mercredi 30 novembre 2022

VIH : une nouvelle option pour le dépistage en Nouvelle-Aquitaine

Se faire dépister pour le VIH gratuitement, sans ordonnance et sans rendez-vous en laboratoire de ville, est désormais possible partout en Nouvelle-Aquitaine 

Communiqué de l'ARS : 

Le dépistage du VIH est un enjeu majeur dans le contrôle de l’épidémie. Le dispositif VIHTEST a progressivement été généralisé à tout le territoire national en 2022, avec la volonté de renforcer l’accès au dépistage. VIHTEST s’adresse à tout assuré social majeur : assuré du régime général, bénéficiaire de la protection universelle maladie ou encore bénéficiaire de l’aide médicale d’état.

VIHTEST a pour but de simplifier et d’élargir le dépistage du VIH en complétant l’offre déjà existante (1). Ainsi, chacun peut, à tout moment, connaitre plus facilement son statut sérologique vis-à-vis de cette infection ; et pour celles ou ceux qui seraient dépistés positifs, de raccourcir le délai précédant la prise en charge. 

Pour la région Nouvelle-Aquitaine, VIHTEST est coordonné par l’Agence Régionale de Santé Nouvelle-Aquitaine et le COREVIH Nouvelle-Aquitaine, en étroite collaboration avec l’Union Régionale des Professionnels de Santé des Biologistes (URPS) et les Caisses Primaires de l’Assurance Maladie (CPAM).  

• Quelques chiffres 

En Nouvelle-Aquitaine, après une baisse sensible de l’activité de dépistage en 2020 par rapport aux années antérieures (-14%), une légère tendance à la reprise est observée en 2021 (+ 2%), mais le niveau reste toujours inférieur de 12% par rapport à celui de 2019. Il en est de même pour le nombre de nouvelles personnes diagnostiquées VIH (2).

Parmi les nouvelles personnes diagnostiquées VIH-positives dont la prise en charge médicale a démarré, il s’agit d’une infection à un stade avancé et donc ancienne dans un cas sur cinq. Les hommes représentent trois cas sur quatre, mais la proportion de femmes est en augmentation. Les hétérosexuels des deux sexes représentent un nouveau diagnostic sur deux, à égalité avec les hommes déclarant des rapports sexuels avec d’autres hommes. Enfin, quatre diagnostics sur cinq sont le fait de personnes résidant en France métropolitaine.  

• S'informer 

Connaître sa sérologie est le seul moyen pour une personne vivant avec le VIH de pouvoir bénéficier d’un traitement antirétroviral efficace et qui permet une espérance de vie comparable à celle d’une personne séronégative.

Pour toutes les personnes dépistées négatives, connaître sa sérologie est le meilleur moyen d’avoir une sexualité autonome, satisfaisante et sans risque tout au long de la vie. C’est aussi la première étape avant d’envisager la prophylaxie préexposition (PrEP), une prévention médicamenteuse de la contamination VIH qui est extrêmement efficace et peut être désormais prescrite dans des centres spécialisés, mais aussi par les médecins généralistes. 

• Concrètement 

En vous rendant dans le laboratoire de votre choix sans ordonnance, vous pourrez demander un test VIH. Il sera fait tout de suite par une simple prise de sang. En fonction du résultat, votre biologiste pourra vous orienter vers des conseils de prévention ou vers un accompagnement spécialisé répondant à vos besoins. 

• Il est possible depuis longtemps de se faire dépister pour le VIH et les autres infections sexuellement transmissibles par les moyens suivants : sur ordonnance en laboratoire de ville, gratuitement en CeGIDD (Centre Gratuit d’Information de Dépistage et de Diagnostic du VIH et des IST), en CPEF ; auprès d’associations spécialisées dans le VIH et les hépatites B et C ; enfin en achetant un autotest en pharmacie.

1 - Ce traitement antirétroviral empêche également le risque de transmission du VIH à son ou ses partenaire(s) et permet d’avoir un enfant sans risque de lui transmettre le virus pendant la grossesse et/ou l’allaitement. Il est donc très important de rappeler qu’on ne peut plus détecter le virus dans le sang d’une personne vivant avec le VIH qui est correctement traitée par une combinaison de médicaments antirétroviraux. Dans ce cas, le risque de transmission est négligeable.

2- Bulletin de santé publique France Nouvelle-Aquitaine – Surveillance et prévention des infections à VIH et des infections sexuellement transmissibles bactériennes – Novembre 2022

Mouvement de grève des médecins généralistes libéraux les 1er et 2 décembre prochains

L’ARS Nouvelle-Aquitaine informe sur les mesures mises en place pour garantir la prise en charge des patients

Suite à l’appel à la grève les 1er et 2 décembre prochains lancé par les principaux syndicats de médecins généralistes libéraux, l’ARS Nouvelle-Aquitaine informe sur les mesures mises en place pour garantir la continuité de la prise en charge des personnes nécessitant de consulter dans un cabinet de ville


  
En cas de prise de rendez-vous avec son médecin traitant le 1er ou le 2 décembre, dans le cadre des dispositions règlementaires, le médecin ou son secrétariat aura, en principe, contacté le patient pour l’informer de son absence et reprogrammer avec lui un rendez-vous à une date ultérieure

En cas d’un besoin de consultation de médecine générale le  1er ou le 2 décembre, entre 8 heures et 20 heures, il faut appeler en première intention son médecin traitant afin de s’assurer de sa présence

Il est possible aussi de s’informer sur les plateformes de prises de rendez-vous en ligne afin de trouver un praticien disponible pour une consultation  

En l’absence de solution auprès d’un médecin de ville et s’il n’est pas possible de reporter la consultation au regard de l’état de santé du patient, il convient d’appeler le 15 qui le conseillera et l’orientera en fonction de sa demande et de son besoin. 

Par ailleurs, afin de renforcer l’offre de soins et apporter une réponse adaptée dans ce contexte de tensions, l’ARS Nouvelle-Aquitaine a mis en place les mesures suivantes : 

- Le renfort du nombre de médecins généralistes dans les SAMU-Centre 15 pour répondre aux appels de patients nécessitant des soins urgents et non-programmés

 - Le renfort du nombre de médecins généralistes présents dans le dispositif de permanence des soins (du lundi au vendredi de 20 h à 8 h du matin et le samedi à partir de 12 h) pour assurer des consultations ou des visites à domicile via la régulation du SAMU – Centre 15. 

Afin d’éviter des tensions supplémentaires les 1er et 2 décembre dans les établissements de santé de Nouvelle-Aquitaine, il est primordial de rappeler qu’il faut impérativement contacter le 15 avant de se déplacer aux urgences.  

Par ailleurs, nous rappelons que les SAS/SAMU centre 15 répondent aux demandes d'aide médicale urgente et de soins non programmés, assurant une continuité des soins des usagers. Accessibles à tous sur tous les territoires, quel que soit le lieu d’appel, qui doit permettre à chacun d’accéder, d’une part, aux soins urgents, et, d’autre part, aux soins non programmés nécessitant une prise en charge sous 48 h, dont il a besoin. 

En effet, l’appel systématique aux SAMU-Centre 15 pour d’autres motifs (renouvellement de médicaments, demandes de rendez-vous médicaux) pourrait être à l’origine d’un volume d’appels trop important pour assurer une régulation médicale dans des conditions adaptées aux exigences de l’aide médicale urgente. 

L’appel préalable au 15 permet, grâce à la régulation assurée par des médecins libéraux et hospitaliers, de bien orienter le patient par rapport à son besoin de prise en charge. Ainsi, en fonction de l’analyse de la situation, le patient pourra :

· Bénéficier de conseils médicaux au téléphone ; ou être orienté vers le médecin de garde ; ou être dirigé vers les urgences de l’hôpital ou de la clinique ; ou faire l’objet de l’envoi d’une équipe médicale sur place.

