mardi 29 décembre 2020

La ville de Saintes participe au recyclage des sapins

La Ville de Saintes se propose cette année de valoriser les sapins naturels



 Après les fêtes, la Ville collectera les sapins et les transformera en copeaux de bois pour éviter les dépôts sauvages dans la ville et pour pailler les espaces verts.

Les Saintaises et Saintais pourront également, sur demande, récupérer gratuitement du broyat pour leur usage personnel dans la limite des volumes disponibles.

Des points de collecte seront activés du 4 au 31 janvier : 

Bellevue Rue des Câtives

Quartier Boiffiers Cours de l’Europe / rue Jean Philippe Rameau Bassompierre coté statue

Parking Geoffroy Martel Centre social Belle Rive

Place du Cloître

Parking Saint Eutrope

La Fenêtre > Rue de la Fenêtre La Berlingue Salle de la Recluse Square Pierre Machon

Une seule règle à respecter : déposer les sapins dans l’espace dédié, sans sac, sans décoration, sans flocage, ni peinture.

Une précision : Laisser son sapin sur le trottoir en s’en remettant aux agents collectant les déchets est en réalité considéré comme un dépôt sauvage, passible d’une amende de 150 euros.

Pour plus de renseignements sur l’opération ou pour récupérer du broyat, un seul numéro : 05 46 98 22 90.

lundi 28 décembre 2020

Saintes, ville de lumières !

Saintes a sorti ses habits de lumière pour le plaisir des yeux en cette période de fêtes (certes troublée par le Covid-19). Pour nous faire oublier ces temps difficiles, la municipalité a mis l'accent sur l'originalité. Elle propose en particulier une mise en scène au palais de justice dont la façade a été transformée en véritable peinture vivante (chaque soir sauf le 1er janvier 2021 de 18 h à 19 h 30). A voir également la cathédrale Saint-Pierre de mauve vêtue, le Père Noël devant le Présidial, les rivières de diamants qui illuminent les rues, l'arc de Germanicus paré d'un Joyeux Noël et le jardin public où des animaux scintillants gambadent sur les pelouses tandis qu'une nymphe surgit d'un bleu décor. 

Non pas un spectacle, mais des spectacles à découvrir : de quoi ravir les petits et les grands !

L'arc de Germanicus...
et son tunnel scintillant
Le palais de justice
Mise en scène très réussie de la société Abaques pour le mapping vidéo et la société Event pour la technique (© Ville de Saintes)
(© Ville de Saintes)
(© Ville de Saintes)
(© Ville de Saintes)
La cathédrale Saint-Pierre

Le Gallia
L'ancien musée archéologique

Le Père Noël devant le Présidial

La passerelle
Illuminations au jardin public

Nymphe surgie d'un bleu décor
Saintes, ville de lumières

                                            JOYEUSES FETES DE FIN D'ANNEE

mercredi 23 décembre 2020

Région de Saintes : Modification des ouvertures des équipements communautaires pendant les fêtes

Les 24 et 31 décembre, les horaires d’ouverture des services et équipements de l’Agglomération de Saintes sont exceptionnellement modifiés :

• L’accueil physique et téléphonique de l’Ecosite, impasse des Perches, fermera à 16h au lieu de  17h ;

• Les déchèteries de l’Agglomération (Saintes Nord, Saintes Ouest, Burie, Chaniers et Corme-Royal) fermeront à 16h au lieu de 17h ;

• Les accueils physiques et téléphoniques du siège de l’Agglomération et du service éducation-enfance-famille fermeront à 16h30 au lieu de 17h30.

Pendant la période des fêtes, les équipements suivants seront fermés au public :

• La ludothèque intercommunale, 2 passage Massiou à Saintes, jusqu'au 4 janvier inclus. Réouverture le 5 janvier dans les conditions définies sur www.agglo-saintes.fr

• Le Point d’Accès au Droit, 5 bis avenue de Bellevue à Saintes, jusqu'au 3 janvier inclus. Réouverture le 4 janvier à 9h.

Saintes : réouverture partielle du centre aquatique Aquarelle à partir du 11 janvier

Fermé depuis l’annonce gouvernementale du reconfinement, le centre aquatique Aquarelle, situé allée de la Guyarderie à Saintes, rouvrira ses portes à compter du lundi 11 janvier aux publics prioritaires suivants :

Groupes scolaires et périscolaires ;

Jeunes inscrits à l’école de natation, à l’activité Aquakids et au jardin aquatique, encadrés par les maîtres-nageurs d’Aquarelle ;

Personnes en formation universitaire ou professionnelle (sur présentation d’un justificatif de l’établissement) ;

Personnes à handicap reconnu MDPH avec l’encadrement nécessaire (sur présentation de l’attestation des allocations AAH ou PCH) ;

Pompiers ;

Seniors, sur prestation médicale APA (sur présentation de l’attestation de l’allocation pour les personnes âgées de 60 ans et d’un certificat médical) ;

Sportifs de haut niveau (sur présentation d’un justificatif) ;

Sportifs professionnels (sur présentation de la carte professionnelle).

En fonction de l'évolution de la situation sanitaire, des changements pourront avoir lieu au mois de janvier. Les habitants sont invités à consulter régulièrement la page « Aquarelle » sur www.agglo-saintes.fr 


Covid-19 : Démarrage de la campagne de vaccination en Nouvelle-Aquitaine dès la semaine prochaine

L’Agence européenne du Médicament a autorisé lundi 21 décembre, la mise sur le marché du vaccin Pzifer-BioNTech contre le Covid-19. Dans la semaine, devraient intervenir les avis de la Commission européenne et de la Haute Autorité de Santé

En Nouvelle-Aquitaine, la campagne de vaccination débutera dès la semaine prochaine avec les premières livraisons de vaccins et le démarrage des consultations pré-vaccinales, indispensables pour recueillir le consentement éclairé des résidents en EHPAD et Unités de soins de longue durée (USLD).

Un panel d’établissements volontaires, répartis dans l’ensemble de la région, de statuts public et privé, et en capacité de réaliser les consultations pré-vaccinales pour l’ensemble de leurs résidents dès la semaine prochaine, est en cours de constitution. Les premières vaccinations y seront réalisées la première semaine de janvier.

