaux et régionaux pour son mouvement politique.

Saintes : La Communauté d'Agglomération organise de nouveaux cafés de l'éco

La Communauté d’Agglomération de Saintes organise, en partenariat avec le lycée Bernard Palissy, sa troisième édition des « cafés de l’éco » jeudi 7 février de 7 h 45 à 9 h 30. 


Cette matinée, dédiée aux acteurs économiques locaux, se déroule dans la salle bleue du Lycée Palissy (1 rue de Gascogne) à Saintes. Objectif : permettre aux entreprises de se rencontrer et d’échanger sur la thématique suivante : « Consommations énergétiques : comment les réduire ? »
Le programme est le suivant :
7 h 45 : Accueil du public
8 h : Présentation des enjeux « Territoire à énergie positive » par Sarah Clamens, chargée de mission TEPOS à la Communauté d’Agglomération de Saintes
8 h 10 : Interventions de Nicolas Rolle-Milaguet du Pôle Eco-Industries et de Florence Marchal de la CCI Rochefort et Saintonge sur un dispositif d’accompagnement à la maîtrise des consommations énergétiques
8 h 40 : Temps d’échanges
La réunion est gratuite. Pour s’y inscrire, il faut contacter Stéphane Leroy, chargé de mission économie : s.leroy@agglo-saintes.fr ou au 07.86.07.62.14

Montendre : le clip des SoulPhoenixs tourné au château est disponible !

Rappelez-vous, c'était en septembre dernier au château de Montendre ! Les SoulPhœnixs, formation nantaise dont le trompettiste Damien Ribeiro est originaire de Vallet, y ont tourné un clip accompagnant la sortie de leur premier album. On peut le découvrir sur YouTube depuis hier mercredi. Saluons le talent du groupe (soul, rock, funk) et l'excellente idée d'avoir mis en valeur le patrimoine saintongeais. 

LE CLIP : • https://www.youtube.com/watch?v=F74ghkme0R8 

Les SoulPhœnixs : Tourner leur clip à Montendre, une bonne idée !
Piste de danse à ciel ouvert !


 Des figurants bien connus à Montendre (capture images)
Les vestiges du château des La Rochefoucauld, situé sur le promontoire de Montendre, n’avaient pas connu une telle ambiance depuis des lustres ! Devant le groupe composé de Ilona Dessalles (chant), Damien Ribeiro (trompette), Simon Boyer (trombone), Yann Guilloux (basse), Jenn Lagarde (guitare), Felix Le Guern (guitare, clavier), Jean-Sébastien Ruppé (batterie), des figurants (comédiens, danseurs et danseuses) sélectionnés dans la région ont donné aux prises de vue des scènes hautes en couleurs ! Tous les participants étaient heureux de contribuer à ce tournage "made in Saintonge" par Music de l'ère. Le clip et désormais disponible : bravo les artistes !

  Les SoulPhoenixs : Septuor fabuleusement explosif, ce groupe s’inspire du funk des années 70 pour des compositions qui détonnent, teintées de soul et de rock : une rencontre singulière entre Tower of Power, Jamiroquaï et Vintage Trouble qui ne manque pas de punch !
Sur scène, l’énergie de ces musiciens prometteurs se propage via leur groove contagieux. Mélodies enivrantes, rythmes entraînants, et riffs originaux, The SoulPhoenixs fascine et véhicule des ondes positives, dans un esprit festif exceptionnel.


• Liste des prochains concerts :
    •    25/02/19 : Finale du tremplin Festival la 7ème Vague (85)
    •    09/03/19 : Finale du tremplin Festival Mégascène (44)
    •    22/03/19 : Live à la Radio Sun (44)
    •    27/04/19 : Concert au melocotton (44)

mercredi 30 janvier 2019

Favoriser la réinsertion de jeunes filles en difficulté par l’équitation, la nouvelle destination du site de Croix-Gente ?

Longtemps dédié à la communauté chrétienne, le site de Croix-Gente, près de Montendre, pourrait connaître une nouvelle destination. En effet, une association du Var, les Amis de Jalna, a déposé un dossier pour s’y installer. Son objectif : la réinsertion de jeunes filles en difficulté par l’équithérapie qui utilise le cheval comme partenaire thérapeutique


Lieu de culte dans le Sud-Saintonge, Croix-Gente est connu pour ses pèlerinages qui attiraient des centaines et des centaines de paroissiens. En effet, le site est associé à une histoire se déroulant au Moyen-Age. Elle raconte qu’un père, qui avait perdu son enfant, avait fait le vœu à la Vierge de construire un édifice religieux à l’endroit où il le retrouverait. Il tint sa promesse. De cette bâtisse primitive détruite par les guerres de religion, il ne reste rien sinon une Pietà qui aurait traversé les siècles. La chapelle, qui s’élève au bord de la route, a été construite au XIXe siècle. Quant à l’église moderne, nécessaire pour contenir l’affluence des fidèles, elle a été réalisée dans les années 1930 (elle est aujourd’hui fermée).

De tous temps, ces lieux ont été dédiés à la générosité et à l’entraide. A la prière également puisque, dit-on, certains miracles s’y sont produits. Ainsi quand Jean-Yves Citeau et son épouse Danielle sont arrivés en juillet 1998 avec la Communauté du Pain de Vie, ils recevaient des personnes que l'existence avait laissées sur le bord du chemin.
Ces années de dévouement se sont achevées fin 2018 : « nous sommes âgés et nous n’étions plus en capacité de continuer » avoue Jean-Yves qui s’est installé à Montendre. Une autre initiative est à mentionner en relation avec l’aumônerie du Centre pénitentiaire de Bédenac : « Durant trois ans, des permissionnaires sont venus avec leurs proches dans une maison qui leur était destinée. Je n’ai jamais eu aucun problème à souligner » explique Jean-Yves.
Cette "mission" s’est arrêtée en octobre dernier. L’Evêché recherche une résidence pour poursuivre cette expérience qui permet aux familles de se retrouver.

L'a nouvelle église réalisée dans les années 1930

Quel avenir pour Croix-Gente ?

Avec le départ de Jean-Yves et Danielle, le site de Croix-Gente s’est vidé de tout occupant à l’exception de Serge, un autre bénévole, présent depuis une quinzaine d’années. Durant quelque temps, des interrogations suscitaient des craintes : l’Evêché allait-il vendre Croix-Gente ?
Vendredi dernier, Monseigneur Colomb a répondu à cette question devant l’assemblée réunie dans la salle paroissiale de Montendre. 
Une association d’Arcs-sur-Argens dans le Var, les Amis de Jalna, est intéressée. L’espace a retenu l’attention des responsables qui conçoivent leurs activités dans des lieux propices au calme et à la découverte de la nature. La présidente, Pascale Ducrot, ancienne assistante sociale diplômée en équithérapie, sait par expérience que pour aider un jeune en difficulté, la pratique d’un sport, le soin et l’amour qu’il peut porter à un animal, un environnement harmonieux dans un cadre bienveillant contribuent à apaiser ses angoisses et lui permettent de se reconstruire. Une main tendue que résument les objectifs de cette association créée en 2005 : « nous apportons une aide par des moyens d’accueil, d’évaluation, d’information, d’éducation, de rééducation, d’accompagnement de loisirs et tout autre moyen d’insertion. Le cheval est promu à travers l’équithérapie ». 

