mercredi 30 juin 2021

Départementales/Les Trois Monts : Brigitte Quantin et Bernard Seguin remercient les électeurs

« Nous tenons à remercier très sincèrement tous celles et tous ceux qui nous ont accordé leur confiance à l’occasion des élections départementales dans le canton des Trois-Monts. Nous adressons nos félicitations républicaines à Jeanne Blanc et Yves Poujade pour leur élection. 
 
Compte-tenu de la très forte abstention et du contexte sanitaire, nous ne sommes pas parvenus à mobiliser suffisamment pour maintenir notre canton dans la dynamique de la Majorité départementale. Une centaine de voix sur 6367 exprimées nous séparent de nos concurrents, nous privant ainsi de siéger au Département pour représenter le canton et les habitants. 
 
 Malgré tout, nous avons assuré une campagne de terrain, digne et respectueuse de nos concurrents. Depuis 2015, notre engagement pour tous, sans esprit partisan, notre action conjugués avec celle des Maires et des élus a permis l’octroi de plus de 22 millions € du Département en faveur du canton des Trois-Monts, dont près de 2 millions en faveur des collèges et près de 12 millions € de travaux routiers réalisés entre 2015 et 2020, ce qui est substantiel. 
 
Nous tenons à remercier également les nombreux Maires, élus municipaux, responsables associatifs et bénévoles qui nous ont soutenu ». 

Brigitte Quantin et Bernard Seguin, Brigitte Rokvam et Quentin Blondeau

dimanche 27 juin 2021

Du 1er au 11 août, le festival Eurochestries Charente-Maritime se prépare...

Le festival international d’orchestres de jeunes, devenu un évènement culturel incontournable sur notre département, est de retour. Au programme : 50 concerts du 1er au 11 août, 150 jeunes musiciens de 12 à 25 ans issus de 6 pays différents, des invités de prestige...

Concert des Eurochestries (© Georges Bernard)

Les Eurochestries sillonnent chaque année le territoire charentais-maritime, charentais et girondin pour proposer de la musique classique à tous. Ces jeunes musiciens talentueux venus des quatre coins du monde sont heureux de partager leur passion avec le public français et de découvrir de nouvelles cultures. C’est une opportunité exceptionnelle qui s’offre à tous : écouter de la belle musique et rencontrer des jeunes de pays voisins ou plus lointains.

Cette année, 6 pays seront représentés. Les musiciens seront principalement originaires d’Espagne et de France en raison des contraintes sanitaires avec quelques musiciens de Colombie, de Hong-Kong, du Venezuela et d’Italie.

Des invités de marque seront présents : le ténor professionnel Kévin Amiel, parrain des Eurochestries. Il proposera deux masterclass, et deux récitals accompagnés par le jeune ténor Etienne Girardin et le pianiste de l’opéra de Paris Jean-Marc Bouget.

Plusieurs chefs d’orchestre professionnels travailleront avec les musiciens pour préparer les concerts de clôture : l’espagnol José Colomé, le chef d’orchestre et de chœur français Mathias Charton, le chef des orchestres de l’Armée de l’Air Didier Descamps, et le chef d’orchestre et trompettiste italien Filippo Carretta.

Dans cette édition inédite, la part belle sera faite, côté instrument, aux cuivres qui sont habituellement cachés au fond des orchestres symphoniques et qui seront ici sur le devant de la scène. Côté chant, ce sera une grande première pour le chœur académique « Acad’Ô Chœur », le premier chœur académique créé en France. Placé sous la direction de Mathias Charton, cet ensemble vocal de 42 jeunes chanteurs et chanteuses âgés de 11 à 15 ans fera voyager les spectateurs dans pas moins de quatre continents avec son répertoire riche et varié.

• Concert d’ouverture :

- Le dimanche 1er août à 21h au Centre des congrès de Jonzac

• Concerts de clôture :

- Le mardi 10 août à 21h au Centre des congrès de Jonzac

- Le mercredi 11 août à 21h au pied du Donjon de Pons (repli à la salle polyvalente en cas de mauvais temps)

• Les participants

Ensemble à vent « Magistral Band », Espagne Ensemble de cuivres « Jerezano », Espagne Ensemble de cuivres « Abracada-brass », France Chœur académique « Acad’Ô Chœur », France Quintette à vent « Alvarez Beigbeder », Espagne Quintette à vent « Festivo », Espagne

Quatuor de trombones « Quatuorbone Fusion », Colombie, Hong-Kong, Venezuela Quatuor de saxophones « Alea », Espagne

Eurochestries (© Rodolphe Massias)
Tous les concerts du festival 2021

- Le dimanche 1er août :

Concert d’ouverture – Centre des congrès de Jonzac à 21h

- Le lundi 2 août :

Aigrefeuille d’Aunis, Bords, Ecoyeux, Loulay, Saint-Georges de Didonne à 20h30 Saint-Genis de Saintonge à 21h

- Le mardi 3 août :

Aulnay, Echebrune, Mirambeau, Saint-Aigulin à 20h30 Gémozac, Jonzac, Meschers-sur-Gironde à 21h

- Le mercredi 4 août :

Barzan-le Fâ à 19h

Bernay-Saint-Martin, Matha, Paillé à 20h30

Coteaux du Blanzacais (16), Pons, Saint-Germain de Lusignan à 21h Récital de Kévin Amiel à l’Abbaye aux Dames de Saintes à 20h30

- Le jeudi 5 août :

Saint-Hilaire de Villefranche à 20h30

Fouras, Jarnac-Champagne, Jazennes, Saujon à 21h La Tremblade à 21h30

- Le vendredi 6 août :

Chaniers, Marans, Villeneuve la Comtesse à 20h30

Saint-Jean d’Angély à 21h

Récital de Kévin Amiel à l’Église Saint-Gervais de Jonzac à 21h

- Le samedi 7 août :

Saint-André-de-Cubzac (33), Saint-Mard, Saint-Savinien, Thénac à 20h30 Criteuil la Magdeleine (16), Pont l’Abbé d’Arnoult à 21h

- Le dimanche 8 août :

Barbezieux (16), Saint-Georges de Longuepierre, Tonnay-Boutonne à 17h Maison de la Forêt de Montlieu la Garde à 18h30

Bayon-sur-Gironde (33) à 20 h

Toute la programmation détaillée sera à retrouver très prochainement sur www.eurochestries.org/17 et sur les différents réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram).

