mardi 28 novembre 2023

Saintes : Concert de Noël donné par Yaroslava Dautry-Shevlyuga

Récital de Yaroslava Dautry-Shevlyuga (soprano et piano) mardi 19 décembre à 20 h 30 à l'Abbaye aux Dames (abbatiale)

Ukrainienne, Yaroslava Dautry-Shevlyuga suit de 1983 à 1991 un cursus complet de classe de piano au Centre National des Arts à Tchita en Transbakalie (Russie), puis à Altaï en Sibérie, en 1986 à Oulan-Bator (Mongolie) et à Kaboul (Afghanistan). De 1989 à 1991 elle est chanteuse du chœur du Centre National des arts à Vladivostok (Russie). En 1991, elle intègre le Conservatoire Glinka de Dnepropetrovsk (Ukraine) où elle obtient en 1995 le diplôme de professeur de piano et de théorie musicale.

Destinée à l'Opéra de Kiev, elle fait de nombreux concerts (Moscou TV), St-Petersbourg, Aberdeen (avec BBC TV), Londres, Leipzig, Stockholm. Elle rejoint ensuite le département vocal du Conservatoire National Supérieur Tchaïkowski de Kiev (Ukraine) dans la classe d'Evgueny Miroshnichenko (soliste soprano colorature de l'Opéra de Kiev) jusqu'en 1998. En 2000, elle est soliste soprano pour la création mondiale "Oratorio 2000 " initiée par le pape Jean-Paul II, puis elle enchaîne pendant 10 ans les grands classiques pour chœur et orchestre : "Carmina Burana", "le Roi David" d'Honneger, "le Miserere" d'Hoffmann, "La Missa in Tempore belli", le "Gloria "de Vivaldi, "la Messe du Couronnement" de Mozart, "le Requiem" de Michaël Haydn, "un Requiem allemand" de Brahms, des pièces de Debussy, Rossini et Schubert, "le Requiem" de Mozart et deux autres créations mondiales : la "Messe Solennelle de Pâques" de Martial Caillebotte et le "Requiem Vauban" à la Basilique de Vézelay.

En 2012, Yaroslava a enregistré un album de 11 titres "Modern Récital" où elle s'accompagne elle-même au piano. En 2013, elle a composé un Ave Maria et en a profité pour enregistrer un album avec 11 autres Ave Maria. Depuis, elle fait de nombreux récitals dont Venise, Paris, Deauville, Dallas pour présenter des programmes de grands airs d'opéra et de musiques sacrées.

Pour ce concert exceptionnel le 19 décembre, Yaroslava propose un programme de "Récital de Noël" où elle s'accompagne au piano dans un jeu de lumière enchanteur.

• Airs de Noël, Airs d'opéra, Musique sacrée, Ave Maria, Romances slaves, Gospel

• Tarif unique 20€ (gratuit -12 ans chacun accompagné d'un parent)

• Renseignements : 07.80.62.49.35 - Billetterie en ligne : http://www.concert-noel.com - Biographie : http://www.yaroslavadautry.com

Événement "Montguyon Olympique 2024" organisé par le Lab 17 et la mairie

A l’occasion de la venue de Brice Blondel, préfet de Charente-Maritime, à Montguyon jeudi dernier, le maire Julien Mouchebœuf a présenté aux côtés d'Emilie Joachim Sorin, présidente du Lab 17, Anthony Pannier et Franck Dumoulin, sportifs de haut niveau,  l'événement « Montguyon Olympique 2024 » qui coïncidera avec les JO de Paris durant l’été. Les enfants de l'école primaire ont lu un poème en hommage à cette manifestation.

Photo de famille en l'honneur de Montguyon Olympique 2024 !
Les communes rurales ont des idées et de l’ambition. Sur le terrain jeudi dernier, Brice Blondel a constaté que le Sud Saintonge, longtemps considéré comme « une terre lointaine » par rapport à La Rochelle (176 km entre la préfecture et Saint-Aigulin !), va de l’avant. Cette dynamique est insufflée par les maires qui suivent l’exemple de la Communauté de Communes de Haute-Saintonge que préside Claude Belot. A Montguyon, qui faisait partie des étapes présentées au préfet, Julien Mouchebœuf et son équipe conjuguent les actions impliquant la jeunesse, le sport et le patrimoine. 

Julien Mouchebœuf et Emilie Joachim Sorin présentent le projet au préfet Brice Blondel
De nombreux rendez-vous sont prévus dans la région à l'occasion des JO 2024
• Deux sportifs de haut niveau et des élèves sensibles au sport et à la poésie ! 