 

Jonzac/Feuillets d'automne : Clémentine Célarié, éblouissante !

Invitée des Feuillets d'automne, la comédienne Clémentine Célarié présentait Une vie de Guy de Maupassant l'autre vendredi au centre des congrès de Jonzac 

Seule sur scène, Clémentine Célarié est devenue Jeanne portée par le texte de Maupassant

Mis en scène par Arnaud Denis, le premier roman de Guy de Maupassant relate l'existence d'une aristocrate du XIXème siècle. Mariée selon son milieu, elle perd peu à peu ses illusions. Loin d'en faire un personnage accablé par la réalité, Clémentine Célarié transforme Jeanne en héroïne par son énergie, sa tendresse et cette envie folle de la sortir de la fatalité dans laquelle elle est plongée. Elle se bat pour exister, pour être un être de sang et d'amour malgré les trahisons de son volage époux et les frasques de son fils. Au terme d'une longue quête, c'est sa petite-fille qui lui apportera la lumière qu'elle recherche avec tant de ferveur et de volonté aux côtés de Rosalie, son ancienne sœur de lait.

Le public jonzacais - salle comble - a été gâté par Clémentine Célarié qui lui a offert un grand et beau théâtre teinté d'expressions fortes sur la condition féminine, entre tristesse et espérance. Seule sur scène, Clémentine Célarié est devenue Jeanne portée par le texte de Maupassant, ses sentiments, son histoire. Un moment éblouissant.

Un décor sobre et magnifique (@ Nicole Bertin)
Après le spectacle, Clémentine Célarié a bavardé avec le public.
Un moment chaleureux et apprécié
 

Jonzac/Feuillets d'automne : Les fourberies de Scapin n'ont pas pris une ride !

Parmi les pièces de Molière bien connues des élèves, figurent les Fourberies de Scapin, intrigue des plus cocasses qui fait triompher les vertus de l'amour que portent deux jeunes gens à leurs dulcinées. Ainsi est terrassée l'avarice de leurs pères, le tout orchestré par le fameux Scapin. Ce valet ingénieux et malicieux veut le bonheur de ses maîtres et par la même occasion le nôtre, public nombreux réuni au centre des congrès vendredi dernier. 

Aurions-nous oublié lesdites Fourberies - le temps passant et les bancs du lycée s'éloignant inexorablement - qu'elles sont apparues aussi fraîches qu'un premier juillet, jouées par la compagnie de l'Eternel Eté. Jonchant leur sillon d'éclats de rires et de bonne humeur, dépoussiérées, rondement menées, les affaires sentimentales n'ont pas pris une ride. 

Bravo aux comédiens pour leur talent, dont Benoît Gruel, originaire de Montendre. Et que dire des effets spéciaux dont le fameux sac couvrant une partie de la salle où Géronte se cache des spadassins ! 

Mise en scène d'Emmanuel Besnault
Des scènes hautes en couleurs, rythmées, tourbillonnantes !
Le sac envahissant une partie de la salle où se cache Géronte
 
Bravo aux comédiens qui incarnent plusieurs personnages

Photos Nicole Bertin

Région Nouvelle-Aquitaine : Développer un réseau de RER dans les dix principales villes françaises

Le président de la République a annoncé dimanche 27 novembre son objectif de développer un transport ferroviaire du quotidien de type RER dans dix métropoles françaises et d’accélérer des projets existants. C’est une première réponse à l’appel des Régions de France à un « new deal » ferroviaire

La Région et ses partenaires s’emploient depuis 15 ans à traiter le nœud ferroviaire de Bordeaux, d’abord depuis le projet Sud Europe Atlantique (SEA) et le pont sur la Garonne qui ont permis de résoudre de « bouchon » nord de Bordeaux.

Après la mise en service de la ligne LGV Tours-Bordeaux en 2017, la poursuite du projet GPSO comprend tout à la fois la ligne nouvelle TGV vers Toulouse et Dax et la modernisation du nœud au Sud de Bordeaux, permettant de résorber le bouchon sud de Bordeaux.

 Ces projets de rénovation des nœuds métropolitains permettent de développer les connections longue distance à grande vitesse et l'augmentation des services TER pour les trains du quotidien : + 11 % d’offre supplémentaire sur les TER depuis 2016, et + 33% du trafic de passagers TER depuis 2018.

De plus, dès 2018, la Région Nouvelle-Aquitaine et Bordeaux Métropole se sont emparés du sujet en signant une feuille de route commune dans l’objectif d’offrir des solutions de transports en commun efficaces à tous les habitants des zones urbaine et péri-urbaine de Bordeaux, de réduire l’usage de la voiture et de baisser les émissions de gaz à effet de serre et de polluants. C’était d’ailleurs une première en France. En 2022, la feuille de route a été actualisée et a permis d’associer également le Département de la Gironde et d’y inclure la ligne du Médoc jusqu’à Pointe-de-Grave.

Depuis 2018, les choses ont bougé pour améliorer le service quotidien rendu aux habitants de la métropole et au-delà

• mise en place de 32 trains diamétralisés par jour, c’est-à-dire des trains sans correspondance à la gare de Bordeaux Saint-Jean entre Arcachon et Libourne. C’est concrètement 22 circulations de plus par jour sur les axes du RER.

• augmentation des fréquences entre Arcachon et Libourne. En 2022, c’est une fréquence à l’heure en journée et la 1/2 heure aux heures de pointe, au 1/4h d’heure en hyper pointe, réouverture de la Halte du Bouscat prévue mi-2023, et études en cours pour celle de la Médoquine, réouverture prévue en 2025.

• création d’un car express entre Créon et Bordeaux : plus de  800 voyageurs par jour. Et de nouvelles lignes sont à l'étude : Blaye-Bordeaux, Bordeaux-Médoc, Bordeaux-Bassin-Nord, Bordeaux-Belin Beliet, Ceinture Ouest.

• étude d’un billet unique sur le RER.

• plus d’une dizaine études en cours pour permettre de passer à une fréquence à la 1/2h toute la journée (en 2030) sur toutes les lignes du RER, avec une prévision de 590 M€ d’investissements ferroviaires : allongements et créations de quais, création de zones de retournement des trains aux terminus des lignes du RER, augmentation de l’alimentation électrique du nœud de Bordeaux.

• 90 M€ d’achat de matériel roulant prévus, avec une première commande de 5 rames dans les prochaines semaines.

• une large concertation venant de se terminer afin que tous les citoyens puissent donner leur avis sur les aménagements ferroviaires prévus.

• des études sont en cours pour permettre l’amélioration des haltes s’apprêtant à recevoir plus de voyageurs : Caudéran, Bassens, Lagrave, Gauriaguet…

 Enfin, la Région Nouvelle-Aquitaine est également engagée aux côtés de l’Agglomération Basque sur un projet de développement de l’étoile ferroviaire de Bayonne (RER Basque). Et d’autres sont dans les cartons, notamment avec Grand Poitiers.

 Penser aux trains du quotidien et aux petites lignes de dessertes fines

 Pour mémoire, en 2019, la ministre des transports de l'époque – Elisabeth Borne - convenait de l'importance du sujet et annonçait le lancement du programme de RER. L’annonce du président de la République conforte cette volonté, mais elle n’apporte pas véritablement d’éléments nouveaux. 

 Sur certaines lignes en Nouvelle-Aquitaine, le réseau est menacé de fermeture par défaut d’entretien par le gestionnaire d’infrastructures. Sur d’autres, il est saturé notamment vers le Sud Gironde. Une accélération des projets et notamment d’AFSB est donc nécessaire.