Réservation également en ligne sur : www.helloasso.com/associations/eurochestries-charente-maritime    

jeudi 24 juin 2021

Amphithéâtre de Saintes : Sondages archéologiques avant les premières restaurations à l'automne

Les sondages sont réalisés par l’équipe de l’archéologue Bastien Gissinger du service d’archéologie départementale de Charente-Maritime (SAD17), avec le concours de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Ils ont débuté le 14 juin et se termineront début juillet. Trois tranchées réparties dans l’arène révèlent une quantité importante de données inédites, ces fouilles sont en préalable d’un éventuel dégagement intégral de l'arena, après les prochaines restaurations de l'édifice de spectacle antique. 

 par Romain CHARRIER, société d'archéologique et d'histoire de la Charente-Maritime

L'archéologue Bastien Gissinger dans l'un des sondages de l'arène de l'amphithéâtre de Saintes (site Mediolanum-santonum.fr)

Construit dans un vallon, l’amphithéâtre a nécessité le creusement des flancs des coteaux pour y faire rentrer l’ellipse du monument. Des traces de taille de la carrière antique ont pu être observées à plusieurs endroits, derrière les orthostates (blocs de pierre dressés verticalement dessinant l'ellipse de l'arène), eux-mêmes probablement taillés sur place. Plusieurs de ces blocs de grand appareil ont été retrouvés au milieu de l’arène, sous le niveau de sol d’origine, peut-être abandonnés après avoir été cassés. La salle interprétée comme un sacellum (petit sanctuaire) par l'historien Louis Maurin, en bas du vomitoire central côté nord, a été dégagée, elle a probablement aussi servi à l’extraction de pierre. Des encoches de poutres de chaque côté aideront peut-être à interpréter l’utilisation de cette petite pièce. Un espace similaire est en cours de dégagement sous le podium, du côté opposé de l'arène.

Le mur séparant le podium de l’arène a été dégagé jusqu’à sa base à plusieurs endroits, révélant une hauteur de 2,90 m. En bas de ces orthostates, un chanfrein permet de drainer l’eau dans le caniveau en bois qui le longeait. Le troisième sondage a révélé une fosse récente où ont été jetés des blocs architecturaux (modillons, corniche). A l'exact centre de l'arène, un système en place permettant d'enchâsser une poutre verticale a été mis au jour.

 L’archéologue Bastien Gissinger précise qu'il n’y a « que des niveaux antiques dans l’arène, les niveaux médiévaux ont disparu lors du grand décaissement du début du XXe siècle, mais on sait qu’une occupation du haut moyen-âge avait été observée plus en hauteur, près des travées ».

Vue d'ensemble des sondages archéologiques (© Romain Charrier)

Le drainage passé et à venir

Les sondages archéologiques actuels sont une nouvelle fois l’occasion de constater le gros problème d’infiltration et de gestion de l’eau. Même avant les pluies de ces derniers jours, l’eau a perturbé l’étude des vestiges lors du creusement des tranchées. La révision du système de drainage sera l’une des phases importantes des travaux à venir, pour assainir le monument qui est inondé chaque hiver et qui semble conserver même en période estivale, une nappe d’eau en sous-sol.

Pourtant, dès l’antiquité, les romains avaient prévu un système de gestion de l’eau performant. Pour le drainage d’origine, il existait trois systèmes, un périphérique à l’extérieur de l’édifice de spectacle, un tout autour de l’arène, au pied du podium et un dernier au centre, traversant l’arène de la porte des morts jusqu’à la porte des vivants. La stratigraphie a également permis de constater que le sol de l’arène était bombé, avec une cinquantaine de centimètre de différence de niveau entre le centre et le bord de l’arène, pour favoriser le ruissellement de la pluie. L’eau s’évacuait ensuite dans un égout voûté vers la Charente située à moins de 700 mètres à l’est. Ce système est aujourd'hui entièrement comblé.

Les sondages actuels ont permis de mettre au jour un caniveau en bois autour de l’arène. Il est constitué de madriers en bois de chêne et de planches, parfaitement conservés car maintenus dans un milieu humide. Le plus impressionnant est l’égout central, constitué de deux murets maçonnés avec des moellons liés par un béton étanche. Il a conservé l’empreinte de madriers sur lesquels devait reposer un plancher qui le recouvrait au niveau du sol d'origine de l’arène.

Visite et explications de Bastien Gissinger lors des journées de l'archéologie
 (© Romain Charrier)
Les sondages archéologiques sont réalisés par le Service d'Archéologie Départementale de la Charente-Maritime, sous la responsabilité de l'archéologue Bastien Gissinger
 (© Romain Charrier) 

La promesse d’une datation précise du monument

Un certain nombre d’éléments pourrait permettre d’affiner la datation du monument antique. Sa construction est supposée entre 41 et 54 de notre ère, sous le règne de l’Empereur Claude. Cette estimation est faite par les historiens grâce à une dédicace retrouvée dans l’amphithéâtre lors de son dégagement, lapidaire qui a été perdu depuis. La stratigraphie des sondages montre les couches successives de recharge de sable dans l’arène tout au long de son utilisation. La présence de tessons de céramique et parfois de charbon pourraient permettre de dater certaines de ces strates et pourquoi pas de savoir jusqu’à quand l’amphithéâtre a été utilisé.

Encore mieux, la présence de mobilier archéologique dans les niveaux de construction pourrait permettre de préciser la période d'édification du monument. Mais la conservation de madriers en bois de chêne, servant de canalisation tout autour de l’arène, pourrait permettre de dater très précisément l’année d’abattage de ces arbres grâce à la dendrochronologie. Si ces madriers sont d’origine, on pourrait en tirer la date précise de la construction de l'amphithéâtre, ce qui serait exceptionnel. Mais l’archéologue responsable du chantier reste prudent sur ce sujet, les analyses et les interprétations sont complexes et mettront du temps. « Il y a beaucoup de pièces du puzzle à rassembler avant d’arriver à une conclusion » rappelle Bastien Gissinger.