Durant les JO de l’été 2024, le Lab 17, association que préside Emilie Joachim Sorin, proposera des animations sur le Sud-Saintonge à l'occasion de « Montguyon Olympique 2024 ». Présents à cette rencontre organisée sur l'esplanade du château, deux sportifs de haut niveau ont fait part de leurs expériences personnelles. 

Anthony Pannier a passé sa jeunesse à Montguyon. En natation, sa spécialité est la longue distance, le 1500 mètres nage libre, le 800 mètres nage libre, le 400 mètres nage libre et le 400 mètres 4 nages. Lors des championnats de France seniors en 2009, il a remporté la médaille d'argent sur le 1500 m nage libre. Durant sa carrière, il a réalisé de nombreuses performances. 

Champion de France à de multiples reprises, triple champion d'Europe et double champion du monde, Franck Dumoulin, quant à lui, a été champion olympique de tir au pistolet à 10 mètres. Aux JO de Sydney en 2000, il a décroché la médaille d’or. « A l’époque de mon titre olympique, j’étais licencié au club de tir de Royan. J’ai découvert le tir à l'âge de dix ans. Devenir un sportif de haut niveau demande un entraînement régulier et intensif. Tous les sélectionnés sont à saluer, ils ne déméritent pas par rapport au premier » déclare-t-il. Anthony Pannier acquiesce et évoque une anecdote : « Avec Franck, nous nous sommes rencontrés il y a 20 ans chez un kiné à Bordeaux. Il m’avait alors montré la photo de sa médaille ». On imagine facilement l'émotion !

Aux côtés d'Anthony Pannier, Franck Dumoulin présente sa médaille d'or aux élèves

Que nous réserve "Montguyon Olympique 2024" ? 

« Le projet Montguyon Olympique 2024 est une occasion unique de stimuler l’intérêt pour le sport. Nous prévoyons de mettre en place des initiatives visant à promouvoir la participation des jeunes et renforcer les liens entre les associations sportives locales. Cela inclut des événements spéciaux, des ateliers et des programmes de formation pour les bénévoles. L’objectif est de créer un héritage sportif durable. Nous croyons fermement que les Jeux Olympiques sont une opportunité exceptionnelle pour rassembler la population. Les activités seront accessibles à tous. Du 26 juillet au 11 août, nous prévoyons la retransmission des compétitions sur un écran géant pour permettre au public de vivre l’excitation des épreuves en direct. Deux grands spectacles sur le thème du sport mettront en vedette des talents locaux et nous clôturerons par un concert mémorable. Le football féminin est au cœur du projet. Des tournois seront organisés, l’objectif est d’encourager la participation des jeunes filles dans le football » souligne Emilie Joachim Sorin. Et d'ajouter : « nous travaillons sur des thématiques qui nous tiennent à cœur, l’égalité des sexes dans le sport, donner la possibilité aux jeunes de s’épanouir et de devenir des champions. Avec la mairie, nous mettons en place ce projet. Ensemble, on est plus forts ! L’association met également l’accent sur le développement des pratiques numériques qui ne peut être considéré comme un progrès que si chacun peut y accéder de façon égale ».

Julien Mouchebœuf rappelle que les JO sont importants pour fédérer les habitants sous la bannière du sport : « ils sont le symbole de valeurs fortes d'excellence, d’amitié, de partage. L'évènement concerne l’ensemble des Deux Monts, soit 27 communes, de Montlieu la Garde à Saint-Aigulin. Anthony Pannier en sera le parrain ». 

L'arrivée des enfants sur l'esplanade du château avec la flamme olympique !
Brice Blondel, Raphaël Gérard, Anthony Pannier, Franck Dumoulin
découvrent le poème lu par les élèves

La jeunesse, notre avenir !

Associés à l'événement avec leur directrice Anne Paillotin, les élèves de l’école primaire ont montré aux personnalités présentes que la valeur n’attend pas le nombre des années. 

Ainsi ce poème lu en l’honneur des JO : 

Hercule dit la légende

Huit siècles avant notre ère

Afin qu’il puisse l’entendre

Crée pour Zeus son père

Un temple à Olympie

Pour son éternité

Le remerciant ainsi

Ses travaux achevés


Et de Rome à Athènes

En arrière nous ramène

Dans ces grands cités

Berceaux de l’humanité

Oublier océans

Unir les continents

Dans un but pacifique,

Ce sont les Jeux olympiques I


Un beau jour, pas lointain

C'est au siècle dernier,

Le baron Coubertin,

Par la grâce fut touché.