Au cœur des pinèdes de Croix-Gente, Pascale Ducrot a déniché un lieu qui correspond à ses attentes : « une propriété possédant trois bâtiments habitables sur un terrain d’environ 8 hectares. La situation, en campagne mais proche du centre-ville de Montendre, est un élément clé de l’évolution du jeune durant le temps de sa prise en charge. La grande étendue boisée permettra aux jeunes de s’habituer à la randonnée équestre. La plus grande maison serait réservée à leur accueil ; la seconde plus petite aux permanents et la troisième est une longère aménageable. Des travaux seront faits pour les chevaux, boxes, clôtures, sellerie, manège, rond de longe ».
Si le projet est validé, quatre jeunes filles (de 17 à 21 ans) seront sélectionnées au départ pour atteindre le nombre de sept.

Education et équitation

Durant la réunion, Pascale Ducrot, aux côtés de Bénédicte de Barberin-Barberini, a détaillé son projet : « la LVA de Croix-Gente aura double vocation, à la fois éducative et de soins valorisés par le cheval. L’un des buts est d'apprendre aux jeunes à exprimer leurs émotions avec une dimension thérapeutique et éducative. Au cours des séances d’équithérapie, nous avons observé qu’ils avaient des difficultés à comprendre leurs émotions, peur, colère, tristesse, ce qui provoque une confusion mentale nuisible au bien-être. Ces difficultés engendrent forcément des problèmes relationnels avec l’extérieur. Grâce à notre équipe, nous pouvons les aider à canaliser leurs émotions lors des échanges avec les chevaux, puis des cours scolaires. Structurer la pensée, formuler des idées, s’exprimer. Cette capacité est la clé de voûte de la régulation des comportements agressifs. De plus, le volet thérapeutique nécessite des compétences en équitation. On cristallise alors une passion commune autour du cheval avec le désir de transmettre entre enseignants et pensionnaires ».
Le stage, d’une durée d’un an, se termine par un défi. Il s’agit d’un trek équestre à l’étranger destiné à se surpasser et prouver qu’on est capable de se projeter dans l’avenir. Un défi humain à saluer et des gerbes de souvenirs à rapporter !

Les participants ont été enthousiasmés par ce projet qui devra recevoir, outre celui de l’Evêché, l’aval de la municipalité de Montendre. La communauté chrétienne est optimiste : « Croix-Gente est placé sous la protection de Notre-Dame des Sept Douleurs. Elle veille sur nous et aidera à la concrétisation d’une action destinée à des jeunes filles que l’existence a ballottées. Cette main tendue nous rappelle que nous ne devons pas nous confiner dans nos égoïsmes personnels, mais aller à la rencontre de ceux et celles que le destin a placés sur notre route »…
On saura dans quelques mois si les Amis de Jalna s’installeront à Croix-Gente. Quoi qu’il en soit, l’idée est belle !


• A proximité de la chapelle, un bâtiment servant de couvent autrefois a abrité des religieuses de la Congrégation des Filles de Sainte-Marie de la Providence de Saintes, puis pendant une quinzaine d’années, des frères Capucins. Aujourd'hui, ces bâtiments sont vides.


• La chapelle est indépendante du projet. Deux messes y sont célébrées par semaine. Construite au XIXe siècle, elle succède à un édifice plus ancien situé à proximité et détruit durant les guerres de religion. Sa célèbre Pietà est à l'origine d'une histoire particulière...

Au cours des siècles, la Pietà a disparu lors des périodes d'agitation (dont la Révolution) pour réapparaître. Elle est associée à plusieurs miracles.
La chapelle a été restaurée voici quelques années
• La venue de Monseigneur Colomb à Croix-Gente en 2016


Jean-Yves Citeau aux côtés de l'Evêque

Bilan en Charente-Maritime après le passage de la tempête Gabriel

Météo France a replacé ce matin la Charente-Maritime au niveau de vigilance Vert


Hier matin, le préfet Fabrice Rigoulet-Roze avait mis en alerte les services opérationnels, les gestionnaires d'infrastructures, les opérateurs de réseau, l'ARS, les services de l’Éducation nationale pour faire face au risque climatique annoncé par Météo France.
Des mesures collectives ont été prises pour restreindre la circulation sur les axes routiers. Ces mesures sont maintenant levées.
Le bilan établi ce matin est le suivant : Aucun blessé en lien avec cet événement n'est à déplorer. Environ 1500 foyers restent privés d'électricité dans 51 communes du département. Les équipes d’Enedis sont mobilisées pour assurer le retour à la normale.
Les sapeurs-pompiers de Charente-Maritime sont intervenus 74 fois pour cet événement climatique. Plus d’une centaine de sapeurs-pompiers a été mobilisée en intervention depuis hier soir 18 h. Aucune intervention majeure lors de l'épisode de tempête n’a été nécessaire, en dehors des opérations de bâchage, du traitement des chutes d'arbres et poteaux électriques sur voie publique et objets envolés. La plupart de ces interventions a eu lieu dans les secteurs de La Rochelle et Rochefort.

mardi 29 janvier 2019

Tempête Gabriel : 5000 foyers privés d'électricité entre Rochefort et Saujon


Météo France a placé ce matin le département de la Charente-Maritime en vigilance Orange « Vents violents » pour un phénomène attendu en fin d'après-midi. Le préfet Fabrice Rigoulet-Roze a immédiatement mis en alerte les services opérationnels, les gestionnaires d'infrastructures, les opérateurs de réseau, l'ARS, les services de l'Education nationale.

Des mesures collectives ont été prises pour restreindre la circulation sur les axes routiers (arrêté du préfet de zone pour les routes nationales et arrêté du président du Département pour les routes départementales).

Le point de situation établi à 21h30 est le suivant :

5000 foyers sont privés d'électricité principalement dans le secteur entre Rochefort et Saujon.

68 interventions ont été enregistrées par les sapeurs-pompiers, principalement dans le secteur rochelais, pour des chutes d'arbres sur la voie publique, lignes électriques tombées et un bâchage suite à des tôles envolées.

Aucun blessé n'a été recensé par les services de secours.

Les services placés sous l'autorité du préfet restent mobilisés jusqu'à la fin de l'événement.