Un calendrier de restauration prévu jusqu’en 2023

Trois phases sont prévues pour le projet de restauration de l'amphithéâtre. L'assainissement, pourtant si urgent, ne sera réalisé qu'en 2023. La première phase de travaux commencera à l'automne de cette année, avec la restauration de la « Porte des Vivants » et de ses travées adjacentes, consolidation des arcs et voûtes, reprise des arases et des parements verticaux et traitement de la végétation invasive. Au printemps 2022, ce sera au tour de la « Porte des Morts » et de ses travées, arcs et voûtes, mise en place d'un drain pour gérer les eaux pluviales, reprise des arase, parements et gestion raisonnée de la végétation. 

La troisième phase concernera la restauration du podium et des escaliers, et enfin de l'assainissement du site avec la mise en place d'un système d'évacuation des eaux pluviales. Le drainage de la cavea initialement prévu, ne sera pas réalisé suite à l’abandon du projet de gradinage. La fin du chantier est prévue pour novembre 2023, le budget est aujourd'hui annoncé à 4,5 millions d'euros (500 000 € de plus qu'en février dernier), financé par l’État, la Région, le Département et la Ville, avec le soutien de la Fondation du Patrimoine et de la Banque des Territoires. Les sondages actuels dans l'arène sont en prévision d'un éventuel décaissement de l'intégralité de l'arène pour retrouver son niveau d'origine. Un appel d’offre est en cours jusqu'au 16 juillet pour la réalisation de ces travaux.

Saintes/Sauvetage du bois de La Grelauderie « Zéro construction à cet endroit » annonce le maire, Bruno Drapron

Acte I : "Touche pas aux arbres de la Grelauderie" 

Acte II : Le maire Bruno Drapron ne reste pas de bois !

Une affaire fait couler de l’encre à Saintes, celle du bois de la Grelauderie où le groupe Anthelia Promotion envisageait la construction de 71 logements sociaux, la ville en manquant et devant s’en doter comme le veut la loi. Ce bois de quelques hectares et constitué de feuillus (chênes, châtaigniers) a été déclassé en 2019 lors du vote du PLU. A l’époque, Jean-Philippe Machon et sa majorité s’étaient engagés à protéger la faune et la flore dans le cadre de la transition écologique. Une superficie avait été conservée à cet effet. 

Lorsque le lotissement est passé à la phase concrète, les habitants du quartier, habitués à profiter de ce havre de paix verdoyant, sont montés au créneau. Il comporte plusieurs arbres remarquables ainsi qu’une faune à protéger dont le fameux sciurus vulgaris, plus connu sous le nom d'écureuil roux. « Couper des arbres aussi beaux, priver les animaux et les oiseaux de leur habitat, préférer le béton à la nature, ces perspectives suscitent de vives réactions. Nous ne sommes pas opposés aux logements sociaux, mais pas à cet endroit ! » remarquent des résidents. 

Conscient qu’abattre des arbres n’est plus vraiment dans l’air du temps, un collectif de citoyens s’est constitué. Il s’est mobilisé par différentes interventions (réseaux sociaux, etc) et les riverains n’ont pas hésité à solliciter régulièrement le maire : que comptait-il faire pour empêcher la coupe de ce bois, poumon d’oxygène ? 

Pierre Maudoux et Didier Martin présents à la manifestation de samedi dernier
Des slogans :  Touche pas à mon bois ; Plus tard c’est trop tard ; Aux arbres citoyennes ! 

Samedi dernier, un rassemblement "toutes générations" a donc eu lieu à Saintes devant le palais de justice à l’initiative du collectif. Des jeunes ont exprimé leurs préoccupations. Ainsi, la disparition des végétaux entraînera celle de la faune microscopique. Les conseillers municipaux de l’opposition dont Renée Benchimol Lauribe, Pierre Dietz, Pierre Maudoux, Didier Martin, Sabrina Chaborel, écologistes et sympathisants, avaient tenu à manifester leur engagement en faveur de l’environnement. « Cette question de la protection des forêts est essentielle, non seulement pour la préservation de la biodiversité, mais aussi pour la lutte contre le réchauffement climatique. Les bois intra-urbains sont une chance pour limiter les effets des canicules dans les villes. La tendance est à les augmenter en nombre et en taille et non pas à les faire disparaître » déclare Renée Benchimol Lauribe. 

Le cortège a descendu la rue Alsace Lorraine. Des passants ont salué le mouvement tandis que des commerçants, surpris, sont sortis se demandant ce qui se passait. Depuis le Covid et les confinements, l’animation se fait rare dans les artères de la cité ! « Il faut un mouvement de contestation pour réveiller le cœur de ville » soulignait un participant. Le cortège s’est rendu devant la sous-préfecture et à la mairie où un jeune chêne a été déposé ainsi qu’une demande de protection du bois. Une pétition a été lancée qui compte aujourd’hui plus de 2000 signatures. En pleine campagne des élections départementales et régionales, le bois de la Grelauderie n'est pas passé inaperçu...

Le collectif a attiré l’attention sur le futur lotissement de la Grelauderie

Acte II : « Zéro construction, le bois ne sera pas coupé » annonce le maire…

Bruno Drapron, aux côtés de Charlotte Toussaint, répond aux questions des riverains

Bruno Drapron a réagi à cette situation en organisant une conférence de presse mercredi matin dans un jardin privé qui a pour horizon… les frondaisons de la Grelauderie. Site agréable et apaisant. Voisins et membres du collectif assistaient à cette rencontre. Avant d’annoncer « la bonne nouvelle obtenue lundi soir », le maire a rappelé l’historique du dossier. 

