mardi 31 mai 2022

Jonzac : Nicole Bertin et Jean-Marie Grasset exposent au Cloître des Carmes

Chers amis et chères amies de ce blog,

J'ai le plaisir de vous inviter à ma nouvelle exposition photographique "Zen, La Nature au cœur" qui sera présentée du 1er au 15 juin au Cloître des Carmes de Jonzac (tous les après-midi de 15 h à 18 h). Un clin d'œil à notre environnement :


« Dans un monde sans cesse plus préoccupant, où la crise sanitaire nous a confinés, où la guerre en Ukraine a jeté la population sur les routes et nous rappelle de bien tristes moments, où le climat devient un enjeu crucial pour l’avenir de l’humanité, que reste-t-il sinon s’évader ?

« La nature est là qui t'invite et qui t'aime ; Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours. Quand tout change pour toi, la nature est la même. Et le même soleil se lève sur tes jours » écrivait Alphonse de Lamartine. "La nature au cœur" est le fil conducteur de cette expo. En Saintonge, il suffit de presque rien pour conjuguer l’esprit de la terre aux effluves de l’estuaire et de la mer. Nombreux sont les lieux propices à la balade, la rêverie, la découverte du patrimoine, de la faune et la flore. Ils sont une porte ouverte sur un univers de sérénité et de beauté. Sachons le préserver ! ».

A mes côtés, Jean-Marie Grasset exposera ses peintures et ses photos dédiées à la vigne :

Le « Ceptiseïsme » de Jean-Marie Grasset, c’est une imagination artistique picturale de la métamorphose de la vigne, pendant son long sommeil. Envoûtement magique, mystique, hallucination qui vous enveloppe dans ce voyage imaginaire. Par ses toiles, Jean-Marie Grasset ne cherche pas à reproduire ce qu’il voit, mais à exprimer et partager ses émotions picturales, laissant éclater un tourbillon de couleurs. L’exposition au centre culturel des Carmes est aussi l’occasion de rappeler que la photographie est l’autre passion de celui qui se définit simplement comme un artiste paysan. 


 • Cloître des Carmes de Jonzac du 1er au 15 juin (y compris le lundi de Pentecôte) de 15 h à 18 h. Entrée libre.

Journée découverte des sites remarquables de l’Ile Madame

 Géologie de l’Ile Madame

L’association Arts-Terre invite les deux géologues, Gaëtan Chevalier et Frédérique Massenet, pour une journée découverte des sites remarquables de l’Ile Madame. Une sortie géologique, conviviale et ludique en bord de mer qui fera la part belle à l’histoire. Notez le rendez-vous : dimanche 5 juin prochain.

Savoirs et casse-croûtes partagés

En compagnie des deux géologues, le parcours de découverte commence à Port des Barques avec l’observation d’une fracture de la croûte terrestre ; puis la Passe aux Bœufs avec une traversée à marée basse ; enfin, l’Ile Madame avec la visite d’une partie historique, le Puits des Saumonards et l’observation fine de la falaise. Une animation géologique à partir du quizz “Qu’est-ce que vous voyez ?” clôturera la journée.

Détails pratiques

Dimanche 5 juin. Possibilité de covoiturage, départ à 9 h 45 depuis la salle des fêtes de Bercloux. Point de rencontre à 11 h 15 au parking de Port-des-Barques pour un départ groupé sur l’Ile. Retour prévu à 18 h. Chacun emporte ses casse-croûte et boisson, tenue, chaussures et bâtons de marche.

Tarif : 3 € pour les non-adhérents Arts-Terre.

• L’association Arts-Terre

Créée en 2007 à Villars-les-Bois, l’association s’efforce de « valoriser le lien entre le métier de paysan, les arts et la terre ». S’appuyant sur les savoirs et compétences de ses membres, le programme annuel d’activités explore une diversité d’intérêts : balades à thèmes (essences de bois, champignons), séances d’observation (étoiles, oiseaux migrateurs), visites culturelles et de petit patrimoine, conférences, projections de documentaires, chantiers collectifs (vendanges à la main, cassage de noix) et toute autre idée née de la vingtaine de bénévoles actifs et d’une centaine d’adhérents.

Arts-Terre organise un Marché Paysan bimensuel avec des acteurs locaux qui cultivent et élaborent des produits alimentaires et du quotidien selon des critères précisés dans une charte associative.

Arts-Terre se définit comme un « lieu d’expression citoyenne et culturelle, qui promeut les démarches respectueuses de la nature et celles qui cultivent la biodiversité ». Elle œuvre avec le soutien de la commune de Villars-les-Bois, l’Agglomération saintaise, le département de Charente-Maritime.

Infos : Facebook : Arts.Terre17 - communication@arts-terre.fr

lundi 30 mai 2022

Saint-Aubin de Blaye/Exposition François Huchet : Retour sur le temps d'avant

En retraçant à travers la photographie 50 ans de vie dans nos villages des années 70 à nos jours, François Huchet ouvre le grand album des "Réalités". Un monde que le progrès - ou du moins ce qui est censé l'être - a totalement bouleversé... 


Au centre, François Huchet lors du vernissage de son exposition

Les clichés que François Huchet présente à l'Agora (cité des entrepreneurs de Saint-Aubin de Blaye) jusqu'au 15 juillet sont un retour sur le temps d'avant quand le travail de la terre était certes laborieux, mais où chacun vivait à son rythme, au fil des saisons. Dans les villages, les familles se connaissaient et "on se donnait la main" selon l'expression quand un voisin avait besoin d'aide. L'agriculture intensive a relégué aux oubliettes les battages à l'ancienne et ces sacs de blé de 50 kg que les hommes transportaient sur leurs épaules ; les modestes tracteurs ont fait place à des matériels énormes, les vendanges mécaniques ont quasiment détrôné les joyeuses équipes qui ramassaient le raisin, les grands élevages ont fait oublier ces petits troupeaux conduits au pré et surveillés par un "cheun" chargé de ramener les vaches égarées. Bref, tout un monde quasiment oublié qui se réunissait le dimanche autour du stade municipal pour soutenir les équipes de football, applaudir les courses cyclistes ou s'amusaient aux bals et frairies. A cette époque, pas de smartphone, ni de jeux vidéo, ni de sites de rencontres sur internet : nous n'étions pas encore dans un univers dématérialisé ! 

Témoin avisé, François Huchet livre ici un témoignage précieux. En immortalisant pendant des décennies des scènes de la vie rurale, il a réalisé un vrai travail de mémoire. C'est précisément ce qui fait la richesse de cette exposition, cette sensation à la fois nostalgique et joyeuse de retrouver des moments vécus dans notre jeunesse (pour ceux qui sont nés à la campagne). L'émotion est au rendez-vous et le jour du vernissage, jeudi 19 mai, le public a cherché en chaque prise de vue des visages connus, chacun y allant de son commentaire ! Sublimés par des tirages en noir et blanc impeccables, François Huchet rend hommage à ces hommes et ces femmes, anonymes pour la plupart, photographiés dans leurs tâches quotidiennes et leur intimité. Pose naturelle, sans manière, avec une belle authenticité, beaucoup de bienveillance et de talent. Sa manière à lui de leur dire qu'il les aime.