• Rappel des conseils de comportement face aux vents violents :

- Limitez vos déplacements et renseignez-vous avant de les entreprendre ;

- Suivez les instructions sur les panneaux lumineux sur le réseau routier ;

- Prenez garde aux chutes d’arbres ou d’objets ;

- N’intervenez pas sur les toitures ;

- Rangez les objets exposés au vent ;

- Si vous devez installer un groupe électrogène, placez-le impérativement à l’extérieur d’un bâtiment

Jean-Claude Blanchon, formidable constructeur de machines à vapeur en modèles réduits, nous a quittés

Jean-Claude Blanchon nous a quittés. Une cérémonie aura lieu au cimetière du Breuil à Cognac vendredi 1er février à 14 h 30 où ses amis seront nombreux à lui rendre hommage. Passionné par les machines à vapeur, il les reproduisait en modèles réduits. Un univers bien à lui dont il connaissait les codes et les secrets. Que l'éternité lui offre de rencontrer Cugnot, inventeur du premier véhicule automobile à vapeur, et Marc Seguin à l'origine de la première chaudière tubulaire... 

Jean-Claude Blanchon : « les machines à vapeur symbolisent la révolution industrielle »
Le charentais Jean-Claude Blanchon a une passion : il construit des machines à vapeur, en modèles réduits, qui suscitent l’admiration par leur précision et leur finesse d’exécution. Désormais, il présente sa collection dans une salle aménagée de sa maison de Saint-Brice, qu’il ouvre au public pour les journées du patrimoine. Sa dernière création est une machine à vapeur de James Watt dotée d’une structure en bois.


Ami de Jean-Paul Pinaud qui organisait un rassemblement de machines agricoles à Saint-Fort sur le Né, Jean-Claude Blanchon est un amoureux du passé.
Il se sent proche des pionniers, des inventeurs qui firent avancer le progrès en imaginant de nouveaux mécanismes. La machine à vapeur, qui révolutionna l’ère industrielle au XIXe siècle, est l’objet de toutes ses attentions. Son plaisir est de redonner vie à ces matériels en construisant des modèles réduits qui marchent, s’il vous plait ! C’est là que résident la subtilité et l’originalité de sa démarche dont l’aspect pédagogique est indéniable. En effet, rares ont les lieux où l’on peut voir réunis le Fardier de Cugnot, première voiture automobile à vapeur, et la première chaudière tubulaire de Marc Seguin.
Ces “reproductions” requièrent deux qualités : « Il est préférable d’être précis et minutieux » souligne Jean-Claude Blanchon qui sait de quoi il parle. Depuis qu’il est retraité, cet ancien marchand de bois reconverti dans la mécanique, puis dans l’électronique - il a travaillé pour l’Aérospatiale - a cessé de courir plusieurs lièvres à la fois. Il s’adonne à sa passion et les journées ne sont pas assez longues.
Peu à peu, ses “créations” ont envahi les tables de sa maison de Saint-Brice, près de Cognac, de la cuisine en passant par la salle à manger, sans oublier un local plus vaste, à l’extérieur. Conscient qu’il devait les présenter en un même lieu, il a aménagé une pièce d’exposition.


Pourquoi cette attirance ?

L’intéressé estime que c’est une vieille “histoire”. Il parle de son enfance et de sa rencontre avec une locomobile qui servait à actionner une batteuse agricole. Par ailleurs, la scierie de ses parents était située près de la voie ferrée Saintes/Angoulême : « Je regardais passer les locomotives, je n’en manquais pas une ! ». Ses oncles, mécaniciens, entretenaient eux-mêmes le matériel : « Dans les années 1950, réparer était possible à condition d’avoir un peu d’expérience. Nous ne baignions pas encore dans la société de consommation et les machines étaient conçues pour durer longtemps ! ».
Le jeune Jean-Claude est fasciné par cet environnement. Esprit vif et observateur, il apprend les gestes de ses aînés et approfondit ses connaissances en lisant des livres spécialisés, des “bibles” comme la “mécanique générale”, où sont données les “clés” indispensables.
Il réalise sa première machine à vapeur vers l’âge de 15 ans : « Il s’agissait d’une réplique de moteur de la Société française de Vierzon ».


Malheureusement, il ne peut guère continuer pour une raison simple : il faut bien gagner sa vie et sa famille a besoin de lui. Le temps passe...
C’est en 1983 qu’il reprend cette activité qui devient pour lui un véritable loisir. « J’avais enfin la liberté de faire ce qui me plaisait. Je suis revenu aux machines à vapeur qui ont disparu les unes après les autres. D’une certaine manière, j’avais envie de les faire revivre et de les mettre en valeur. Hormis certains modèles présentés dans les musées, celui des Arts et Métiers en particulier, elles appartiennent au domaine virtuel. Il est intéressant que le public puisse les découvrir »...

Vive les inventeurs, de Denis Papin à James Watt !

Depuis qu’il est maître de son temps, Jean-Claude Blanchon s’isole dans son “jardin secret”. Son atelier est rangé impeccablement : « L’ordre est indispensable pour s’y retrouver » dit-il. En général, il travaille à partir de plans achetés en Angleterre. Il existe aussi des kits dont les pièces peuvent être assemblées. Toutefois, il n’apprécie guère cette “facilité”. Perfectionniste, il fabrique lui-même ses éléments, de la plus grosse pièce au plus petit boulon : « Chaque étape rapproche de l’inventeur. On pense comme lui en partageant son objectif. C’est un moment exaltant ».

Il a une affection réelle pour Marc Seguin. Le neveu de J. de Montgolfier, qui dota les locomotives de chaudières tubulaires, est à l’origine des ponts suspendus à câbles comme celui du Martrou, à Rochefort. A cette époque, les ingénieurs n’avaient qu’une motivation en tête : inventer des systèmes qui faciliteraient le développement et l’essor du monde économique. « Certains ont commis des erreurs de conception et il est facile de comprendre pourquoi leurs machines n’ont pas donné grande satisfaction ! Dans notre jargon, nous disons que ce sont des délires d’ingénieurs ».


Comment Jean-Claude Blanchon est-il parvenu à ces conclusions ? Tout simplement parce que chacun de ses modèles réduits est en état de fonctionnement, des essais étant obligatoires avant de passer aux finitions.
« Si le mécanisme présente un défaut, je suis dans l’obligation d’apporter des corrections. Quand je ne dispose pas de plan pour me guider, j’établis les proportions à partir d’une photographie ou d’un croquis. Je fais mes calculs et si j’ai un doute, je me déplace. Je suis allé par exemple à Paris, au musée des Arts et Métiers, pour observer de plus près le fameux Fardier de Cugnot ».

