jeudi 16 janvier 2025

Saintes/Conférence : Peintures murales de l'Abbaye de Châtres « Bien des aspects de ce programme iconographique demeurent énigmatiques »

La Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime organise sa prochaine conférence intitulée « Les peintures murales de l'Abbaye de Châtres (début XIVe siècle), entre archéologie du bâti et thèmes héraldiques », animée par Christian Vernou, conservateur général du Patrimoine, vendredi 24 janvier à 18 h 30 à l'auditorium de la salle Saintonge (rue Chapsal Saintes). Entrée et participation libre. 

A l'écart de la vallée de la Charente et du dynamisme économique qu'elle a joué au cours des temps, dans un vallon baigné d'un ruisseau modeste, se trouve l'abbaye Notre-Dame de Châtres, commune de Saint-Brice (Charente). Joyau de l'art roman saintongeais, elle conserve dans le chœur de son abbatiale un décor polychrome d'une grande rareté, récemment mis en évidence et étudié par les chercheurs. La portée héraldique des motifs peints est évidente et invite à y voir le geste bienfaiteur de puissants seigneurs des années 1300, celui des Lusignan, comtes d'Angoulême, dans une Saintonge partagée entre autorité du royaume de France et attachement au duché d'Aquitaine, domination anglaise.

Conservées sur cinq registres superposés, les motifs colorés sont séparés par des frises de grecques ou des rinceaux stylisés, du meilleur effet. Si le motif principal demeure un thème religieux, celui de la Vierge à l'Enfant, présent sur le mur nord, la part des blasons des grandes familles de notre région semble dominer. Nous retrouvons Archiac, Montbron, Amboise, Tailleter et Lusignan. Les fleurs de lis rappellent la déférence au roi de France, mais le léopard d'argent sur fond de sable qui domine la composition, semble bien marquer les liens forts des Lusignan avec leurs cousins Plantagenêt. Bien des aspects de ce programme iconographique demeurent énigmatiques. Il est vraisemblable que ces peintures, réalisées dans un temps court (quelques mois), ont dû être commanditées à l'occasion d'un événement prestigieux se déroulant en ce lieu consacré. Des parallèles seront faits avec un décor proche, conservé à l'abbaye de Nanteuil-en-Vallée, afin de trouver une explication plausible à cet ensemble peint exceptionnel.

Détail des peintures murales du mur nord du chœur (@ Philippe Biroleau)

mercredi 15 janvier 2025

Trizay : Après sa période de fermeture, l’abbaye rouvre ses portes à partir du 10 février

Nouvelle exposition : « Rencontre de graveurs » d’Annie Bocel, Jérôme Bouchard, Blandine Galtier, Nicolas Goulette, Benoît Hapiot, Michèle Joffrion, Juliette Planque, REM du 10 février au 1er juin

En accueillant cette rencontre de graveurs, le centre d’art contemporain de Trizay dédie un hommage particulier à l’art de la gravure apparu en Europe à la fin du XIVe siècle avant même l’apparition de l’imprimerie. Cette exposition, coordonnée par Cédric Neau, graveur, conforte l’idée que l’estampe fait partie intégrante des arts plastiques. Si l’œuvre peinte se pare de qualificatifs techniques pour affirmer ses courants, ses tendances, l’œuvre imprimée n’a rien à lui envier par toutes ses facettes techniques qu’elle démontre. L’acte de création n’en est pas moins secondaire, la contrainte des matériaux et outils nécessaires sont autant d’espaces de libertés qui obligent à une quête d’imaginaire sans cesse en éveil.

Huit graveurs présenteront leur passion au travers de leurs travaux : Annie Bocel, Jérôme Bouchard, Blandine Galtier, Nicolas Goulette, Benoît Hapiot, Michèle Joffrion, Juliette Planque, REM.

Horaires : du lundi au vendredi de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h, samedi et dimanche de 14 h à 18 h.

• ATELIERS DES VACANCES DE PRINTEMPS

Atelier vannerie : Pour tresser des liens entre tout un chacun autant qu’avec le végétal ! Laissez-vous tenter par un atelier de tressage original et repartez avec votre création. 

• Dimanche 23 février 14 h 30-16 h 30 : découverte de la matière osier et de plusieurs points de vannerie avec la réalisation d’objets décoratifs appelés les « cornes de gazelle » (à partir de 12 ans).

• Vendredi 28 février 14 h 30-16 h 30 : Réalisation d’une mangeoire à oiseau (à partir de 6 ans accompagné d’un adulte). Sur réservation. Durée : 2h. Tarif : 25€ (comprend la découverte de l’abbaye en visite libre, l’animation et le matériel).

• Mercredi 26 février et mardi 4 mars de 10 h 30 à 12 h 30 ou de 14 h 30 à 16 h 30 à l’abbaye de Trizay, atelier aromathérapie et phytothérapie. Pour réapprendre à prendre soin de soi avec toutes les richesses qu'offre la nature ! Animé par Karine de Trazegnies d’Ittre, infirmière et phytothérapeute diplômée. Sur réservation. Tarif : 18€ enfant – 24€ adulte (comprend la découverte de l’abbaye en visite libre, l’animation et le matériel).

• Jeudis 27 février et 6 mars de 10 h 30 à 12 h 30 à l’abbaye de Trizay, atelier calligraphie et enluminure. Utilisation de peintures et encres végétales, fabrication d’encres naturelles avec la calligraphe Sylvie Forcioli. Réalisation d’une carte ou d’un marque page. Sur réservation. Tarif : 13€ enfant – 16€ adulte (comprend la découverte de l’abbaye en visite libre, l’animation et le matériel).

• Vendredi 7 mars de 10 h à 13 h à l’abbaye de Trizay, stage de dorure. Réalisation d'une lettrine enluminée à la peinture et à la feuille d'or. A partir d'une lettrine à enluminer, nous découvrirons l'art de la pose de la feuille d'or sous différentes techniques comme celle de l'assiette, de la détrempe et du gesso traditionnel pour créer du volume. Sur réservation. Durée : 3h adulte. Tarif : 34€/personne, à partir de 12 ans (comprend la découverte de l’abbaye en visite libre, l’animation et le matériel).

Saintes/Saint-Germain de Lusignan : Journées portes ouvertes de l’Agrocampus de Saintonge

Enseignement général et technologique, agriculture, élevage, horticulture, maraîchage, paysage, viticulture, eau, commerce-vente, environnement, biodiversité, sciences du vivant, découvrez la richesse des formations, explorez les infrastructures, rencontrez les équipes et choisissez votre futur ! Trois journées pour s’informer sur les formations de la 3e au BTS 

Les lycées et centres de formation de l’Agrocampus de Saintonge ouvrent leurs portes aux futurs apprenants et à leurs familles lors des Journées portes ouvertes samedi 25 janvier de 9 h à 12 h (rendez-vous à Chadignac, à Desclaude à Saintes et au Renaudin à Jonzac) et samedi 15 mars de 9 h à 17 h


• Mercredi 16 avril de 14 h à 17 h sur les trois sites de Charente-Maritime : au Lycée Georges Desclaude et aux Centres de Formation pour apprentis et pour adultes (CFA et CFPPA) rue Georges Desclaude à Saintes ; au Lycée du Petit Chadignac à Saintes ; au Lycée du Renaudin à Saint-Germain-de-Lusignan

Ces journées sont l'occasion unique de découvrir l'offre de formations proposées par les établissements dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement et de la nature, avec des parcours allant de la 3e à la formation post-bac, en formation scolaire, en apprentissage et en reprise d’études.

Les visiteurs auront l'opportunité de rencontrer les équipes pédagogiques et les élèves et étudiants actuels, de visiter les infrastructures des établissements et de s'informer sur les différentes voies de formation (3e, Bac général et technologique, CAP, Brevet Professionnel, Bac Pro, BTS).

Des formations pour les passionnés de la nature et du vivant :

Les Journées portes ouvertes sont ouvertes à tous les jeunes passionnés par l’environnement, la nature et le monde du vivant, ainsi qu’aux adultes en reconversion professionnelle. Des conseils personnalisés seront proposés pour aider chaque jeune à construire son projet et à choisir la voie qui lui correspond.

En plus de ses formations, l’Agrocampus propose également des options pour enrichir les parcours de nos élèves : Équitation, Objectif Véto, Animateur animalier, Rugby, Sports de pleine nature, Design et décoration d’intérieur, Fleuriste. Ces options permettent à chacun de trouver sa voie dans des métiers alliant passion et professionnalisme. 