Le verre de l'amitié en présence de l'artiste Isidore Krapo (à droite de la photo)

Joëlle, la "cheffe" du Four et du Moulin de Reguignon à Marcillac

Le verre de l'amitié a été l'occasion de retrouvailles et d'échanges après cette longue période d'isolement liée au covid. Souvenirs quant au restaurant le Vieux Logis à Clam, cher à Joëlle et François, que fréquentait Beurniquet, une figure locale que nombreux reconnaîtront... 

• Cette expo est accompagnée d'un livre de François Huchet "Réalités" (scènes campagnardes, photographies de voyages en Amérique et Afrique). Ouvert tous les vendredis de 9 h à 15 heures à l'Agora, Saint-Aubin de Blaye (33). Renseignement au 05 57 42 75 60.

Retrouvailles avec une aïeule et séance de dédicaces

• Natif de Marcillac en Gironde, François Huchet a photographié pendant des décennies les gens du coin dans leur vie quotidienne. Son œuvre est vaste, allant des défilés de mode parisiens à ses voyages à l'étranger en passant par une quête passionnante avec le journaliste Michel Boujut. Celle de Claude Grijalvas immortalité en 1951 par le grand photographe américain Paul Strand, alors en Charente. L'histoire "d'un jeune homme en colère"...

François Huchet et Claude Grijalvas

jeudi 26 mai 2022

Bertrand Giraud, candidat aux Législatives sur Saintes/Saint-Jean d’Angely : « Je suis dans la vraie vie » !

Candidat des Républicains, soutenu par l’UDI, le Nouveau Centre et le Mouvement de la Ruralité dont il est président départemental, Bertrand Giraud, agriculteur à Aulnay de Saintonge, est candidat aux Législatives. Un choix mûrement réfléchi assorti d’idées sur le développement du monde rural, secteur essentiel dans le contexte mondial que nous traversons. « Les gens ne se rendent pas compte, mais on court à la crise alimentaire » souligne-t-il. Impliqué dans la vie de son territoire, il s’intéresse à de nombreux sujets. Parmi ses thèmes de campagne, un meilleur pouvoir d’achat, la lutte contre les déserts médicaux, le soutien aux centres hospitaliers, les retraites, l’aide aux personnes âgées, sans oublier le volet environnemental. Il consacre une partie de ses terres à la sauvegarde de l’outarde canepetière, espèce menacée d’extinction, dans le cadre d’un plan national mis en place par le Ministère de la transition écologique et solidaire.

Bertrand Giraud sur le marché de Saintes aux côtés de l'ancien ministre, Michel Barnier, et de sa suppléante Claude Chiron

• Bertrand Giraud, quelles motivations vous ont conduit à vous présenter à cette Législative ?

Je suis né sur ce territoire dans une famille d’exploitants agricoles à Aulnay de Saintonge. J’ai 44 ans et ne suis pas parachuté ! Je  me suis toujours intéressé à la politique. Aujourd’hui, la situation exige des réactions. Il faut reprendre cette circonscription dont le député actuel est Jean-Philippe Ardouin, élu sous la bannière d'En Marche. Je porte les valeurs de la droite républicaine, le travail, la famille, l’entraide, le partage, le bien vivre ensemble. Aujourd’hui, beaucoup de personnes ne comprennent pas comment fonctionne l’ex En Marche devenu Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron qui a drainé tant à droite qu’à gauche. Des Républicains l'ont effectivement rejoint. Toutefois, malgré le faible score obtenu par Valérie Pécresse à la Présidentielle, je reste fidèle à mes engagements. Je suis agriculteur et dans ma profession, ce n’est pas parce que la récolte est mauvaise qu’on arrête de cultiver ! Mon épouse est maire de Coivert, commune de 200 habitants située à côté d’Aulnay. Elle en est à son troisième mandat et comme moi, elle est exploitante agricole dans la ferme où elle est née.

• Comment se déroule la campagne et quels sont vos thèmes ?

Elle se passe très bien aux côtés de ma suppléante qui, comme moi, connaît bien la circonscription. Nous faisons une campagne proche de la population, des associations, commerçants, agriculteurs, distillateurs, retraités. J’ai la chance de connaître beaucoup de monde. Nous organisons des réunions quasiment tous les soirs d’une dizaine de personnes chez l’habitant. Notre objectif est de cibler les priorités. Ancienne adjointe de Jean-Philippe Machon, Claude Chiron, ma suppléante, s’occupe plus particulièrement de Saintes par un maillage de proximité. Durant les semaines qui viennent, nous ferons les quatre coins de la circonscription. 

Mes thèmes de campagne ? Ils sont nombreux. Parmi eux, le domaine de la santé et les déserts médicaux. A Aulnay, il n’y a plus que deux médecins et les personnels qui interviennent à domicile ne sont pas assez rémunérés. Si nous sommes élus, nous interviendrons pour soutenir les aidants qui en ont bien besoin. Pour nous, c’est l’humain d’abord ! Par ailleurs, nous vivons dans une circonscription magnifique riche en patrimoine, en produits locaux de qualité. Il s’agit de développer les activités touristiques, de favoriser la création d’une voie verte pour faire découvrir l’arrière-pays. Nous comptons 80 églises romanes sur les Vals de Saintonge. Burie est le berceau du pineau, le Paléosite et la vallée du Coran apportent un éclairage sur les origines de l’humanité. Nous avons la chance d’avoir une sortie d’autoroute Saintes/Saint-Jean. Si nous parvenons à attirer les touristes chez nous, le commerce s’en ressentira forcément avec une meilleure vitalité. Nous voulons également agir pour les familles défavorisées en améliorant leurs conditions de vie et pour les salariés. Pourquoi ne pas payer les RTT par exemple pour ceux qui ne veulent pas les prendre, cela leur apporterait du pouvoir d’achat. Certaines retraites sont également très basses chez les agriculteurs, les commerçants, les artisans alors qu'ils ont travaillé jusqu'à 70 heures par semaine. Des actions sont à engager en leur faveur.  

• En tant qu’agriculteur, la situation alimentaire vous inquiète -t-elle ?

Bien sûr ! Les éleveurs, par exemple, donnent du tourteau de tournesol à leur bétail qui vient d'Ukraine. Les difficultés d'approvisionnement feront augmenter le prix de la viande. On peut toujours se tourner vers d'autres pays au risque que ces tourteaux soient OGM... Les engrais, quant à eux, nécessitent du gaz naturel, et jusque-là, c'est la Russie qui le fournissait à hauteur de 30 à 40%. Pour l'instant, on devrait finir l'année. Les choses vont se compliquer par la suite et les coopératives vont devoir faire face à une situation complexe. A moins que ne soit relancé le projet de gazoduc Midi-Catalogne qui permettrait d’assurer l’interconnexion gazière entre l'Espagne et la France. Toute la profession est inquiète quant à la hausse des prix et c'est un sujet qui intéresse et concerne les Français. Parmi les filières qui pourraient être développées dans le secteur, il y a le chanvre et le lin. Ces cultures ont été lancées en Vendée. 