« Depuis trois mois, des riverains sont venus à ma permanence tous les 15 jours pour attirer mon attention sur ce projet de logements sociaux qui allait entraîner la coupe des arbres de la Grelauderie. Avec mes adjoints, nous avons examiné les documents. Il était effectivement possible, avec la modification du PLU, de construire en cet endroit 71 logements. J’ai appelé le promoteur Anthelia, je précise que ce sont des gens sérieux qui ont respecté tous les codes d’urbanisme. Je leur ai dit que je n'entendais pas signer le permis de construire, que le préfet pourrait effectivement le faire, mais que je ne serais pas un facilitateur. Dans un premier temps, nous sommes revenus à  47 logements avec la plantation de 120 arbres. J’ai alors montré les nouveaux plans aux riverains. Je ne pouvais pas leur en dire davantage car je négociais autre chose et il convenait de rester discret. Un collectif de préservation du bois de la Grelauderie s’est alors constitué et mobilisé. Pour être franc, je n’ai pas toujours apprécié les commentaires formulés à mon égard ! J’ai donc une bonne nouvelle à annoncer en ce jour : le bois restera un bois et il y aura zéro construction. Le promoteur a cédé. Une vingtaine de logements sociaux seront réalisés partie nord sur une friche appartenant à Leclerc. Il s’agira de logements sociaux de qualité à destination des jeunes qui viendront travailler sur Saintes. Dès que la municipalité le pourra, en 2022, elle rectifiera le PLU afin que ce bois soit à nouveau classé en zone non constructible. Certains m’ont demandé pourquoi la mairie ne s’en portait pas acquéreur ? Il faut être prudent avec les finances de la ville, ce qui évitera d’augmenter les impôts locaux. Nous avons fait une proposition à la famille Josse : qu’elle donne ce bois au collectif pour l’euro symbolique. Constitué en association, il pourrait alors en avoir la charge et le protéger. Je n’ai pas reçu de réponse pour l’instant. Aujourd’hui, riverains et collectif peuvent être rassurés, les arbres ne seront pas coupés ». 

A la question posée : Comment se fait-il que vous ayez voté la modification du PLU ? Bruno Drapron répond clairement : « A l’époque, j’étais dans l’opposition à Jean-Philippe Machon. Nous n’avions pas saisi la destination finale de la Grelauderie. Si la présentation de la délibération avait été plus détaillée, je n’aurais jamais déclassé ce bois ». Et de conclure : « Le bois de la Grelauderie restera intact. Le parcours a été compliqué mais seul le résultat compte. Merci aux services, au promoteur et aux élus qui m’ont accompagné dans la gestion de ce dossier ». 

Le bois de la Grelauderie se trouve à proximité d'un quartier pavillonnaire

Situé non loin de la Palu, le bois de la Grelauderie, accueille de temps en temps des chevreuils et « parfois des chèvres viendraient y brouter ». L’éco-pâturage est d’ailleurs l’une des pistes que Bruno Drapron souhaite expérimenter dans les années à venir. 

Fin de l’acte II.

• Réaction de Pierre Maudoux (collectif) : « Bois de la Grelauderie ? Victoire sans appel de la mobilisation et de notre obstination ! Le maire de Saintes, quoi qu'il en dise, aura cédé à nos interventions médiatiques, sur les réseaux sociaux, et à la belle manifestation de samedi dernier. L'essentiel est que le bois soit sauvé ».

Un habitant du quartier, Raphaël Brunetti, se souvient qu’à la place des actuelles maisons,
se trouvait une vigne…

mardi 22 juin 2021

Restauration de l’église de Chepniers : sa particularité réside en ses étonnantes peintures murales

Parmi les édifices remarquables de la Haute-Saintonge, figure l’église de Chepniers qui a fait l’objet d’une importante restauration extérieure et intérieure, étalée sur plusieurs années. Originalité : des peintures murales couvrent l'ensemble des élévations. Remontant à la fin du XIXe siècle, elles la distinguent parmi les autres édifices du Sud du département. Scènes religieuses et motifs ont ainsi été "rajeunis". Philippe Jounet, conseiller municipal chargé du suivi du chantier, présente cette belle aventure qui a mobilisé compagnons et artistes. Les municipalités successives, conduites par Michel Louassier et Thierry Clémenceau, élu depuis 2020, peuvent être fières : elles ont relevé le défi grâce à leur détermination à sauver ce monument gravement menacé. Merci aux généreux donateurs, à la DRAC, la Sauvegarde de l’Art français, la Fondation du Patrimoine et les collectivités (Département, Région, fonds leader de la CDCHS).

Belle croisée d'ogives
Les deux anges sur l'arc triomphal
La restauration des peintures murales est bientôt terminée

Située dans le vieux bourg de Chepniers, elle en impose, cette église qui possède encore un cimetière jouxtant comme au temps d’avant. Placée sous l’invocation de Saint-Jean de Chypre, patriarche d’Alexandrie, « elle a été conçue sur un plan rectangulaire à vaisseau unique avec quatre travées ». Son style architectural, notamment sa haute stature et son chevet plat à triplet, est caractéristique des édifices construits par l’ordre de Malte en Saintonge et Aunis. Son clocher a été modifié à la fin du XIXe siècle. 

Elle a traversé le temps jusqu’à un rapport inquiétant établi en 2013 par l’Architecte des Bâtiments de France. L’édifice est en péril et des travaux d’urgence s’imposent. Un choix grave pour la municipalité. En 2014, suivant les recommandations de l’ABF, elle ouvre le processus de sauvegarde et de restauration de l’église : elle fait alors un appel à candidatures auprès de maîtres d’œuvre pour la réalisation d’un audit de l’état du bâtiment. Le cabinet Niguès est choisi pour effectuer le diagnostic complet. L’édifice n’est pas en bonne santé, ce qui inquiète ceux et celles qui voient en ce monument le témoignage des générations qui se sont succédé. En 2016, le cabinet Niguès présente son rapport au conseil municipal et à la population lors d’une grande réunion. Le budget prévisionnel atteint 1 million d’euros. Un choc pour les responsables qui se demandent comment une commune de moins de 700 habitants peut honorer une telle dépense ! 

Le "sauvetage" de l'église de Chepniers

Heureuse providence, l’Etat, la Région Nouvelle-Aquitaine, le Département et des mécènes (dont le Crédit Agricole, la Communauté de communes de Haute-Saintonge et la Sauvegarde de l’Art français) s’engagent à participer financièrement aux travaux. Une souscription sous l’égide de la Fondation du Patrimoine est lancée (118 dons de particuliers). Et le miracle se produit : le projet est financé à hauteur de 80% ! La restauration est validée par la commune en 2018 et quatre tranches sont prévues. « Début 2020, le bâtiment est consolidé et assaini, ce qui a permis de commencer les travaux à l'intérieur de l'église. Pour des raisons budgétaires, il a fallu scinder ces interventions en deux tranches, mais cela n'a pas été aussi simple qu'à l'extérieur. Nous avons du interrompre les travaux dans la nef, en l'attente du financement de la dernière tranche dans le choeur. Les travaux à l'intérieur ont enfin pu reprendre puisque financés entièrement. Le budget actuel, incluant la réfection des tableaux du chemin de croix et la prise en compte du remplacement d'un chapiteau, non prévue à l'origine, s'élève à 846 580 € HT » précise Philippe Jounet, délégué à la gestion et suivi du chantier de rénovation de l’église. 