Citius, Altius, Fortius,

Plus vite, plus haut, plus fort,

Cette devise en plus

Fût appliquée aux sports.


De Sydney à Moscou,

On regarde de partout,

Célébrer les succès,

Parfois avec excès.

Récompenser l'effort,

Dans le cadre du sport,

Alors c'est magnifique,

Vive les Jeux olympiques !


Concurrents valeureux,

Loyaux et chevaleresques,

S'affrontent très nombreux,

Du monde entier ou presque.

Les cercles enlacés

De bleu, jaune, noir, vert, rouge

Sont symboles d'amitié

Des athlètes qui bougent.


De Paris à Pékin,

De New York à Berlin,

Le monde entier frémit,

Oubliant les soucis.

Les sportifs épatants

Reviendront dans cent ans

Pour une période épique,

Vive les Jeux olympiques !

Le Conseil départemental a remis des présents (sacs, T-shirts, casquettes) aux enfants

Cette rencontre s’est achevée par les félicitations du député Raphaël Gérard, d’Estelle Leprêtre, sous-préfète de Jonzac (elle-même ancienne sportive de haut niveau) et du préfet Brice Blondel pour les actions conduites sur le territoire de Montguyon. 

• Les parents d’Anthony Pannier étaient maîtres-nageurs. Tout jeune, leur fils ne tombe pas dans la marmite comme Astérix, mais dans les piscines de Montguyon, Saint-Aigulin et Braud-Saint-Louis où il fait ses entraînements. Proche de Philippe Lucas, il a totalisé bon nombre de performances durant sa carrière (recordman de France du 400 m 4 nages en 4 min 16 s 97). Il est actuellement coordonnateur de formation à ERFAN Ligue Nouvelle Aquitaine Natation. Son souhait : Que Montguyon retrouve une piscine !

Franck Dumoulin : Un passionné de tir sportif, discipline mise en lumière à l’occasion des Jeux Olympiques, c’est à dire tous les 4 ans !

Montguyon/Valorisation du château et confortement des falaises : Le montant de la dotation du Loto du Patrimoine annoncé le 20 décembre

Lors de la visite du préfet Brice Blondel jeudi dernier à Montguyon, Julien Mouchebœuf, maire, aux côtés de l'historien Christophe Métreau, ont présenté l'histoire du château, édifice qui nécessite des restaurations. L'inquiétude des élus concerne une partie des falaises qui menace de s'effondrer. Un programme de travaux a été élaboré

Julien Mouchebœuf, maire de Montguyon, Isabelle Perrin de la Fondation du Patrimoine, Brice Blondel, préfet, Lionel Mottin, architecte des Bâtiments de France, Jeanne Blanc, Yves Poujade, conseillers départementaux, Christophe Métreau, historien

L'une des priorités de Julien Mouchebœuf, maire de Montguyon, et de son conseil municipal est le sauvetage du château de Montguyon qui souffre du temps et de l’érosion : « C’est un monument emblématique de la ville autour duquel se déroulent de nombreuses animations : fête médiévale, concerts, marchés gourmands, etc. Début 2021, nous avons confié à Rémi Pottier, architecte du patrimoine, le soin de faire un diagnostic et d’élaborer un plan de gestion concernant château et remparts. Fin 2021, une première réunion de travail s’est tenue avec les services de la DRAC et l’architecte des Bâtiments de France afin de les sensibiliser sur l’urgence d’intervenir sur l'édifice, aujourd'hui en ruine, et surtout sur les falaises, côté sud est, qui menacent de s’effondrer. En décembre 2022, nous avons signé une convention de partenariat avec la Fondation du Patrimoine. Une table ronde a été organisée avec le Conservateur, la Région, le Département, l’ABF, la Fondation du Patrimoine. Elle a permis une prise de conscience des institutions du danger que représentent les falaises. Un plan de gestion a été établi en quatre phases : travaux urgences 1.300.000 euros, entrée du château et le corps des logis 1.680.000 euros, restauration de l’ancien fossé et des clôtures de l’ensemble du site 952.000 euros, travaux d’aménagement et confortement pour la visite du site au public, montant estimé 4,2 millions d’euros. C’est un gros projet pour Montguyon. Je remercie les partenaires, DRAC, Conseil régional, Conseil départemental, Fondation du patrimoine de leur soutien et leur accompagnement. La labellisation de la mission Stéphane Bern est une véritable opportunité. Christophe Métreau a beaucoup travaillé sur ce dossier ». Lequel écrit un ouvrage sur ledit château à paraître en 2024.