A votre avis, quels sont vos atouts dans cette Législative qui compte plus de dix candidats ?

Je ne sors pas des apparatchiks politiques, je suis dans la vraie vie et je sais de quoi je parle. Nous autres agriculteurs avons les pieds sur terre ! Une Terre qui ne se vend pas, mais se transmet de génération en génération. Mon slogan de campagne est "La Charente-Maritime au cœur, la France en tête" ! Un document sera distribué aux électeurs par canton : Sur Saintes, y figureront, entre autres, les volets santé, hôpital et sécurité ; sur Matha, la viticulture, la restauration de la rivière Boutonne, la filière chanvre et lin ; à Burie, la viticulture, les projets sportifs et l’agriculture ; à Saint-Jean d’Angély, l’école maternelle Régnault et la menace de fermeture d'une classe, la Boutonne, le centre hospitalier et le service gériatrie, le maintien à domicile des personne âgées. 

Affiche de campagne. Bertrand Giraud est exploitant agricole à Aulnay de Saintonge où il produit des céréales et du fourrage. Il participe à un plan de sauvegarde de l’outarde canepetière sur plusieurs dizaines d’hectares. Les consignes sont de récolter le foin avant le 15 mai et après le 1er septembre afin de ne pas gêner la couvaison. Dans le secteur, deux exploitants participent à la sauvegarde de cette espèce menacée

mardi 24 mai 2022

Valorisation de la Charente : Unis autour du fleuve pour la promotion du tourisme vert, de l’écologie, du patrimoine et des attraits de la Charente-Maritime

Le Département est propriétaire du fleuve Charente depuis le 1er janvier 2007

Sur la Charente, des escales pleines de charme


Lundi matin, réunis autour de la présidente du Conseil départemental Sylvie Marcilly, Élise Laurent-Guégan, représentant la Région Nouvelle-Aquitaine, Françoise de Roffignac, vice-présidente départementale en charge de la politique de l’eau et de l’environnement, les responsables des collectivités territoriales (CDA Saintes, Rochefort, CDC Haute-Saintonge, Cœur et Vals de Saintonge) se sont retrouvés sur le Palissy III, bateau 100% électrique, à l’occasion de la signature du livre blanc du fleuve Charente

C’est à Saintes, sur le Palissy III, bateau nouvelle génération cher à Pascal Duc, que Sylvie Marcilly, présidente du Conseil départemental, a présenté les grandes lignes du livre blanc de la Charente, « l’un des plus beaux ruisseaux du royaume » disait-on jadis et où Philippe Marchand et Xavier de Roux aimaient à pêcher le gardon. Longue de 360 km, la Charente prend naissance à Chéronnac en Haute-Vienne et s’étire généreusement sur la Charente et la Charente-Maritime avant de se jeter par un large estuaire dans l'océan Atlantique entre Port-des-Barques et Fouras.

Que la Charente-Maritime, qui en est propriétaire depuis 2007, lance un grand projet regroupant plusieurs collectivités coule de source. En 2018, forte d'une réflexion menée collectivement, l'Assemblée a élaboré et voté le Schéma départemental des occupations du fleuve Charente. Aujourd’hui, 5 intercommunalités, 26 communes (plus 15 opérateurs économiques, 5 clubs nautiques et 5 associations de pêche), en partenariat avec la Région, ont rejoint le Département pour porter sur les fonts baptismaux l'édition d'un Livre Blanc dédié à la valorisation de cette belle voie navigable. « Avec ce nouvel outil, le Département entend renforcer sa politique, dynamiser le tourisme fluvial et valoriser ainsi la destination "Vallée de la Charente" » explique Sylvie Marcilly. 

La Charente abrite en sa mémoire l’histoire du territoire. Emblématique, elle a vu passer sur ses flots toutes sortes d’embarcations au cours des siècles. Les épaves fouillées par les archéologues en attestent. Une pirogue, découverte à Bourg Charente, indique que les hommes préhistoriques l'empruntaient déjà il y a près de 4500 ans ! Cet axe de communication essentiel accueillit plus tard les gabares transportant le vin, le sel, les eaux-de-vie de Cognac, le papier d'Angoulême, la pierre de taille de Crazannes. Au confluent de la Charente et de la Boutonne, existait Port Carillon (disparu) où s'effectuaient les chargements et déchargements des cargaisons (vin de Saint-Jean d’Angély ; résine, bois issus d’Aquitaine). Les bateaux de pêche revenant de Terre Neuve remontaient jusqu’à Saint-Savinien et Port d’Envaux (« à l’époque , il y avait plus d’eau qu’aujourd’hui » souligne l’historien Marc Seguin). Bref, le fleuve était omniprésent dans la vie des populations.

Les partenaires du Livre blanc : de gauche à droite, Bernard Maindron (CDCHS), Élise Laurent-Guégan (Région), Bruno Drapron (CDA Saintes), Sylvie Marcilly (présidente Département), Sébastien Bourbigot (CDA Rochefort), Francoise de Roffignac (vice présidente Département), Sylvain Barreaud (Cœur de Saintonge), Jean-Claude Godineau (Vals de Saintonge)
Valoriser le fleuve par un tourisme, des activités et animations de qualité

• Développer ensemble le tourisme fluvial

Paisible (sauf quand elle sort de son lit), la Charente est liée à une nouvelle économie, celle du développement touristique en adéquation avec les attentes actuelles que sont l'itinérance, la nature, les mobilités douces. « La Charente crée ainsi ce formidable trait d'union entre le tourisme fluvial "vert" et le tourisme littoral "bleu", l'identité de la Charente-Maritime. Elle a conservé l’aspect naturel de ses berges sur la quasi totalité de son cours » remarque Sylvie Marcilly. La biodiversité y est donc présente avec de nombreuses espèces dont le vison d’Europe, des libellules rares, le papillon cuivré, la grande mulette (moule d’eau douce), des oiseaux tels que le cormoran, le héron, le pic vert ou le martin-pêcheur. 

Il s’agit de promouvoir les activités fluviales, le nautisme, le tourisme, la pêche, les escales découvertes associées au patrimoine, les circuits randonnées ou à bicyclette (Flow vélo) permettant de visiter l’arrière-pays et d’apprécier ses attraits et richesses, l’objectif étant d’irriguer villes et villages. Une perspective qui devrait séduire les estivants, la Charente-Maritime étant dans le peloton de tête des destinations préférées des Français ! « Avant le covid, notre nombre de nuitées était de 35 millions, soit 1,8 milliard de retombées économiques. Nous souhaitons proposer un tourisme de qualité, pratiqué de façon apaisée, loin des effervescences de la Côte. L’animation du contrat partenarial du fleuve Charente, piloté par le Département, permettra aux collectivités et acteurs locaux d’échanger sur des sujets tels que l’harmonisation des usages et le développement des équipements » souligne la présidente. Prendre son temps en quelque sorte, contempler les paysages et la nature qui nous entourent. Attitude que partage la Région Nouvelle-Aquitaine, via Néo Terra (transition énergétique et écologique).