 Pour la Région Nouvelle-Aquitaine, ce réseau de RER est une nécessité pour résorber les embouteillages autour des grandes agglomérations et agir contre le réchauffement climatique. Au-delà des principales villes, les enjeux de maintien du réseau ferroviaire sont également prégnants et importants pour permettre aux concitoyens d’avoir accès à un transport à la fois économique et écologique.

Enfin, la Région attend à présent des décisions concrètes de l’Etat pour accélérer les calendriers et des financements pluriannuels permettant d’accélérer les projets de RER et de régénération et modernisation du réseau. La France est en retrait de ses voisins européens en matière de moyens financiers dévolus à la régénération du réseau ferroviaire.

 Offrir aux Régions les ressources financières pour mener à bien ce projet de RER

Le RER sera un succès qu’à une seule condition : plus d’offres. C’est ce que demandent les usagers. On le voit dès à présent dans les reportages qui font état de TER surchargés. Pour cela, il faut ouvrir le chantier des ressources financières pour les Régions : « quid d’une TVA à 5,5 % ? A quand une part de la taxe Versement Mobilité (VM), cette contribution due par tous les employeurs qui embauchent plus de 10 salariés et qui permet de financer les transports en commun. Or, les Régions sont les seules autorités organisatrices de transports à ne pas bénéficier d’une part du Versement Mobilité » remarque la Région Nouvelle-aquitaine.

Conseil municipal/Jonzac : Révision du Plan Local d’Urbanisme, moins de lumières en ville à Noël, SNCF : phase de travaux entre Saintes et Saint-Mariens nécessaire et urgente

Compte-rendu dernier conseil municipal présidé par le maire, Christophe Cabri : 

Cette année, la durée des éclairages sera réduite pour les fêtes. Mais qu'on se rassure,
sera conservée la magie de Noël ! En raison des travaux du château, le grand sapin sera déployé sur le parvis de l’église

• Approbation de la convention cadre « Petites Villes de Demain », Opération de Revitalisation du Territoire (ORT) 

La commune de Jonzac, avec les communes de Saint-Genis-de-Saintonge, Pons, Mirambeau, Montendre, Montguyon, Saint-Aigulin et la communauté des communes de la Haute-Saintonge ont officiellement intégré le programme « Petites Villes de Demain » le 14 avril 2021 lors de la signature de la convention d’adhésion.

A cet égard, la convention-cadre « Petites villes de Demain » vaut convention d’Opération de Revitalisation du Territoire (ORT). Cet outil permet aux collectivités de mettre en œuvre un projet global qui contribue à renforcer leurs attractivités. 

La stratégie de revitalisation du territoire élaborée à l’échelle de la Communauté des communes de la Haute-Saintonge, en accord avec le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) et le Contrat de Relance et de Transition écologique (CRTE), repose sur 5 axes structurants pour lesquels sera engagé un programme d'actions : créer les conditions de l’habitat du XXIe siècle ; renforcer la vocation économique du territoire ; préserver et valoriser le cadre de vie ; renforcer les services à la population ; passer d’une mobilité subie à une mobilité choisie.

Le plan d’action des « Petites villes de Demain » et des communes volontaires comporte plusieurs axes. Parmi eux,  la mise en œuvre d'un projet global de territoire destiné à adapter et moderniser le parc de logements et de locaux commerciaux et artisanaux ainsi que le tissu urbain, lutter contre la vacance des logements et des locaux d’activité ainsi que contre l'habitat indigne, réhabiliter l'immobilier, valoriser le patrimoine bâti et les friches urbaines dans une perspective de mixité sociale, d'innovation et de développement durable. Un bilan sera réalisé à l’issue du programme en 2026.

Le Conseil Municipal approuve à l’unanimité la convention cadre « Petites Villes de Demain » ainsi que les périmètres opérationnels et le programme d’actions.

A Montendre début novembre, signature de l'ORT (opération de revitalisation de territoire) 

• Révision du Plan Local d’Urbanisme (PLU)

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) sera révisé afin de définir un nouveau projet de territoire communal pour les 10 à 15 ans à venir, en cohérence avec le projet de revitalisation du centre-ville. Cette révision fera l’objet d’une concertation associant, pendant toute la durée de l’élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées.

Le Conseil Municipal valide l’élaboration d’un document d’urbanisme compatible avec les évolutions législatives ainsi qu’avec les documents tels que le SCoT et le PCAET de la Communauté de communes de Haute-Saintonge ; Il s'agit de développer le territoire en assurant la mixité sociale et fonctionnelle ; améliorer l’adéquation entre offre et demande en logements pour répondre aux besoins de la population existante et future ; diversifier l’offre de logements pour faciliter les parcours résidentiels et réduire la part de logements vacants ; valoriser les gisements fonciers et les friches urbaines ; soutenir les activités économiques du territoire ; pérenniser et dynamiser les services et les commerces du parcours marchand ; prioriser l’urbanisation en densification du bourg notamment par la réhabilitation du bâti existant et l’évolution des formes urbaines ; intégrer les effets du changement climatique dans les choix d’aménagement des espaces urbains ; valoriser et préserver les patrimoines bâtis et naturels ; encourager les activités agricoles qui participent à l’aménagement durable du territoire et en lien avec les objectifs du Projet Alimentaire Territorial ; renforcer et valoriser la trame verte et bleue ; renforcer la protection des populations au regard de l’augmentation des risques dans un contexte de nécessaire adaptation au changement climatique ; promouvoir un aménagement urbain favorable à la santé et au bien-être des habitants ; poursuivre le développement des énergies renouvelables, favoriser la performance et la sobriété énergétique ; préserver la ressource en eau et améliorer la gestion de l’eau ; faciliter l’intermodalité, faciliter les déplacements durables et actifs, réduire les besoins de mobilité.

• Communauté des Communes de Haute-Saintonge : Constitution d’un groupement de commandes pour l’élaboration de PLU 

Les 129 communes de la Haute-Saintonge ont pris position pour le maintien de leur compétence en matière d'élaboration des documents d'urbanisme et, afin d'être en compatibilité avec le SCoT approuvé le 19 février 2020, il appartient à environ 90 d'entre elles, soit d’élaborer, soit de faire évoluer leurs plans locaux d'urbanisme (PLU).

Le Conseil Municipal vote la constitution d’un groupement de commandes pour l’évolution des plans locaux d’urbanisme, avec la CDCHS et les autres communes adhérentes.

•  Acquisition d’un terrain à la Rabotterie : La ville acquiert une parcelle située à la Rabotterie d’une superficie de 2870 m ² à hauteur de 10 €/m². Coût 28 700 €. 

• Acquisition d’un terrain situé à la Garenne d’une superficie de 618 m ². Cette parcelle a été estimée à 3 868.68 €. 

• Cession de la parcelle cadastrée AM n° 56 au profit du Département 

Christophe Cabri rappelle la délibération du 15 avril 2010 approuvant la cession de la parcelle cadastrée section AE n°1 à la SARL La Pairauderie dans le cadre de l’aménagement du giratoire desservant la zone commerciale « Au plaisir ». En complément, le Conseil départemental sollicite une emprise de 192 m² sur une superficie totale de 3 182 m² sur la parcelle AM n°56 au lieudit « Champ de Beau ».  Afin de pouvoir finaliser l’acquisition des emprises nécessaires à la réalisation de ce carrefour giratoire, il est proposé de céder ladite parcelle. Cette cession est réalisée à l’euro symbolique. Le conseil municipal vote la délibération. 

• Résidence Philippe : Convention de servitudes avec Enedis 

Dans le cadre des travaux d’amélioration de la qualité de desserte et d’alimentation du réseau électrique de distribution, Patrick Carré, adjoint, soumet à l’approbation de l’assemblée un projet de convention avec Enedis sur deux parcelles situées Résidence Philippe et route de la Grave. Le projet est approuvé.