 L’Agrocampus de Saintonge, un établissement de référence dans le département :

L’Agrocampus offre des formations de qualité dans les domaines agricole, viticole, horticole, environnemental, du paysage, de la gestion de l’eau. La diversité de nos activités et des parcours possibles, nos valeurs partagées (solidarité, accompagnement, bien vivre ensemble, engagement), la taille humaine de nos structures sont autant de gages d’attractivité et d’épanouissement personnel pour les jeunes, dont l’insertion sociale et professionnelle reste pour nous une priorité.

Grâce à un encadrement expert, des équipements innovants et une pédagogie inventive, l’Agrocampus forme chaque année près de 1000 apprenants aux métiers d’avenir dans un secteur clé de l’économie locale. Le taux de réussite moyen dépasse les 90%, tout comme le taux d’insertion professionnelle.

En attendant de vous rencontrer aux Journées portes ouvertes, retrouvez toutes nos formations sur www.agrocampus17.fr

Infos en plus 

Implanté à Saintes et Jonzac, l’Agrocampus de Saintonge (Établissement Public Local d'Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole) regroupe 8 établissements (lycées, centres de formation et exploitations).

En partenariat étroit avec les professionnels du secteur et les institutions locales, il propose un large éventail de formations allant de la 3e au BTS, comprenant Bac généraux, technologiques et professionnels, ainsi que des CAP, BP et certifications. Les filières couvrent des domaines variés comme l’agronomie, l’environnement, la biologie, l’élevage, la viticulture, l’horticulture, la production maraîchère, le commerce-vente, la gestion de l’eau, l’aménagement paysager, etc.

L’Agrocampus se distingue également par son approche pédagogique axée sur la pratique et l’innovation, en adéquation avec les exigences du monde de demain. L’établissement dispose de structures de qualité, telles qu'une exploitation agricole laitière, des serres horticoles et une exploitation viticole.

En plus de sa mission éducative, l’Agrocampus est résolument tourné vers l’international. Il soutient activement la mobilité et les échanges internationaux, permettant à ses élèves et étudiants d’enrichir leur parcours. Grâce à ses programmes de coopération, l’établissement s’inscrit dans une dynamique d’ouverture au monde. Son objectif est de former des professionnels qualifiés, responsables, ouverts sur le monde et prêts à relever les défis de l'agriculture et de l'environnement de demain.

mardi 14 janvier 2025

Le château de Pons dans le programme "Patrimoine et Tourisme local" soutenu par Airbnb

La Fondation du patrimoine dresse le bilan des trois premières années du programme « Patrimoine et Tourisme local » soutenu par Airbnb. En seulement trois ans, 5,6 millions d'euros ont été attribués à 200 projets de restauration situés en zone rurale, contribuant ainsi à dynamiser le tourisme et l'économie locale de villages dans tous les départements de France. Au total, le montant des travaux soutenus grâce à la contribution du programme représente 72 millions d'euros.

Le château de Pons (@ Fondation du Patrimoine)

La Fondation du patrimoine et Airbnb viennent de dévoiler les 38 nouveaux lauréats du programme « Patrimoine et Tourisme local », permettant d'atteindre les 200 projets soutenus en trois ans. Ils bénéficieront d'une dotation de 20000 euros ou 30000 euros. 

Enfin, la Fondation du patrimoine continue à bénéficier du soutien d'Airbnb en 2025 à hauteur de 500000 euros en faveur du programme « Patrimoine et Tourisme »

En 2025, deux temps forts permettront de soutenir la restauration de 15 nouxeaux projets lauréats : un vote grand public en juin et un comité de sélection à l'automne.

Pour Clément Eury, directeur d'Airbnb France: « Nous sommes heureux de soutenir et de poursuivre ce programme. Chaque année, des biens patrimoniaux sont restaurés à travers la France permettant ainsi à de nombreux territoires, notamment ruraux de bénéficier de l'arrivée de nouveaux voyageurs et de retombées économiques positives. Airbnb participe ainsi à soutenir - gráce à un engagement concret et de long-terme - la redynamisation de villages partout en France »

Pour Alexandre Gluglaris, directeur général de la Fondation du patrimoine: « En 3 ans, le programme «Patrimoine et Tourisme local » de la Fondation du patrimoine soutenu par Airbnb, a permis de restaurer 200 sites en zone rurale, contribuant à leur préservation et à leur mise en valeur. Ce programme illustre notre engagement à révéler la richesse et la diversité de ces édifices souvent méconnus et à renforcer l'attractivité touristique et économique des territoires. En 2025, grâce su partenariat renouvelé avec Airbnb, nous pourrons poursuivre cette dynamique en faveur du patrimoine et du tourisme local ».

PROJETS EN NOUVELLE-AQUITAINE

Château de Pons (Charente-Maritime) : dotation de 30 000 €

Pigeonnier du château d'Arfeuille-Châtain (Creuse) : dotation de 20000 €

Château de Lacypierre à Saint-Crépin-et-Carlucet (Dordogne) : dotation de 20000 €

Parmi les précédents projets en Nouvelle-Aquitaine : 

Château de Saveilles (Charente) : dotation de 20 000 €

Domaine de Thénac aux Gonds (Charente-Maritime) : dotation de 20000 €

Grottes du Régulus de Meschers-sur-Gironde (Charente-Maritime) : dotation de 30000 € - travaux achevés

Pigeonnier de la Caminade à Bilhac (Corrèze) : dotation de 20000 €

Manoir d'Etangsannes a Saint-Chabrais, - appuyé par La Demeure Historique (Creuse) : dotation de 20000 € - travaux achevés

Site de Joux à Gentioux-Pigerolles (Creuse) : dotation de 20000 €

Patrimoine hydraulique de Coulonges-sur-l'Autize (Deux-Sèvres) : dotation de 20000 €

Cabinet mythologique de Puymartin à Marquay (24) : dotation de 20000 €

Château de Fages à Saint-Cyprien (Dordogne) : dotation de 20000 €

Maison forte du Prat à Générac (Gironde) : dotation de 20000 €

Ancienne gare de tramways d'Eymoutiers (Haute-Vienne) : dotation de 30000 €

Pigeonniers de la ferme de Las Croux à Cromac (Haute-Vienne) : dotation de 20000 €

Château de Montautre à Fromental (Haute-Vienne): dotation de 20000 €

Hôtel de Bourrouilhan à Saint-Sever (Landes) : dotation de 25000 € - travaux achevés

Maison médiévale Roigt à Sainte-Bazeille (Lot-et-Garonne) : dotation de 27000 € 

Pont d'enfer du fort du Portalet à Etsaut (Pyrénées-Atlantiques) : dotation de 30000 € - travaux achevés

Château de Purnon (Vienne) : dotation de 20000 €

Saintes/Conférence : Caspar David Friedrich, le cœur du romantisme

La prochaine conférence, organisée par les Amis des Musées des Saintes, aura lieu  le 17 janvier à 18 h 30 au théâtre Gallia : "Caspar David Friedrich, le cœur du romantisme" par Fabrice Conan, historien de l'art. Projection du film à 21 h "Bright star" de Jane Campion. Entrée conférence : 8€ non adhérents, 5€ adhérents AMS et Gallia, gratuit moins de 18 ans. 

Informations sur le site internet des AMS: amis-musees-saintes.com ou au 07 44 84 52 22 

Vallet/Cérémonie des vœux : Une antenne 4G non loin de l'école, création du hameau du Pontignac, arboretum, dénomination des rues

Vendredi, lors de la traditionnelle cérémonie organisée à la salle des fêtes, Ludovic Poujade a rappelé que Vallet, commune associée, conservait sa propre identité : « En 2024, nous avons continué à travailler sur des projets structurants favorisant le développement du village ».

Photo de Johan (étang, mairie)

Réalisations 2024 : Finalisation de la mise en lumière de l'église, réalisation de la clôture de l'école et du muret, réfection des chemins et d'une partie du cimetière, terrain de pétanque, réfection des chemins ruraux, travaux de voirie, de curage et de point à temps automatique.

• Antenne 4G non loin de l'école : Début des travaux semaine 3, fin des travaux de la pose de l'antenne semaine 9. Mise en service tous opérateurs le 4 août 2025. Reçue par le maire, une délégation de riverains a demandé à ce que cette antenne, sorte de pylône métallique assez disgracieux, soit "habillée" afin de ne pas défigurer le paysage à proximité d'un bois (environnement), de l'école, d'habitations et du cimetière. Selon le maire, cette antenne, située sur un terrain municipal, se justifie en raison des doléances de certains habitants qui manquent de réseau. Problème qu'on n'avait pas avec le bon vieux téléphone filaire ! A noter que la fibre a été installée à Vallet.