La signature du livre blanc du fleuve Charente

Aménagements le long de la Charente

Chargé du volet Environnement au Département, Françoise de Roffignac salue l'intérêt porté à la Charente qui s’accompagnait, en ce lundi matin, « d’une bonne pluie salvatrice ». Chaque commune riveraine du fleuve a une carte à jouer. Elle présenta les différents aménagements prévus sur la période 2022 à 2027. La rédaction du Livre Blanc précise les modalités de développement des infrastructures d'accueil, les clés de répartitions financières entre les collectivités et l'animation des actions autour du fleuve. 

On dénombre plus de 350 titres d'occupation sur le linéaire du domaine public fluvial de Charente-Maritime. Les occupations sont reparties de manière relativement régulière, mais malgré un jalonnement pertinent des appontements le long du fleuve, leur état ainsi que les services apportés aux usagers devront être améliorés. En 2021, a été réalisée la reconstruction du ponton de la commune des Gonds. Les communes de Port d'Envaux (remplacement du ponton flottant destiné à l’accueil de loisirs) et Salignac sur Charente bénéficient actuellement de travaux menés sur leurs haltes respectives. La construction des appontements fixes départementaux sur Chaniers débuteront à l’automne prochain. Le remplacement des pontons flottants à Bords et Saint-Savinien est programmé. Deux projets Saintes-Rochefort/Saintes-Cognac permettront de valoriser les différentes étapes. 

A partir de la Charente, naviguer, faire des randonnées, du vélo, découvrir la région...

Les responsables des intercommunalités, Sylvain Barreaud (Cœur de Saintonge), Bruno Drapron (CDA Saintes), Jean-Claude Godineau (Vals de Saintonge), Sébastien Bourbigot (CDA Rochefort), encouragent ces mises en valeur. Parmi les autres rendez-vous, Chaniers et Saint-Savinien, heureux possesseurs d’une plage, fêteront prochainement leurs 80 ans de baignade ! Un Site en Scène sur la Charente est dans l’air du temps. Bernard Maindron, représentant Claude Belot, président de la CDCHS, rappela l'attachement que porte la Haute-Saintonge à ces deux grands axes que sont la Charente et l’Estuaire de la Gironde. Le tourisme fluvial symbolise la douceur de vivre, un tourisme différent qui nécessite une bonne gestion des milieux aquatiques.

Après la signature du Livre blanc par les partenaires (schéma des occupations et contrat partenarial), les participants ont apprécié les qualités du Palissy III 100% électrique, cher à Pascal Duc et son équipage. Voguant sans bruit entre les deux rives, il allie plusieurs cordes à son arc, tranquillité, espace, sans oublier les intéressants commentaires sur les édifices que l’on aperçoit au fil de l’eau, les pontons (baptisés "gras") et les charmants petits ports (Taillebourg, Port d’Envaux, Crazannes, etc)…

A bord du Palissy III 100% électrique qui effectue des croisières fluviales à partir de Saintes

                                          Pascal Duc, patron du Palissy III, et son équipe

• Les haltes fluviales sont définies comme étant un lieu où l'amarrage est temporaire et généralement gratuit. Il s'agit de point d'accueil pour les plaisanciers de passage. 

• Financement du projet Charente : le Département, maître d’ouvrage, assure le gros entretien ; la Région 25% dans le cadre de l’itinérance fluviale, les intercommunalités 30% du montant restant.

• Le saviez-vous ? Chers aux Jonzacais, la Seugne prend sa source sur la commune de Montlieu-la-Garde et se jette dans la Charente au terme d’un parcours de 88 km. Elle se dédouble à partir de Colombiers. La branche principale se jette dans la Charente à Port-Chauveau (Courcoury). L’autre branche se subdivise en plusieurs bras (delta de la Seugne) qui rejoignent la Charente quelques kilomètres plus loin dans la commune des Gonds. 


lundi 23 mai 2022

Législatives/Saintes-Saint-Jean d'Angely : Nathalie Raïssac et Alice Bourson, un binôme au féminin pour représenter l’écologie

Nathalie Raïssac et sa suppléante Alice Bourson sont candidates aux élections législatives sur le canton de Saintes/Saint-Jean d'Angély. Elles expliquent leur démarche : 

Nathalie Raïssac, candidate du Mouvement Écologiste Indépendant 

« En marge des partis traditionnels droite-gauche et des anciennes et nouvelles unions, le MEI - Mouvement Écologiste Indépendant - a pour objectif d’intégrer dans la vie politique les perspectives de nature qui se situe au-delà des partis. Parce que l’on constate chaque jour que la vie, sa qualité et le cadre qu’elle nous procure est difficile à protéger, nous souhaitons remettre le vivant et la nature au cœur des débats présidentiels et électoraux actuels. Parce que dans le contexte de la dérive du climat, on ne peut plus entendre sans agir les jeunes générations dire « Dans quel monde vont vivre nos nouveau-nés ? », nous travaillons à ce que chaque territoire, dans sa singularité, se réapproprie son environnement et s’engage dans sa protection.

Parce que les lois venant d’un Paris hyperurbanisé et hypercentralisé sont de plus en plus inaudibles localement, nous envisageons une politique écologique participative en partenariat avec les acteurs locaux.

Le mouvement fondé par Antoine Waechter, alsacien d’origine, de formation scientifique, dirigeant d’un bureau d’études sur l’environnement, au long parcours politique, se focalise sur des objectifs à valeur profonde : respect des territoires extra urbains, préservation de la nature et des paysages, utilisation raisonnée des ressources, gestion énergétique, démocratie plurielle. Résolument tourné vers l'avenir, le MEI ne cesse de questionner les interactions entre les activités humaines, leur milieu, et leurs incidences.

Ses thèmes et valeurs s’adressent à celles et ceux qui sont sensibles à notre patrimoine esthétique, culturel, naturel, aux impacts environnementaux, économiques et climatiques de notre développement sur notre cadre de vie et notre qualité de vie. A celles et ceux des générations futures qui vont devoir éteindre les feux. Ils visent à imprimer cette sensibilité sur le plus grand nombre.

Cette vision et la perspective de se mettre à l'écoute des habitants afin de représenter au Parlement leurs besoins et préoccupations locales font sens aujourd’hui et justifient un engagement pour une écologie transverse et pragmatique : un acte de candidature aux élections législatives de juin 2022 » .

• Mouvement des Écologistes Indépendants, charte et programme : https://www.les-ecologistes-mei.org/

vendredi 20 mai 2022

Baignade déconseillée sur le littoral de la Charente-Maritime, quatre communes particulièrement concernées

Communiqué de la Préfecture

Météo France confirme un risque maximum pour les baïnes samedi 21 mai (5 sur une échelle de 5) sur le littoral de Nouvelle-Aquitaine. En Charente-Maritime, 4 communes sont particulièrement concernées : Le Grand-Village-Plage, Saint-Georges-d’Oléron, Saint-Trojan-les-Bains et La Tremblade

La baignade est déconseillée dans les communes concernées par le phénomène des baïnes. Les baigneurs et pratiquants d’une activité nautique qui fréquentent les plages sont appelés à faire preuve de la plus grande prudence.