• Résidence Philippe : Montant des loyers  

L’opération de rénovation du bâtiment L de la résidence Philippe s’achèvera le 15 décembre prochain. Il convient, dès lors, de déterminer le tarif des loyers. Pour mémoire, l’immeuble est constitué de 20 logements ainsi répartis : 5 appartements T4, 15 appartements T3 dont 2 logements PMR. A compter du 1er janvier 2023, le loyer mensuel des logements sera le suivant : appartement T3 : 570 €, appartement T4 : 670 € (net de charges locatives).

• Convention avec le Conseil départemental pour l’aménagement des rues Ruibet Gatineau et rue des Carmes 

Dans le cadre de l’aménagement de traverses des routes départementales n° 134 et 699, une convention régissant les frais d’études d’aménagement de traverses est approuvée. Pour mémoire, le coût prévisionnel des travaux s’élève à 580 000 €HT pour des frais d’études estimés à 65 156, 50 € HT. La participation demandée à la ville de Jonzac s’élève à 50 %. 

• Rue Henri Bossuet : Dissimulation des réseaux électriques et téléphoniques  

L’opération d’effacement des réseaux concerne le réseau d’éclairage public et le réseau téléphonique. Concernant le réseau d’éclairage public, le maire rappelle la délégation de compétence au syndicat départemental d’électrification (SDEER) qui assurera la maîtrise d’ouvrage de ces travaux. Quant au réseau téléphonique, Orange sera sollicité pour une aide technique et financière dans le cadre d’une convention qui fixera notamment le montage financier. La maîtrise d’ouvrage des travaux de génie civil sera confiée au SDEER qui assurera la relation et la coordination avec le service des études d’Orange. 

Les dépenses à la charge de la municipalité sont les suivantes : Eclairage public : 5 600 € HT (50 % déduits) ; Génie Civil Orange : 12 000 € HT

• Chemin de la Mouillère : dissimulation des réseaux électriques et téléphoniques  

Coût à la charge de la municipalité  : Eclairage public : 9 000 € HT (50 % déduits) ; Génie Civil Orange : 31 500 € HT

 • Subventions complémentaires aux associations

• Budget principal 2022 : DM1

Le maire procède à la décision modificative n°1 du budget principal permettant de modifier les prévisions budgétaires initiales, tout en respectant l’équilibre du budget primitif. 

• Admission en créances éteintes : 

Le montant de ces créances éteintes par décision de la commission de surendettement représente un montant de 1 790, 57 € pour les budgets de la Ville ainsi ventilés : Budget principal : 1 396, 05 € ; Budget Eau (ville de Jonzac) : 217, 54 € ; Budget assainissement (ville de Jonzac) : 176, 98 € 

• Reversement des excédents de fonctionnement 2021 des budgets annexes Eau potable et Assainissement pour le compte de la CDCHS  

Au 31 décembre 2021, l’excédent de fonctionnement du budget annexe Eau potable s’élève à 186767,64 € et celui de l’Assainissement à 215 962,01 €.

• Budget annexe  : Lotissement de la Garenne

Création d’un budget annexe dans le cadre du projet de lotissement à la Garenne afin de faciliter la lisibilité et permettre une meilleure transparence budgétaire. 

• Budget « Caisses des écoles »

Considérant que le budget annexe "caisse des écoles" est inactif depuis plusieurs années, il est proposé de clôturer ce budget et de procéder à l’intégration du résultat s’élevant à 226.21 € dans le budget principal de la commune. 

• Participation au voyage scolaire de l’école Malraux

Organisation d’une classe découverte (CM1/CM2) à Paris du 13 au 16 décembre 2022, soit 4 jours et 5 nuits. Le coût du séjour s’élevant à 14 772, 80 €, la participation financière de la collectivité sera à hauteur de 50 %. 

• Aménagement des digues de la Gironde 

Le Syndicat mixte pour l’aménagement des digues de la Gironde a sollicité son affiliation volontaire au Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de la Charente-Maritime. La consultation des collectivités et établissements publics affiliés au CDG17 est nécessaire préalablement à l’acceptation de cette demande d’affiliation au 1er janvier 2023. Après en avoir délibéré, le conseil municipal émet un avis favorable.

• SNCF : Motion pour la programmation de la ligne 15 La Rochelle/ Bordeaux 

Christophe Cabri donne lecture de la motion suivante :

La Région Nouvelle-Aquitaine et la SNCF ont co-construit un dispositif (Optim TER) visant, dans un « calendrier contraint », à améliorer le service sur les lignes TER par une « offre plus dense » sur chaque ligne. Lors d'une réunion le 6 septembre dernier dédiée à la ligne 15 Bordeaux/La Rochelle, un diagnostic a été présenté, faisant apparaître l'importance des gares de Haute-Saintonge pour les déplacements domicile-travail. En outre, il a été mis en avant le potentiel de ces gares pour capter de nouveaux déplacements (Pons vers Saintes et La Rochelle, Jonzac et Montendre vers Bordeaux). Cependant, augmenter la fréquentation des trains restera toujours un vain défi tant que les temps de trajets seront supérieurs au temps de trajets en voiture. Et c'est malheureusement le cas entre Pons et Bordeaux, avec de nombreuses limitations de vitesse des trains du fait de l'état de la voie ferrée. Elles représentent à ce jour des temps de trajets supplémentaires de 18 à 22 minutes environ, selon le sens. Une première phase de travaux avait été réalisée en 2020 pour un montant total de 29,9 M€ financé par la Région Nouvelle-Aquitaine, l'Etat, SNCF Réseau et le département de Charente-Maritime. Ces travaux ont notamment permis de lever le risque d'arrêt des circulations dans la zone de Montendre, d'éviter la pose d'une limitation temporaire de vitesse supplémentaire entre Saintes et Beillant et de lever une limitation de vitesse au sud de Beillant. Une deuxième phase de travaux entre Saintes et Saint-Mariens est nécessaire et urgente. Ils devront permettre, entre autres, de lever les limitations temporaires de vitesses restantes et d'éviter la mise en place de nouvelles limitations. Les études préliminaires ont été réalisées pour cette deuxième phase de travaux qui devait initialement être réalisée en 2024/25. Mais elle a été déprogrammée par SNCF Réseau, qui a maintenant en charge son financement puisque la ligne a été intégrée dans le « réseau ferroviaire structurant ». Compte-tenu du potentiel de cette ligne, que la SNCF reconnaît elle-même dans son diagnostic, la Communauté de communes de Haute-Saintonge demande la reprogrammation en urgence et dès 2024 de ces travaux, pour la réalisation desquels aucun calendrier n'est prévu à ce stade alors que la pérennité de la ligne est menacée. Alors que le gouvernement a incité, le 6 septembre dernier, les acteurs du monde des transports à se mobiliser et à bâtir des propositions opérationnelles pour la sobriété énergétique, les élus de la Communauté de communes rappellent que dans les territoires ruraux, géographiquement étendus comme c'est le cas pour la Haute-Saintonge, le ferroviaire constitue la solution majeure pour réduire la consommation énergétique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le Conseil Municipal adopte la motion présentée. 

Questions diverses : 

- Julien Glemet : L’installation des deux terrains de padels se termine. L’esquisse du skate-park a été reçue pour un démarrage des travaux au printemps prochain. 

- Patrick Carré : Les travaux du châtelet se poursuivent avec un léger retard de chantier lié à la découverte d’inscriptions et de peintures. Une analyse de l’archéologue est en cours. Les travaux d’enrayures (pièces de charpente horizontales) sont à présent achevés. 