• Lotissement Hameau du Pontignac : L'étude de sols est réalisée, le permis d'aménager en cours

• Arboretum : La deuxième phase des plantations a été faite avec l'aide de l'école de Vallet. Les différentes essences ont été choisies en fonction de leur caractère local et leur fleurissement : chêne vert, frêne, paulownia, sophora, micocoulier de Provence, sorbier, savonnier, etc

• Journées du patrimoine : elles ont attiré, autour de l'église, un nombreux public avec expositions, concerts, etc

• Grâce au comité des fêtes et ses bénévoles toujours très actifs, des animations ont été proposées : pique-nique solidaire avec les Griots de Kossi, soirée théâtrale avec la troupe des Borderies, soirée Beaujolais avec Nimb

• A ce jour, la commune compte 314 habitants : Vallet grossit depuis quelques mois. Neuf installations à noter au cours de l'année.

• 28 920 ML de chemins, routes et places : Comme tous les villages, Vallet se doit d'assurer leur entretien et la rénovation

• 50 ans : Avec Montendre et Chardes, trois communes associées depuis plus de 50 ans, à l'époque de Paul Lalande et Claude Augier, pour construire au quotidien des projets structurants afin de développer la qualité de vie des habitants.

• Patrimoine :  Une école, une mairie annexe, une salle des fêtes, une église (à la cloche remarquable) et un étang (avec structures de jeux)

Les projets 2025 : Travaux de réfection de la cantine, finalisation des allées du cimetière, études et travaux pour une vidange de l'étang, travaux de voirie aux Richards et opération de curage, phase 3 de l'arboretum avec plantation de haies, jachères, délimitation du sentier, installation de mobilier, étude et travaux d'aménagement du lotissement du Pontignac, accessibilité du parvis de l'église, dénomination des rues.

Cette rencontre conviviale s'est achevée par le traditionnel verre de l'amitié.


• PHOTOS CLEMENTINE BODET

Jonzac/Cérémonie des vœux/Christophe Cabri : « Nous réussirons, ce n’est pas un vœu, c’est une conviction » déclare le premier magistrat

Création d'un musée de l'archéologie, d'un jardin et d'une salle de réunion aux Carmes dans les nouveaux bâtiments, parcours sportif à l'arboretum et au mail de Seugne, habitats insolites, raccordement du deuxième forage thermal, nouveau logo, pose d'une herse au châtelet

Vendredi et pour la première fois, Christophe Cabri, maire, avait convié la population à la cérémonie des vœux. Un nombreux public avait répondu à l’invitation organisée dans la salle des fêtes. Aux côtés du premier magistrat, sont montés sur scène les membres de sa majorité et deux élus de sa nouvelle opposition, Christophe Gadrat et Marie-Christine Nouguès. Absentes de cette représentation, Barbara Lachamp et Hélène Dubus Héraud. Ainsi que Claude Belot, président de la CDCHS, et son fils Nicolas. Christophe Cabri a profité de la lumière des spotlights pour détailler les actions de son équipe, sous le regard attentif des observateurs soutenant son principal concurrent, Jean-François Mougeard, candidat déclaré. Sans oublier la gauche qui se dit prête à s’engager dans les prochaines élections municipales (mars 2026). « J’agis avec optimisme et détermination. Je privilégie l’intérêt collectif et suis conscient des enjeux. Nous réussirons, ce n’est pas un vœu, c’est une conviction » a souligné le premier magistrat, montrant ainsi qu’il ne craignait pas d'entrer dans l’arène…

Les vœux du maire

«  J’ai l’immense plaisir de vous accueillir à cette première cérémonie des vœux et j’éprouve une certaine émotion. Cette rencontre participe à renforcer le lien qui nous unit collectivement. Je vous souhaite le meilleur pour 2025. Vivre ensemble est l'un des objectifs de ce mandat, c’est d’ailleurs ce qui nous réunit ce soir. Je remercie Sylvie Marcilly, présidente du Conseil départemental de sa présence parmi nous.  En 2024,  les réalisations ont été nombreuses. J’ai donc choisi de vous présenter les événements les plus marquants. La liste n’est pas exhaustive. Merci aux adjoints et conseillers municipaux qui savent me seconder dans un esprit collaboratif. Au sein de l’équipe, nous nous attachons à concrétiser les projets municipaux, à rendre la vie plus agréable aux Jonzacais. Ce travail est possible grâce aux services municipaux et aux habitants qui font part de leurs suggestions, avis et compréhension » a déclaré le maire. 

Patrimoine : Le châtelet a été restauré, intérieur et extérieur, de début 2022 à février 2024. En avril, plus de 600 visiteurs ont découvert les travaux effectués lors des Journées portes ouvertes. La dernière tranche de ce chantier se poursuivra par la pose d’une herse et d’un fléau. L’ensemble sera accompagné d’une scénographie immersive. 

Au cloître des Carmes, la rénovation a débuté en 2024 et s’achèvera en juillet 2025. L’édifice retrouve ainsi sa quatrième galerie ! Ces travaux d’envergure vont offrir une accessibilité à la galerie d’exposition et au musée numérique (Microfolies) aux personnes à mobilité réduite. Très bonne nouvelle car l'escalier actuel est un peu difficile. En perspective dans ce nouvel espace, un musée consacré à l’archéologie et une salle de réunion d’une capacité de 20 personnes feront de ce site un pôle culturel majeur. Les aménagements extérieurs se poursuivront en 2025 (jardin). 

Le cloître a retrouvé sa quatrième galerie
Photo d'archives : que de chemin parcouru par la place des Carmes (les locaux de l'actuelle médiathèque accueillaient la gendarmerie)

Autre projet, la requalification d’un îlot Avenue des Poilus avec, en 2022, l’installation du syndicat des rivières (Symbas), en 2023 la création d’une pépinière d’entreprises portée par la CDCHS, en 2024 l’installation d’Activ'Santé dans un bâtiment municipal et enfin la restauration complète d’une maison de 170 m2 proposée à la location. 

L’entretien du patrimoine et des édifices religieux : Réfection complète de la partie nord de la toiture de l’église ; travaux d’isolation, de couverture, de zinguerie du presbytère. En 2025, la toiture du Temple sera refaite entièrement. La Ville a souhaité s’engager activement dans la mise en accessibilité d’un certain nombre de bâtiments : réfection totale des bureaux de la mairie permettant un meilleur accueil au public et aux personnes à mobilité réduite. 

Le stade Jean-Claude Texier a également bénéficié de travaux d’accessibilité fin 2024 permettant d’ouvrir ce site au plus grand nombre. L’accessibilité, c’est aussi permettre à tous d’emprunter les voiries et les espaces publics. 2 millions d’euros ont été consacrés à la réfection de la rue Puits neuf et aux trottoirs, avenue Thiers, cité de la Garenne, rue du Pas de la Garenne, rue Félix Faure. Des travaux à la Marronnerie, cité Mignonneau, rue du Cluzelet sont actuellement en cours. Les différentes intempéries ont impacté des habitations. La gestion des eaux pluviales se poursuivra en 2025. 

Le lotissement communal rue de la Garenne a été achevé fin 2024. Il est situé à proximité du centre ville, comprend 26 lots et le raccordement au chauffage urbain est obligatoire (il est préférable qu'il marche : ces jours derniers, plusieurs quartiers en ont été privés en raison d'une panne). A ce jour, 10 réservations ont été enregistrées.

Planifier une stratégie avec la révision du plan local d’urbanisme (PLU) : en 2024, deux étapes ont été effectuées avec le diagnostic, le projet d’aménagement et de développement durable. En 2025, réalisation des dernières étapes avec la définition du nouveau zonage et les orientations. Le tout sera exposé au conseil municipal en juin 2025. 

Depuis 2021, Jonzac est dans le dispositif « Petites villes de demain » : Le schéma directeur des mobilités douces a été engagé pour mieux accéder au centre-ville de Jonzac à pied, en vélo et en voiture. Les études ont été conduites dans un esprit collaboratif avec les services et des citoyens volontaires. En 2024, durant l’été, la mise en zone piétonne des rues de Verdun et Sclafer a été effective. La réactivation de la zone bleue avec verbalisation est opérationnelle depuis janvier 2025 ; un itinéraire cyclable partagé est proposé dans les rues Victor Hugo et Gambetta avec un double sens vélo dans les rues de Verdun et James Scalfer. En 2025, seront réalisés des stationnements pour vélos et un élargissement de la zone de rencontres. Un schéma de végétalisation sera présenté à la population en réunion publique.