Les conditions de baignade sont particulièrement dangereuses en ce moment, compte tenu de la concordance de divers phénomènes : houle et vagues de bord, forts courants et formation de baïnes, températures de l’air et de l’eau élevées pour la saison.

Il est donc primordial d’adopter un comportement responsable basé sur la prudence, la vigilance, le respect strict des consignes de sécurité.

Principaux conseils pour se baigner en toute sécurité :

• Surveiller vos enfants en permanence, rester toujours avec eux quand ils jouent au bord de l’eau ou lorsqu’ils sont dans l’eau ;

• Tenir compte de votre forme physique : ne pas se baigner si l’on ressent un trouble physique (fatigue, problèmes de santé, frissons) et ne pas surestimer votre niveau de natation ;

• Un baigneur attentif est un baigneur en sécurité : prévenir un proche avant de se baigner, respecter les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade, ne pas s’exposer longtemps au soleil et rentrer dans l’eau progressivement, ne pas boire d’alcool avant la baignade, etc ;

• En cas d’urgence, appeler le 112 (gratuit depuis un poste fixe ou mobile).

jeudi 19 mai 2022

Expérimentation unique en France, le Village Landais Alzheimer

Un engagement inédit pour impulser l’innovation et améliorer la qualité de vie des personnes âgées en région Nouvelle-Aquitaine

 

Expérimentation unique en France, le Village Landais Alzheimer, installé à Dax, est une réponse à une ambition forte portée à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine pour améliorer la vie sociale, l’accompagnement et la santé des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. C’est aussi un territoire d’innovation dans le cadre de la recherche pour promouvoir un cadre de vie de qualité et un bien-être des résidents. Ce village d’un nouveau genre, d’une superficie de 5 hectares, permet ainsi à 120 personnes de bénéficier d’un accompagnement personnalisé « comme à la maison », grâce à l’engagement de 120 professionnels et autant de bénévoles, dans un cadre de vie privilégiant les liens sociaux, la préservation des rythmes de vie et les approches non médicamenteuses. 

 | Un accompagnement « comme à la maison » adapté au rythme de chacun

Cinq hectares : c’est la surface de l’environnement entièrement arboré dans laquelle s’étend le Village Landais Alzheimer. Depuis le lancement du projet en 2013 qui a été d’emblée soutenu par l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine, il est porté conjointement avec le Conseil départemental des Landes. Il s’appuie sur un concept innovant en replaçant le patient dans un environnement où les lieux, interactions et évènements ont tout d’ordinaire.

Le cadre de vie banalisé, sous forme de 16 maisonnées réparties autour d’une Bastide, rappelle un village landais traditionnel au sein duquel la liberté de mouvement et la vie active sont privilégiées puisque chaque « villageois » est acteur de son quotidien et peut, à sa guise, aller chez le coiffeur, faire ses courses ou encore se rendre à la médiathèque. Cette architecture bienveillante et l’agencement des locaux faisant référence au mode de vie antérieur du résident (suppression des symboles médicaux comme la blouse blanche) permettent de maintenir l’autonomie en limitant les sources de difficultés, en faisant appel à des souvenirs de la vie passée et en permettant une vie « sociale » riche et stimulante. Ici, c’est la structure qui s’adapte aux villageois et non l’inverse.

Médecins, infirmiers, assistants de soins en gérontologie, psychologues, ergothérapeutes, psychomotriciennes, animateurs, mais aussi personnel administratif et services généraux… 120 professionnels, appuyés par 120 bénévoles, mobilisent leurs compétences au sein de cette structure expérimentale pour favoriser un accompagnement centré sur la personne et les approches non médicamenteuses, portées par une attitude et des activités thérapeutiques permettant de préserver au mieux la santé et la qualité de vie des villageois. 

| Expérimenter et innover pour mieux soigner en Nouvelle-Aquitaine

Lieu d’innovation, le Village a dès son origine été conçu comme un modèle expérimental et fait l’objet de programmes de recherches approfondies menées sur cinq ans par l’Université de Bordeaux ou encore l’INSERM, et copilotées par l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine et le Département des Landes. Plusieurs axes de recherche sont mis en œuvre : qualité de vie pour les résidents, aidants et bénévoles, et qualité de vie au travail pour les professionnels, évolution de la perception sociale de la maladie auprès du grand public et des médecins généralistes ou encore analyse socio-économique du projet.

Ces échanges scientifiques permettront de partager à l’ensemble du territoire les enseignements et bonnes pratiques. Les autres établissements ou services de maintien à domicile de la région pourront y trouver, soit une aide dans l’accompagnement, soit de nouveaux modèles de prise en charge.

En région Nouvelle-Aquitaine, comme partout en France, le défi est de s’adapter au vieillissement de la population. Le Village Landais Alzheimer bénéficie d’un taux d’encadrement et des financements exceptionnels (dotation annuelle en fonctionnement de 3,5 M € de l’ARS qui assure, depuis l’origine, la majorité du financement de ce Village). Ce dispositif permettra d’inspirer de nouvelles pratiques de la prise en charge des personnes âgées bien au-delà du département des Landes. Une volonté de positionner la Nouvelle-Aquitaine en territoire d'excellence et d'innovation dans le champ du soutien à l'autonomie, qui se traduit également en région par l’accompagnement à la création du gérontopôle.

À la faveur de la structuration de ce dernier, des champs de recherche et interactions nouveaux pourraient s’envisager pour poursuivre et approfondir l’identification des bonnes pratiques d’accompagnement et améliorer la formation initiale et continue des professionnels de la gérontologie.


Raphaël Gérard, député sortant de la circonscription Jonzac/Royan Est : « Des projets sont en cours sur tout le territoire que j'ai à cœur de pouvoir accompagner »

Questions à Raphaël Gérard, député sortant, dont les réponses ont été transmises par l'intermédiaire de sa suppléante, Evelyne Delaunay. Première réunion publique à Jonzac mardi 24 mai à 18 h 30 à la salle des fêtes, en présence de personnalités de la région

Raphaël Gérard et sa suppléante Evelyne Delaunay

• Raphaël Gérard, vous êtes député sortant de la circonscription Jonzac/Royan Est et vous briguez un second mandat. Quel regard portez-vous sur le premier ?

Après mon investiture par le parti de la majorité présidentielle, je suis très honoré de solliciter à nouveau la confiance des électeurs de cette circonscription. J'y vois une marque de reconnaissance du travail accompli. En 2017, venant de la société civile, je me suis présenté pour renouveler l'action politique, dans le souci constant de dépasser les clivages partisans, au service de l'intérêt général. Depuis 5 ans, les crises se sont succédé ; elles sont profondes : crise sociale, celle des Gilets Jaunes, crise écologique avec la multiplication des événements climatiques extrêmes qui impactent les communes et les agriculteurs-viticulteurs, crise sanitaire de la Covid 19, retour de la guerre en Europe. A quoi il faut ajouter une crise démocratique qui se traduit par un sentiment de défiance envers les élus. Malgré les épreuves personnelles de santé affrontées, les habitants, élus et associations le savent, ils ont pu compter sur ma mobilisation à leurs côtés sur des sujets essentiels : sécurité, mobilité, accès à la santé, à l'éducation. Autant de questions importantes dans la circonscription.