Philippe Jounet présente le bel ouvrage « Monuments historiques de Charente-Maritime », réalisé par la DRAC Nouvelle-Aquitaine, où figure l'église de Chepniers

Sur le site de la commune, on découvre les différentes étapes de restauration. Une très bonne idée des élus que de permettre aux habitants et à tous les amoureux du patrimoine de mieux connaître ce chantier. Suivez le guide en remontant le temps !

• Juin 2018 : 

Les échafaudages sont montés. L’intérieur de l’église est entièrement dégagé pour laisser libre accès aux artisans. Le restaurateur d'art et le maçon se coordonnent afin que les fissures puissent être colmatées sans détériorer les peintures intérieures. Le charpentier fait l’inventaire détaillé des pièces de charpente à remplacer ou réparer.

• Juillet 2018 :

Le travail de consolidation des voûtes et des fissures se poursuit durant deux semaines. La tâche est importante vu l’ampleur des fissures. La sonnerie de l’Angélus va pouvoir redémarrer prochainement, une fois le mortier de chaux bien séché. Le charpentier est arrivé sur le chantier et a commencé le travail de suspente des fermes de la charpente, ce qui va permettre au maçon d’intervenir en sous-œuvre pour reprendre les murs gouttereaux, en piteux état. Il a étayé les quatre premières fermes côté sud et fixé les semelles sous les entraits ; le maçon, quant à lui, reprend en sous-œuvre les arases des murs qui vont recevoir ces semelles et les sablières à poser une fois le travail du maçon terminé.

• Mars 2019 : 

Les échafaudages sont en cours de montage autour du clocher et du chœur

Les compagnons à l'œuvre (© mairie de Chepniers)
Près de l'église, une croix monumentale

• Juin 2019 : 

Le chantier tourne presque à plein régime. Les maçons s’affairent sur la reprise des murs d’allège très endommagés. Le restaurateur d'art est sur le chantier pour permettre au maçon de colmater les fissures. Le charpentier suit le maçon, il façonne les nouvelles sablières et vient d’approvisionner les nouvelles poutres destinées à supporter le beffroi.

• Septembre 2019

Reprise effective après le 15 septembre

• Novembre 2019

Malgré de nombreuses péripéties et beaucoup de retard, fin des travaux de la deuxième tranche avec deux mois de retard.

Les derniers travaux en hauteur effectués par le maçon (et le menuisier) sont une phase soignée, consacrée tant à la pérennité du bâtiment qu’à son embellissement en rénovant certaines pièces très abîmées le plus fidèlement possible : la reconstitution de la baie du pignon est en pierre de taille en lieu et place du béton ; pose d’un volet pour obstruer cette baie ; changement de quelques colonnettes sur la face nord du clocher, les anciennes, très usées, datant du XIIème siècle ; suppression de l’arbre (un tremble selon les spécialistes) qui poussait sur une pierre du clocher, côté nord, et remplacement de la pierre endommagée ; consolidation de la croix située au faîtage du pignon est ; pose de solins en plomb sur les glacis du clocher ; plein d’autres actions moins spectaculaires mais tout autant nécessaires dont la pose de filets déperlants et changement des fixations des abat-sons à l’intérieur du clocher.

Une fois l’échafaudage retiré, le maçon réalise le drainage extérieur de l’église, sous le contrôle des services départementaux d’archéologie car il y a un grand nombre de sarcophages au pied du bâtiment !

• Mars/Avril 2020

Les travaux de la troisième phase ont commencé. Le maçon a monté un échafaudage dans la nef pour permettre au restaurateur d’art de travailler en toute sécurité et au plus près des peintures murales en commençant par les zones les plus hautes, à savoir les voûtes et les voutains.

Echafaudages...

• Dès le 20 avril, à sa demande, le restaurateur d'art peut redémarrer le chantier, après avoir validé les mesures sanitaires à mettre en place avec le bureau de contrôle et le maître d’œuvre.

Avec le déconfinement, les autres entreprises veulent revenir. Une réunion de chantier avec le contrôleur SPS est fixée le 18 mai. 

Le restaurateur d’art a repris son travail et avance assez vite aux côtés de quatre jeunes artistes qui aiment leur travail et donnent « l’impression de "bichonner" les peintures murales ». Leur travail peut se décomposer en trois phases : La refixation des écailles et des déplaquages ; les rustines de rebouchement et la retension des fonds dans les zones altérées ; la réintégration des surfaces picturales le nécessitant.

• Juillet 2020

L’ensemble des travaux extérieurs est réceptionné par l’architecte. Le bâtiment est consolidé, assaini et drainé correctement.

Voici notre église Saint-Etienne sauvée du péril qui la menaçait

A l’intérieur, dans la nef, les artistes s’activent depuis de nombreuses semaines. Ils viennent de terminer le travail en hauteur sur les voûtes, les clés de voûtes et les murs périphériques dont l’arc triomphal où se trouvent deux anges. L’échafaudage intérieur vient d’être démonté.

• Janvier 2021

Surprise importante avec la nécessité de remplacer un chapiteau très endommagé et un retard dans l’octroi de certaines subventions essentielles au bon déroulement du chantier. Les travaux supplémentaires sont effectués avec l’aide de la DRAC et du Département qui accompagnent la commune financièrement. La quatrième et dernière tranche du chantier est lancée.

Le remplacement du chapiteau défectueux est très spectaculaire car il nécessite la pose d’un échafaudage impressionnant à l’intérieur de l’église pour soutenir la voûte.