Bravo aux associations sportives, culturelles et sociales : « Le tissu est riche, saluons l’esprit de bénévolat et le dynamisme ». 65 associations ont répondu au forum des associations. Parmi les manifestations, la commémoration du 80ème anniversaire de la libération de Jonzac ; le label Terre de Jeux, la cérémonie d’accueil des nouveaux arrivants, la fête de la musique, le succès des Journées du Patrimoine avec démonstrations médiévales. Le Téléthon est à la première place en termes de dons en Charente-Maritime. En ce qui concerne la jeunesse, la chasse aux œufs, le carnaval, le soutien municipal aux projets pédagogiques. Des travaux de sécurisation ont été réalisés aux abords des écoles, avec entrée unique pour Saint-Exupéry et le Parc. 

Le mapping du châtelet : « Il y a trois ans, avec Christel Brière, nous sommes allés au congrès à Vichy et nous avons vu un mapping spectaculaire. Cela nous a donné l’idée d’en faire un à Jonzac quand le châtelet serait restauré. Je rappelle que l’architecte de notre châtelet, Philippe Villeneuve, est le même que celui de Notre-Dame de Paris ! Jérémy Bellaud, responsable du mapping de l’inauguration de Notre-Dame et des Champs Elysées, dans la capitale le 31 décembre, a été retenu. Il a fait une réinterprétation graphique du tableau des 5 sens (enfants du Comte de Jonzac), visible dans la salle des mariages. 1500 personnes au total ont assisté aux différentes projections ». 


Les perspectives 2025 : 

• Remplacement de l'arbre-maître du Moulin à vent du Cluzelet (la pièce fait tourner les ailes)

• Création du jardin des Carmes, liaison entre le centre ville et les rives de la Seugne

• Réalisation d'un nouveau parcours sportif à l'arboretum et au mail de Seugne

• Élaboration d'un schéma directeur des eaux pluviales

• Poursuite du programme de réfection des accotements (trottoirs, etc)

• Aménagement de l'avenue Monseigneur Chauvin par le Département

• Remplacement de la chaudière biomasse au site d'Heurtebise

• Raccordement définitif du deuxième forage pour les Thermes (route d’Ozillac)

• Renouvellement du mobilier urbain à la base de loisirs, extension de l’aire d’accueil des camping-cars (21 à 46 emplacements), création d’habitats insolites

• Travaux au camping municipal

• Travaux de performance énergétique à l’accueil de la base de loisirs.


Cette cérémonie s’est achevée par le traditionnel verre de l’amitié et la dégustation de la galette des rois et des reines !

Gérard Masson, Pierre Jean Ravet, Monique Renou

Futures vocations municipales ?
Support de communication : la Ville a retravaillé le logo pour une image moderne et stylisée. Y sont représentés la nature, la Seugne, les eaux thermales et le patrimoine. Les lignes se dirigent vers la porte du châtelet. 
« Jonzac est une ville ouverte à tous » souligne le maire. 

Jonzac/Sylvie Marcilly : « Le Département de la Charente-Maritime vit une période historique un peu compliquée sur le plan financier »

La caserne des pompiers de Jonzac est la priorité numéro 2 du Département 

Sylvie Marcilly, présidente du Conseil départemental participait, vendredi dernier, à la cérémonie des vœux organisée par Christophe Cabri, maire de Jonzac et conseiller départemental, aux côtés de sa collègue Chantal Guimberteau. Face aux agitations de l'Assemblée nationale depuis la dissolution, elle a rappelé « le rôle de rempart des élus locaux ». Elle a également expliqué les causes des problèmes financiers du Département, dont l'une des conséquences est la baisse des subventions, aux associations en particulier.

Sylvie Marcilly, présidente du Conseil départemental, Chantal Guimberteau,
Christophe Cabri, conseillers départementaux

« Le Département vit une période historique un peu compliquée sur le plan financier. Il est au premier plan des solidarités. Il y a l’enfance - 3000 enfants lui sont confiés - les collèges, l'autonomie des personnes âgées, les bénéficiaires du RSA, l’emploi, les routes, l’insertion, les archives départementales, les pompiers. Sur ce point, la caserne de Jonzac a malheureusement subi un incendie. Une feuille de route a été établie avec Stéphane Villain, président du SDIS. Nous avons inventorié tous les centres de secours du département et établi des priorités. Saint-Pierre d’Oléron est en cours et Jonzac est la priorité numéro deux. Nous avons le terrain et des études complémentaires sont à réaliser. Vous pouvez compter sur moi. 

Sylvie Marcilly aux Jonzacais : « Avec vous tous, Christophe Cabri préside
aux actions qui bénéficient à la ville »
Pourquoi rencontrons-nous des difficultés financières ? Le Département ne lève pas l’impôt, ses ressources sont alimentées par une fraction des frais de notaire et de la TVA. Or, le marché immobilier est en baisse, de même que la TVA liée à la consommation. En conséquence, nous avons moins de recettes. Par contre, les dépenses progressent, sociales notamment. Le delta est de 100 millions d’euros en l’espace de trois ans. Contrairement à la dette nationale qui s'accroît chaque année, nous devons voter un budget annuel en équilibre. C’est pourquoi nous sommes dans l’obligation de rogner sur les dépenses de fonctionnement, les subventions. Nous maintenons l’investissement, indispensable à l’économie locale, et l’aide aux communes. 

En 2024, nous avons eu quatre gouvernements, vous n’avez connu qu’un seul département, la stabilité des services de la préfecture et des équipes communales. Les élus locaux sont un rempart : ce sont eux qui tiennent l’édifice structurant la société et ils permettent de se projeter dans l’avenir. Ces hommes et ces femmes sont à votre service ». Regrettant l’instabilité qui règne actuellement au niveau de l’Etat, elle termine par une boutade : « Vu les changements rapides auxquels nous assistons, quel ministre de la culture inviter à l’inauguration du châtelet de Jonzac ? »… 

Un nombreux public dans la salle des fêtes de Jonzac
• Au sujet de Christophe Cabri : « Cette cérémonie des vœux est un moment important. Dans les paroles de Christophe, on sent beaucoup d’émotion, je sais qu’il vous aime. Avec vous tous, il préside aux actions qui bénéficient à Jonzac. Il agit de la même façon au Conseil départemental dont il est vice-président. Il se sent bien avec l’équipe, il élabore des projets ». 


• Claude Belot, président de la CDCHS, au sujet de la gestion de Sylvie Marcilly ou la querelle des anciens et des modernes ?

Lors du dernier conseil communautaire qui s'est tenu à Jonzac, le journaliste Sébastien Lahalle a rapporté dans le journal Sud-Ouest les propos de Claude Belot au sujet de Sylvie Marcilly qui se trouvait en même temps que lui au centre des congrès (pour le Noël des enfants du personnel du Conseil départemental). « Au début de la réunion communautaire, devant les maires de Haute-Saintonge, il a lancé sans détour : Elle ne m'a pas salué... Mais au vu des finances du Département où l'on s'attache à démolir ce que d'autres ont construit pendant des années, je lui ai offert le loyer du Centre des congrès pour cet événement ». Sylvie Marcilly et Claude Belot ne seraient-ils pas sur la même longueur d'ondes ? Claude Belot a tout de même une satisfaction : la salle de session du Conseil départemental à La Rochelle porte son nom !

Dispositif hivernal pour les personnes sans abri ou mal logées en Charente-Maritime

Compte-tenu de la vague de froid annoncée, Nicolas Basselier, préfet de la Charente-Maritime, a activé les mesures relatives au dispositif « températures exceptionnelles» pour les personnes sans-abri ou mal logées en Charente-Maritime

Pour le département de la Charente-Maritime, 
le déclenchement du dispositif hivernal entraîne 
les conséquences suivantes :

• Mise à disposition de 4 lieux (42 places) de mise à l'abri supplémentaires à La Rochelle avec ouverture progressive à l’initiative du SIAO en fonction des besoins relayés par le 115 :

• salle climatique « La Mahut » : 10 places - salle municipale France Vatré : 16 places - salle « Le Prieuré » : 8 places

• salle « Fétilly » : 8 places

Dans le cadre de la crise sanitaire actuelle, le nombre de places a été limité à 42 (contre 63 initialement prévu) afin de garantir le respect des règles de distanciation sociale.

• Ouverture d’une dizaine de places de mise à l'abri supplémentaires à Rochefort, Saintes, Royan, Jonzac et Saint-Jean d'Angély, complémentaires des dispositifs pérennes.

• Renforcement des maraudes sur l’agglomération de La Rochelle (2 maraudes au lieu d'1) et en amplitude (de 17h à 2h au lieu de 20h à 2h).