- Madeleine Perrin : Les travaux de restauration du cloître des Carmes sont en cours avec une ouverture des arches permettant une déambulation complète et un agrandissement du musée archéologique. Les travaux dureront environ un an. 

- Christophe Cari, maire : L’analyse des candidatures relative au marché d'eau potable est en cours. Le nom du prestataire retenu sera communiqué au prochain conseil municipal. 

- Barbara Lachamp aborde le sujet des illuminations de Noël en indiquant que compte-tenu du contexte, la durée des éclairages sera limitée. Claude Belot conseille d'économiser l'électricité en ces temps de difficultés d'approvisionnement et de coût. Il indique être partisan de l’austérité. Christophe Cabri répond que le sujet sera débattu avec l’ensemble des membres du conseil municipal. 

« Après concertation, nous allons nous concentrer sur l’église, les Carmes et les rues piétonnes exclusivement. Le grand sapin sera déployé sur le parvis de l’église en raison des travaux au château. Les éclairages débuteront le 2 décembre pour finir le 2 Janvier » explique Barbara Lachamp.

Le porche du château

- Une étude a été lancée face au constat du vieillissement de la population. Afin de répondre aux besoins des futurs seniors, les élus ont imaginé des premières pistes d’action sur le « bien vieillir à Jonzac en 2040 » permettant recueillir les impressions des futurs séniors. 

Saintes : Municipalité et conseillers départementaux rendent hommage à Dominique Godineau

Dominique Godineau nous a quittés brutalement à l'âge de 71 ans. Se consacrant depuis des décennies aux volets sociaux et environnementaux, il était proche de l'actuelle municipalité de Saintes. Il laissera le souvenir d'un humaniste soucieux d'apporter sa pierre à l'édifice. Nous présentons nos condoléances à sa famille. Une cérémonie sera organisée jeudi 1er décembre à 14 h au crématorium de Saintes. 

Dominique Godineau laissera le souvenir d'un homme engagé pour son territoire

• Hommage de Bruno Drapron, maire de Saintes et l'équipe municipale

 « Notre équipe vient de perdre un co-équipier de valeur. Dominique Godineau s'est éteint la semaine dernière. Postier, Dominique s'est engagé dès les années 1970 pour l'environnement et dans l'action syndicale. Homme libre, il n'a pas hésité à soutenir notre équipe entre les deux tours des Municipales en dépit des sanctions d'exclusion prises contre lui par son parti d'alors. Très mobilisé aux côtés d'Emmaüs, il travaillait encore dernièrement sur un gros projet de logement pour les personnes accueillies par la communauté. Il avait participé à l'installation du conseil pour la transition écologique de Saintes aux côtés de Charlotte Toussaint et Catherine Dehas. Il était de tous les moments partagés par notre équipe. Il va beaucoup nous manquer. Il va beaucoup manquer à Saintes. Nous présentons toutes nos sincères condoléances à sa famille ».

• Hommage de Véronique Abelin-Drapron, Philippe Callaud, conseillers départementaux de Saintes, et Christine Grosdenier, remplaçante :

« C'est avec beaucoup de peine que nous avons appris le décès de Dominique Godineau. Administrateur du CCAS pendant plusieurs années, il était également très engagé auprès de la communauté Emmaüs. Ses convictions ne s'arrêtaient pas à une étiquette. Il croyait en l'homme, en une équipe plus qu'en un parti. Engagé à nos côtés lors des Départementales comme remplaçant, il était présent dès qu'il le pouvait. Nous sommes tous les trois heureux d'avoir pu passer de bons moments en sa compagnie il y a encore peu. Saintes a perdu un homme de conviction, profondément gentil, engagé pour les autres et pour son territoire. Nos pensées vont à sa famille et à ses amis ».

mardi 29 novembre 2022

Jacques Gérault, préfet de région honoraire, élu président de la Fondation Hermione

Jacques Gérault a été élu Président de la Fondation Hermione lors du Comité exécutif qui s’est tenu mercredi 23 novembre dernier. Il succède ainsi à Daniel Ridoret, entrepreneur rochelais qui a œuvré de nombreuses années pour le projet. Haut fonctionnaire, officier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du Mérite, Jacques Gérault a occupé de nombreuses responsabilités au sein de différentes administrations. 

« Je suis ravi de rejoindre l’aventure Hermione et de mettre mon engagement au service du projet de l’Association Hermione - La Fayette, présidée par l’Amiral Marc de Briançon. Ce projet maritime unique favorisant la cohésion sociale est aujourd’hui essentiel par les valeurs qu’il porte, mais aussi par la fierté et le rêve qu’il apporte à de nombreux jeunes » déclare Jacques Gérault.

Jacques Gérault, président de la Fondation Hermione @DR
Les missions de la Fondation Hermione

La Fondation Hermione, sous l'égide de la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE) présidée par Jean Castex, poursuit trois missions principales :

- soutenir la connaissance des métiers manuels, en particulier ceux de la construction navale, auprès de jeunes en difficulté d’apprentissage ou en rupture sociale 

- former des jeunes volontaires (bénévoles) à la manœuvre d’un grand voilier dans une démarche d’intégration citoyenne et d’ouverture au monde 

- promouvoir les filières de métiers et des processus d’apprentissage afin de susciter l’intérêt des jeunes en questionnement sur leurs orientations professionnelles.

La Fondation Hermione participe activement à financer les actions de promotion des métiers, d’engagement citoyen et bénévole, de formation et d’insertion mises en œuvre par l’Association Hermione - La Fayette tout autour de la frégate.

L’Hermione est devenue aujourd’hui bien plus qu’un navire, c’est un lieu de travail, de transmission, d’apprentissage, de mixité sociale, de culture, d’évènements et de convergence des acteurs économiques. C’est un véritable tiers-lieu qui permet à tous les publics et donc à chacun de participer, de partager, d’apprendre, d’être valorisé, de se sentir utile et en lien avec les autres. C’est un formidable projet territorial de lutte contre les exclusions.

La Fondation Hermione, grâce à l’engagement de ses mécènes, participe à ce que de nombreuses forces vives contribuent aujourd’hui dans le port de Bayonne à la restauration de L’Hermione – actuellement fragilisée par un développement de champignons – à sa maintenance courante, à la formation à la manœuvre de ce patrimoine navigant emblématique ainsi qu’au développement du savoir-être de jeunes.

Formation savoir-être, savoir-faire, savoir-agir au port de Bayonne – avril 2022

© association Hermione - La Fayette, Marine Lebrun, 2022

• Appel aux dons

Jacques Gérault et l’ensemble du Comité exécutif de la Fondation remercient l’ensemble des donateurs particuliers et entreprises et encouragent tous ceux qui le peuvent à faire ou à renouveler dès à présent un don à la fondation Hermione.

- En ligne sur : https://fondationhermione.org/devenir-donateur/

- En envoyant un soutien par chèque à l’ordre de la « Fondation Hermione » à l’adresse : Fondation Hermione – Arsenal Maritime - Place Amiral Dupont – BP 70177 - 17308 Rochefort  

Le marché de Noël de Meschers

Cette année encore, la mairie et l’association des commerçants de Meschers (ACAP) s’associent pour vous proposer un marché de Noël sous le signe de la convivialité et de la gourmandise, pour le plaisir de se retrouver tous ensemble

Le samedi 3 et le dimanche 4 décembre, venez découvrir les nombreux stands des commerçants à la salle La Passerelle. Réchauffez-vous auprès du chalet de dégustation de chocolat chaud et de vin chaud. 

L’ouverture du marché se fera en musique samedi 3 décembre avec le groupe de jazz de la Nouvelle Orléans Oracasse. 

Départ à 10 h 30 de la place du Marché

Le dimanche 4 décembre, une chorale programmée par l’ACAP se produira de 10 h à 12 h

Sans oublier l’incontournable tombola et ses nombreux lots à gagner !