Christophe Métreau prépare un livre sur le château

Parmi les requêtes du premier magistrat, figure le renforcement du pied du talus, la tour se trouvant sur un massif rocheux : « le problème de cette parcelle, c’est qu’elle n’est pas répertoriée aux Monuments Historiques. Le chantier ne peut donc pas être suivi par la DRAC, ni aucune subvention obtenue, à l’exception du Conseil Départemental. Monsieur le préfet, je profite de votre venue pour que nous puissions classer cette parcelle interdépendante à la consolidation de l’édifice ». Message reçu !

« Notre objectif est de récolter des fonds pour soutenir les projets départementaux. Montguyon répond aux critères du Loto du Patrimoine : valeur patrimoniale du bien, état de péril, degré de maturité du projet, impact social et économique. Nous connaîtrons le montant de la somme octroyée à Montguyon le 20 décembre prochain et j’aurai le plaisir de vous apporter un chèque » déclare Isabelle Perrin, responsable de la Fondation du Patrimoine, à Julien Mouchebœuf. Large sourire de l'intéressé !

Le préfet a salué le dynamisme de l'équipe municipale

L'intérêt que portent les édiles de Montguyon à la valorisation de leur patrimoine est saluée par le préfet, le député Raphaël Gérard, Lionel Mottin, architecte des Bâtiments de France et les personnalités présentes. Nul doute que cette construction, édifiée par les La Rochefoucauld sur un promontoire remarquable, va trouver un nouveau souffle ! 

• Loto du patrimoine : Le château en ruines de Montguyon fait partie des 100 sites choisis en 2023 par la mission Patrimoine chère à Stéphane Bern. Le montant de la dotation pour le monument sera prochainement annoncé.

dimanche 26 novembre 2023

Mortagne/Animations : Concert, Téléthon, Brocante, réunion du Plan Local d'Urbanisme

• MARCHÉ DE MORTAGNE-SUR-GIRONDE TOUS LES DIMANCHES MATIN 

Tous les dimanches matin de 8 h à 13 h sur la place Bel Air qui offre un des plus beaux points de vue sur l’estuaire de la Gironde. Des producteurs et commerçants locaux vous proposeront un large choix de produits pour le plaisir de tous !  

• CONCERT SAMEDI 2 DÉCEMBRE 

A 20 h 30 à l’ancien cinéma – Ouverture des portes à 19 h. « Chanson du Rock » par Matéo. Foodtruck sur place. Entrée prix libre. Renseignements 06 32 37 84 70     

• MARCHÉ DE NOËL DIMANCHE 3 DÉCEMBRE

De 9 h à 18 h Place Bel Air. Nombreux exposants et animations diverses. Buvette et restauration rapide sur place. 2 € le ML (somme reversée entièrement au Téléthon). 

PLACES DISPONIBLES RESTANTES UNIQUEMENT EN EXTERIEUR 

Renseignements et inscriptions à l’office de tourisme 05 46 08 17 66 /mortagne@royanatlantique.fr  

• TÉLÉTHON VENDREDI 8 ET SAMEDI 9 DÉCEMBRE 

Contact Françoise Mouchel : 06 74 29 34 23 

• BROCANTE MENSUELLE DIMANCHE 10 DÉCEMBRE 

Organisée par l'Atelier Brocante de la Minoterie. Tous les deuxièmes dimanches du mois jusqu’en avril, brocante ouverte aux professionnels et particuliers. Objets anciens ; pas d'alimentaire. Accueil des exposants à partir de 7 h – 3 € le ML. Réservations au 06 72 55 25 06 / 06 87 76 30 66. Annulation par temps de pluie. 

• RÉUNION PLU (Plan Local d'Urbanisme) LUNDI 18 DÉCEMBRE

Réunion publique à 18 h à la salle de l’Ancien Cinéma 

mercredi 22 novembre 2023

Nouvelles de Saintonge : visite de L'Echevinage en anglais, sauvetage au large l'Ile d'Oléron, formation des personnes atteintes d'un handicap, politique sportive

• Saintes/Musée de l'Echevinage : Welcome to the Museum !