Les circuits logistiques sont prêts, et les livraisons pourront débuter dès lors que les établissements volontaires auront transmis le nombre de résidents souhaitant se faire vacciner afin de s’assurer de livrer le nombre exact de doses, le vaccin devant obligatoirement être administré dans les 5 jours après décongélation. 

Tous les établissements de la région (920 EHPAD et 63 USLD en Nouvelle-Aquitaine accueillant 73000 résidents) seront alimentés en vaccins tout au long de cette première phase de la campagne, qui durera plusieurs mois, le vaccin nécessitant en effet l’administration d’une deuxième dose 21 jours après la première injection.

Par ailleurs, des cellules opérationnelles de vaccination pilotées par l’ARS et les préfectures de département, en lien avec les conseils départementaux, l’ensemble des représentants des professionnels de santé et l’Assurance Maladie, seront mises en place dans chaque département, dès la semaine prochaine. Ces cellules auront comme mission d’appuyer les EHPAD qui auraient besoin d’un appui tout au long de la campagne de vaccination.


 

Dysfonctionnement du réseau Orange sur Jonzac : Christophe Cabri, maire, réagit

Depuis plusieurs jours, les communications téléphoniques et autre services dépendant du réseau Orange posent des problèmes sur Jonzac. Christophe Cabri vient d'envoyer une lettre au Délégué régional décrivant la gravité de la situation et lui demandant quelle suite il compte donner auprès des abonnés...


Prime de 150 euros aux boursiers en formation sanitaire et sociale : Noël avant l'heure pour les 4 260 étudiants de Nouvelle-Aquitaine

Un arrêté du Ministre de la Santé du 16 novembre 2020 prévoit le versement d'une prime précarité, d'un montant de 150 euros à tous les étudiants boursiers de l'enseignement supérieur.

Dans ce cadre, la Région Nouvelle-Aquitaine s'est immédiatement mobilisée pour organiser le versement de cette prime dès le mois de décembre, à destination de l'ensemble des apprenants boursiers en formations sanitaires et sociales.

 « Grâce à la mobilisation exceptionnelle des services - la délibération devait être prête pour la Commission permanente du 23 novembre -, cette prime a pu être versée à plus de 4 260 étudiants boursiers de Nouvelle-Aquitaine avant Noël. La Région est ainsi la première région de France à verser cette prime » a indiqué Françoise Jeanson, conseillère régionale en charge de la santé.

 

Saintes : La Ville propose des défis de fin d'année en lançant #TESPASCAP

Plusieurs associations et équipements de la ville ont informé la municipalité de l’impact du second confinement et du semi-confinement sur le moral des bénévoles et la motivation des adhérents. 

Le premier confinement avait été l’occasion de tester de nouveaux outils numériques. Le deuxième confinement a pu, quant à lui, démobiliser les adhérents et notamment les jeunes pratiquants. 

Dans ce contexte, la Ville propose aux associations et, plus généralement, aux Saintais d’expérimenter un moyen de participer à une remobilisation générale. Les circonstances ont limité les possibilités de pratiquer ensemble une activité sportive ou musicale. Pourquoi ne pas se fixer des petits défis par le biais des réseaux sociaux pour se retrouver d’une autre façon, autour d’activités importantes pour le bien-être de chacun ? Une façon également de proposer de jolis cadeaux de Noël aux adhérents, de les encourager à soutenir leurs associations et peut-être de créer des vocations pour les semaines à venir... 

La Ville propose donc des défis de fin d'année en lançant «#TESPASCAP» :

Présentation de l'opération par les élus à la mairie de Saintes (© Michel Bertrand)

C’est également un moyen pour la Ville de mettre en valeur les activités, les adhérents et bénévoles des associations de la ville pour donner envie d’y adhérer et d’accompagner la reprise des activités sportives tout en permettant aux structures culturelles de supporter un peu moins mal cette période de fermeture prolongée. Enfin, cette période de semi-confinement peut être l’occasion de mettre en valeur des actions et démarches durables.

Un mail a été envoyé aux associations sportives, culturelles. L’attention des participants a été attirée sur l’importance de respecter les consignes sanitaires et de s'assurer que les personnes filmées soient d’accord pour la diffusion de leurs images.

• COMMENT ÇA SE PASSE ?

Les vidéos d'une minute 30 maximum pour relever les défis peuvent être envoyées à l’adresse suivante : servicecommunication@ville-saintes.fr ou en publiant la vidéo sur le compte de l’association/du particulier en taguant @villedesaintes. Le plus grand nombre possible sera publié de préférence le mercredi et le dimanche en fin d’après-midi jusqu’à la  fin des vacances scolaires. D’autres opérations similaires pourront être développées dans les semaines à venir.

ALORS CAP OU PAS CAP ?

Noël J-2 : comment limiter les risques de contamination pour des retrouvailles sans le Covid-19 !

Les recommandations de l'ARS

Pour cette fête de Noël particulière où se mêlent à la fois l’impatience et la joie de se retrouver après une année marquée par les séparations, mais aussi la crainte de contaminer ses proches fragiles, quelques précautions s’imposent. S’il appartient à chacun de décider de se réunir ou non pour cette occasion (dans la limite de 6 adultes maximum), voici pour rappel les grands principes à avoir en tête.

AVANT 

• Les jours précédents les retrouvailles, on limite strictement ses contacts (on reporte à plus tard les sorties et les contacts non impératifs), idem pour les enfants qui retrouveront leurs copains à la rentrée ;

• On renforce au maximum les gestes barrières : distanciation physique, port du masque, lavage des mains fréquent, aération régulière des pièces.

• On télécharge si ce n’est pas fait l’application #TousAntiCovid afin d’être prévenu si vous avez été à proximité d’une personne testée positive.

• On se fait tester en cas de symptômes, de doute et ou de prise de risque, après avoir pris l’avis d’un professionnel de santé.