À ses côtés, Jean-Paul Pinaud, l’un des anciens responsables de l’association « machinisme et tradition en Grande Champagne », ne se lasse pas de regarder ces “miniatures” semblables à des jouets, mais qui n’en sont pas ! « La machine à vapeur symbolise la révolution industrielle. Elle est, en tout cas, le prélude à une révolution énergétique d’une immense ampleur car, pour la première fois, l’homme a produit de l’énergie motrice indépendamment des éléments naturels, moulin à eau, à vent ou à marée » souligne-t-il.
Depuis plus de vingt-cinq ans, Jean-Claude Blanchon a construit une soixantaine de modèles qui ont nécessité 33.000 heures de travail. Il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisqu’il a en projet un moteur Atkinson. « Son travail est remarquable » reconnaît Jean-Paul Pinaud qui aimerait concrétiser un vieux rêve : réaliser une “vraie” routière dans son atelier de Saint-Fort !
Qu’ajouter de plus sinon que l’intelligence de la main, conjuguée à un vrai talent, mérite toute notre admiration...

Infos en plus

• Ils ont eu des “vapeurs” !

L’histoire est longue et elle commence avec Héron d’Alexandrie, mathématicien et mécanicien grec qui vivait au 1er siècle de notre ère. Il est le père de l’éolipyle. Cette première turbine à réaction transformait la chaleur en énergie mécanique en utilisant la force de deux jets de vapeur.
« Par la suite, il y eut un grand silence au Moyen-Âge. L’église n’encourageait guère les chercheurs » déplore Jean-Claude Blanchon. Et il rappelle les malheurs de Galilée « victime de l’Inquisition ».
Au XVIIème siècle, Denis Papin fait évoluer les techniques. Il imagine un “digesteur” doté d’une soupape de sécurité, ancêtre de l’autoclave. Cette cocotte-minute numéro un est « capable de faire cuire toutes sortes de viande en fort peu de temps et à peu de frais ». En 1690, il présente à Leipzig, en Allemagne, une machine à vapeur à piston. De l’autre côté de la Manche, Thomas Savery met au point une pompe qui aspire les eaux de mines.
T. Newcomen améliore les découvertes de ses collègues. Il commercialise la première machine à vapeur vraiment utilisable par les entreprises, qui active les pompes à eaux ordinaires. Ce principe est repris par James Watt qui ajoute le condenseur, l’action alternative de la vapeur sur les deux faces du piston, le régulateur à boules, le manomètre, le système de bielle manivelle.
Le physicien français Sadi Carnot, père de la thermodynamique, voit en la machine à vapeur le moyen d’accroître les transports maritimes :
« La navigation sûre et rapide des bâtiments à vapeur peut être regardée comme un art nouveau dû aux machines à feu » écrit-il. Au XIXe siècle, la locomotion sans chevaux voit le jour avec l’apparition des chemins de fer (un sacré bouleversement !). Les Britanniques planchent sur la question et la ligne Manchester - Liverpool est restée célèbre en matière d’expérimentation.


Néanmoins, il serait injuste d’écarter de la course au progrès le français Joseph Cugnot qui présenta, en 1771, un véhicule à vapeur baptisé “fardier” employant un moteur atmosphérique et roulant à 6 Km/h. Il était destiné au transport des pièces d’artillerie. Seul hic, en raison d’un défaut de freinage, le conducteur emboutit un mur et rendit des comptes à la justice. On l’accusa même d’être « un danger public »...
En 1802, au Royaume-Uni, Trevithick fait breveter un prototype de locomotive à vapeur. Un peu plus tard, Stephenson propose un nouveau concept, celui de la voie ferrée. En 1825, est inaugurée la première ligne de transport de frêt entre Stockton et Darlington. Les voyageurs suivront ! Dans l’hexagone, deux inventeurs venant de Nantes, Brisonneau et Lootz, sont les “ancêtres” de l’actuelle société Alsthom qui construit des TGV à la Rochelle !
« Suivre les découvertes qui conduisent de la machine à vapeur au moteur à explosion est une longue aventure, riche en tâtonnements et en rebondissements » explique Jean-Claude Blanchon. Ingénieurs et savants se sont succédé, rivalisant d’imagination.
Ils possédaient ce “plus” qui fait avancer le progrès et donc l’humanité. Certains ont connu des désillusions, d’autres ont remporté des “victoires” et contribué aux avancées techniques qui ont marqué les XIXe et XXe siècles. «Aujourd’hui, le principe de la machine à vapeur se retrouve dans les centrales nucléaires et thermiques avec la chaudière, la turbine et l’alternateur» remarque Jean-Claude Blanchon. Les idées géniales des uns ont fait entrer les autres dans la modernité : Héron d’Alexandrie était la première pierre de l’édifice !

Photo 1 : Une belle collection de machines à vapeur, modèles réduits, allant des inventions d’Héron d’Alexandrie (IIe siècle avant J.C.) aux flash steam (vaporisation instantanée dans un serpentin).

Photo 2 : Les machines sont composées d’acier, d’aluminium, de laiton, de bronze et de cuivre. Jean-Claude Blanchon fait tout de A à Z : il coule les grosses pièces, tourne, assemble, peint et teste. Il utilise même de l’os pour certains petits détails. Il achète ses vis en Suisse, du côté de Zurich.

Photo 3 : Machine à vapeur conçue par James Watt (mécanicien écossais vivant au XVIIIe siècle). Il est l’inventeur du régulateur en 1774. Ce modèle réduit a nécessité 700 heures de travail.

Photos 4,5 et 6 : modèles à découvrir chez Jean-Claude Blanchon.

Jonzac/Raphaël Gérard, député : « Nous devons changer nos logiciels. La France a manqué le départ de la révolution numérique »

Incarnant la nouvelle génération, Raphaël Gérard, député LRM de la circonscription Jonzac-Royan, a rappelé que la société était en pleine mutation lors de la cérémonie des vœux organisée l’autre vendredi à Jonzac. En conséquence, les territoires doivent s’adapter aux nouvelles réalités… 


Le monde change et les contestations, en de nombreux pays, manifestent la crainte bien compréhensible des populations face à des événements qui suscitent souvent leur indignation. Alors que tout pourrait être simple avec un partage des richesses des plus nantis vers les plus démunis, le cœur de la planète s’assèche, battant la saccade des inégalités et des violences.
Tandis que la nature se rebelle (d’où des marches pour le climat), en France, des hommes et des femmes que Claude Belot, maire de Jonzac, qualifie de « fièvre jaune » ont endossé des gilets en fin d’année. Le gouvernement ne les attendait pas. Tels des "ovnis" venant de la planète du pouvoir d’achat, ils ont créé la surprise et sont restés fidèles à leurs engagements malgré des altercations avec les forces de l'ordre. Délogés des ronds-points, ils appellent à une plus grande justice sociale. La majorité en tout cas. Le député Raphaël Gérard les a reçus en plusieurs occasions, cherchant à établir avec eux un dialogue constructif « face à des questions contradictoires, souvent des revendications ».