Venez parfaire votre anglais au musée de l'Echevinage. Nous vous proposons une visite du musée dans la langue de Shakespeare vendredi 24 novembre à 15 h. Renseignements. au 05 46 93 52 39. Gratuit

• Opération de sauvetage au large de l'Île d'Oléron 

Lundi 20 novembre vers 19 h, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) A Etel a déclenché une opération de sauvetage pour homme à la mer. Le CROSS a fait alors décoller l’hélicoptère Dauphin de La Rochelle. Arrivé sur zone, l’équipage de l’hélicoptère a repéré l’homme à la mer et procédé à son hélitreuillage. La victime, consciente mais en état de choc, a été alors transportée au centre hospitalier de La Rochelle.

En parallèle, un message Mayday Relay diffusé par le CROSS a permis à un autre voilier, situé à proximité du premier, de lui venir en aide. En effet, celui-ci, avec à son bord 3 autres personnes, menaçait de se rapprocher très rapidement des côtes à cause des conditions météorologiques dégradées. Le voilier a donc pu les rejoindre en attendant que le moyen de la SNSM, à savoir le canot tous temps SNS 070 de la Cotinière, arrive sur zone. Un nageur est parvenu alors à rejoindre le voilier et à en prendre le contrôle, permettant un début de remorquage. Il n’y a heureusement pas de victime à déplorer.

• Une troisième zone de rencontre neutre à Marennes

Dans le cadre des actions de lutte contre les violences intrafamiliales, la gendarmerie de la Charente- Maritime inaugurait en mai 2022, à Saint-Jean-d'Angely, la première zone de rencontre neutre. Cette zone en accès libre située devant la brigade de gendarmerie est placée sous vidéo protection. Elle permet aux parents séparés ou divorcés, la remise des enfants dans un contexte apaisé. 

Stéphane Donnot, sous-préfet de Rochefort, la cheffe d'escadron Cyrielle Sauvaire, commandant la compagnie de gendarmerie de Rochefort et Claude Balloteau, maire de Marennes-Hiers-Brouage, inaugureront jeudi 23 novembre la troisième zone de rencontre neutre du département. Cette inauguration sera l'occasion de présenter à la fois le fonctionnement et les objectifs de la zone de rencontre neutre.

• Vendredi 24 novembre : accès à la formation des personnes atteintes d'handicap, une priorité de la Région Nouvelle-Aquitaine

Dans le cadre de la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, Delphine Eychenne, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine en charge de l’accès à l’emploi et la sécurisation des parcours, et élue référente du territoire Agenais, visitera deux organismes de formation particulièrement impliqués dans l’accès à la formation des personnes atteintes d’handicap vendredi 24 novembre : l’INSUP à Agen et ABSKILL à Estillac.

Delphine Eychenne rencontrera tout d’abord des stagiaires dans le cadre de l’HSP, habilitations de service public mises en place par la Région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de sa stratégie régionale de formation professionnelle continue et du Plan régional de formation. Objectif de ces HSP : aider les chercheurs d’emploi les moins qualifiés et rencontrant des difficultés d’insertion et/ou d’apprentissage à obtenir un premier niveau de qualification sanctionné par une certification reconnue. Il s’agit de leur donner un gage d’employabilité de nature à favoriser leur insertion durable dans l’emploi. Pour y parvenir, ils ont bénéficié d’aménagements horaires, pédagogiques et matériel et du soutien du Conseil régional dans la mise en place de la sécurisation des parcours. Elle sera suivie d’une rencontre avec les équipes pédagogiques qui ont accompagné les stagiaires dans la mise en œuvre de leur parcours de formation et lever les freins périphériques, puis d’une visite des locaux et des nouveaux plateaux techniques.

• En 2023, ces structures ont accompagné au total 28 stagiaires en situation de handicap avec RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé), des dossiers ACCEA ont été mis en place pour certains (nouvelle prestation d'appui à la compensation du handicap en formation). Parmi eux, on peut noter 18 stagiaires en HSP Socle de compétences, qui a pour ambition de lutter contre l'illettrisme et l'illectronisme, de proposer également des formations de français et langues étrangères. Certains ont aussi passé des titres professionnels cariste d’entrepôt ou technicien logistique d’entreposage.