• Extension des horaires d'ouverture des accueils de jour du département (La Rochelle, Rochefort, Saintes et Saint-Jean d'Angély) pour une continuité maximale de la prise en charge des personnes sans-abri.

Au total, 51 places de mise à l’abri supplémentaires pourront être mobilisées.     

En Charente-Maritime, 506 places d’hébergement sont ouvertes toute l’année, auxquelles se sont ajoutées depuis le début de la période hivernale 106 places. Les centres d'hébergement et de réinsertion sociale sont bien entendu mobilisés, ainsi que les associations caritatives et les établissements publics de santé. L’attention des maires est appelée sur la situation des personnes fragiles et isolées.

Le numéro d'urgence 115 est en mesure de répondre aux appels 24 heures / 24 et une organisation pour accueillir et orienter toute personne en situation d'urgence, fonctionne sur l’ensemble du territoire du département par l’intermédiaire du Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO).

Conduite à tenir à l’égard d’une personne en détresse

Si vous rencontrez une personne sans abri ou mal logée, et qu’elle vous semble en difficulté, composez le numéro d’appel gratuit 115.

Conseils pour tous pour faire face au grand froid :

Les conditions météorologiques appellent une vigilance accrue de la part de tous :

- Pour les personnes sensibles ou fragilisées : ne sortir qu’en cas de force majeure, éviter un isolement prolongé, rester en contact avec son médecin ;

- Demeurer actifs, éviter les sorties surtout le soir, la nuit et en début de matinée ;

- S’habiller chaudement, de plusieurs couches de vêtements, avec une couche extérieure imperméable au vent et à l’eau, se couvrir la tête et les mains ;

- S’alimenter convenablement et prendre une boisson chaude. Eviter la consommation d’alcool ;

- Assurer une bonne ventilation quotidienne des habitations, même de manière brève ;

- Faire vérifier par un professionnel, le bon fonctionnement des systèmes de chauffage ;

- En cas de découverte d’une personne sans abri ou en difficulté, prévenir le 115 ;

- En cas d’obligation de déplacement, s’informer de l’état des routes ;

- En cas de neige ou au verglas, ne prendre son véhicule qu’en cas d’extrême obligation.

Saintes/Cérémonie des vœux de la CDA/Bruno Drapron : « Lorsque j’engage un combat, il ne me vient pas à l’idée que je puisse le perdre ou que je puisse me contenter de dire j’ai un problème »

En 2025, l’un des projets prioritaires est le centre intercommunal de santé 

Jeudi dernier à l'Abbaye-aux-Dames, avait lieu la traditionnelle cérémonie des vœux de la Communauté d'Agglomération en présence d'une nombreuse assistance. Bruno Drapron, président, a présenté les actions conduites par l'intercommunalité en 2024 et dressé la liste des projets. Entouré des membres du bureau, il a souhaité à toutes et à tous : « bonne année et surtout une bonne santé, pour vivre pour le meilleur ! ». Il a également rappelé son soutien au maire de Saint-Georges de Coteaux, Frédéric Rouan, et à son adjoint « qui ont reçu d'insupportables et inacceptables menaces de mort », lesquelles ont fait l'objet d'un dépôt de plainte.

Le discours de Bruno Drapron

Allocution de Bruno Drapron : 

« Ce soir est un moment important car nous nous tournons vers l’avenir. Quand le pessimisme annoncé sur le plan national pourrait ouvrir la voie à tous les renoncements, l'année 2025 s’annonce pleine de promesses pour notre territoire. Je puis vous assurer que les 36 communes de l'agglomération contribuent à ce mouvement, apportant leur pierre à l’édifice d’une communauté forte et unie, avec chacune son caractère, son histoire et ses ambitions, et partageant une vision commune : celle d’un développement harmonieux et respectueux de l’environnement, au service de la qualité de vie des concitoyens. Je remercie l’ensemble des maires et des élus municipaux et communautaires qui s’engagent sans faille dans leur commune et au sein de l'agglomération malgré le contexte national incertain. N’oublions pas que "les crises traversées sont des choses qui arrivent régulièrement. Le grand avantage, c’est qu’en général, on en sort renforcé" (citation de J. Chirac). Espérons-le en 2025 !

Permettez-moi d’avoir quelques mots plus appuyés pour notre collègue et ami Frédéric Rouan, maire de Saint-Georges-des Côteaux, qui a reçu, avec son adjoint Romain Rouan, d'insupportables et inacceptables menaces de mort. Je le redis, l’unité et la solidarité républicaine demeurent plus fortes que ces intimidations.

Notre agglomération est en pleine transformation. Ces projets ne sont pas que des étapes dans un processus. Ils sont une promesse : celle d’un territoire, Saintes et la Saintonge, qui rayonne dans la région, qui attire de nouvelles entreprises, de nouveaux talents, et qui continue de faire briller les valeurs d’humanité et de solidarité.

C’est la promesse du « bonheur, c’est si Saintes », marque que nous avons lancée il y a plus d’un an et qui a déjà vu plus de 200 ambassadeurs nous rejoindre. Beaucoup d’entre vous sont présents ce soir. Je mesure la force de votre engagement pour faire rayonner les atouts du territoire. Notre 200ème ambassadeur, l’industriel Milliris nous engage et nous oblige à fixer un nouveau cap, celui des 1000 ambassadeurs d’ici 2026 ! 

Demain, c’est une agglomération qui poursuit sa structuration et capitalise sur sa jeunesse. C’est une agglomération qui cultive la proximité des services publics que nous offrons et la promotion quotidienne du territoire. Saintes Grandes Rives, c’est plus de 700 agents mobilisés pour faire vivre nos écoles, la collecte des déchets, le réseau de mobilités, les actions dans les quartiers politique de la ville, les équipements culturels et sportifs, le contrat local de Santé, ou encore le développement économique, et bien sûr les services ressources. Au sujet de l’économie, compétence majeure de l'agglomération et témoin du succès de la 1ère édition des Rencontres de l’Economie Locale organisée en 2024, pour renforcer la compétitivité des entreprises, nous allons proposer en 2025 un accompagnement sur mesure, allant de la phase d’implantation à la gestion de la croissance.

Nous allons faciliter davantage la mise en réseau des entreprises, en offrant un soutien pour le développement de partenariats, l’accès aux financements, et en simplifiant les démarches administratives. La démarche d’Animation des Zones porte ses fruits, elle doit être amplifiée. Nous devons développer notre stratégie d’accueil des entreprises et promouvoir cette offre en lien avec l’Agence d’Attractivité. Au-delà de l’aménagement foncier et immobilier, nous devons proposer des solutions personnalisées en fonction des besoins et attentes de chacun.

Le déploiement d’ateliers relais, d’hôtels d’entreprises dès cette année et de villages d’artisans doit contribuer à court terme à répondre à la demande de certains entrepreneurs, et d’engager une prospection de startups, des PME et des PMI notamment en lien avec la filière ferroviaire, et le grand projet FerroCampus pour que Saintes soit à nouveau fière d’être l’étoile ferroviaire de la région Nouvelle-Aquitaine. 

Avec le Plan Climat Air Energie Territoire voté il y a quelques semaines, notre agglomération a fait un choix clair : accélérer son engagement dans la transition énergétique et écologique. Je sais la préférence pour le présent, mais ses facilités ont toujours un coût pour l’avenir. C’est pour cela que nous faisons clairement le choix d’investir dans ce domaine, pas seulement pour être en transition ou dans une révolution écologique, mais pour adopter de nouveaux modes de vie plus respectueux de notre planète. Les entreprises auront bien sûr un accompagnement sur ce sujet, mais la puissance publique jouera son rôle en implantant des parcs photovoltaïques dès cette année au Douhet, en soutenant les démarches de méthanisation, en poursuivant nos efforts dans les cantines scolaires en matière d’alimentation pour privilégier les circuits courts, l’agriculture biologique et locale, ou encore dans le domaine des mobilités, en créant une station bioGNV, et une Maison du Vélo dès le printemps prochain.


Dans ce tumulte national, nous avons une volonté affirmée, un engagement politique de terrain, une ambition collective de continuer à agir, car vous l’avez compris je le crois depuis plusieurs années, lorsque j’engage un combat, il ne me vient pas à l’idée que je puisse le perdre ou que je puisse me contenter de dire j’ai un problème (citation de J. Chirac). Dans un territoire où nous plaçons l’humain au cœur de nos projets, nous nous appliquons à faire en sorte que chaque habitant, de la plus petite commune à la plus grande, puisse trouver sa place et s’épanouir. C’est probablement la force des élus locaux, des collectivités locales, la force de leur stabilité actuelle, de leur capacité exigeante à répondre aux problématiques du quotidien. Et nous ne pourrions rien, ou si peu, sans l’engagement, le soutien technique et financier de nos partenaires, en premier lieu, les services de l’Etat, de la CAF et du département de la Charente-Maritime, ou de la Région Nouvelle-Aquitaine. Pendant les crises successives que nous avons traversées avec les inondations à répétition, la solidité de nos relations avec l’Etat, le sous-préfet, a permis une coordination efficace des actions au service des habitants. 