La cérémonie des vœux dans la salle municipale

Des gilets jaunes, il a été question lors de la cérémonie de vœux organisée vendredi dernier dans la salle municipale de Jonzac : « au cœur de cette situation compliquée, nous avons un rôle à jouer » déclare le député. Aux côtés des personnalités réunies dont Adeline Bard et Jérôme Aymard, sous-préfets de Saintes et Jonzac, il a insisté sur l’importance du grand débat national, appelant les maires à prendre l’initiative des consultations publiques, « une vraie chance pour faire émerger des propositions ». Ouverts en mairie, les cahiers de doléances ont déjà recueilli moult témoignages. 

« Aujourd’hui, nous sommes devant une feuille blanche. Nous changeons de repères ». Le numérique, qui a modifié les codes habituels, bouleverse notre quotidien dans les mêmes proportions que l'essor industriel au XIXe siècle. Pour preuve, les Gafa (géants du web) dont Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft, font intimement partie du paysage. Bref, « la France a manqué le départ de la révolution numérique. Pour ne pas se trouver sur la touche, il faut changer nos logiciels et nous adapter en restant unis » estime Raphaël Gérard. Il évoque un déjeuner à Paris, à l’initiative du sénateur Bernard Lalande en présence d’Alain Rousset, président de la Région et de décideurs. Au centre des conversations, la loi Lom (loi d’orientation des mobilités) et plus précisément les liaisons ferroviaires Saintes/Bordeaux et Royan/Angoulême, la compétence transports ayant été attribuée à la Nouvelle-Aquitaine. « Si je salue l’idée de cette rencontre, j’en suis sorti frustré car chacun y a défendu ses propres intérêts. Or, il est important de travailler ensemble. Evitons de retomber dans la chanson de geste ! Nous n’avons plus de temps à perdre, le devenir des territoires en dépend ». Vieux combat entre les anciens et les modernes ?


Eolien, enseignement, écologie 

Face aux élus et représentants des associations, le député remarque que l’Etat est facilitateur de la mise en œuvre des projets. Au centre des grands sujets, la transition énergétique passera par l’éolien (entre autres). S'y ajoutent le maintien des services publics et un enseignement de qualité : « La baisse du nombre d’élèves dans les écoles ne doit pas déboucher sur des fermetures qui pénalisent le tissu rural. Au contraire, nous devons profiter de cette opportunité pour renforcer la classe de cours préparatoire. Je l’ai dit au Dasen ». En effet, savoir lire et compter est une priorité ! Moins d’enfants dans une classe permet d’apporter une aide particulière. Les essais faits dans certains établissements en sont la preuve.
La transmission de la connaissance, le développement économique et agricole, la défense de la ruralité, l’écologie, les moyens de transport et de communication figurent parmi les priorités de Raphaël Gérard. « Je suis à votre disposition » dit-il à l’assemblée.

Il conclut son intervention en soulignant l’importance des filières professionnelles, métiers manuels, artisanat. Pour le verre de l’amitié, il a fait appel au CFA de Saint Germain-de-Lusignan qui compte en ses rangs un meilleur ouvrier de France, Mathias Héritier.

Mathias Héritier, meilleur ouvrier de France
Enseigner, c'est transmettre la connaissance
• En novembre dernier, Mathias Héritier, professeur en charcuterie-traiteur au CFA de Saint Germain de Lusignan, a remporté le titre de MOF Charcutier-Traiteur au château de Mercurey en Bourgogne. C’était la seconde fois qu’il se présentait à ce prestigieux concours. Au programme, la réalisation d’un suprême de pintade, salsifis et noisettes, Coulibiac de saumon « façon Escoffier » accompagné d’une sauce normande, mousse de foie blond de volaille aux chanterelles et trompettes de la mort, tourte chaude de cochon aux coings servie avec un jus de viande, cassolette de saumon macédoine et un produit surprise à réaliser : une terrine de turbo aux coquillages et son chaud-froid aux herbes. Mission accomplie avec succès et félicitations pour cette distinction qui honore la Haute-Saintonge !

Parmi les questions écrites de Raphaël Gérard :


• Question Écrite N° 15909 du 15/01/19 (Ministère des solidarités et de la santé)
Raphaël Gérard attire l'attention de la ministre des solidarités et de la santé sur la question de la reconnaissance d'un titre professionnel de naturopathe dans le domaine de la santé. A l'heure actuelle, la naturopathie est reconnue par l'Organisation mondiale de la santé comme une forme de médecine traditionnelle, elle est répertoriée par le Bureau international du travail de l'ONU (n° CITP-68-BIT : 079.90 enregistrement n° 34), classée au sein des médecines « non conventionnelles » par le Parlement européen et répertoriée comme l'une des sept médecines non conventionnelles reconnues par la résolution européenne Lanoye/Collins du 29 mai 1997. 

• Question Écrite N° 15885 du 15/01/19 (Ministère de l'intérieur) 

Raphaël Gérard appelle l'attention du ministre de l’Intérieur sur le défaut d'accompagnement des demandeurs d'asile LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans) dans les territoires ultramarins, rendant plus difficile la verbalisation de leur récit à l'occasion de l'entretien avec l'Office français de protection des réfugiés et apatrides. Dans les territoires d'outre-mer tels que la Guyane ou encore Mayotte qui sont les plus concernés par l'ampleur des flux migratoires (les premières demandes ont quadruplé entre 2015 et 2017 d'après l'OFPRA), il n'existe aucun lieu d'accueil pour toute la durée de l'étude de leur dossier (CADA). 

•Question Écrite N° 15835 du 15/01/19 (Ministère de l'économie et des finances)

Raphaël Gérard alerte le ministre de l'économie et des finances sur les conséquences que pourrait entraîner la trajectoire de réduction de la taxe affectée au réseau des CCI par le gouvernement à horizon de 2022, notamment en matière de baisse des ressources des CCI situées en milieu rural. Lors du PLF 2019, un amendement a permis d'instituer un minimal d'activité consulaire (SMAC) qui doit permettre de garantir des dotations pour les CCI les plus vulnérables, en particulier dans les territoires ruraux qui n'ont pas toujours la possibilité de développer des ressources propres pour compenser la baisse significative de la taxe pour frais de chambre (TFC).

• Question Écrite N° 15860 du 15/01/19 (Ministère des solidarités et de la santé) 

Raphaël Gérard interroge la ministre des solidarités et de la santé sur la question de la prise en charge des vaccins des personnels de l’Education nationale qui le souhaiteraient. Comme il a été justement rappelé lors de la mise en place des 11 vaccins obligatoires à compter du 1er janvier 2018, pour tous les enfants, la vaccination relève à la fois d'une logique de protection individuelle et collective. Elle est nécessaire non seulement pour soi-même mais aussi pour protéger parents, enfants, proches, collègues et autres membres de la collectivité qui ne peuvent pas être vaccinés parce que trop fragiles ou trop jeunes. 