Mortagne/Animations : Téléthon, marché de Noël, Brocante, Cinéma

Manifestations prévues sur Mortagne 

• MARCHÉ DE MORTAGNE-SUR-GIRONDE TOUS LES DIMANCHES MATIN 

Tous les dimanches matin de 8h à 13h sur la place Bel Air qui offre un des plus beaux points de vue sur l’estuaire de la Gironde.  

Chaque dimanche, des producteurs et commerçants locaux vous proposeront un large choix de produits pour le plaisir de tous !  

• TÉLÉTHON VENDREDI 2 & SAMEDI 3 & DIMANCHE 4 DÉCEMBRE  


• MARCHÉ DE NOËL DIMANCHE 4 DÉCEMBRE 

De 9h à 18h Place Bel Air (sous tivolis et en extérieur), nombreux exposants et animations diverses. Décoration par la Boîte à Coudre. Présence du Père-Noël Buvette et restauration  

2 € le ML (reversé entièrement au Téléthon) 

Renseignements et inscriptions à l’office de tourisme 05 46 08 17 66 /mortagne@royanatlantique.fr  

• SOIRÉE CINÉMA SAMEDI 10 DÉCEMBRE

Le Club des 400 coups ouvre les portes de la salle Parias Frères sur le port de Mortagne et vous propose des soirées cinéma en hiver. 

Cinéma en Hiver est un concept unique : il y a deux films projetés simultanément, le son est diffusé sur les casques audio. Pour la programmation des films, regardez sur www.domainedumeunier.com. L’ouverture de la salle est à 17 h, vous pouvez jouer à volonté sur les flippers des années 60/70. Plateaux apéro et bar sur place. La salle est chauffée et la projection des films commence à 20 h. 

Entrée de la salle : 10€, une soupe est offerte. Devenez membre (1€/saison) et profitez-en ! Les places sont limitées, réservez-les par téléphone au 0546977510 ou par mail à clubdes400coups@gmail.com 

• BROCANTE DE NOËL DIMANCHE 11 DÉCEMBRE

Organisée par l'Atelier Brocante de la Minoterie, présence du Père-Noël tout le week-end à la Minoterie, brocante ouverte aux professionnels et particuliers. Objets anciens ; pas d'alimentaire 

Restauration à toute heure sur le port

Accueil des exposants à partir de 7h – 3 € le ML 

Réservations au 06 72 55 25 06 / 06 87 76 30 66

Annulation par temps de pluie. 


lundi 28 novembre 2022

Saintes/Société d'archéologie et d'histoire : Tout savoir sur les voies romaines de la Saintonge

La Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime a le plaisir de vous présenter sa nouvelle publication : « Les voies romaines de la Saintonge »

Elle est le résultat de dix années de recherches sur le sujet, une véritable enquête policière fondée sur une connaissance approfondie des terroirs, des reliefs et des paysages. Cette étude s'est déroulée en longues explorations à travers les champs, les prés et les taillis des campagnes de la Saintonge et de l'Aunis. Elle s'est révélée d'actualité par une recherche originale, par les moyens mis en œuvre, par la mobilisation et la compétence des auteurs, par les nouveautés qu'ils font découvrir. On y trouvera la restitution la plus précise et la plus exhaustive possible des voies qui ont été créées, remaniées et utilisées dans la Saintonge romaine, avec leur réseau, leur tracé, leurs structures, leur origine et les monuments spécifiques qui les bordaient. Encore fallait-il dater ce réseau : en l'analysant, Jean-Louis Hillairet a souvent trouvé les arguments pertinents pour vaincre de façon positive l'écueil de la chronologie.

Ce livre est le dénouement d'un programme élaboré et suivi de bout en bout par un groupe réuni par Alain Michaud. Il est composé d'auteurs qui viennent d'horizons divers, mais qui ont tous opéré en tant que membres de la Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime.

Rendez-vous vendredi 2 décembre 2022, à 18 h, auditorium de la salle Saintonge, rue Chapsal à Saintes (entrée libre). L'événement se déroulera en trois temps, la présentation du livre par le collectif de chercheurs, puis la distribution aux souscripteurs et la mise en vente officielle. Enfin, le collectif sera disponible pour échanger avec le public et dédicacer l'ouvrage.

• « Les voies romaines de la Saintonge » 208 pages, 174 photos et cartes - Prix public 25 €


Saintes : La passionnante histoire du haras

Jeudi dernier aux Archives de Jonzac, Étienne Petitclerc, archiviste et historien, spécialiste du patrimoine hippomobile animait une conférence sur le haras de Saintes, ancien établissement de l'Institut français du cheval et de l'équitation, dont la mission première était la sélection, l'amélioration et la conservation des races équines. Un endroit connu de tous les Saintais !

En 2014 au haras, magnifique spectacle équestre avec le cheval ibérique Tissao présenté par Benoit Lemaire (archives N. Bertin)

C’est à une conférence passionnante sur l’histoire des haras que le public était convié jeudi dernier. Il y a une dizaine d’années, invité de l’Université d’Eté, Etienne Petitclerc avait présenté le patrimoine hippomobile. « Et le cheval dans tout ça ? » lui avait-on dit. « Aujourd’hui, je vais vous parler du haras national de Saintes » propose-t-il. Haras qui a fermé ses portes, le site ayant été vendu à la société Védiaud en 2019 sous la mandature de Jean-Philippe Machon. 

« Ce haras a une histoire singulière, il occupe une place tout à fait intéressante. J’ai travaillé sur les documents d’archives nationales, départementales, municipales, les procès-verbaux d’inspection, les fonds préfectoraux » explique le conférencier qui fait remonter son histoire au XVIIIe siècle. En effet, des observations de la Généralité de La Rochelle permettent d’en savoir plus sur cette activité qui fournit alors des chevaux pour l’armée (animaux robustes et solides) et les tâches quotidiennes (agriculture, transport, etc). On y apprend que la région est propice aux élevages qui ont bonne réputation et rivalisent avec ceux de Bretagne et de Normandie. A cette époque, l’administration des haras royaux, dont la vocation est de veiller à la préservation des meilleures races équines, achète des chevaux qu’elle confie à des gardes, lesquels les mettent à disposition des éleveurs pour leurs juments. Ce système disparaît avec la Révolution. En 1790, les reproducteurs sont vendus et dispersés, d’où une diminution des effectifs.

En 1806, un décret impérial met en place une structure centralisée rattachée au ministère de l’Intérieur. La Saintonge produit des chevaux vendus tant en France qu’à l’étranger. Six arrondissements sont créés dont dépendent les dépôts. L’un d’eux se trouve à Saint-Jean d’Angély. Au XIXème siècle, le cheval devient un enjeu politique, économique et social en raison des mutations agricoles et des nouvelles mobilités (postes, messageries). La société d’agriculture de Saintes s’empare de la question chevaline. Avoir un dépôt d’étalons à Saintes permettrait de répondre aux sollicitations des éleveurs et développer les corps de métiers qui gravitent autour de la profession (une trentaine dont palefreniers, maréchaux-ferrants et bourreliers). En 1844, le projet prend forme, soutenu par les autorités locales qui voient en cette perspective un "créneau porteur". Des études sont lancées par la municipalité et après plusieurs « tentatives », le projet d’un haras à Saintes est validé en 1846 sous Louis Philippe. 
L'investissement est important, la Ville est prête à participer à hauteur de 264.000 francs, le Conseil général s'engage également financièrement. L'ensemble sera placé sur la rive droite de la Charente, près de la route Cognac/Niort. Les plans sont confiés à l'architecte renommé Victor Fontorbe. Ils sont validés en 1847. Au total, les travaux s’élèvent à 324.599 francs, prix inférieur à l’enveloppe prévue initialement. 
Les bâtiments comprennent un grand pavillon central encadré de deux ailes symétriques, des écuries et une vaste demeure pour le directeur. La première tranche est livrée en 1850 et la réception définitive a lieu en 1854. « Les bâtiments sont inclus dans un parc clos de murs de 9 hectares aux allées sinueuses dédiées aux chevaux. Sur les côtés et l'arrière, se trouvent un paddock et une carrière. L'entrée est encadrée de deux pavillons de concierge. L'infirmerie, les logements et la maréchalerie se trouvent le long de la rue d'entrée, avec une serre ». 