Parmi les derniers sujets que je veux évoquer ce soir avec vous, il y a l’éducation et la santé. L’école demeure notre priorité : les moyens humains mis en œuvre pour accueillir et gérer les enfants sont importants. Ils représentent un coût non négligeable, mais la ressource humaine, les agents, garantissent chaque jour une prise en charge de qualité et bienveillante de nos enfants. Cet encadrement permet surtout de leur donner des repères éducatifs et d’apprendre les valeurs de liberté, d’égalité et de tolérance, indispensables à la vie dans notre société.

Enfin, l’un des projets prioritaires qui verra le jour en 2025, est le centre intercommunal de santé. L’agglomération a initié il y a plusieurs mois ce projet pour répondre aux besoins d’accueil de nouveaux médecins généralistes et spécialistes afin de permettre à chacun un accès aux soins. Avec un taux de pauvreté dans la commune centre qui s'élève à 16 %, avec des problématiques particulières dans les quartiers sensibles tels que celui de Boiffiers-Bellevue, avec des problèmes de santé qui y sont surreprésentés, notamment chez les enfants et les personnes âgées où le taux de pauvreté atteint 52 %, avec des zones rurales qui souffrent d'une faible densité de professionnels de santé, la création de ce centre intercommunal de santé est une priorité absolue pour offrir aux habitants du territoire, une offre de soins renforcée, efficiente et efficace. J’ai écrit personnellement à l’Agence Régionale de Santé et au nouveau Ministre pour leur demander leur soutien technique et financier plein et entier. Dans tous les cas, ce projet verra le jour et nous lancerons officiellement les travaux au printemps prochain.

Nous inaugurerons le nouvel office du tourisme, plus moderne et accueillant d’ici la fin du 1er semestre. Dans notre agglomération où l’avenir est porteur d’espoirs et de réussites, je tiens à remercier tous ceux qui contribuent à l’évolution de Saintes Grandes Rives : élus, agents publics, associations, entreprises et citoyens. Une communauté se reconnaît dans les plus entreprenants et les plus inventifs d’entre les siens, et je vois ce soir de nombreux visages amis, qui s’investissent sans compter pour le développement et la réussite de l'agglomération ». 

Quelque 350 personnes étaient réunies pour la cérémonie des vœux

Cette cérémonie s'est achevé par un buffet servi « par le meilleur traiteur de toute l’agglomération, notre service de restauration scolaire » et en musique. « Le groupe nous accompagnant ce soir va jouer toute la musique que j’aime qui va résonner dans cette belle enceinte » conclut Bruno Drapron en clin d'œil à Johnny Halliday.

Sylvie Marcilly, présidente du Conseil départemental, présente à la cérémonie

Pierre Dietz, conseiller municipal, Philippe Callaud, maire adjoint de Saintes
A gauche de la photo, Alexandre Grenot, maire des Gonds
Au centre, Daniel Laurent, sénateur

vendredi 10 janvier 2025

Groupe hospitalier Saintes-Saint-Jean d’Angély : Déclenchement du Plan Blanc

Face à un afflux exceptionnel de patients dû aux épidémies hivernales et afin de garantir la continuité des soins et la sécurité de tous, le Groupe Hospitalier Saintes - Saint-Jean-d’Angély déclenche son Plan Blanc


L’afflux de patients, combiné aux tensions liées aux virus hivernaux, entraîne une saturation des services d’urgence et des capacités d’hospitalisation. Le Plan Blanc permet de mobiliser et de coordonner l’ensemble des équipes hospitalières, de réorganiser les activités non urgentes et de renforcer les moyens humains et matériels pour faire face à cette situation exceptionnelle.

Garantir une prise en charge optimale

Depuis le début de la semaine, une cellule de crise quotidienne a été mise en place pour réorganiser les services et augmenter les capacités d’hospitalisation sur les sites de Saintes et Saint-Jean-d’Angély.

Pour permettre aux équipes hospitalières de concentrer leurs efforts sur les situations les plus graves, nous conseillons à la population de :

- Contacter le 15 avant de se rendre aux urgences

- Privilégier le recours au médecin traitant ou une consultation en maison de santé pour les situations non urgentes

- Respecter les gestes barrières : port du masque, désinfection des mains

Lors des visites au sein de nos services, le port du masque est obligatoire.

Le Groupe Hospitalier Saintes - Saint-Jean-d’Angély remercie l’ensemble des équipes hospitalières pour leur engagement exceptionnel et la population pour sa compréhension et sa solidarité.

mercredi 8 janvier 2025

TER en Nouvelle-Aquitaine : les évolutions pour 2025

En cohérence avec les objectifs de Néo Terra, sa feuille de route en faveur de la transition écologique et énergétique, la Région Nouvelle-Aquitaine propose une offre de transport ferroviaire de qualité, qui répond aux besoins - quotidiens ou occasionnels - de mobilité. À ce titre, elle investit pour un service public efficace, en augmentant régulièrement la fréquence des trains - soit +16 % depuis 2019 - ainsi que le confort des voyageurs avec l’acquisition de nouvelles rames, ou en gare avec les travaux de modernisation et d’accessibilité.


 Des améliorations dans les horaires

Chaque année, la Région mène un travail avec SNCF Voyageurs pour améliorer les dessertes et proposer des horaires plus adaptés aux besoins de mobilité, que ce soit pour des déplacements domicile-travail, domicile-étude ou occasionnels (professionnel ou privé-loisirs).

 De 2020 à 2024, un travail de fond a été mené avec la démarche « Optim’TER » proposée par SNCF Voyageurs, qui s’est déployée sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine et a permis, en optimisant les moyens existants, plus de fréquences, plus de correspondances et des horaires plus pratiques.

 Pour 2025, ces horaires « OptimTER » sont stabilisés, et de nouvelles circulations sont créées sur certaines lignes régionales et sur celles des RER métropolitain et basco-landais. Elles ont pris effet à partir du changement du service, opéré le 15 décembre dernier.

 À partir de cette date, des développements d’offre de circulation de trains sont prévus sur les lignes régionales ainsi que sur celles des RER métropolitain et basco-landais :

RER Métropolitain

Conformément à la feuille de route du RER M 2018-2028, la densification de l’offre ferroviaire se poursuit pour atteindre à terme une fréquence à la demi-heure systématique.

Création d’un aller-retour Bordeaux/Saint-Mariens tous les jours en mi-journée.

Bordeaux 12h08 – Saint-Mariens 12h52 ; Saint-Mariens 13h07 – Bordeaux 13h51.

Création de quatre allers-retours Pessac-Macau du lundi au vendredi, pour étendre les trains aux heures de pointe du matin jusqu’à 9h30, réduire les creux de mi-journée et proposer des derniers retours plus tardifs en soirée (21 heures).

RER basco-landais

Suite à l’adoption de la feuille de route du RER basco-landais en décembre 2023, l’offre omnibus Hendaye-Bayonne-Dax est renforcée pour répondre à l’affluence croissante sur ce secteur, le long de la côte Atlantique.

Création de 2,5 allers-retours supplémentaires entre Hendaye et Dax, afin d’étendre la fréquence à la demi-heure sur les trains aux heures de pointe du matin et du soir, ainsi que l’amplitude de fin de journée avec des trains plus tard. Cette nouvelle offre est co-financée par le Syndicat des mobilités Pays basque - Adour (SMPBA), la Communauté d’agglomération du Grand Dax et la Communauté de communes Maremne-Adour-Côte Sud.

Secteur Sud-Aquitaine

L’offre régionale est également développée sur le secteur Sud Aquitaine.

Création de deux allers-retours Pau-Dax (Pau 16h25 – Dax 17h20 / Pau 19h08 – Dax 20h02 / Dax 18h04 – Pau 18h58 / Dax 20h16 – Pau 21h10), pour répondre à un besoin fort des usagers du quotidien sur les trains aux heures de pointe du soir entre 16h30 et 19 heures.

Prolongement en début de journée d’une circulation Dax-Hendaye qui sera initiée désormais au départ de Bordeaux à 5h07 permettant notamment d’améliorer l’acheminement des scolaires vers Dax depuis le nord des Landes.