Saintes : Démission d’Emmanuel Lecomte, directeur de cabinet du maire Jean-Philippe Machon

Décidément, les démissions se suivent à la mairie de Saintes. Emmanuel Lecomte, directeur de cabinet de Jean-Philippe Machon, vient d'annoncer sa démission. Il quittera ses fonctions le 4 mars prochain 

Jean-Philippe Machon et derrière lui, Emmanuel Lecomte, lors d'un conseil municipal
En fin de matinée, les conseillers municipaux ont appris avec surprise la démission d’Emmanuel Lecomte, directeur de cabinet de Jean-Philippe Machon. Aux dernières nouvelles, il aurait reçu une proposition pour diriger un cabinet d’une plus grande collectivité (à la mairie de Cholet) et aurait choisi d’accepter cette proposition qui représente une promotion professionnelle. Il partira le 4 mars.

« Je respecte son choix personnel même si je sais qu’il va nous manquer tant il a pu démontrer dans le travail qu’il a accompli à nos côtés sa rigueur et son professionnalisme » explique le maire qui voit partir son troisième directeur de cabinet après le regretté Loïc Pelloud et Olivier Klasser. Dans les couloirs, les élus sont interrogatifs : « en un mandat, nous avons connu trois directeurs de cabinet et trois DGS, Benoit Darnet, Frédéric Laleu et Carine Wilfard, ça commence à faire beaucoup ». D'autres ajoutent que « la perspective des Municipales de 2020 sur Saintes n'intéressait pas Emmanuel Lecomte ». 
Le premier magistrat envisagerait d’ouvrir une discussion lors d'une prochaine réunion de la majorité quant à l’opportunité de recruter un nouveau directeur.
Arrivant de la Sarthe, Emmanuel Lecomte avait pris ses fonctions en mai 2018. Il ne sera pas resté un an. Qu’ajouter de plus sinon constater l’instabilité qui entoure les collaborateurs du premier magistrat saintais...

Alerte météo de vigilance orange pour vents violents en Charente-Maritime


Météo France a émis un avis de vent violent sur le département de la Charente-Maritime à compter de ce mardi 29 janvier.
La tempête Gabriel devrait atteindre le département cet après-midi selon Météo France qui prévoit un vent de secteur ouest à nord-ouest avec des rafales pouvant atteindre 110 à 130 km/h sur le littoral à partir de 18 h puis en soirée.
Le préfet de la Charente-Maritime alerte la population et demande une vigilance accrue de la part de tous, et en particulier des usagers de la route.

Conseils de comportement face aux vents violents :

- Limitez vos déplacements et renseignez-vous avant de les entreprendre ;

- Suivez les instructions sur les panneaux lumineux sur le réseau routier ;

- Prenez garde aux chutes d’arbres ou d’objets ;

- N’intervenez pas sur les toitures ;

- Rangez les objets exposés au vent ;

- Si vous devez installer un groupe électrogène, placez-le impérativement à l’extérieur d’un bâtiment.

lundi 28 janvier 2019

Expulsions locatives : Des permanences de prévention pour vous conseiller près de chez vous

La prévention des expulsions locatives est une priorité forte de la loi ALUR du 24 mars 2014 qui prévoit le signalement des situations d’impayés le plus tôt possible, afin de pouvoir mettre en place des dispositifs d’accompagnement des locataires en difficulté


 L’Etat a mandaté deux associations, l’ADIL (Agence départementale d’information sur le logement) et l’UDAF (Union départementale des associations familiales), sur une mission de prévention des expulsions sur un territoire test : l’arrondissement de Saintes. Dans ce cadre, l’UDAF de Saintes et l’ADIL se tiennent gratuitement à la disposition des locataires et des propriétaires bailleurs privés pour délivrer des informations sur les différents points de la procédure d’expulsion :
- les questions de l’apurement de la dette locative, du relogement, du surendettement,
- les informations sur le contenu de la décision de justice, ses conséquences, les différentes étapes de la procédure.
L’objectif de ce nouveau service est de proposer, à l’aide de permanences près de chez vous, une offre de conseil et d’orientation fondée sur une triple compétence juridique, sociale et budgétaire. Ainsi, tout locataire et tout bailleur privé arrivant au stade du commandement de payer se verra invité à rencontrer l’ADIL et l’UDAF.
L’objet de cette rencontre avec un juriste de l’ADIL et un conseiller en économie sociale et familiale de l’UDAF est de réaliser un diagnostic juridico–social et budgétaire de la situation et d’accompagner le locataire et le bailleur dans leurs démarches.

• UDAF 17 : 18 rue des Oeillets à Saintes

Évaluation du 80 km/h : au sujet des analyses de l'Association 40 millions d'automobilistes

Communiqué de la Préfecture : 

 
Alors que le Gouvernement s'apprête dans les prochains jours à publier le bilan provisoire de l'accidentalité routière de l'année 2018 assorti d'un bilan intermédiaire de la mesure de baisse de la limitation de vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central, le « comité indépendant » d'évaluation des 80 km/h (CIE) mis en place par l'Association 40 millions d'automobilistes publie dans un communiqué diffusé vendredi 25 janvier des supposées analyses, avant même la publication des chiffres officiels. Sur quoi se base l'affirmation du CIE selon laquelle « l'évolution de la mortalité reste inchangée malgré l'entrée en vigueur de la mesure » ?
La rigueur scientifique commanderait que cela soit sur une étude statistique poussée, sur une comparaison de modèles mathématiques ? Il n'en n'est rien.
 L'analyse du comité prétendument indépendant repose en réalité sur un collage élémentaire de chiffres provisoires de l'accidentalité routière repris des baromètres mensuels de la Sécurité routière et concernant tous les réseaux routiers du territoire français, sans distinction entre le réseau à 80 et les autres. Tous ces chiffres ont été alignés sur une courbe de période temporelle courte, sans aucune comparaison avec des périodes longues, comme le commande l'accidentologie. Ils ne permettent en aucun cas d'analyser les effets du passage à 80.
Ces données sont accessibles seulement par l'analyse minutieuse des accidents de la route compilés dans le fichier dit « BAAC ». Ce fichier est alimenté tous les jours par les forces de police et de gendarmerie de France. Il faut ensuite extraire les accidents survenus hors agglomération, et en dehors des autoroutes.
Ce travail est encore complété par les compléments d'information fournis par les préfectures concernant les accidents qui n'ont pas encore été enregistrés dans la base. Ensuite seule une comparaison fine des chiffres provisoires de la mortalité routière avec les courbes d'accidentalité sur 5 ans permet d'obtenir un résultat.
Le Comité indépendant de 40 millions d'automobilistes ne peut plus ignorer ce travail effectué par un organisme indépendant, l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) reconnu par l'Autorité de la statistique publique (ASP) : un courrier daté du 10 décembre 2018 a en effet été envoyé au président du CIE par le délégué interministériel à la sécurité routière pour lui expliquer toute la procédure concernant l'évaluation de l'impact du 80 km/h sur l'accidentalité et la date de disponibilité des données.
Les demandes dudit comité sont au demeurant la preuve d'une totale absence de connaissance du recueil de la statistique d'accidentalité en France.
Dans son communiqué, ce comité se base sur cette simple courbe pour, in fine, tenter de démontrer l'inutilité du contrôle radar automatisé, avec des raisonnements totalement dépourvus de fondement, et sans aucune statistique sur la disponibilité des radars et leur situation pour fonder cette sommaire analyse. La délégation à la Sécurité Routière rappelle que la vitesse est la première cause de mortalité sur les routes dans notre pays et que la mise en place du contrôle automatisé en 2003 a permis de sauver plus de 32 000 vies.