• Samedi 25 novembre à Bordeaux : Présentation de la nouvelle politique sportive de la Région Nouvelle-Aquitaine

Philippe Lafrique, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge du Sport et de la Vie associative, et Alain Baché, conseiller régional délégué au développement des pratiques sportives, présenteront la nouvelle politique sportive régionale et le dispositif de soutien aux têtes de réseaux régionales samedi 25 novembre à l’Hôtel de Région. En votant en juin dernier un nouveau règlement d’intervention « Sports et activités physiques », la Région Nouvelle-Aquitaine porte l’ambition d’élaborer une politique sportive singulière, adapté aux particularismes de son territoire.

Ce règlement d’intervention s’appuie sur quatre piliers : Les activités physiques et sportives comme réponse aux enjeux de santé et de société, l’offre sportive au service de la cohésion et de l’attractivité des territoires, l’accompagnement du sport de haut niveau dans toutes ses composantes, le soutien et l’appui aux têtes de réseaux régionales.

Cette présentation permettra également d’appréhender le dispositif de soutien proposé en direction du CROS Nouvelle-Aquitaine, des ligues et comités régionaux, du sport dans le cadre scolaire, universitaire et de l’apprentissage. La finalité de ces orientations est d’amplifier la culture de l’activité physique et sportive pour que chaque habitant de la Nouvelle-Aquitaine puisse accéder aux valeurs qu’elle génère, aux bénéfices qu’elle apporte et aux liens qu’elle développe.

• Le Thou : Une nouvelle activité de boulangerie en insertion pour l’association Arozoaar

Jean-Philippe Plez, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, élu de territoire La Rochelle Agglomération - Ile de Ré - Aunis, participera à l’inauguration du nouveau fournil de l’association Arozoaar mardi 28 novembre au Thou. Créé en 2017, le Jardin de Cocagne Arozoaar est un chantier d'insertion en maraîchage biologique dont la mission est double : accompagner des personnes éloignées de l'emploi pour qu'elles retrouvent une autonomie et produire des légumes biologiques vendus en circuit court. Ce chantier d'insertion distribue chaque année plus de 7 000 paniers de légumes biologiques livrés en circuit court à ses 150 adhérents.

 L'association a souhaité créer une nouvelle activité de boulangerie artisanale biologique inclusive pour renforcer le retour à l'emploi et contribuer à l'accessibilité alimentaire pour tous. Les objectifs sont triples : diversifier les produits bio et locaux disponibles sur le territoire, proposer une nouvelle activité adaptée et qualifiante à des personnes en précarité, et renforcer le modèle économique de l'association. Ce développement a permis la création de 5 postes en insertion et d'un poste d'encadrement supplémentaire. La Région Nouvelle-Aquitaine a soutenu ce projet à hauteur de 50 000 euros pour l’acquisition d’équipements dédiés à la boulangerie : four, matériel de pétrissage, chambre de fermentation, trancheuse, batteur et divers matériels nécessaires à la nouvelle activité...

Montendre/Gestion des chats errants et protection animale : lancement d'une campagne de sensibilisation auprès des maires

Vendredi dernier, Estelle Leprêtre, sous-préfète de Jonzac, accompagnée de Myriam Peuron, directrice départementale de la protection des populations (DDPP) de la Charente-Maritime, avait réuni à Montendre les maires de l’arrondissement, les associations locales de protection animale et la SPA afin d'aborder un sujet d'actualité : la gestion des chats errants pour éviter leur prolifération d'une part, et protéger ces animaux qui vivent en liberté quand ils ne sont pas adoptés d'autre part. Cet échange a constitué le temps fort du lancement d’une campagne de sensibilisation sur la protection animale auprès des élus du département.

Réunion à Montendre à l'initiative d'Estelle Leprêtre, sous-préfète

La lutte contre la maltraitance animale et l’amélioration de leur bien-être figurent parmi les priorités de l’action gouvernementale. En Charente-Maritime comme ailleurs, la gestion des chats errants constitue un sujet de préoccupation croissante. 
A Montendre, devant une nombreuse assistance, Estelle Leprêtre, sous-préfète, a rappelé les grands axes de la réunion : « C’est la première fois qu’une rencontre sur le thème de la protection animale se tient en Charente-Maritime. Elle regroupe l’ensemble des acteurs pouvant se mobiliser autour de cette problématique qui n’est certes pas nouvelle, mais nécessite un coup de projecteur. L'objectif est d'animer un réseau, favoriser l’intelligence collective sur cette thématique, éviter le travail cloisonné, promouvoir la ressource qui existe sur le terrain et valoriser le travail de chacun »

Des mesures ont été prises pour améliorer la cause animale avec la promulgation de la loi dite « maltraitance animale » ou loi « Dombreval ». La consolidation de la protection animale comme politique publique s’est traduite par la signature d’une convention entre le MIOM, le MASA et la SPA de Paris. Elle a débouché notamment sur la nomination dans chaque brigade de gendarmerie ou commissariat de police d’un référent « protection animale », et la création d’une division nationale d'enquête dédiée à la lutte contre les violences faites aux animaux au sein de l’OCLAESP (Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique). 