Le haras au début du XXème siècle

La construction s'étale sur 7 ans. Bientôt, arrive le premier étalon Xénophon, un demi-sang normand gris. La liste s’allonge avec des Pur-sang anglais, arabes et anglo-normands. Tout pourrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes si le rayonnement du haras s’étendait sur tout le département. Hors, le nord dépend d'un autre dépôt ! Mailhard de la Couture est nommé directeur du haras de Saintes. Il occupe ce poste durant 23 ans. Avec lui, émerge un cheval de type charentais. 
En 1872, l’industrie chevaline est à son apogée et la Vienne est rattachée à Saintes. Le haras, qui travaille avec le dépôt de remonte de Saint-Jean d’Angély et l'école de dressage de Rochefort, subit peu les effets de la guerre de 1870. Lors du conflit 1914/1918, la cavalerie acquiert des chevaux destinés aux militaires et se développe, en parallèle, un commerce consacré à l’agriculture et aux attelages. 
Le haras appartient à un réseau dynamique soutenu par les syndicats d’élevage, de dressage, les sociétés hippiques. Les années passant, le cheval de trait s’incline peu à peu devant la motorisation des matériels. 

Affiche de 1875 (archives bibliothèque municipale)

Le haras de Saintes abrite des étalons à l’année qui partent vers des stations de monte de mars à juillet pour la reproduction. Au début du XXe siècle, l'établissement abrite une centaine d'étalons. Au fil du temps, l'établissement va acquérir une dimension patrimoniale et architecturale. Des bâtiments et le parc sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1934. 

En 2001, la France compte 23 haras ou dépôts, 220 stations de monte et plus de 1470 chevaux. En 2003, l’Etat envisage la réduction de nombre des sites, passant de 23 à 17. En 2008, la seule mission des haras reste l’étalonnage. Le 1er février 2010, un nouvel établissement public administratif, l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE), issu du regroupement des Haras nationaux et de l'École nationale d'équitation (ENE), entre en vigueur. Il est placé sous la tutelle des Ministères chargés des sports et de l'agriculture.

Le haras, lieu emblématique de Saintes

En novembre 2015, l'IFCE présente une liste de haras qui seront mis en vente, dont celui de Saintes. Sur place, nombreux se mobilisent afin que les décideurs politiques reprennent en main le destin de ce fleuron. Au conseil municipal en particulier, les débats sont animés ! La question est de savoir comment promouvoir ce site magnifique et quelle destination lui donner... La vente à un privé (agence de publicité) est confirmée en 2019. De nombreux habitants regrettent la disparition du haras qui figurait parmi les structures emblématiques de la ville. 

Avant sa fermeture, le haras a proposé diverses manifestations, faisant découvrir son patrimoine à travers des visites, des événements culturels et sportifs. Une sélection de poneys a même eu lieu pour la création d'un poney-club à Pékin (dans le cadre de la plateforme de coopération initiée par le Département "Horizon Chine"). Une page s’est tournée, emportant avec elle cette mémoire qui a marqué de son sceau la ville de Saintes. Fort heureusement, il reste suffisamment de documents pour inspirer la rédaction d’ouvrages détaillés…

Animations au haras avec des poneys. Certains partiront en Chine !
Découverte des différentes races locales

• Le haras était doté d'un laboratoire, de boxes et de structures adaptées à l'élevage des chevaux de selle, de trait, ainsi que des races locales, tels les baudets du Poitou ou les mules poitevines. Il possédait une collection de voitures hippomobiles. A ce sujet, une collection hippomobile est désormais présentée à Saumur. Elle évoluera au fur et à mesure des restaurations, des recherches historiques et de l’apport de nouveaux biens culturels.

• En avril 2019, à la mairie de Saintes, a eu lieu la signature du compromis de vente entre l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation (IFCE), propriétaire du haras, et l’acquéreur du site Philippe Védiaud (agence de publicité). Prix de vente du haras : 1,2 millions d’euros.

dimanche 27 novembre 2022

Saintes/Nécrologie : Didier Catineau nous a quittés

Tombent les feuilles en cet automne et les plumes avec elles. Les authentiques, les belles, les engagées. Celle de Didier Catineau, disparu brutalement à l'âge de 69 ans, en fait partie. Elle nous éclairait sur le monde, sur son monde. Epris de justice et de liberté, il a écrit pour que la société devienne meilleure, que les plus humbles soient reconnus, que le patrimoine soit valorisé, que l'environnement soit protégé. Il a écrit par conviction sur moult sujets nous offrant des gerbes de souvenirs aux couleurs mordorées. 

Un hommage sera rendu à Didier Catineau au Crématorium de Saintes lundi 28 novembre à 17 h. Salut camarade, rendez-vous dans la grande bibliothèque de l'éternité ! 

• Maryse Guédeau, fondatrice du journal patoisant Xaintonge, rend hommage à Didier Catineau :

« C’est avec stupéfaction que l’on a appris le décès de Didier Catineau. Incroyable, inconcevable, inhumain. On sait que la vie est fragile, mais est-il nécessaire que la mort soit si violente...

Didier, c’est quelqu’un, on peine à dire c’était. Un incontournable, par sa voix que l’on ne retrouvera jamais plus (et y’en a marre de ça, de tous ces silences de voix perdues qui s’empilent), par ses savoirs, Didier sait tout, par sa curiosité, Didier s’intéresse à tout (sauf à ce qui ne l' intéresse pas du tout), par ses connaissances de tout et de tout le monde. En Saintonge, bon nombre ne se connaissent que parce qu’il y a eu Didier Catineau qui a branché entre eux les fils. Didier, c’est un tout, un caractère surtout, entier qui lui a valu souvent de passer pour une forte gueule (il préfère le mot “grognon”), mais de cela il s’en fout, Didier est un garçon d’opinion. Etre en prise avec le monde et revendiquer qu’il soit autrement, n’est-il pas le propre du concept “Etre vivant ?”

Didier Catineau si vivant nous a laissé récemment un très beau bouquin, encore sur nos tables de chevet au titre de “Un esprit saintongeais”. Il y a recensé toutes ces dernières actions qui encombraient son ordinateur, ses combats, ses coups de sang sur Saintes notamment, sa capitale, et sur ses émotions de rencontres qui pour lui ont compté. Dans ses pages, son esprit saintongeais que l’on découvre bourré d’empathie s’y promène en toute liberté, “c’est mon grand œuvre” disait-il. On ignorait qu’il signait là son testament, quand on attendait davantage qu’il continue à mette le nez dans ses archives pour nous raconter sa Saintonge depuis au moins les temps de Bénurâ. Didier avait tant de projets, mais nous voilà devant sa page maintenant blanche. Un saintongeais de cette trempe qui meurt, et c’est tout un pan de mémoire saintongeaise qui disparaît et bien davantage...

Qu’allons-nous faire sans Didier Catineau, l’alter égo, le bon copain, notre savant, notre curieux, notre ami ? Celui qui était devenu notre président du Collectif de la défense de l’identité saintongeaise ? Qu’allons-nous faire sans lui ? Plus saintongeais militant toujours en alerte que lui, nous n’avons pas. Sans doute dit-on que nul n’est irremplaçable, mais qui va remplacer Didier Catineau ? Il était si unique que nous sommes sous le choc de sa disparition, il avait encore tant à faire, il n’avait que 69 ans...