Conférence : L'homéopathie en danger ?

L’Association Les Chantiers du Futur propose une conférence débat sur le thème "l’homéopathie en danger" samedi 23 février à la Maison des associations 31, rue du Cormier à Saintes, salle Gérard Philippe à 14 h.


Présentée par Jack Lionet, président des Chantiers du Futur, la conférence sera animée par le dr Christian Latriche. Entrée libre.  Il existe en effet un projet de non remboursement de l'homéopathie par la Sécurité Sociale et une évaluation de la part de la Haute Autorité de Santé (HAS) des pratiques dites "complémentaires".
• Renseignements : Les Chantiers du Futur 05 46 90 52 77 - mail : jack.lionet@orange.fr

Site Saint-Louis : Attirer à Saintes une clientèle chinoise, l'un des objectifs de la municipalité

Présentation de l'aménagement du site aux commerçants

Mardi dernier salle Saintonge, les commerçants étaient invités à une réunion d’information concernant le projet du site Saint-Louis. L’occasion d’exprimer leurs avis sur cet aménagement. Il en ressort de la prudence…



Anciennement occupé par l’hôpital de Saintes, le site Saint-Louis est devenu une friche au fil des ans. Jean Rouger a été le premier à y lancer un projet d’aménagement, suivi par Jean-Philippe Machon devenu maire en 2014. Le lieu étant stratégique, le premier magistrat veut en faire un nouveau quartier avec des logements, un hôtel, un restaurant, des commerces, une maison de santé, une résidence pour seniors. Pour conduire à bien cette ambition, une filiale de Bouygues, Linkcity, a été retenue.
Certains Saintais voient d’un mauvais œil la cession de cet emplacement privilégié qui tombera en grande partie dans le domaine privé, à l’exception d’espaces rétrocédés par l’acquéreur. Le prix de vente semble également peu élevé (1,2 million d’euros). D’où des grincements de dents et deux recours, l’un déposé par l’opposition municipale, l’autre par une association de citoyens. 
Et les commerçants dans tout ça ? Une réunion avait lieu dernièrement à leur intention, faisant suite à des rencontres avec la population, dont l'une organisée dans le Hall Mendès France.


« Le pari qui est fait est d’ouvrir Saintes au monde »

Dans un premier temps, a lieu la présentation du projet en présence de Liliane Arnaud, adjointe, Wolfgang Autexier, chargé par la Ville du projet, et des intervenantes du cabinet Neorama. 
Le renouveau du site Saint-Louis accompagne l’action Cœur de Ville qui se déroule sur Saintes. Elle s’articule autour de plusieurs axes, l’amélioration de l'habitat, le développement économique et commercial, la valorisation du patrimoine. Le site Saint-Louis comprend des sous-projets dont l’aménagement de la friche hospitalière, du belvédère, des rues situées à proximité, la place de 11 Novembre, le cours Reverseaux et la gare routière appelée à changer d’emplacement (il y sera construit des logements et parkings), sans oublier la consolidation indispensable de la falaise. Un ascenseur sera créé qui reliera la ville basse au promontoire. 



Les commerçants, réunis en deux tables, se posent des questions. La majorité estime que le lieu doit être ouvert à tous et la jeunesse présente dans le dispositif. Certains s’inquiètent de la privatisation des parcelles (un parking souterrain de 110 places payantes est dans les cartons). La création d’un nouvel hôtel (70 chambres 4 étoiles) ne risque-t-elle pas de déséquilibrer le marché existant quand le taux annuel d’occupation est de 55% sur la cité ? De même que l’implantation de nouveaux commerces. « Le secteur hôtelier est déjà en difficulté. Ajouter 70 chambres fera disparaître des établissements » souligne une participante. 
La mairie pense le contraire : « notre objectif est d’attirer plus de touristes sur Saintes dans les trois ou quatre ans à venir ». Elle mise en particulier sur la clientèle chinoise qui visite Bordeaux et Cognac. Saintes ferait alors partie du circuit. Liliane Arnaud explique que les Tours-Operateurs exigent des standards de haute référence. Et rien n’empêchera les autres voyagistes de cibler une clientèle différente. « Le pari qui est fait est d’ouvrir Saintes au monde par le tourisme. Il y a de la place pour tout le monde » dit-elle. 
Un certain scepticisme règne dans les rangs où l’on voudrait bien consulter l’étude de marché qui a conduit à cette annonce. Pour le président de Saintes Shopping, Claude Le Berre, « pourquoi ne pas cibler un hôtel 5 étoiles dans ces conditions ? ». Apparemment, celui qui vient d'ouvrir à Bordeaux aurait des problèmes de remplissage. Pour Marie Veillon, le site Saint-Louis pourrait devenir « une merveille » à condition de bien l’agencer. L’idée d’y implanter un musée revient dans les conversations. Une telle structure renforcerait l'attractivité du centre ville avec des animations diverses et variées, théâtre, concerts, archéologie, etc.

Lors de la synthèse, les commerçants émettent des réserves. Ils craignent, en effet, que le projet Saint-Louis ne vienne affaiblir, par la concurrence accrue, une ville confrontée à des galères. Ils sont favorables à une valorisation dédiée à la culture et l’histoire puisque le site est habité depuis l’Antiquité : « vous voulez en faire un endroit fermé où les gens vont rester entre eux. Ce projet n’est pas convaincant et que restera-t-il des vestiges, gallo-romains et médiévaux, que le sous-sol abrite ? ». 

Pour la mairie, ce quartier rénové apportera un regain de vie. Pour l’instant, le compromis de vente n’est pas signé, mais le principe est acté. Il en sera sûrement question lors du prochain conseil municipal, le 6 février prochain.