J'ai veillé sans cesse à faire remonter les besoins du territoire pour qu'ils soient pris en compte dans l'élaboration des lois. Mais également, j'ai fait constamment le lien entre les acteurs locaux et les administrations en appelant l'attention des services de l'Etat sur les décalages entre les décisions nationales et les réalités du terrain. J'ai pu, à ce titre, susciter ou faciliter la concertation autour d'un certain nombre de dossiers.

• Quelles sont ces actions concrètes ?

Elles ont été nombreuses : labellisation de l'hôpital de Boscamnant comme hôpital de proximité, IRM à Jonzac, aides aux hôpitaux de Royan et Jonzac et pour le commissariat de Royan à travers le plan de relance voté par la majorité parlementaire, augmentation du budget (loi de finances 2021) pour la préservation du patrimoine des communes rurales (églises, monuments), statut des gardes champêtres, soutien au classement de Cordouan au patrimoine mondial de l'Unesco, plus grande association des élus locaux dans le développement des énergies renouvelables, l'objectif étant de mettre fin à l'implantation anarchique de l'éolien, réforme de l'assurance récolte pour les agriculteurs-viticulteurs, implication dans les problématiques de la pêche et de la criée de Royan, soutien aux événements culturels que sont le Violon sur le Sable ou les Eurochestries. Je souhaite poursuivre toutes ces actions, à Paris comme en circonscription. Des projets sont en cours sur tout le territoire que j'ai à cœur de pouvoir accompagner (jeunesse, sécurité, patrimoine).

• Faisant preuve de transparence, vous n'avez jamais caché à vos électeurs que vous aviez contracté le covid. Ce covid qui a changé votre vie comme vous l'avez dit devant nos collègues à l'Assemblée Nationale. Où en êtes-vous aujourd'hui ?

J'ai subi récemment une opération chirurgicale qui m'empêche momentanément d'être sur le terrain, mais j'ai constitué une équipe autour de ma suppléante, candidate, Evelyne Delaunay. Je suis déterminé à reprendre tous mes combats, comme je l'ai déjà fait, avec force et conviction, énergie et simplicité. Je suis soutenu par nombre de personnalités locales et nationales, parlementaires, conseillers départementaux et régionaux, élus et responsables d'associations. Ensemble, nous donnerons une majorité au Président de la République et au Gouvernement.

• Première réunion publique à Jonzac mardi 24 mai à 18h30 à la salle des fêtes, en présence de personnalités de la région.

Villars les Bois : Musique d’ailleurs et d’ici au Marché Paysan vendredi 20 mai !

Jusqu’au mois d’octobre, l’association Arts-Terre mêle musique et produits locaux pour tous ses marchés paysans. Deux fois par mois à Villars-Les-Bois, l’ambiance est à la fête pendant que chacun fait ses courses. Un concept de culture à la ferme qui mixe les publics autour des stands des producteurs et des tables de pique-nique. Prochain rendez-vous vendredi 20 mai de 17 h à 20 h en présence du jeune violoniste Miguel, adepte du jazz comme du classique pour son nouveau spectacle mélangeant l'instrumental et la musique électronique

Miguel, Musique d’ailleurs et d’ici au Marché Paysan@dr.jpg
• DIABLOROSSO

Miguel est violoniste de métier. Après une enfance charentaise, il parcourt le Chili, son pays maternel pour continuer à construire son identité musicale. Membre de plusieurs groupes et duos, du jazz au classique, il maitrise une palette impressionnante de style. Ce vendredi, il test en avant-première son nouveau spectacle mélangeant l'instrumental et la musique électronique.

• Un marché authentique

Les produits alimentaires sont locaux, variés et de qualité : truite fraîche & fumée, fromage & farine, café & thé, poissons & crustacés, lait & miel, viande & charcuterie, cognac & jus, pineau & légumes secs, pain & pâtisseries. Des objets pratiques, de déco ou du quotidien complètent l’offre : savons & plantes, créations couture perchoirs à oiseaux, etc.

Le service de commandes groupées permet de proposer des fruits et légumes de saison venant d’un peu plus loin, dans le respect d’une charte de bonnes pratiques envers la nature et l’humain.

Une offre de pizzas et quiches complètent les envies de grignoter ou de se restaurer sur place.

Musique d'ici et d'ailleurs Marché Paysan @arts-terre.jpg

• L’association Arts-Terre

Créée en 2007 à Villars-les-Bois, l’association s’efforce de « valoriser le lien entre le métier de paysan, les arts et la terre ». S’appuyant sur les savoirs et compétences de ses membres, le programme annuel d’activités explore une diversité d’intérêts : balades à thèmes (essences de bois, champignons), séances d’observation (étoiles, oiseaux migrateurs), visites culturelles et de petit patrimoine, conférences, projections de documentaires, chantiers collectifs (vendanges à la main, cassage de noix), et toute autre idée née de la vingtaine de bénévoles actifs, et d’une centaine d’adhérents.

Arts-Terre organise un Marché Paysan bimensuel avec des acteurs locaux qui cultivent et élaborent des produits alimentaires et du quotidien selon des critères précisés dans une charte associative.

Arts-Terre se définit comme un « lieu d’expression citoyenne et culturelle, qui promeut les démarches respectueuses de la nature et celles qui cultivent la biodiversité ». Elle œuvre avec le soutien de la commune de Villars-les-Bois, l’agglomération saintaise, le département de Charente-Maritime.

Détails pratiques

Stands, buvette, tables de pique-nique en extérieur. Panier indispensable, et libre participation au concert. Parking : devant la salle des fêtes de Villars-les-Bois

Baignade déconseillée sur le littoral Sud Atlantique

En écho au communiqué publié le mercredi 18 mai par Fabienne Buccio, préfète de la Gironde et de la région Nouvelle-Aquitaine, le préfet maritime de l’Atlantique, le vice-amiral d’escadre Olivier Lebas, appelle les baigneurs fréquentant les plages de la façade sud atlantique à la plus grande prudence.

Après deux décès et une personne portée disparue en mer en raison des courants de baïne pour la seule journée du mardi 17 mai, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d’Etel a coordonné mercredi 18 mai, trois nouvelles opérations sur le secteur Lacanau/Lège-Cap-Ferret portant secours à 4 personnes en grand danger de mort. Deux d’entre elles étaient au « stade 3 » de noyade, c’est-à-dire quasi-inconscientes, en détresse respiratoire aiguë et ont nécessité une hospitalisation.

Les mêmes conditions propices aux accidents de baignade sont malheureusement encore réunies aujourd’hui jeudi 19 mai : températures estivales voire caniculaires, qui incitent la population à rechercher la fraîcheur de la mer, température de l’eau paradoxalement encore fraîche, forts coefficients de marée et plages moins surveillées qu’en période estivale.