Soulignons que le plan de relance permet l'octroi de subventions aux associations de protection animale (APA), conventions signées en 2021 et en 2022 en Charente-Maritime entre la DDPP et les APA. « C’est un début, il faut continuer dans cette voie. Nous devons promouvoir les bénévoles d’associations. Je salue leur engagement et leur détermination indispensable aux côtés des services de l’État pour multiplier les actions et initiatives avec les élus ; je salue aussi le professionnalisme et l’engagement des vétérinaires qui, pour certains, n’hésitent pas à ne prendre aucun frais » remarque la sous-préfète.

• Chats errants : quelle marche à suivre ?

Les chats errants, qui prolifèrent en ville comme à la campagne, peuvent créer de nombreux problèmes pour la salubrité, la sécurité des habitants, la biodiversité animale… et pour les chats eux-mêmes (maladies, etc). Quels sont les moyens dont on dispose aujourd'hui ? Rappelons tout d'abord que si le chat a un maître, ce dernier doit penser à identifier son animal. Cet acte est réalisé dès la première visite chez le vétérinaire. Après un examen global, il insère une puce sous-cutanée, indique sur le carnet de santé son emplacement avant de procéder à la vaccination. La stérilisation de l’animal peut être réalisée si le propriétaire en émet la demande.
Si le chat est errant ou "libre", la situation est différente : c'est la mairie qui choisit de faire une campagne de stérilisation (opération conduite à Montendre par exemple). Le partenariat fait l’objet d’une convention signée entre la collectivité, la SPA et la clinique vétérinaire. Le tableau ci-dessus décrit la marche à suivre : cartographie des chats errants, information, trappage, transport à la clinique, stérilisation et identification avant la relâche. Si ce chat est sociable, il est proposé à l'adoption. 

En Charente-Maritime, la SPA n’étant pas implantée localement, la coordination est assurée par le siège à Paris. La convention établie est valable sur l’année civile pour un minimum de 5 chats et par multiple de 5. Il est possible de réaliser un avenant l’année suivante si l’objectif n’a pas été atteint ou si l’objectif a été dépassé. Une convention pluriannuelle peut être éditée. 
Déblocage des bons de stérilisation et d’identification SPA : 55 € pour un mâle (castration et identification), 70 € pour une femelle (ovariectomie et identification), 80 € pour une femelle gestante (ovario-hystérectomie et identification). L’identification, au nom de la commune, est effectuée en même temps que la stérilisation (puce électronique ou tatouage). Si la clinique vétérinaire ne s’aligne pas sur la valeur faciale des bons, la différence est à la charge de la collectivité.

Les aides financières de la SPA : Une aide financière à destination d’une association de protection animale locale spécialisée dans le chat libre peut être accordée : le fonds de solidarité, coup de pouce d’une valeur de 500 euros ; l’aide aux associations de protection animale pouvant aller jusqu’à 5000 euros avec un passage en commission. Ces deux aides ne sont pas cumulables. L’association peut utiliser les fonds pour mener une campagne hors SPA (30 Millions d'Amis, etc) et conventionner directement avec une collectivité. Près de 180 associations "chats libres" ont reçu une aide de la SPA en 2023.


Les maires sensibilisés

Lors du débat qui a suivi, des associations (Caats Jonzac, Chat libre des Trois Monts Chepniers, Larmes de chats Cercoux, etc) ont pris la parole. La tâche est vaste et les bénévoles font ce qu'ils peuvent face à des situations parfois compliquées (jusqu'à 15 appels téléphoniques par jour pour des animaux en détresse). « Que faire des animaux quand la place vient à manquer ? Si on les remet sur site, des points de nourrissage sont nécessaires  ». Les moments les plus difficiles sont les abandons d'animaux après expulsion ou déménagement. Ces associations, généreuses, sont à soutenir car leur mission est courageuse et leurs moyens souvent réduits. Parmi les témoignages, le maire de Montendre, Patrick Giraudeau, a fait procéder à une opération de stérilisation des chats errants sur son territoire : « Nous avons travaillé avec la population, la police municipale, la clinique vétérinaire. 50 chats ont été stérilisés pour un montant de 4380 euros. S'il en reste, on en a eu pas mal ! ».Un maire du Sud Saintonge fait état d'une présence plutôt inattendue dans sa localité qu'on ne peut pas encore attribuer au réchauffement climatique : « celle d'un python chez un habitant ». Un autre s'étonne que la mairie doive payer la crémation d'un animal retrouvé mort sur sa commune. 