Du 9 au 24 février, Jonzac sera magique ! A découvrir une pièce secrète...

Chaque année, l'association La Tête en Friche conduit le public dans des univers surprenants. Après les mangas et les super-héros, voici venu le temps de la magie dans tous ses états, programme présenté par Nelly Muller. Vernissage le 9 février au cloître des Carmes de Jonzac. Venez avec votre baguette !


L'association La Tête en Friche organise des manifestations destinées au jeune public. Chaque année, une exposition se déroule au cloître des carmes qui met en lumière des thèmes variés et captivants. En février prochain, il sera question de magie à travers la prestidigitation, des illusions d'optique, des ateliers, de l'art contemporain. Sans oublier une pièce secrète à la rencontre d'Harry Potter, mais pas seulement... « Nous ouvrons une fenêtre sur la magie qu'accompagne le merveilleux dans la bande dessinée et le dessin d'animation » explique Nelly Muller. Elle invite le public aux différents ateliers et spectacles dont "la femme sans corps" ou cette comédienne qui sortira d'une bibliothèque vivante ! Ont travaillé sur le sujet le lycée de Pons, les collèges de Baignes et de Jonzac. Les écoles de Neuillac et de Chadenac, quant à elles, ont planché sur la pièce secrète.
Venez nombreux passer de moments magiques !

Parallèlement, la Tête en Friche, qui remporte un succès mérité, soutient d'autres actions. Les écoles de Guitinières, Plassac, Saint-Fort sur Gironde et Saint-Genis de Saintonge réalisent des courts métrages sur "Le voyage dans le temps" avec Sébastien Sassen. Les écoles de Germignac, Archiac, le lycée le Renaudin et le CES de Montendre sont également impliqués. Des établissements scolaires de Mayotte, Guadeloupe (Morne-à-L’eau) et la Polynésie travaillent à l'écriture d'une bande dessinée  "être jeunes en 2019".


La magie dans tous ses états/Jonzac

Au programme (en partenariat avec France Bleu La Rochelle) : expositions, spectacles, ateliers dans les écoles, concerts, animations, marché des artisans...

• Du 10 février au 24 février 
Entrée libre et gratuite pour l'exposition
Pour les ateliers et spectacles, réservation recommandée au 05 46 04 51 62.
Avec une programmation centrée sur les arts visuels (4 artistes d'art contemporain présenteront des oeuvres sur le thème de la magie), ce festival souhaite balayer toutes les formes de la magie. Venez découvrir !

• EXPOSITION

​Histoire de la magie / Le merveilleux / L'art contemporain et la magie / Une salle "secrète" / 52 illusions d'optique / une bibliothèque
Entrée libre et gratuite pour de 10h à 18h

​• SPECTACLES

​"Monsieur M", spectacle de magie par Karl le magicien
Il est épatant, drôle et fait disparaître les monstres et les enfants. Alors, venez avec vos parents !
Dimanche 10 février à 16 h
Tarif : 5 euros

"Katia, la femme sans corps", spectacle de magie et de rêve 
Venez voir Mesdames et Messieurs le plus étrange phénomène visible actuellement dans le monde. Un parcours magique suivi de la découverte de Katia, la seule et véritable Tête sans corps répondra à vos questions, à quelques centimètres des visiteurs tombés sous le charme de cette ravissante créature.
Dimanche 24 février - 11h / 14h / 15h
Tarif : au chapeau

• "Adieu", spectacle de la compagnie Vivre dans le feu
Accompagnés d’une comédienne et d’un texte, les spectateurs équipés d’un casque audio pour une immersion sensorielle sont appelés, le temps d’une randonnée, à voir et entendre le paysage avec les yeux, le corps et la voix des personnages. Adieu est une histoire d’amour et de folie prenant comme décor la traversée de la Bérézina. Les troupes napoléoniennes fuient le froid, la faim et l’armée russe. Il faut traverser le fleuve avant que le pont ne soit coupé, le général Philippe de Sucy se bat pour sauver son amie.
Dimanche 24 février - 16 h 30
Tarif : 5€ (Attention seulement 40 places)

• DE NOMBREUX ATELIERS ET ARTISTES
Marché des artisans et des petits sorciers de 10 h à 18 h le 24 février,  concours de magiciens amateurs à 15 h 30 et 16 h 30 ce même jour
• Animations : www.lateteenfriche. com


Montguyon/Municipales : Elu en 1995, François Bastère ne se représentera pas en 2020

En présence d’une nombreuse assistance, la cérémonie des vœux du Montguyon s’est déroulée jeudi dernier à la salle polyvalente

L'allocution du maire (© A.S.)
Le maire, François Bastère, a évoqué le malaise social qui s’exprime au travers des gilets jaunes. « Le problème de la mobilité et le manque de transports en commun génèrent des facteurs aggravants en milieu rural » a souligné le premier édile. Le maire a ainsi évoqué l’association Vie (Vouloir l’insertion et l’emploi) qui favorise le rapprochement entre ceux qui cherchent du travail et les employeurs potentiels. Un autre service, sans lequel le milieu rural du secteur ne pourrait exister, est celui de l’éducation. De la maternelle au collège, en passant par l’école élémentaire, les enfants ont la possibilité de s’instruire et de se construire. François Bastère a salué l’arrivée de Gérard Roche, le nouveau principal du collège, qui n’hésite pas à participer à de nombreuses actions locales.

Bientôt une maison de santé et l'installation de deux jeunes médecins

Le maire a insisté sur le maintien d’un service de santé, la commune étant confrontée comme beaucoup d’autres au renouvellement des médecins généralistes. La création d’une maison de santé s’est avérée la meilleure alternative pour garder le même nombre de médecins.
En échange du financement de leurs années d'internat par le Conseil départemental de la Charente-Maritime, deux jeunes médecins en fin de cursus ont accepté de venir s’installer à Montguyon. Cette perspective explique le début des travaux de « l’immeuble dit Moret ». Ils dureront quinze mois avant que praticiens, infirmiers, dentiste et nutritionniste ne puissent se regrouper dans cette maison de santé.
Ce bâtiment étant très grand, l’office de tourisme s’y installera en hébergeant un espace dédié à l'exploitation du kaolin. Ce musée vivant retracera l’évolution des techniques d’extraction, de transport et de cuisson du kaolin des années 1900–1910 à nos jours. Sujet passionnant !
Le maire a poursuivi son discours en présentant les projets 2019, parmi lesquels la réorganisation du ramassage des déchets et le changement de chaudière du groupe scolaire. Puis il a annoncé que cette année serait la dernière de son mandat municipal. En 2020, en effet, il totalisera 25 ans de vie municipale.

Alain Souzeau