Prolongement en fin de journée d’une circulation Hendaye-Dax jusqu’à Bordeaux, permettant un dernier retour à 19 h de Hendaye (contre 17h actuellement) et 20h06 à destination de Dax (contre 19 h auparavant).

Dans le cadre des accords entre la Région Nouvelle-Aquitaine, le SMPBA et SNCF Voyageurs, l’abonnement urbain Txik Txak+TER est élargi aux sections Hendaye - Ondres (L51), Bayonne-Urt (L53) et Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port (L54). Depuis 6 janvier 2025, les abonnés Txik Txak peuvent en plus des bus emprunter le TER sur ces sections, moyennant le paiement d’un supplément de 10 euros maximum par mois : + d’infos sur TXIK TXAK + TER

 Secteurs Limousin et Poitou-Charentes

Des travaux de voies pour pérenniser des lignes de desserte fine du territoire : 

Ligne 24 : Limoges - Le Dorat - Poitiers, des travaux de régénération de voies entre Le Dorat et Poitiers ont lieu jusqu’à fin septembre 2025. Des cars assurent la liaison Le Dorat <> Poitiers.

La ligne TER 24 Poitiers-Limoges en travaux jusqu’en 2025.

Ligne 17 : Niort/Saintes : des travaux de régénération de voies sur 142 km pour la pérennisation de la ligne. Réouverture à la circulation des trains le 15 février. Des cars assurent la liaison le temps des travaux.

Plus de confort en gare

 Dans le cadre des programmes d’accessibilité ou de modernisation des gares, plusieurs gares et haltes vont bénéficier de travaux d’amélioration en 2025 :

Gare de Limoges-Bénédictins : dès janvier 2025, des travaux sur une période d’un an et demi sont programmés pour la mise en accessibilité de la gare (rehaussement des quais, modernisation du passage souterrain, des escaliers, de la signalisation, de l’éclairage, des abris). À venir, la création d’un abri-vélo sécurisé compatible avec la carte Modalis.

Gare de Niort : des travaux de modernisation de la gare sont en cours avec une échéance de fin de travaux mi-2025.

 En 2025, plus de confort à bord

Pour répondre aux questions de suraffluence pour certaines dessertes particulièrement prisées, la Région Nouvelle-Aquitaine s’est engagée dans un vaste programme matériel avec la rénovation de trains, l’achat de 18 rames neuves Régiolis et Régio2N et la location de rames en renfort.

18 rames neuves :

Six Régio2N électriques de 330 places.

Douze Régiolis bimodes de 220 places.

 Les premières rames Régiolis seront mises en circulation dès avril 2025 à raison de deux rames par mois. Les Régio2N seront quant à eux livrés à partir d’avril 2026.

Une partie de ces rames ont bénéficié du soutien financier de Bordeaux Métropole (trois Régiolis et deux Régio 2N) pour renforcer les lignes sur la métropole bordelaise.

Des trains réaménagés

Plus confortables, plus performants et plus respectueux de l’environnement, les trains de la Région Nouvelle-Aquitaine concernés par le programme de rénovation réalisé à Périgueux, vont entièrement être remis à neuf et modernisés. Ce programme de régénération, dit « Opération mi-vie », concerne 62 rames TER. Dans le cadre du programme industriel Opter, le chantier a été confié à SNCF pour six ans : les opérations de rénovation ont débuté et s’achèveront en 2030 au Technicentre Charentes-Périgord, à Périgueux (Dordogne).

 Fin 2024, deux rames régénérées sont remises en circulation. En 2025, 5 rames sont prévues d’être traitées.

Le nouvel aménagement des rames permettra d’offrir plus de confort avec un aménagement intérieur modernisé, afin de mieux répondre aux besoins des usagers.

Une politique tarifaire attractive

La contribution de la Région pour le transport ferroviaire va au-delà de l’acquisition des trains, du financement des travaux d’infrastructure et de la modernisation de gares puisqu’elle prend en charge aussi près de 80 % du coût réel des billets de train.

 La gamme tarifaire régionale propose une large palette de tarifs pour répondre aux différents besoins : gamme d’abonnements moins de 28 ans ou 28 ans et plus, et gamme d’abonnements occasionnels pour voyager seul ou à plusieurs.

 Pour 2025, la Région a décidé de réduire au maximum l’augmentation des abonnements avec une valorisation au 1er janvier limitée à + 2 %, bien en dessous de l’augmentation du coût réel du transport.

• Plus d’infos : Les tarifs, pass et abonnements des trains TER Nouvelle-Aquitaine 

• Actualité des transports publics régionaux : transports.nouvelle-aquitaine.fr/

mardi 7 janvier 2025

Animations à Mortagne

MARCHÉ DE MORTAGNE-SUR-GIRONDE TOUS LES DIMANCHES MATIN


Tous les dimanches matin de 8h à 13h sur la place Bel Air qui offre un des plus beaux points de vue sur l’estuaire de la Gironde. Chaque dimanche, des producteurs et commerçants locaux vous proposent un large choix de produits pour le plaisir de tous !

SOIRÉE CINÉMA SALLE PARIAS FRERES SAMEDI 11 JANVIER ET SAMEDI 15 FÉVRIER

Organisée par l’Association Le Club des 400 coups et le Domaine du Meunier

 2 films projetés simultanés avec casques audio "silent cinéma" dans la Salle Parias Frères (Hangar du Port) sur le port de Mortagne sur Gironde.

 Dès 18h30, ouverture de la salle : DJ Coen aux platines, flippers à volonté, une soupe offerte, bar et plateaux apéro. Les films commencent à 20h15

 Entrée 10€ (+1€ adhésion à l’association Club des 400 coups).

Infos et réservations : info@domainedumeunier.com

BROCANTE MENSUELLE DE LA MINOTERIE TOUS LES DEUXIEMES DIMANCHES DU MOIS DIMANCHE 12 JANVIER ET DIMANCHE 9 FÉVRIER 

Organisée par l'Atelier Brocante de la Minoterie ouverte aux professionnels et particuliers.

Objets anciens ; pas d'alimentaire. Accueil des exposants à partir de 7h – 3 € le ML. Réservations au 06 72 55 25 06 / 06 87 76 30 66. Annulation par temps de pluie.

DANCING NIGHT FLUO SAMEDI 1er FÉVRIER à partir de 19h

Organisé par l’Association Anthroposcène à l'ancien cinéma 19 Grande Rue 19 h à 1h (house, techno, funk, disco). Buvette et restauration sur place. Entrée à prix libre. Renseignements 06 32 37 84 70

Réaction des élus écologistes aux choix budgétaires du Département : « Ne sacrifions pas les acteurs culturels en Charente Maritime ! »

Libre expression :


« Ces dernières semaines, les médias se font l’écho des coupures budgétaires drastiques visant les structures culturelles notamment en région Pays de la Loire ou Auvergne Rhône Alpes.

Chaque fois que sont annoncées des mesures d’économies, les associations culturelles sont hélas trop souvent les premières victimes de budgets mal équilibrés et les cibles désignées par certaines collectivités qui les considèrent comme de simples variables d’ajustement, en leur faisant subir le manque d’anticipation budgétaire.

En Charente-Maritime, le département a ainsi décidé de réduire de 50 % le montant des subventions attribuées aux associations sportives et culturelles pour l’année 2025.

Cette décision, brutale et arbitraire, fragilise le secteur culturel et va avoir un impact désastreux sur l’emploi, sur l’offre et la vitalité culturelle de nos territoires.

A l’heure où la fracture sociale orchestrée par une politique gouvernementale libérale fait monter, dans notre pays et notamment dans notre département, le repli sur soi, c’est une aberration de faire des économies sur la culture et le sport. Casser ces dynamiques, c’est sacrifier la cohésion sociale.

Au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, le Rassemblement National proposait, lui aussi, de s’en prendre à la culture, en décembre dernier, avec un amendement pour une réduction de 20 % de l’enveloppe budgétaire réservée aux festivals de la région.

Beaucoup d’élus dans les collectivités territoriales ne voient dans les artistes que des demandeurs de subventions, des profiteurs du système qui consommeraient de l’argent public inutilement. Pourquoi la sobriété budgétaire devrait-elle toucher prioritairement le monde culturel ? Pourquoi la création et l’éducation artistiques et culturelles devraient-elles subir les erreurs d’anticipation budgétaire ?

Accuser de telles baisses de subventions va être difficile pour de nombreuses structures qui vont devoir se rattraper sur la billetterie, reportant le coût sur les usagers, ce sera probablement le cas des grands festivals, des SMACS et des scènes nationales. Mais qu’en sera-t-il des petites structures, des petits festivals de territoires, souvent gratuits, qui construisent leur trésorerie grâce aux subventions des collectivités et tous les petits festivals qui animent et rythment la vie des habitants loin des grandes villes, en territoire rural et insulaire ?