La préfecture maritime de l’Atlantique rappelle que les courants de baïne sont accentués lors des grandes marées et s’amplifient à marée descendante. Ils sont chaque saison la première cause de décès en mer pour les pratiquants de loisirs nautiques. Il est donc formellement déconseillé de se baigner dans une zone non surveillée.

« En mer, la première des sécurités c’est vous, c’est votre prudence ! ».

Juin Vert, mois de mobilisation contre le cancer du col de l’utérus - Théâtre à Saintes, La Rochelle, Royan, Montendre et Saint-Jean d’Angély

Au programme de Juin Vert : Tournée de la pièce de théâtre « Dépiste, prouve que tu existes » du 7 au 11 juin dans toute la Charente-Maritime !

A l’occasion de Juin Vert, mois de mobilisation contre le cancer du col de l’utérus, le site de Charente-Maritime du CRCDC-NA (ex Lucide 17), le Comité de Charente-Maritime de la Ligue contre le cancer et de nombreux acteurs œuvrant dans le champ de la prévention, ont décidé de s’unir pour mener une grande opération de sensibilisation au dépistage des cancers dans cinq villes du département.

Du 7 au 11 juin, les Charentais-Maritimes sont invités à venir découvrir, gratuitement sur simple réservation, la pièce de théâtre « Dépiste, prouve que tu existes » de la Compagnie La Belle Histoire. La troupe, qui rencontre un vif succès partout en France, se produira à Saintes, La Rochelle, Royan, Montendre et Saint-Jean d’Angély, le temps d’une soirée alliant culture et santé : rire et émotion garantis !

Synopsis de la pièce : « La pièce nous plonge dans le quotidien d'une famille : un père légèrement hypocondriaque, une mère agacée d'être sollicitée sans arrêt pour tout même lorsqu'il s'agit de sa santé et leur fille sensibilisée via son école aux sujets de son âge, ce qui n'est pas vraiment du goût de sa mère... En bref, la pièce est fidèle à la réalité de notre vie : le dépistage organisé des cancers, il y a ceux qui sont pour, ceux qui sont contre et ceux qui changeront peut-être d'avis »...

A l’issue de cette pièce qui aborde les dépistages de manière ludique et sans tabou, les spectateurs pourront échanger avec des professionnels de santé locaux.

Réservation obligatoire (places limitées) : via les liens Weezevent ou par téléphone au 05 46 45 02 32 

Calendrier des représentations

• Mardi 7 juin à 19 h, auditorium des salles de Saintonge à SAINTES - https://my.weezevent.com/juinvert-saintes

• Mercredi 8juin à 19 h, Maison de Quartier Port-Neuf à LA ROCHELLE - https://my.weezevent.com/juinvert-larochelle

• Jeudi 9 juin à 19 h, salle Jean Gabin à ROYAN - https://my.weezevent.com/juinvert-royan

• Vendredi 10 juin à 19 h, salle municipale à MONTENDRE - https://my.weezevent.com/juinvert-montendre

• Samedi 11 juin à 19 h à l’Eden à SAINT JEAN D’ANGELY -  https://my.weezevent.com/juinvert-saintjeandangely

Il existe deux moyens complémentaires efficaces pour prévenir le cancer du col de l’utérus :

Le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus

Le dépistage du cancer du col de l’utérus des femmes de 25 à 65 ans (même vaccinées) consiste en un prélèvement cervico-utérin (frottis).

Le type d’analyse et le rythme varient selon l’âge : Entre 25 et 29 ans : analyse cytologique (recherche d’anomalies des cellules au microscope) tous les 3 ans (après deux frottis normaux à 1 an d’intervalle) ; de 30 à 65 ans: test HPV-HR (détection de la présence du virus HPV à haut risque) tous les 5 ans.

Cet examen se réalise chez un gynécologue, une sage- femme, un médecin généraliste ou dans un laboratoire.

- La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) des filles et des garçons, à partir de 11 ans

La vaccination protège contre les infections à plusieurs HPV (sexuellement transmissibles), à l’origine de cancers du col de l’utérus mais aussi d’autres organes (anus, vulve, vagin, pénis, cavité orale, oropharynx, larynx).

En France, depuis janvier 2021, la vaccination contre les HPV est recommandée aux filles et garçons : Entre 11 et 14 ans : seules 2 doses sont nécessaires ou entre 15 et 19 ans (rattrapage) : 3 doses sont nécessaires.

mercredi 18 mai 2022

Saintes : La foire mensuelle se déplace avenue Gambetta !

Il y a plusieurs mois, du fait des conditions sanitaires, la foire mensuelle a enregistré une importante baisse de fréquentation. Ces circonstances ont entrainé l’absence de certains exposants, qui aujourd’hui ne sont malheureusement plus en mesure de participer à ce rendez-vous populaire

Aussi, pour ne pas clairsemer les étals sur le cours National et l’avenue Gambetta et contribuer à une meilleure attractivité, dès le lundi 6 juin, la foire mensuelle se concentrera rive droite, avenue Gambetta.

La foire mensuelle a subi la crise sanitaire depuis deux ans, son grand retour en centre-ville en septembre 2021 doit s’accompagner aujourd’hui d’adaptations pour qu’elle perdure comme institution sur le territoire, et c’est dans cette optique qu’elle prendra place sur toute l’avenue Gambetta dès le lundi 6 juin.

Ce rendez-vous mensuel reste et restera le 1er lundi de chaque mois, de 8h à 18h.

mardi 17 mai 2022

Centres Hospitaliers de Saintes et de Saint-Jean-d’Angély/Lancement des premières foulées hospitalières le 4 juin

Le sport comme moyen de fédérer, le sport comme vecteur de prévention. Parce qu’il n’y a pas mieux que le sport pour réunir. Et parce que la course à pied reste le moyen le plus accessible de se dépenser !

Afin de marquer la sortie de crise sanitaire que nous subissons depuis de longs mois, les organisateurs ont voulu créer un événement sportif et fédérateur, facile à mettre sur pied.

Grâce à la mobilisation des équipes, ces premières "Foulées hospitalières" permettront à une petite centaine d’agents hospitaliers de courir ensemble sur trois parcours : 2 km, 5 km ou 10 km entre l’hôpital de Saintes et le Jardin public en passant par le centre ville et la zone de la Palu.

Mais pour aller encore plus loin et faire de cet événement, un événement grand public, il a été décidé de mettre en place un village santé où certains des partenaires comme la MNH, la MGEN, Décathlon Saintes et Endurance Shop seront présents. Sans oublier nombre des services hospitaliers qui viendront mettre en avant la prévention.

Venez nombreux sur le village le 4 juin entre 9 h et 13 h

Le départ de la course sera donné à 9 h sur le parvis du Centre Hospitalier de Saintes.

Charente-Maritime : Limitation provisoire des usages de l'eau

Réunion de la Cellule de vigilance « Sécheresse » du 16 mai dernier

La situation hydrologique en Charente-Maritime est caractérisée par une absence de recharge hivernale des nappes et des niveaux bas atteints dès le début du printemps

Le déficit pluviométrique constaté depuis juillet 2021 est important dans l’ensemble du département, plaçant la période actuelle au troisième rang des saisons les plus sèches depuis 1959.