Pour le choix du type de test, cela dépend de la situation :

• J’ai des symptômes depuis < 4 jours : test PCR* ou test antigénique**

• J’ai des symptômes depuis ⩾ 4 jours : test PCR uniquement

• Je n’ai pas de symptômes : en cas de risque ou de doute, je peux faire un test PCR (ou un test antigénique à défaut) sur avis d’un professionnel de santé (médecin, pharmacien, infirmier) ou dans un centre de dépistage.

• Résultat positif : je m’isole pendant 7 jours !

• Résultat négatif : je continue à appliquer strictement les gestes barrières ! En effet, un test négatif, en particulier pour les tests antagoniques compte-tenu de leur moindre sensibilité, ne permet pas d’exclure une infection.

*Dans un laboratoire d’analyses

**Dans un laboratoire d’analyses ou chez mon médecin traitant, pharmacien ou infirmier

• Les préparatifs du repas : on espace le plus possible les places assises, on privilégie à l’apéritif les portions individuelles avec des pics (en évitant surtout les bols de chips et planches à partager), on respecte les règles d’hygiène en préparant le repas, on aère la pièce au moins 10 mn avant l’arrivée des convives et on désinfecte les surfaces, les poignées de porte et les toilettes.

PENDANT  

• On évite les bises et embrassades ;

• On garde les bonnes distances et on porte le masque (surtout en présence de personnes fragiles) ;

• On identifie les verres ;

• A table une seule personne fait le service avec des couverts dédiés, idem pour les boissons ;

• On aère régulièrement ;

• Lavage des mains ou gel hydro alcoolique sans modération ;

• On ne partage pas les verres, couverts ou cigarettes ;

• Une personne fait la distribution des cadeaux et on jette ensuite rapidement les emballages.

APRES

• On aère, on désinfecte les surfaces, les poignées de porte et les toilettes et on lave le linge utilisé à 60° (nappe, torchons, serviette de mains).

Possibilité de télécharger les check-list spéciale fêtes (amis /famille et « J’invite une personne à risque : comment la protéger ?» ), à partager sur les réseaux sociaux !

Une campagne sur Instagram, Snapchat et Facebook pour sensibiliser avec humour

Afin de véhiculer des messages de prévention en amont de la période des fêtes, l’ARS Nouvelle-Aquitaine a lancé une campagne de communication depuis la mi-décembre dans la région (affichage, supports de proximité via les boulangeries). Ce dispositif est complété par un volet digital à destination des jeunes de 15 à 30 ans via Instagram, Facebook et Snapchat, afin de leur rappeler avec un ton décalé l’importance de protéger leurs aînés pendant ces vacances.

 


mardi 22 décembre 2020

Conseil Départemental : Revitalisation des petites communes, écoles, incendie, aide au logement, véloroutes

La Commission permanente du Conseil départemental s’est réunie le vendredi 18 décembre à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle sous la présidence de Dominique Bussereau.

Elle a autorisé le lancement du dossier de consultation des entreprises (appel d’offres ouvert) relatif à la construction d’un nouveau Centre d’incendie et de secours à Sainte-Marie-de-Ré. La surface totale des différents locaux (bureaux, techniques, remises, gestion, vestiaires) est de 763 m2.

Le coût prévisionnel des travaux (HT) est estimé à 1,53M€. Ils devraient être lancés au printemps 2021 pour une mise en service au printemps 2022.

Le nouveau Centre sera construit au même emplacement que l’ancien, qui a été démoli et est installé dans un ancien hangar agricole aménagé pour son accueil provisoire.

Aide à l’aménagement d’une Maison France Services à Saint-Aigulin 

REVITALISATION DES PETITES COMMUNES

Des subventions sont accordées à 35 Communes pour le financement de 43 projets différents et un montant total de subventions s’élevant à 692 723€. Sont notamment concernés : la construction d’un marché couvert à Sainte-Marie-de-Ré (subventions: 129140€), la réhabilitation d’un bâtiment communal en atelier municipal à Archingeay (90 000€), la construction de nouveaux ateliers municipaux à Saint-Ouen d’Aunis (63 000€) et l’aménagement d’une Maison France Services à Saint-Aigulin (63 000€).

Les autres communes concernées sont :

Andilly, Annepont, Beurlay, Biron, Bougneau, Cabariot, Champagnac, Champagnolles, Chaniers, Colombiers, Corignac, Corme-Ecluse, Croix-Chapeau, Écoyeux, Étaules, La Couarde-sur-Mer, La Devise, La Jard, Les Mathes, Loulay, Montpellier-de-Médillan, Mornac-sur-Seudre, Mortagne-sur-Gironde, Port-des-Barques, Saint-Aigulin, Saint-Georges-du-Bois, Saint-Germain-du-Seudre, Saint-Simon-de-Pelouaille, Sainte-Gemme, Sainte-Soulle, Semussac et Vervant.

AIDE AUX ÉCOLES

Dans le cadre du Fonds départemental d’aide aux constructions et grosses réparations des locaux scolaires du premier degré, 16 subventions sont accordées à 14 collectivités pour un montant total de 568 028€ dont 525 000€ au SIVOS de Ballon/Ciré d’Aunis pour la construction d’une école maternelle à Ballon.

Les autres collectivités bénéficiaires sont les communes :

Chaniers, Cozes, Fontcouverte, Le Château d’Oléron, Les Gonds, Marsilly, Saint-Germain-de-Lusignan, Saint- Germain-du-Seudre, Sainte-Soulle, Semussac, et Thénac ainsi que le SIVOS Le Thou/Landrais.

ÉQUIPEMENT TOURISTIQUE DES PETITES COMMUNES

Des subventions sont attribuées aux Communes de Neulles, Saint-Savinien-sur-Charente et Soubise.

DÉFENSE EXTÉRIEURE CONTRE L’INCENDIE

Subventions pour les communes de Bussac-Forêt, Cabariot, Fontcouverte, Le Douhet, Le Fouilloux, Loire-les-Marais, Montils, Pessines et Saint-Germain-du-Seudre. Leur montant total s’élève à 19 166€.

AIDE AU LOGEMENT EN MILIEU RURAL

Pour des travaux de rénovation, des subventions d’un montant total de 94459€ sont accordées aux Communes de Antezant-La Chapelle, Chepniers, Le Grand-Village-Plage, Mons, Montpellier-de-Médillan, Port-des-Barques, Saint-Dizant-du-Gua et Saint-Germain-de-Lusignan.