Il a participé à la dernière nuit de la Ganipote qu’il organisait tous les ans à Trizay pour contrer la propagande Halloween anglo-saxone avec ses costumes de cadavres ensanglantés qui détournent nos enfants de nos propres fêtes mémorielles de Toussaint. Nous avons nos propres légendes saintongeaises qu’il n’est nul besoin de chercher ailleurs, “Défendons de ce que nous avons !” disait-il en nous faisant hurler à suivre Aouh !, le cri de la ganipote.

Toutes nos pensées vont à Françoise son épouse, compagne et complice depuis 40 ans. Ce qui arrive à Françoise et nous arrive, est terrible... Un hommage sera rendu à Didier au Crématorium de Saintes le lundi 28 novembre à 17 h où il sera difficile de lui dire adieu, tant il restera présent dans notre Saintonge de lui si reconnaissante ».

Photo d'archives : Le dessinateur Jean-Claude Lucazeau, Pierre Peronneau et Didier Catineau 

Bruno Albert, ancien maire de Montlieu la Garde, nous a quittés

C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de Bruno Albert à l'âge de 64 ans. S'intéressant à la politique régionale, il avait été maire de Montlieu La Garde de 2001 à 2008 avant de se consacrer à l'écriture. Ses obsèques seront célébrées en l'église Saint-Pierre d'Ambarès-et-Lagrave en Gironde mardi 29 novembre à 10 h 30. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille.

Bruno Albert lors d'une séance de dédicaces

En 2013, Bruno Albert venait de publier son premier roman "Un souper au Médoc". Sa façon à lui de rebondir en révélant une nouvelle facette de sa personnalité. On ne l'attendait pas sur ce terrain. Et pourtant, il y avait des signes ! Un esprit d'analyse, fin et aiguisé, assorti d'un humour aigre-doux qui ne manquait jamais d'amuser la galerie. Il répondait à nos questions :

• Bruno Albert, les Saintongeais se souviennent de vous en tant que maire de Montlieu. Avec la publication de "Un souper au Médoc", ils découvrent une nouvelle corde à votre arc. S'agit-il de votre premier roman ou avez-vous d'autres essais sous le coude ? 

Oui. C’est un premier roman, le second est au stade de la correction et le troisième à l’écriture. En fait, si « Un Souper en Médoc » trouve son lectorat - et cela semble être le cas - je vais, au fil du temps, proposer une saga familiale dans les vignes du Bordelais depuis le Second Empire. Mais, au-delà de la vigne, j’ai souhaité rendre hommage aux gens de la terre. Dans ses mémoires, le Baron Haussmann, à l’époque sous-préfet de Blaye, avait été sidéré par un paysan, totalement illettré, capable de réciter par cœur la liste de tous les candidats à l’élection présidentielle de 1848. Comme quoi, être rural en bord d’Estuaire - Saintonge ou Médoc - est une situation bénéfique ! 

• D'une manière générale, ce livre vous libère-t-il d'un monde professionnel où la parole n'est pas forcément libre ?  

Si j’ai voulu que « Un Souper en Médoc » soit un vrai roman, avec une vraie histoire, des vrais gens, c’est que justement j’ai souhaité montrer des personnes libres. Totalement libres. Y compris de dire des bêtises. Mais, dès lors que l’on sort des dialogues souvent cocasses, la base documentaire doit être solide. Spécialement en matière viticole puisque mon éditeur - Féret à Bordeaux - est depuis 200 ans la référence absolue et universelle dans le domaine. 

• L'intrigue se déroule dans le Médoc. Toute ressemblance avec des personnages existants y est-elle purement fortuite ?

Evidemment que non… Personnellement, je n’envisage pas une seconde, dans l’écriture, partir de rien du tout. Ma grand-mère maternelle, Anne Pillet, de Cussac Fort-Médoc, même si elle était l’épouse d’un garçon de Bussac-Forêt, connaissait son Médoc sur le bout des doigts. Elle m’a nourri de gestes, de paroles impérissables. De façon générale, je ne me débrouille pas trop mal à l’oral, mais j’ai compris qu’il était encore plus enrichissant d’écouter. Sur un marché, à la sortie d’un enterrement, au bistrot, autour d’un café, etc. C’est fantastique comme les gens fabriquent, plus ou moins volontairement, des pépites ! 

D’un point de vue littéraire, mon livre va concourir pour le prix du Premier Roman du Vin au Clos Vougeot en Bourgogne. Pour l’été prochain, je souhaite que « Un Souper en Médoc » trouve son interprétation sous forme de théâtre déambulatoire. Au passage, j'indique qu’en écrivant, j’ai tout de suite pensé à un scénario pour la télévision. A la grâce de Dieu. 

dimanche 20 novembre 2022

CDA Saintes/Appel à Projet Economie Sociale et Solidaire : Elisez votre « Coup de Cœur Citoyen 2022 »

Après le lancement de la plateforme de financement à abondement participatif « J’adopte un projet » en partenariat avec la Coop Atlantique et le CRESS, la Communauté d’Agglomération de Saintes poursuit ses actions dans la promotion et le développement des initiatives économiques au sein du territoire à travers son appel à projet « Economie Sociale et Solidaire ».

Dans le cadre de cet appel à projet, sept lauréats ont été récemment récompensés :

• L’association « le 17 à la ferme » pour le prix de la consommation responsable en circuit court. Cette association a pour objectif d’acheter des petits équipements pour continuer l’organisation de marchés itinérants dans les fermes du territoire favorisant une logique de circuit court et une ambiance festive conviviale.

• L’association « MCA Episol » pour le prix de la solidarité alimentaire. Elle souhaite pérenniser le poste de chauffeur de véhicule réfrigéré dans le cadre de l’activité de banque alimentaire.

• L’association « les Piafs Actifs » pour le prix de l’audace éducative citoyenne. Les Piafs Actifs veulent créer une école avec un concept pédagogique innovant, partenarial et créatif.

• L’association d’insertion « SAS » pour le prix de l’économie circulaire et de l’insertion. Le SAS a pour projet de construire un four à chaux, ce qui lui permettra de diversifier les supports de formation de ses salariés en insertion.

• L’association « Arche en Sel », pour le prix de la dynamique sociale de quartier. L’association désire créer un poste de coordinateur de projet pour structurer son projet « La Lucarne », un espace intergénérationnel ouvert à tous, vecteur de transmission et diffusion de savoir-faire.

• L’association « des Racines et des Pro en Territoire Saintais » pour le prix de la compensation carbone. L’association ambitionne de financer la communication grâce à cette aide financière pour inciter les entreprises à compenser leur empreinte carbone en finançant des arbres.

• L’association « SPOT » pour le prix du soutien à l’activité locale. SPOT a pour projet de financer un poste d’apprenti qui s’occupera de consolider l’activité de l’association notamment autour de l’animation de la gare ferroviaire de Saintes.

Découvrez les lauréats à travers des vidéos promotionnelles : https://www.agglo-saintes.fr/l-economie-et-l- emploi/economie-sociale-et-solidaire/566-appel-a-projet-prix-coup-de-coeur-citoyen.html

Les sept gagnants de cet appel à projet 2022 participent au concours du prix « Coup de cœur citoyen » permettant d’obtenir un bonus financier d’un montant de 2 000 €.

Les habitants de l’Agglomération de Saintes sont donc invités à voter pour leur projet préféré. Le vote se déroule jusqu'au 5 décembre sur le site internet de l’agglomération : https://sondage.cloud-agglo- saintes.fr/891443