Les conditions météorologiques récentes, avec une pluviométrie très faible enregistrée depuis plusieurs semaines, se traduisent par la poursuite de la baisse du niveau des nappes et des cours d’eau.

Des arrêtés préfectoraux limitant les prélèvements d’eau pour l’irrigation sont déjà en vigueur dans plusieurs bassins du département : interdiction des prélèvements sauf cultures dérogatoires pour les bassins du Curé, Marais Nord Aunis, Mignon-Courance et Arnoult, interdiction des prélèvements le jour de 08h00 à 19h00 et le week-end pour les bassins de la Boutonne Supra, de la Seudre, du Bruant, de la Charente aval, de l’Aume-Couture et de la Gères-Devise.

Compte tenu des conditions météorologiques, de l’évolution de la situation hydrologique et de la nécessité pour chacun d’adopter des comportements économes pour tous les usages de l’eau, le Préfet de la Charente-Maritime, après concertation de l’ensemble des acteurs lors de la cellule de vigilance sécheresse qui s’est tenue le 16 mai, a pris par arrêté préfectoral de nouvelles mesures de limitation. Celles-ci s’appliqueront à compter du mercredi 18 mai à 8 h. Elles concernent des usages de l'eau pour les professionnels, collectivités et particuliers et sont applicables sur tout le département.

Le caractère précoce de la sécheresse doit conduire chacun d’entre nous à faire preuve d’esprit de responsabilité et de la plus grande prudence.

lundi 16 mai 2022

Énergies renouvelables : “LES GÉnÉRATEURS”, un nouveau service d’aide et d’accompagnement pour les collectivités de Nouvelle-Aquitaine

L’Agence de la transition écologique (ADEME) et le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine lancent un appel à candidatures pour inciter les collectivités à exposer leurs besoins en matière de développement de projets solaires, photovoltaïques et éoliens.

Devant la nécessité d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050, il devient urgent de développer les capacités de production d’énergies renouvelables (ENR) locales, en particulier l’éolien et le photovoltaïque.

Pour cela, en partenariat avec les services de l’État (DREAL), l’ADEME et la Région Nouvelle-Aquitaine ont recruté dès 2021 des nouveaux conseillers techniques chargés d’aider et d’accompagner les collectivités territoriales à monter des projets, surtout en zone rurale.

Ces conseillers techniques sont issus de trois structures régionales : le Centre régional des énergies renouvelables (CRER), l’association Citoyens en réseau énergies renouvelables Nouvelle-Aquitaine (CIRENA) et l’Agence locale de l’énergie et du climat Métropole bordelaise et Gironde (Alec).

Ils forment un réseau appelé LES GÉnÉRATEURS et œuvrent en fonction des départements :

- Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Deux-Sèvres, Vienne et Haute-Vienne : Mathieu Mansouri (CRER) : mathieu.mansouri@crer.info ;

-  Dordogne, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques : Vincent Billy (CIRENA) : vincent.billy@cirena.fr ;

 - Gironde : Sébastien Durand (Alec) : sebastien.durand@alec-mb33.fr

 LES GÉnÉRATEURS proposent quatre services gratuits, neutres et indépendants aux élus et agents municipaux : du conseil sur-mesure, de la sensibilisation et de l’animation, du partage d’expériences, et de la mise en réseau.

 Seconde étape : l’ADEME et la Région Nouvelle-Aquitaine lancent un appel à candidatures auprès des structures intercommunales pour identifier leurs futurs projets et leurs besoins.

Les candidatures sont à déposer au plus tard pour le 1er juin, date à partir de laquelle une première sélection sera effectuée, au regard de la nature des demandes et des priorités.

Elles peuvent être déclarées à partir de ce lien :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeAcKxAnSgPSLegQEjbZcWuajRy2KiEPwLG429eE6M3s81RFw/viewform

 Dans le cadre de sa feuille de route de la transition écologique Néo Terra, et de sa politique de renforcement de l’ingénierie thématique à destination des collectivités pour le développement des ENR, la Région Nouvelle-Aquitaine a voté le 9 mai dernier un soutien de 124 440 euros au CRER, de 72 208 euros à l’association CIRENA, et de 32 100 euros à l’Alec.

Elections Législatives Jonzac/Royan Est : Francoise de Roffignac et Christophe Bouyer « défenseurs de la ruralité et de l'environnement »

Investie par Les Républicains, Françoise de Roffignac, vice-présidente du Conseil départemental, est candidate aux Législatives du 12 juin prochain. Son suppléant est Christophe Bouyer, de Plassac. Engagée pour une agriculture respectueuse de l'environnement et des circuits courts qui permettent d'avoir " Plus de 17 dans nos assiettes ", cette ingénieure en agronomie s'intéresse également au patrimoine. En juillet 2021, elle a connu une grande joie en apprenant le classement du phare de Cordouan au patrimoine mondial de l'Unesco, candidature qu'elle a portée avec enthousiasme et détermination.

Francoise de Roffignac est première adjointe de la commune de Grézac depuis 2020

Francoise de Roffignac a enseigné les mathématiques successivement à Saintes, Royan, Mirambeau, puis pendant plus de 20 ans au collège Notre-Dame de Nazareth à Cozes. Elle a été élue conseillère départementale pour le canton Saintonge Estuaire en binôme avec Loïc Girard en 2015. Sa formation d'ingénieure en agriculture a conduit Dominique Bussereau à lui confier la vice-présidence en charge de l'agriculture, du plan de développement rural, de l'aménagement foncier et des relations avec la Région. En septembre 2017, elle a décidé de se mettre en disponibilité de l'enseignement pour se consacrer pleinement à son mandat et à deux sujets qui lui tiennent particulièrement à cœur : favoriser la production, la transformation et la consommation de produits locaux et de saison, aussi bien auprès des Charentais-Maritimes (+ de 17 dans nos assiettes et site manger17.fr) que de la restauration collective en lançant la plateforme agrilocal17.fr.

Réélue en 2021 au Département avec Loïc Girard, Sylvie Marcilly lui a confié la vice-présidence en charge de l'eau, la mer et l'environnement.

« Sollicitée pour les Législatives, après une longue période de réflexion, j'ai choisi de me présenter devant les électeurs pour être la députée qui portera les sujets de notre territoire à l'Assemblée Nationale. Femme de convictions, élue de proximité, je veux apporter ma connaissance du terrain et ma volonté à agir pour les sujets essentiels à notre quotidien, en particulier pour permettre à chacun de vivre dignement de son travail » explique-t-elle.


• Son suppléant Christophe Bouyer
habite à Plassac, près de Saint-Genis. Cadre dans une coopérative agricole, il a gravi les échelons en devenant responsable des investissements, de la maintenance et de la sécurité dans une structure de 1500 salariés sur sept départements. Défenseur de la ruralité, passionné par la nature et l'environnement, il est investi dans le monde de la chasse, en tant que Président de la Fédération des chasseurs de Charente-Maritime.

• Planning des réunions