ASSAINISSEMENT DES COMMUNES

Des subventions sont individualisées au bénéfice des communes de :

 Neuvicq-le-Château pour la construction d’une station d’épuration (montant : 112000€).

 Tesson pour des travaux d’aménagement de la station d’épuration (236000€).

 Pérignac pour la construction d’une station d’épuration (80 000€) et la mise en place du réseau d’assainissement (120 000€).

RE-SOURCES

Dans le cadre du programme Re-Sources, des subventions d’un montant total de 17 188€ sont attribuées à Eau 17 pour des études ou des acquisitions foncières.

PROGRAMME DÉPARTEMENTAL D’ÉQUIPEMENT RURAL

Plusieurs subventions, d’un montant total de 194 870€, sont votées pour financer des travaux et des études hydrauliques.

VOIRIE ROUTIÈRE

La Commission permanente a autorisé le lancement du dossier de consultation des entreprises relatif à l’aménagement de la traversée d’agglomération (RN 18) dans les Communes de Champagne et de Pont l’Abbé d’Arnoult. Le montant total des travaux (tranches ferme et optionnelle) s’élève à 1,221M€.

SCHÉMA DÉPARTEMENTAL DES VÉLOROUTES

Une subvention représentant 50% de la dépense subventionnable est attribuée à la Commune de Saint-Dizant-du-Gua pour les travaux de réfection de la voie communale qui est un support de la Véloroute "Canal des 2 Mers".

Le Département va réaliser les travaux de réfection de la piste cyclable traversant la forêt de la Coubre qui sert de support à la Vélodyssée®. Le montant des travaux s’élève à 36 366€. Une convention va être signée avec l’Office National des forêts et la Communauté d’Agglomération Royan-Atlantique dont le financement à hauteur de 30% est sollicité.

HABITAT 17

La garantie départementale d’emprunt est accordée à Habitat 17 pour l’acquisition en V.E.F.A. (Vente en État Futur d’Achèvement) de 10 logements individuels locatifs à Angliers (lieudit Les Hauts de Saint-Gilles) et pour un montant de 990 000€.

Conseil Départemental : 1,263 milliard d’euros tous budgets confondus

La session d’hiver du Conseil départemental s’est tenue du 14 au 18 décembre à la Maison de la Charente- Maritime de La Rochelle sous la présidence de Dominique Bussereau

Le Conseil départemental a adopté la Décision Modificative Budgétaire n°3, qui propose des ajustements et procède à la mise à jour des échéanciers des programmes pluriannuels.

Des Autorisations d’engagement (AE) et une Autorisation de programme (AP) permettent au Département de poursuivre son soutien aux acteurs impactés par la crise sanitaire et économique.

● Une AE de 2,5M€ pour financer la prestation exceptionnelle d’aide aux travailleurs non-salariés et aux dirigeants d’une Société par actions simplifiée ou d’une Société par actions simplifiée unipersonnelle en situation de précarité du fait de la crise sanitaire.

● Une AE de 1M€ permettant de poursuivre le soutien au tissu associatif ainsi qu’une AE de 200 000€ pour des subventions nouvelles

● Une AE de 495 000€ pour la plateforme Emploi17.fr.

● Une AP de 50 000€ afin d’inciter les Communes à développer l’accès aux e-services dans le cadre de la lutte contre la fracture numérique.

À l’issue de ce vote, le Budget principal 2020 du Département s’élève à 1, 138 milliard d’euros et tous budgets confondus à 1,263 milliard d’euros.

BUDGET 2021

Dominique Bussereau a réaffirmé son souhait que le Budget Primitif 2021 soit élaboré et voté par le Conseil départemental issu des élections devant avoir lieu en juin 2021.

À compter du 1er janvier 2021 et jusqu’à l’adoption du BP 2021, le Code général des collectivités territoriales prévoit que le Président du Département :

● Est en droit, pour la section de fonctionnement, d’engager les dépenses et de recouvrir les recettes dans la limite des montants inscrits au budget 2020 ;

● Peut, pour la section d’investissement, avec l’autorisation de l’Assemblée départementale, engager liquider et mandater les dépenses dans la limite du quart des crédits ouverts au budget 2020.

Les dépenses relatives au remboursement de la dette et les dépenses à caractère pluriannuel, dont les dépenses d’investissement, continueront à être mandatées selon les échéances prévues. Par ailleurs, une avance sur le contingent 2021 égale à la participation du Département en 2020, soit 32,322 M€, est votée en faveur du SDIS 17.

ACCORD DÉPARTEMENTAL DE RELANCE

Le Conseil départemental a pris acte l’accord de relance pour la Charente-Maritime, qui détermine les modalités de financement par l’Etat de projets réalisés par le Département et classés en 3 grandes rubriques :

● Transition écologique et préservation de la biodiversité. 

● Compétitivité.

● Cohésion de territoires.

La participation minimale de l’Etat s’élève à 8M€ ; elle peut atteindre 20M€ en fonction des projets qui seront retenus dans le cadre d’appels à projet.

POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES

L’Assemblée départementale a pris acte du rapport sur les politiques environnementales menées par le Département et ses partenaires. Le rapport se décline en 7 points :

● Reconnaissance d’un réseau des espaces naturels sensibles ; 

● Restauration des paysages ruraux ;

● Gestion de l’eau et des milieux aquatiques ;

● Plan de gestion durable de la Trézence ;

● Observatoire de l’éolien ;

● Mise en place d’un Plan digues ;

● Lancement du Schéma de développement durable (qui fait l’objet d’un rapport spécifique).

ACTIONS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Il est pris acte du bilan 2020 des actions de développement durable. Ce rapport s’appuie sur les 5 grands thèmes identifiés dans le Schéma départemental :

● Le bien-être et l’épanouissement pour tous ;

● La mobilité durable : vers un maillage équilibré du territoire ; 

● Un environnement protégé et une alimentation de qualité ; 

● L’adaptation aux changements climatiques ;

● La transition énergétique.