Quelles conséquences sur l’emploi local et non délocalisable, sur les artistes, les techniciens et les emplois associatifs ?

Les élus écologistes s’inquiètent du danger que font peser ces choix budgétaires sur les structures, les emplois et l’avenir du service public de la culture. Ils dénoncent une vision idéologique libérale qui livre les arts et la culture aux lois concurrentielles du marché, comme s’il s’agissait de marchandise quelconque.

Cette vision ignore la plus value du rayonnement culturel et artistique partout sur nos territoires, qui contribue aux dynamiques d’émancipation, d’éducation, de vivre-ensemble et de démocratie. Nous appelons le Conseil départemental à reconsidérer ses choix ».

Katia Bourdin, conseillère régionale

Benoît Biteau, paysan bio et député de Charente-Maritime 

Stephane Trifiletti, conseiller régional

Jean-Marc Soubeste, conseiller départemental

Franck Rinchet-Girollet, conseiller municipal de Vérines

Marion Pichot, conseillère départementale

Eric Pasquier, conseiller municipal Ville de La Rochelle 

Océane Mariel, conseillère d'agglomération de La Rochelle 

Réalisation de nouveaux vitraux à la Cathédrale Notre-Dame de Paris : Le groupement constitué par Claire Tabouret et les ateliers du maître-verrier Simon-Marq retenu

A l’issue de la deuxième phase de la consultation engagée par la ministre de la Culture en mars 2024 pour la création de vitraux contemporains destinés à la cathédrale Notre-Dame de Paris dans six chapelles du bas-côté sud de la nef, les projets remis le 4 novembre par les candidats sélectionnés ont été examinés par le comité artistique présidé par Bernard Blistène.

Après avoir auditionné les candidats et souligné la très grande qualité des projets, le comité artistique a exprimé sa préférence pour la candidature du groupement de Claire Tabouret et des ateliers du maître-verrier Simon-Marq.

Le Président de la République et l’archevêque de Paris, consultés, ont donné un avis favorable à ce choix. Il leur a paru répondre pleinement à leur intention et se situer à la hauteur de ce que réclame la cathédrale, tant par la très grande qualité artistique de la proposition et son insertion architecturale – tout particulièrement son adéquation avec le vitrail représentant l’arbre de Jessé (1864), présent dans l’une des chapelles du même bas-côté de la nef, qui demeurera en place – que par le respect du programme figuratif choisi par le diocèse de Paris relatif à la Pentecôte. Cette création représente une surface de 121 m2 sur les 2500 m2 de verrières du Moyen-âge au XXème siècle que compte la cathédrale. Ce choix et la poursuite du projet marquent le soutien de l'Etat à la création artistique et la confiance accordée à une artiste reconnue.

La rosace sud

A partir de la passation du marché par l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, six mois d’étude sont prévus et de l’ordre d’un an et demi de réalisation. Le projet sera présenté à la commission nationale de l’architecture et du patrimoine afin de recueillir son avis dans le courant du printemps 2025, dès que l’état d’avancement des études le permettra.

Les vitraux devraient être installés en fin d’année 2026. Ils représenteront environ 5% de la surface des plus de 120 verrières en place dans la cathédrale et datant du XIIe au XXe siècle.

La présentation des esquisses par l’artiste lauréate aura lieu prochainement.

• Claire Tabouret :

Claire Tabouret vit et travaille entre la France et Los Angeles
en Californie © Mathew Scott
Née en 1981 à Pertuis, en France, Claire Tabouret est l’une des artistes les plus reconnues de sa génération et expose ses œuvres à travers le monde entier. Son travail a été acquis par de grandes collections et d’importants musées, tant en France qu’aux Etats-Unis ou en Chine.

« Dans une époque comme la nôtre marquée par les guerres, les divisions et les tensions extrêmes, cette opportunité de mettre mon art au service de l’unité à travers le thème de la Pentecôte est une magnifique main tendue. J’ai considéré le chemin du visiteur comme un voyage profondément personnel et spirituel à travers Notre-Dame. Il me semble essentiel de créer des vitraux qui auront une présence juste, accompagneront ce déplacement dans l’espace et interviendront comme un soutien visuel au voyage intérieur, mais sans s’imposer aux visiteurs » explique-t-elle.

Elle a récemment présenté des expositions personnelles à l’Institute of Contemporary Art, Miami, Floride ; HAB Galerie, Nantes, France ; Galerie Almine Rech, Paris, France et Londres, Royaume-Uni ; Perrotin Gallery, Hong Kong ; Collection Lambert, Avignon, France ; Night Gallery, Los Angeles, Californie ; The YUZ Museum, Shanghai, Chine ; Friche La Belle de Mai, Marseille, France ; Galerie Bugada & Cargnel Paris, France ainsi qu’une exposition à deux personnes avec Yoko Ono à la Villa Médicis à Rome, Italie.

• L’atelier Simon-Marq : 

L’histoire de l’Atelier Simon-Marq a commencé en 1640 avec un petit verre peint en émaux, chef-d’œuvre de corporation de Pierre Simon, premier d’une lignée familiale d’illustres maîtres-verriers. Cette longue tradition familiale a pu se poursuivre grâce aux travaux que nécessitait la cathédrale Notre-Dame de Reims, datant du XIIIe siècle.

L’Atelier a restauré de grands ensembles de vitraux, notamment la Rose Nord de la cathédrale Notre Dame de Reims du XIIIe siècle, ceux de la Basilique Saint-Rémi de Reims du XIIe siècle ou ceux de Valentin Bousch, du XIVe siècle, à la Cathédrale de Metz.

Au fil des générations, l’Atelier fait évoluer l’art du vitrail depuis bientôt 400 ans. Dès les années 1950, l’Atelier Simon-Marq met son savoir-faire au service d’artistes contemporains renommés, apportant sa sensibilité artistique et sa maîtrise technique. Ainsi Marc Chagall, Joan Miró, et aussi plus récemment Maria-Helena Vieira da Silva, Raoul Ubac, David Tremlett, Jean-Paul Agosti ou Hans Erni ont apporté âmes et couleurs à de nombreux édifices religieux ou civils.

L’Atelier Simon-Marq, la septième plus ancienne entreprise de France, est aussi la plus ancienne entreprise de Reims.

• Les vitraux à ce jour en place à Notre-Dame de Paris : 

Un ensemble représentatif des différentes époques de l’art du vitrail, du Moyen Âge au XXe siècle

La création de vitraux n’a cessé de se renouveler à Notre-Dame de Paris depuis le XIIe siècle, avec environ 2500 m2 de surface de verrières au total. Dans ce vaste ensemble, plusieurs époques cohabitent.

Quelques vitraux du XIIe subsistent dans la rose sud du transept. Des vitraux du XIIIe siècle sont conservés en plus grande quantité dans les trois roses, et en particulier dans la rose nord du transept. Leur surface totale représente 5 % environ des vitraux de la cathédrale. Ces vitraux médiévaux illustrent le thème de la vie de la Vierge et des figures de l’Ancien Testament (Rose nord), la Parabole des vierges sages et des vierges folles (Rose sud) et les vices et les vertus (Rose Ouest). 

A l’occasion des travaux réalisés lors de la grande restauration du XIXème siècle sous la direction de Viollet-le-Duc, des verrières de style gothique ont été installées dans les chapelles, les tribunes, les baies hautes, c’est-à-dire là où les vitraux anciens avaient été supprimés au XVIIIe siècle. A une époque de renaissance de l’art du vitrail, les meilleurs artistes contemporains, comme le dessinateur, pastelliste et peintre-verrier Laurent-Charles Maréchal (1801-1887), dit Maréchal de Metz, ont alors travaillé sur le chantier des baies hautes du chœur, figuratives, et de certaines des verrières des chapelles du chœur. Le programme réalisé y est particulièrement riche et bien conservé. Dans la nef, à l’exception de la chapelle Sainte-Anne dotée d’une verrière figurative, le programme a été limité à des baies non figuratives, dénommées grisailles.

 Au XXe siècle, le domaine du vitrail a été profondément renouvelé avec l’introduction de l’art abstrait. La cathédrale compte ainsi plusieurs panneaux de vitraux conçus par le maître-verrier Jacques Le Chevallier (1896-1987) qui ont été réalisés en remplacement d’une partie des vitraux installés au XIXème siècle. Mis en place dans les baies hautes de la nef et celles des tribunes en 1968, où ils ont remplacé des grisailles, ils représentent environ 10 % de la surface totale des vitraux dans la cathédrale.