Depuis des semaines, les autres travaux intérieurs (maçonnerie, restauration des peintures et refonte totale du réseau d’électricité) étaient suspendus au lancement de la dernière tranche. Maintenant, les entreprises travaillent de façon cohérente dans l’ensemble du bâtiment, de la nef au chœur en passant par le faux carré et la sacristie.

Actuellement, à l’intérieur de l’église, les échafaudages occupent toute la place. C'est l’occasion de voir de très près, comme jamais, les peintures de la coupole et du chœur !

• Avril/Mai 2021

Le remplacement du chapiteau défectueux a produit un effet spectaculaire ! Pour l’essentiel, ce travail a été effectué par un seul homme, simplement aidé par un compagnon lors des déplacements et mise en place des deux pierres, chapiteau et tailloir. 200 kg pour la petite et 400 kg pour la grande ! Le sculpteur a reconstitué les décorations florales qui ornaient l’ancien chapiteau. 

Chapiteau remplacé

Les restaurateurs d’art sont à nouveau à l’œuvre dans le faux carré et sous la coupole, endroit le plus délicat en décors peints. Selon la coutume, un parchemin qui relate le suivi des travaux, mentionne les intervenants avec des anecdotes et l’inscription des « tâcherons » des différents compagnons, est placé dans une bouteille (de vin de Bordeaux !), puis glissé et scellé dans un contrefort de l’église. Dans plusieurs siècles, lorsque d’autres maçons interviendront à leur tour pour restaurer l’édifice, ils découvriront l’histoire de cette belle restauration !

Un parchemin a été glissée dans cette bouteille scellée dans un contrefort
(© mairie de Chepniers) 
Elle se trouve à cet emplacement
L'escalier qui monte au clocher

• Juin 2021 : 

L'ensemble du chantier sera terminé fin juillet « si tout va bien ». En septembre/octobre, la mairie réfléchit à une manifestation qui saluera cette restauration. L’occasion de remercier tous les intervenants, mécènes, administrations, collectivités publiques et population en les réunissant autour du verre de l’amitié. Huit ans auront été nécessaires après le rapport inquiétant de l'architecte des Bâtiments de France... 

L'info en plus

• L’église est située près d’une nécropole mérovingienne (VIe et VIIe siècles) et de récents sondages archéologiques, au pied de l’église, ont mis en évidence la présence de nombreux sarcophages.

• L’église Saint-Etienne appartenait au Grand Prieuré d’Aquitaine du XVIe à la fin du XVIIIe siècle, rattachée à la commanderie des Epeaux de Meursac qui dépendait des Hospitaliers, après la chute de l’Ordre templier détruit par Philippe le Bel au XIVe siècle. Elle a été inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en mars 1935. 

• Peintures murales : 

En 1814, douze croix de consécration, dix grecques et deux de Malte peintes en couleur rouge sur fond azur étaient encore visibles dans l’église. Ce décor a disparu lors de la grande campagne de peintures murales réalisée à la fin du XIXe siècle (entre 1870 et 1895) par des peintres bordelais renommés, atelier Augier et Millet. 

Les peintures murales ont retrouvé toute leur fraîcheur !

Au sommet de la porte d'entrée, une ornementation antérieure aux peintures murales
effectuées au XIXe siècle

• Un bel ouvrage « Monuments historiques de Charente-Maritime »

Réalisé par la DRAC Nouvelle-Aquitaine et paru aux éditions Hervé Chopin, il est disponible à la mairie de Chepniers (prix 28,50 euros dont une partie est reversée pour la restauration de l’église). L’église Saint-Etienne figure parmi les monuments (page 32). Sur 240 pages richement illustrées et documentées, ce livre met en évidence 90 trésors de notre patrimoine. 

• SOUSCRIPTION POUR LA RESTAURATION DE L’EGLISE

Sous l’égide de la Fondation du Patrimoine et avec le soutien de l’Association Loisirs et Culture de Chepniers, la commune de Chepniers a lancé une souscription publique auprès de tous ceux, habitants, entreprises, artisans et commerçants et amis de Chepniers qui souhaitent participer à la sauvegarde de ce patrimoine de grande qualité.

Pour plus d’informations, suivre le lien suivant :

https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-de-chepniers

Chevet plat à triplet
L'originalité de l'église de Chepniers réside en ses peintures murales qui couvrent l'ensemble des élévations intérieures. Remontant à la fin du XIXe siècle, elles la distinguent
parmi les autres édifices du Sud de la Charente-Maritime

Départementales /Les Trois Monts : Brigitte Quantin et Bernard Seguin appellent à un sursaut démocratique

Communiqué de Brigitte Quantin, Bernard Seguin, Brigitte Rokvam et Quentin Blondeau pour la liste "Unis pour les Trois Monts" : « Ensemble, relevons les défis des Trois-Monts »

Brigitte Quantin et Bernard Seguin, candidats de la Majorité départementale aux élections départementales dans le canton des Trois-Monts (Montendre, Montlieu, Montguyon, Saint-Aigulin) appellent à un sursaut démocratique pour le second tour


« Malgré une abstention très importante, nous avons été très sensibles à la confiance que les électeurs ont témoignée à l’occasion du 1er tour des élections départementales. Aussi, nous tenons à les en remercier très chaleureusement. Soutenus par près de deux tiers des Maires du canton, Dominique Bussereau, Président du Département de la Charente-Maritime, les Sénateurs, Corinne Imbert et Daniel Laurent, un grand nombre de forces vives dont les associations culturelles et sportives, à caractère social, nous souhaitons poursuivre la dynamique engagée au service des habitants et des communes.

Les Trois-Monts est une terre de projets, une terre de solidarités. Dans ce contexte de crise sanitaire, nous souhaitons rassembler, relever les défis de demain, sans esprit partisan, accompagner les habitants et soutenir les projets de développement des communes. Avec nous, avec la Majorité départementale, c’est les Trois-Monts qui seront représentés, entendus et défendus. La Majorité Départementale agit pour faire de la Charente-Maritime une terre au service des territoires, de l’économie et de l’emploi.

Elus de proximité au contact des réalités locales, proches des préoccupations quotidiennes des habitants, nous voulons continuer d’agir pour une solidarité humaine, notre ruralité, nos territoires, notre économie locale, notre qualité de vie et notre environnement. Dimanche prochain, chaque vote sera déterminant pour l’avenir du canton, de ses communes et pour chacune et chacun d’entre vous » soulignent Brigitte Quantin, Bernard Seguin, Brigitte Rokvam et Quentin Blondeau.