PROGRAMME OLÉRON 21

Ce programme, approuvé en décembre 2018 pour une durée de 3 ans (2019 – 2020 – 2021) et d’un montant de 7,7M€ a pour objectif de financer, en lien avec la Communauté de Communes de l’île d’Oléron :

● Des actions de protection des espaces naturels : protection dunaire, restauration des ouvrages en marais, rénovation de sites en forêts domaniales ...

● Une offre de mobilité touristique alternative à la voiture individuelle : réseau de transport collectif en véhicules propres, maillage cyclable de l’île, gestion du trafic routier...

Il a été pris acte du rapport relatif à son état d’avancement. Le montant total des opérations engagées s’élève à 3,99M€.

PLAN DÉPARTEMENTAL VALS DE SAINTONGE

Le Conseil départemental a également pris acte de l’état d’avancement de ce Plan approuvé en juin 2019 et affectant 7M€ à l’accompagnement des projets de ce territoire selon 3 axes : investir pour soutenir la relance du territoire ; structurer une destination touristique « famille » ; renforcer l’attractivité du territoire.

122 projets concernant 57 Communes ont bénéficié d’une bonification de subventions pour un montant total de 440 852€ (qui s’ajoutent au 1,784 M€ découlant des financements ordinaires), et 7 dossiers particuliers ont été votés par l’Assemblée départementale pour un montant de 932 746€.

Soit un total de financement de 1,373M€ au bout de 16 mois d’application de ce Plan.

COLLÈGES PUBLICS

Une autorisation de programme de 4,61 M€ a été votée au titre du programme de grosses réparations des collèges publics pour l’année 2021.


Les Amis de Jonzac organisent un concours de décorations de Noël


• A découvrir : la jonchée devant le château de Jonzac

Les Amis de Jonzac à l'œuvre vendredi matin

Une idée sympa que cette jonchée faite de feuillages et autres décorations !

Nouvelle-Aquitaine : Pacte régional d'investissement dans les compétences 2020-2022

Alain Rousset et Elisabeth Borne ont signé un avenant pour mieux répondre aux besoins de formation qui ont évolué avec la crise

Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, étaient en déplacement à la Cité Numérique de Bègles vendredi 11 décembre dernier. C'est dans ce lieu emblématique de l'excellence de la formation aux métiers du numérique, auprès des stagiaires du centre de formation Site Informatique, qu'ils ont signé l'avenant du Pacte régional d'investissement dans les compétences Nouvelle-Aquitaine 2019-2022.

 La Région Nouvelle-Aquitaine s'est engagée aux côtés de l'Etat dans le cadre du Pacte régional d'investissement dans les compétences 2019-2022. Mobilisant, en complément de l'effort propre de la Région (qui s'élève à 648 millions d'euros), 502 millions d'euros pour la formation des Néo-Aquitains, le Pacte régional Nouvelle-Aquitaine 2019-2022 est aujourd'hui augmenté de 58,7 millions d'euros pour dépasser 1,2 milliard d'euros et prévoit ainsi une progression du nombre de chômeurs formés sur la période avec une priorité donnée aux jeunes et aux moins qualifiés.

 Ce Pacte, construit sur des fondements d'avant crise, doit à présent adapter ses cibles et sa trajectoire au nouveau contexte. Ainsi, l'avenant du Pacte, signé hier en présence de Catherine Veyssy, vice-présidente du Conseil régional en charge de l'Apprentissage, de l'Emploi et de la Formation, et Carine Seiler, haut-commissaire aux Compétences, prévoit de faire évoluer l'offre de formation vers les priorités économiques, sectorielles et stratégiques définies par les plans de relance national et régional (le bâtiment avec la rénovation thermique, l'eau dans ses liens avec la chimie, le numérique, la robotisation notamment dans le secteur du textile ou encore le démantèlement, le recyclage et le refit dans l'industrie ferroviaire, aéronautique, naval et nautique), et de déployer la contribution de la Nouvelle-Aquitaine au plan « #1ljeune1solution » au travers de 8 400 parcours supplémentaires pour les jeunes les moins qualifiés ou en décrochage du supérieur grâce à une dotation complémentaire de l'Etat de 58,709 millions d'euros. En effet, les jeunes courent le risque de figurer parmi les plus touchés par la crise du fait de créations d'emplois insuffisantes pour accueillir et intégrer les 700 000 qui arrivent sur le marché du travail mais aussi à cause d'une plus grande précarité. Ces moyens complémentaires permettront de préparer et de renforcer leur insertion dans des métiers et des secteurs qui restent en tension ou stratégiques pour l'économie régionale. La Région a d'ores et déjà anticipé dans le cadre de son plan de relance des réponses dans ce domaine en proposant des formations complémentaires pour près de 2 000 jeunes titulaires d'un CAP ou d'un Bac professionnel depuis le mois de juin dernier et des formations supplémentaires pour les jeunes dans son offre de formation.

 De plus, l'adaptation du Pacte régional d'investissement dans les compétences porte également sur l'ouverture de son périmètre aux formations sanitaires et sociales. Après la reconnaissance de la mobilisation exceptionnelle au plus fort de la crise des élèves et étudiants aides-soignants et infirmiers au travers de la prime Covid (plus de 4 000 jeunes bénéficiaires en Nouvelle-Aquitaine), il s'agit, conformément aux préconisations du rapport El Khomry sur les métiers du grand-âge, d'augmenter le nombre de diplômés dans ce secteur sous tension. Là encore, la Région a anticipé les effets de la crise en proposant dès le mois de septembre un premier relèvement des quotas infirmiers de 5% (131 places supplémentaires) et l'ouverture de 547 places supplémentaires pour la formation sur de nouveaux sites de proximité principalement d'aides-soignants et d'accompagnateurs éducatifs et sociaux dans les Ephad. 

 Enfin, en appui de cette stratégie de rebond et de transition par la formation, c'est toute une filière qu'il convient de mobiliser et d'accompagner. La filière formation est en effet traversée depuis plusieurs années par de profondes mutations qui viennent de connaitre sous les effets de la crise sanitaire, avec le développement de la formation à distance notamment, une accélération. « La révision du pacte régional d'investissement dans les compétences 2020-2022 répond à l'impérieuse nécessité de poursuivre et d'accélérer l'adaptation de l'appareil de formation aux mutations pour que l'offre dans sa disponibilité, ses contenus, ses modalités de réalisation, notamment la formation à distance, en favorise l'accès, en réduisant les ruptures de formation, mais aussi les freins numériques, sociaux et culturels » résume ainsi Alain Rousset.