Résultats sportifs du Cercle des Nageurs Saintais

Bilan très positif du déplacement à Joué-Sur-Erdre en eau libre de nos cinq nageuses du CNS : Noa, Julie, Ainhoa, Roxane et Norah. C’est sous une météo très perturbée que nos nageuses ont participé à des courses individuelles de 4 km, 2,5 km, malheureusement la 1,5 km nocturne a été annulée pour cause d’orage. Mais aussi sur les courses en équipe avec un 6 km soit 4 x1,5 km encore perturbée au 4 km par l’orage et un 1,5 km contre la montre par équipe de 4.

(© CNS)

Beaucoup de dépassement de soi avec une météo peu engageante dans une eau pas toujours transparente. Félicitations à toutes.

Podium :

Ainhoa Doussaint 1er TC 500 m

Noa Jacaud 1er jeune 500 m ; 3ème jeune 2,5 km

Norah Vigouroux 1er Junior 4,5 km, 3ème junior 2,5 km

(© CNS)

lundi 21 juin 2021

L'église d'Usseau accueille les œuvres de Céline Mailloux

L’ECUM organise une nouvelle exposition dans l’église d'Usseau du 2 au 4 juillet. Invitée : l’artiste Céline Mailloux qui ouvre la saison 2021.

• L’équipe de l’ECUM accueillera les randonneurs de la nuit des églises le 2 juillet vers 21h. Tout le monde pourra ainsi admirer les œuvres de Céline Mailloux qui donne une seconde vie au verre brisé.

• Démarche artistique : 

Fille et petite-fille d’ébénistes, l’amour,  le travail, la récupération et la rénovation des matières font partie intégrante de son personnage. Le métier de fleuriste pratiqué pendant dix ans lui a permis d’acquérir une maturité d’expression et de créativité. C’est en 2015 que, brisant une plaque de verre, elle crée son premier tableau. Avec ses créations, elle exprime les choses qu’elle ne peut pas dire verbalement. « À travers elles, je peux interpeller, faire réfléchir, sourire, exprimer ma rébellion, mais aussi toute ma tendresse et mes croyances en la bonté humaine. Un jour, je me permettrai encore plus de liberté » dit-elle. 

Sa devise préférée : apprendre des autres, mais ne jamais faire comme les autres !

Enfin, au-delà d’exprimer ses ressentis et faire passer des messages, ce qu’elle aime surtout, c’est pouvoir redonner vie, mettre en valeur des éléments récupérés ici et là et destinés aux rebuts. Sa boutique préférée est celle où l’on n’achète rien. 

Elle a le projet d’acquérir un four pour obtenir des formes encore plus farfelues.

Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes/Régionales : « mobilisation derrière la liste de Nicolas Thierry »

 Communiqué d'Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes

Élections régionales du 27 juin

« Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes déplore le taux d’abstention record sur les deux scrutins de ce dimanche et appelle à une réflexion nationale et globale afin de remettre de la démocratie dans notre société.

La très grosse progression écologiste en Poitou-Charentes est un réel motif de satisfaction. En effet, la liste de Nicolas Thierry y obtient un score moyen de l’ordre de 15%. Les scores sur nos quatre préfectures dépassent ou presque les 20% (Poitiers 25,2 ; La Rochelle 22,6 ; Niort 21,5 ; Angoulême 19).

Concernant les départementales, c’est plus d’une vingtaine de binômes écologistes qui seront au second tour, avec pour certains d’entre eux, une sérieuse chance de l’emporter.

Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes appelle donc à un sursaut démocratique dimanche 27 juin pour une participation nettement supérieure et à une mobilisation derrière la liste de Nicolas Thierry, seule liste vraiment à gauche du second tour, ainsi que les binômes écologistes encore en course au second tour des départementales ».

Jean-Pierre Lartige, Secrétaire régional EELV Poitou-Charentes

Europe Ecologie les Verts/Canton de Saintes communiqué d'Anita Mishra et Georges Jousserand

• COMMUNIQUE SUITE AUX RÉSULTATS DU PREMIER TOUR DES ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES 2021 

« Nous adressons tous nos remerciements aux électrices et électeurs qui nous ont permis d’améliorer le score obtenu par E.E.L.V. lors des élections départementales de 2015.

L’abstention massive représente un véritable danger démocratique.

Nous invitons tous les Saintaises et Saintais qui souhaitent accentuer la solidarité en direction des plus fragiles et engager une véritable transformation écologique à voter massivement dimanche 27 pour le deuxième tour.

Notre soutien sera sans ambiguïté pour la liste de Christophe Dourthe resté fidèle à ses engagements et Aline Carrillo qui saura mieux que personne agir pour la mise en œuvre d’une vraie politique sociale et solidaire au service de tous ».

Anita Mishra et Georges Jousserand

Communiqué du collectif de la gauche départementale "Au Cœur des Solidarités"

 ELECTIONS DEPARTEMENTALES ET REGIONALES EN CHARENTE-MARITIME

Communiqué 

« Comme dans le reste du pays, la Charente-Maritime a connu une abstention record qui restera quoiqu’il arrive le fait majeur de ces élections. Ce signal consciemment envoyé par nos concitoyens doit être pris extrêmement au sérieux et impose à tous les candidats et à tous les acteurs de la vie publique et politique une grande humilité dans l’interprétation des résultats et les projections de dimanche prochain.

Les candidats réunis dans le collectif de la gauche départementale « Au Cœur des Solidarités » ont mené un combat dont la clarté sur le plan des idées et du programme doit être saluée. Nous sommes qualifiés au second tour dans tous les cantons où nous sommes présents et nous appelons non seulement nos électeurs du 1er tour, mais également les électeurs des candidats non qualifiés à amplifier cette dynamique pour envoyer à l’Assemblée départementale les élus nécessaires pour changer la Charente-Maritime.

Par ailleurs, dans certains cantons où nous n’étions pas candidats, l’élection se jouera entre formations de la majorité départementale. Nous n’avons dans ce cas de figure aucune consigne à adresser aux électeurs de la gauche départementale.