La stratégie mise en œuvre s'appuiera sur des démarches partenariales comme le Contrat Régional de Filière « métiers de la formation », un soutien à des diagnostics stratégiques et la mise en place d'un programme régional de développement de la Formation à distance (FAD). L'adaptation du Pacte intègre également la revalorisation de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle prévue dans le cadre de France Relance à compter du 1er janvier 2021. Cette mesure vient conforter les dispositions déjà prises par le Conseil régional dès janvier 2020.

Témoignage/Gisèle Mérillac/Montendre : « il n’y a aucune comparaison entre la guerre 1939-1945 et la guerre que mène la France contre le Covid-19 »

Gisèle Mérillac est une figure montendraise bien connue. Boulangère durant de nombreuses années, elle s’est largement investie dans la paroisse. En 2021, elle fêtera ses 90 ans. Une occasion pour elle de revenir sur le temps d’avant et d’évoquer ses souvenirs de jeunesse à Clérac, sa commune natale.

Aux côtés de Gisèle, son frère Michel, prêtre ouvrier de la Mission de France. Pendant 60 ans, il a sillonné quatre continents (Europe, Asie, Afrique, Amérique), du Mexique à la Chine en passant par le Cap Vert. Il a publié plusieurs ouvrages consacrés à ses différentes expériences. 

Gisèle n’est pas du style à baisser les bras. Le Covid-19, elle y fait face comme les autres en respectant les gestes barrières. Douillettement blottie dans son fauteuil aux côtés de son frère cadet Michel, prêtre ouvrier de la Mission de France, cette travailleuse infatigable coule des jours paisibles dans la cité des pins. Active, elle l’a été et le restera. 

- « Vous souhaitez que je parle de mon enfance à Clérac pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourquoi pas ? » dit-elle avec un sourire. Et d’ajouter avec son franc-parler, répondant à ceux qui comparent la période Covid à un épisode de guerre : « on voit bien que ceux qui utilisent ce terme n’étaient pas là dans les années 40 ! ». 

Née en 1931 à Clérac, Gisèle Grolleaud est l'aînée de quatre enfants, un frère et deux sœurs. Ses parents, Anatole et Marguerite possèdent une exploitation agricole au Grand Village. En 1939, elle a 8 ans. « Nous autres, enfants de la campagne, n’avions pas vraiment conscience que l’Allemagne nous avait déclaré la guerre. Papa avait été appelé. Il est resté une semaine à La Rochelle avant de revenir auprès de nous car il était soutien de famille. Nous étions soulagés de le retrouver car son départ nous avait grandement attristés. La vie a continué, l’école, les jeux avec les voisins et l’aide apportée aux parents dans les vignes, pour les foins, le linge lavé à la fontaine. Nous étions également chargés de garder les vaches. Parfois, on les faisait paître le long des fossés. Il y avait moins de voitures qu’aujourd’hui ! Personnellement je voulais être couturière et je regardais souvent ce que faisait le tailleur de Clérac près de l’église, nids d’abeille, smocks. Mes ambitions se sont arrêtées là car l’argent manquait pour financer mes études après le certificat ». 

« Chacun se débrouillait comme il pouvait, on faisait du troc »

La période est compliquée. Dans ce contexte de pénurie qui place de nombreux Français dans une grande précarité, la ferme présente un avantage. Elle produit suffisamment de nourriture - le lait des vaches, la viande du cochon, les volailles, les œufs - pour offrir une certaine indépendance. Le broyage des noix permet d’obtenir de l’huile. Pour le chauffage, le bois de la forêt alimente les cheminées. « Nous n’avons jamais souffert de la faim, mais nous étions habitués à peu. Seul mon père, qui se livrait à un travail de force, avait besoin d’une bonne ration de pain, les tickets ne suffisant pas. En conséquence, il a acheté un concasseur qui nous a permis de faire notre propre farine ». 

Lorsqu’il grandit avec la guerre, l’enfant est sensible à son environnement et s’adapte. « Pour le 14 juillet, des courses au sac étaient organisées et ce rendez-vous nous amusait. Les aînés se souciaient peu de nos loisirs et nous ramenaient aux réalités de la vie quotidienne comme rentrer les gerbes de foin. Ils avaient besoin de nous et pas question de rechigner ! Nous n’avions pas de télé et encore moins de téléphone. Les infos nous étaient apportées par le journal et la radio. Personne ne se plaignait. Compte-tenu de la dureté des temps, régnait une véritable solidarité. Les villageois s’entraidaient. Nous pensions à ceux qui étaient sur le front, aux prisonniers pour qui nous réalisions des colis et bien sûr, à l’église, nous faisions des prières à leur intention. Quand les gens de la ville arrivaient dans les hameaux pour acheter des victuailles, on faisait du troc, du tissu par exemple ou des objets qu’on ne trouvait pas sur place. Par ailleurs, nous vendions les peaux de lapin à des marchands ambulants ». 

Elle évoque des moments qui ont marqué son esprit : « le soir, au retour des veillées, nous n’étions pas tranquilles en raison du couvre-feu. La Kommandantur se trouvait au château de Clérac.  Au moindre bruit sur la route, on se cachait dans le fossé. Une fois, je me souviens que ma tante, qui rentrait à bicyclette, avait heurté une vache qu’elle n’avait pas vue en raison de la nuit noire. Deux hommes emmenaient la bête pour l’abattre clandestinement. Il y avait aussi des bals clandestins. Pour un 1er de l’An, deux jeunes gens ont tambouriné à la porte de la maison, attirés par la lumière. Quand il ont vu l’Abbé Chauvin en soutane assis à la table, ils ont réalisé qu’ils s’étaient trompés de lieu. Par contre, la vue de mes cousines avait semblé leur plaire ! ». 