Enfin, si nous nous réjouissons de la baisse conséquente du nombre de cantons dans lesquels le Rassemblement National est qualifié pour le second tour, nous continuons d’appeler à une vigilance de tous les instants. 

S’agissant des élections régionales, nous saluons la victoire du Président Alain Rousset lors de ce 1er tour. Il est le rassembleur dont la Nouvelle-Aquitaine a besoin. Nous invitons tous ceux qui ont fait le choix au 1er tour de la liste conduite par Gérard Blanchard en Charente-Maritime et ceux qui souhaitent faire de ce second tour une occasion de rassemblement politique dans l’intérêt de la Nouvelle Aquitaine à amplifier ce score ».

Le collectif "Au Coeur des Solidarités"


Elections départementales : duels serrés à Saintes et sur la Haute Saintonge au second tour dimanche 27 juin

La semaine qui s’annonce risque d’être tendue. Sur le canton de Saintes, Christophe Dourthe et Aline Carrillo, le binôme de gauche, sera opposé à la droite centriste de Véronique Abelin-Drapron et Philippe Callaud (parti radical) au second tour. Tout se jouera en fonction des alliances et de la participation électorale, le taux d’abstention au premier tour étant très important.

Sur les Trois Monts (Montendre, Montlieu, Montguyon), la partie sera également serrée et les binômes en lice devront mobiliser les électeurs. De même que sur le canton de Pons où les deux binômes de droite/centre se talonnent. Reste à savoir où iront les voix du RN et du PC. 

Sur le canton de Jonzac, le binôme sortant Christophe Cabri/Chantal Guimberteau est élu dès le premier tour face au RN. La Gauche, quant à elle, avait déclaré forfait à cette élection. 

Côté Régionales, le président Alain Rousset s’impose face au RN et surtout à LREM qui avait mobilisé l’une de ses ministres. Cinq têtes de listes sont en position de se maintenir pour le second tour : Alain Rousset, qui brigue son cinquième mandat, Edwige Diaz, Geneviève Darrieussecq, Nicolas Florian (ancien maire de Bordeaux) et l'écologiste Nicolas Thierry.

Dépouillement à Montendre

• Canton de Jonzac/Archiac : Les heureux élus du premier tour !

C’est sans surprise que le binôme sortant composé de Christophe Cabri (maire de Jonzac) et Chantal Guimberteau enregistre 80,32% des voix contre 19,68% pour le Rassemblement National. 38% de participation, taux d’abstention 62,05%

Christophe Cabri : a voté !
Vote à Jonzac dimanche matin
Le dépouillement

• Ballotage serré dans le canton de Pons 

Jacky Botton (maire de Pons) et Marie-Christine Bureau (sortante), candidats de la majorité départementale, réunissent 30,91% des voix face à l'autre binôme (divers centre) composé de Nicole Martin et Laurent Nivard (29,65%). Le Rassemblement national obtient 23,67%, le Parti communiste 15,77%. Taux d’abstention 63,97% au premier tour. 

Canton des Trois Monts : 

Le binôme de gauche Jeanne Blanc et Yves Poujade arrive en tête avec 39,36% des voix devant le binôme Bernard Seguin (sortant) et Brigitte Quantin (maire de Saint-Aigulin) qui obtient 36,61%. Le Ressemblement national réunit 24,03% des suffrages. Taux d’abstention 64,11%.

Dépouillement à Montguyon

A Saint-Aigulin chez Brigitte Quantin
Patrick Giraudeau, maire de Montendre, proclame les résultats
Dans la salle municipale de Montendre

La collecte des résultats

• Canton de Saintes 

Véronique Abelin-Callaud et Philippe Callaud

Deux listes se maintiennent au second tour. Le binôme de Véronique Abelin-Drapron et Philippe Callaud, soutenu par la droite et le centre, arrive en tête avec 30,69% des suffrages contre 22,45% pour le binôme de gauche sortant Christophe Dourthe et Aline Carrillo. Taux d’abstention 68,84%

Le rassemblement national (Nathalie Collard, Guy Cugnon de Sevricourt) obtient 15,78% ; les Verts (Georges Joussereand et Anita Mishra) 14,71% ; Les Républicains (Alain Georgon et Danièle Comby) 8,70% et le Parti communiste (Florence Bétizeau et Frédéric Desrues) 7,68%.

La liste conduite par Christophe Dourthe et Anne Carrillo

• Sur le canton de Chaniers (abstention 64,55%). Fabrice Barusseau, candidat sortant associé à Corinne Etourneau (gauche) sont en tête avec 38,87% des voix devant le maire de Chaniers Eric Pannaud et sa colistière Geneviève Thouard 33,93%. Ils sont qualifiés pour le deuxième tour. 

Le RN arrive en troisième position ; la liste conduite par le député Jean-Philippe Ardouin aux côtés de Carine Genauzeau est en dernier.

• Sur le canton de Thénac : les sortants Alexandre Grenot et Sylvie Mercier (majorité départementale) arrivent en tête (47,94%) devant le binôme de gauche, Christian Dugué et Martine Fouquet (22,77%). 

• A Rochefort, Caroline Campodarve et Gérard Pons arrivent en tête avec 42,32% des voix contre 28,96% pour Isabelle Flamand et Jean-Pierre Latrie.

• Royan : Le binôme de Marie-Pierre Quentin et Patrice Libelli (majorité départementale) et celui du Rassemblement national, Joséfa La Forêt et Olivier Lys, arrivent en tête au premier tour et seront donc opposés au second. Taux d’abstention à 67,04 %

Elections régionales : Alain Rousset en tête

Alain Rousset, président sortant (PS PRG PC) obtient 28,65% , Edwige Diaz (RN) 18,20%, Geneviève Darrieussecq (LREM/Modem) 13,59%, Nicolas Florian (LR) 12,51%, Nicolas Thierry (EELV) 12,07%, Eddie Puyjalon (Mouvement de la ruralité) 7,35%, Clémence Guetté (FI) 5,79%, Guillaume Perchet (LO) 1,83%. 

Charente-Maritime : Alain Rousset 23,22%, Edwige Diaz 21,81%, Geneviève Darrieussecq 14,2%, Nicolas Thierry 13,96% et Nicolas Florian 13,61%.