La paroisse de Montendre a salué l’engagement de Gisèle Mérillac
à l’occasion de la Saint-Pierre 

« Durant la guerre, des amitiés se sont liées entre citadins et ruraux »

Pour les grandes occasions, la famille se rend à Bordeaux. Gisèle vient d’avoir son certificat d’études et elle accompagne son père dans la capitale girondine. Cette sortie est joyeuse car les occasions sont rares ! Dewachter est le grand magasin de vêtements de la rue Sainte-Catherine. Contre des œufs et de la farine, la famille fait des emplettes. « A cette époque, des amitiés se sont liées entre des citadins qui n’avaient rien à manger et des ruraux comme nous qui pouvaient les aider ». Au retour, il n’y a plus de place dans le car. Comment rentrer à Clérac ? « Mon père a demandé à une voisine qui avait la chance d’avoir un siège de prévenir ma mère de notre retard. Nous sommes allés vers le Pont de Pierre où un camion allant vers chez nous a accepté de nous emmener. Il nous a déposés à Simonneau, à 4,5 km de la maison. Nous n’étions pas les seuls à rentrer à pied ! Nous sommes arrivés en plein drame. Le voisin venait de se suicider dans son puits et ma mère avait été obligée de tirer la corde avec les gendarmes pour sortir le corps. Elle était bouleversée ». 

Parmi les personnes qui surgissent de la mémoire de Gisèle, figurent le docteur Péry de Cercoux qui effectuait ses visites à vélo ainsi que l’abbé Denis, curé qui parcourait des kilomètres lui aussi à bicyclette (les roues du vélo étaient remplies de bouchons). « C’était un saint homme, d’une belle intelligence et féru d’archéologie. Il a fait des découvertes dans la région » remarque Michel Grolleaud. 

L’engagement chrétien de Gisèle ne date pas d’aujourd’hui. La première communion où les adolescentes, vêtues de tulle et de dentelle, ressemblaient à des mariées était une cérémonie importante. « Ces robes magnifiques étaient pieusement conservées. La mienne, que ma grand-mère m’avait offerte, a servi huit fois ». A cette époque, ils étaient entre 30 et 40 chaque année à faire leur profession de foi. A l’église, son père jouait de l’harmonium et Gisèle, initiée à cet instrument, chantait « comme un pinson qui pinsonne » plaisantait l’Abbé Denis. « Nous aimons le chant dans la famille et plus largement la vie artistique. J’ai une nièce qui est danseuse professionnelle et un neveu compositeur ». 

La guerre avançant, les nouvelles du front parviennent dans les foyers. Des prisonniers commencent à parler des camps de concentration et la résistance s’organise. « Le grand-père d’une copine d’école a été interpellé. Ses deux fils se sont dénoncés à sa place et ils ont été internés dans des camps » souligne Gisèle. « Comment oublier la libération de la poche de Royan ? » ajoute son frère qui fréquente alors le Séminaire de Saintes : « Il se trouve que la Charente avait débordé et l’eau formait une sorte de lac. Un pilote allié a survolé Saintes et j’ai appris par la suite qu’il s’apprêtait à y lâcher des bombes, pensant se trouver sur la côte »… Durant la même période, des forteresses volantes américaines sont abattues du côté d’Expiremont et de Montlieu La Garde. Les soldats survivants sont pris en charge par les différents réseaux. 

La paix enfin revenue, Gisèle a la vie devant elle. Elle devient Mme Mérillac et travaille avec son époux boulanger. Le couple s’installe à Montendre en 1965. Les journées sont bien remplies entre l’accueil de la clientèle et les tournées de pain. En résulte un important tissu relationnel. Rejoindre la paroisse, une fois la retraite venue, était pour elle une évidence. Elle en est devenue l’un des piliers, assurant la catéchèse pendant 27 ans et assumant moult fonctions auprès des prêtres successifs. Durant de nombreuses années, elle a animé un atelier de couture, donnant des conseils dans cette discipline qui l’a toujours attirée. 

La boulangerie Mérillac à Montendre dans les années 70 : Gisèle aux côtés
de son mari Hubert et sa fille Sylvie

« Durant la guerre, se sont créés des liens et de véritables amitiés. Certaines personnes que nous avons aidées sont toujours en contact avec nous. Malgré le temps et la distance. En nous confinant, le Covid nous isole les uns des autres et la peur nous envahit. Ne nous laissons pas abattre et protégeons-nous » conclut-elle avec un optimisme qui ne la quitte pas malgré les épreuves endurées. 

mercredi 16 décembre 2020

Saintes : Venez vous réchauffer en écoutant des contes !

LE PROGRAMME DU NOËL SAINTAIS PERTURBÉ

Découvrir les illuminations depuis le traditionnel petit train... c’est ce qui était initialement prévu au programme des festivités du Noël Saintais. Malheureusement, en raison des précautions sanitaires en vigueur, le petit train de Noël n’a pas reçu l’autorisation de circuler.

Bonne nouvelle cependant, les autres animations sont maintenues !

La Ville de Saintes propose aux petits et grands de venir se réchauffer au kiosque du jardin public pendant les fêtes. Les familles pourront y écouter au "coin du feu" des contes proposé par les compagnies Coyotes Minutes et Arche en Sel.

Rendez-vous les 19, 20, 22, 23, 27 et 30 décembre... et pour faire durer la magie de noël, les contes "au coin du feu" sont aussi à retrouver le 2 janvier 2021.

Entièrement gratuits, les billets de l’animation sont à retirer 5 minutes avant le début de la séance, afin de respecter la jauge limitée à 5 personnes. Les séances débuteront à 16h, 16h30, 17h, 17h30, 18h et 18h30

• Pour plus d’information rendez-vous sur : www.ville-saintes.fr/rendez-vous-toute-lannee/noels-saintais/

mardi 15 décembre 2020

Les initiatives des Vignerons Indépendants de Nouvelle-Aquitaine

Dans cette période particulièrement critique pour de nombreux domaines viticoles, prenons le temps de nous arrêter sur ces vignerons et vigneronnes qui entreprennent avec passion et succès la mise en place d’alternatives commerciales. Face à la morosité qui touche le secteur déjà fragilisé, ils conçoivent de nouvelles manières de communiquer, de fidéliser et d’associer pleinement leurs clients à leur histoire, leur vignoble et leur vin !

Acteurs de leur avenir, ils savent d’eux-mêmes se réinventer dans un contexte inédit, incertain où tout s’est arrêté et repart fébrilement. C’est sans compter sur ces personnalités qui trouvent en elles force et idées pour ne pas perdre le lien avec leur clientèle. Ces initiatives pleines d’audace trouvent échos et sont autant de raisons de soutenir les vignerons dans cette période bouleversée.

Dans le vignoble girondin et aquitain, arrêtons-nous sur ces initiatives originales de Vignerons Indépendants :

- Sur les rives de la Dordogne, le vigneron Thibaud Bardet, déjà à l’origine de la Success Story du Dornish Wine, inspiré par la saga Game of Thrones, réplique avec une nouvelle cuvée officiellement partenaire de la non moins célèbre série Peaky Blinders

- Coté Oenotourisme, les soeurs Emmanuelle Miller et Marie-Pierre Lallez, du Château des Tourtes, ont misé sur un oenotourisme vert et slow : à vélo ! Le programme : sillonner en vélo électrique les neuf kilomètres de randonnée dans leur vignoble en toute autonomie et liberté en proposant la balade audioguidée !

- Pour Benjamin Gutmann du Château Jouvente au cœur des Graves, il n’était pas envisageable de se priver du contact avec ses clients. Il lance en plein confinement le « Palier de dégustation », une alternative inédite pour poursuivre les dégustations comme au domaine, mais sur le palier de ses hôtes ! Une bouffée d'oxygène tant pour lui que pour ses hôtes, un moment loin de la routine causée par le confinement

- En Dordogne, Muriel Landat Pradeau, à la tête du Domaine du Siorac, ne cesse de développer et multiplier les activités liées à l'oenotourisme : chasse au trésor connectée dans les vignes avec l’incontournable application de géocaching Terra Aventura et la création d’une cuvée dédiée en édition limité, la découverte du domaine en trottinette électrique et bientôt des pique-niques du terroir en plein cœur du domaine

- Une dégustation commentée avec le vigneron dans son chai comme si on y était avec Daniel Mouty, vigneron à Sainte-Terre. Partager sa passion en ligne, une incitation pour ses abonnées à passer leur commande ! 

- Continuer à communiquer avec ses abonnés, c’est aussi leur parler des nouvelles du domaine, du travail pluridisciplinaire dans les vignes, au chai, et jusqu’au packaging pour proposer le plus bel habillage qui soit, comme le présente Audren Dubreuil du Château de la Grenière à ses abonnés Facebook

La liste de ces démarches n’étant bien sûr pas exhaustive, les nouvelles initiatives sont à retrouver régulièrement sur le  site internet des Vignerons Indépendants de Nouvelle-Aquitaine

www.vigneron-independant-aquitaine.com

Saintes : le village des chalets au cœur de Noël

Dans le cadre du « Noël Saintais », la Ville de Saintes a souhaité préserver son marché de noël artisanal traditionnel en changeant son lieu d’implantation pour pouvoir y accueillir en toute sécurité ses visiteurs.

En effet, cette année, le marché de noël artisanal est installé au Jardin Public jusqu'au 3 janvier 2021 de 14 h à 19 h*. L’occasion pour les curieux d’y contempler les nombreuses illuminations et de profiter du bar à miel proposé par l’association Happy Nature.

La place du Présidial accueille également les chalets des Arts et de la Solidarité animés par les associations saintaises au cœur d’un petit village où est installé le Père Noël de lumière interactif pour le plus grand bonheur des passants.

• Pour plus d’information rendez-vous sur : www.ville-saintes.fr/rendez-vous- toute-lannee/noels-saintais/

*Les horaires et les dates sont susceptibles d’être modifiés selon les consignes gouvernementales

lundi 14 décembre 2020

Saintes : Découvrir Saintes dans une calèche troïka !


Dans le cadre du programme « Noël Saintais », la Ville de Saintes a donné rendez-vous à ses visiteurs pour des escapades en bateau électrique sur le Palissy III. Toutefois, compte tenu des conditions météorologiques, ces balades aux couleurs de Noël doivent être annulées. La Charente connaît actuellement une période de crue, qui ne permet malheureusement plus de naviguer.

En revanche sur la terre ferme, l’association Alternativ’Animale propose de découvrir Saintes depuis une calèche troïka les 18, 19, 20, 26, 27, 29 et 30 décembre. Entièrement gratuite, cette découverte se fera de 15 h à 18 h 30 depuis l’Orangerie (les horaires et les dates sont susceptibles d’être modifiés selon les conditions sanitaires).

• Pour plus d’information rendez-vous sur : www.ville-saintes.fr/rendez-vous-toute- lannee/noels-saintais/


  

Musique : Un Noël International aux Eurochestries !

Eurochestries (© Jacky Berthelot)

Dans cette année pas comme les autres et sans festival, les Eurochestries ont lancé un appel aux musiciens du monde entier pour offrir un beau cadeau musical. Ainsi, des quatre coins du monde, ils se mobilisent actuellement pour offrir des chants de Noël revisités en solo, duo, trio, quatuor, ou même en orchestre et chœur entier quand les conditions sanitaires le permettent.

Déçus de n’avoir pas pu participer cet été au festival Eurochestries, les jeunes musiciens tiennent à être présents et à s’impliquer dans ce projet pour continuer à communiquer grâce à la musique, dans un grand signe de fraternité internationale.

Plus de 10 pays (Brésil, Canada, Croatie, Espagne, Estonie, France, Maroc, Mexique, Russie, Slovaquie, etc.) de 3 continents différents participent à cette initiative.

Ces vidéos de Noël seront publiées à partir de ce vendredi et pendant toute la période des fêtes de fin d’année sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram) et sur le site internet des Eurochestries.

Notre pensée va vers vous et nous espérons que 2021 va être exceptionnel, nous nous y préparons activement. Nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous pour la 32ème édition du Festival Eurochestries du 30 juillet au 12 août.


• Infos pratiques :

Facebook : @EurochestriesInternational 

Instagram : @eurochestriesinternational