Bref, le sujet est d'actualité et les maires sont invités le 13 décembre à participer à un webinaire organisé par la DDPP où le dispositif des campagnes de stérilisation leur sera présenté.


• 13 millions de chats errants sur le territoire. En 4 ans, un couple de chats peut avoir une multitude de descendants !

• La SPA conventionne avec près de 200 collectivités par an.

• Déterminés à renforcer l’efficacité de leur coopération, les Ministères de l’Intérieur, de l’Agriculture et la SPA ont signé le 15 février dernier une convention de partenariat qui crée notamment un réseau d’enquêteurs dédié à la maltraitance animale à l’échelle nationale. 

mardi 21 novembre 2023

Saint-Porchaire inaugure son nouveau centre d'incendie et de secours

L'inauguration du nouveau centre d'incendie et de secours de Saint-Porchaire avait lieu samedi 18 novembre en présence de Sylvie Marcilly, présidente du Conseil départemenal, Brice Blondel, préfet, Jean-Claude Grenon, maire de Saint-Porchaire, Stéphane Villain, président délégué du Conseil d'Administration du SDIS, et de nombreuses personnalités. Le centre de secours représente 950 m2 de bâtiments. Son activité est estimée en moyenne à 550 interventions par an. L'effectif est de 50 sapeurs-pompiers, il dispose de dix véhicules. Le montant de l’opération s'élève à 2531304 € TTC.

L'inauguration du centre (©Département 17)
La lutte contre les incendies : une préoccupation majeure du Département de la Charente- Maritime

Le Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS) compte 67 Centres d'Incendie et de Secours répartis sur l’ensemble du territoire afin d’assurer la sécurité des habitants et la sauvegarde des paysages.

Le SDIS est placé sous la double gouvernance de Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime, concernant la mise en œuvre opérationnelle et de Stéphane Villain, vice-président du Département de la Charente-Maritime, président délégué du Conseil d'Administration du SDIS, pour la gestion administrative et financière.

Le Département met tout en œuvre pour que les sapeurs-pompiers du territoire assurent leurs missions auprès des Charentais-Maritimes dans les meilleures conditions. C’est là un enjeu stratégique, d’autant plus dans le contexte de réchauffement climatique actuel, dont on ressent chaque année les impacts et qui constitue une grave menace pour les territoires. L’été 2022, en particulier, a été marqué par des feux hors normes qui ont ravagé les forêts de Gironde sur les communes de Landiras et La Teste-de-Buch. Ils ont pu être combattus grâce à la mobilisation décisive des pompiers, et parmi eux ceux du SDIS de la Charente-Maritime, engagés en renfort pour lutter jour et nuit contre les flammes. Plus récemment, ils ont également su affronter des évènements inédits comme le tremblement de terre de La Laigne ou encore le feu des silos de La Rochelle.

Alors que ces épisodes dramatiques sont amenés à se répéter et à s’intensifier, il est indispensable que les équipes de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires disposent de centres de secours adaptés et d’un équipement efficace.

Un engagement financier sur mesure

C’est pourquoi le Département assume intégralement le financement de l’implantation de nouveaux centres de secours, projet auquel il a consacré au total une enveloppe de 100 M € dans le cadre d’un plan pluriannuel de construction de 2011 à 2034.

Les efforts en la matière ont déjà permis la construction de plusieurs centres d’incendie et de secours, dont récemment celui de Sainte-Marie-de-Ré, inauguré en septembre 2023 (2 670 348€, 16 mois de travaux, effectif porté à 50 sapeurs-pompiers) et celui de Saint-Porchaire.

Ces nouveaux centres de secours sont adaptés aux nouvelles contraintes matérielles des interventions, notamment l’optimisation des circuits et des flux des personnels et des véhicules.

Le Département investit également à un rythme soutenu dans le SDIS en apportant chaque année une subvention d’investissement pour financer le Plan d’équipement du parc roulant (1 M € en 2023). Sur les 5 dernières années, le Département a octroyé 3,5 M € au SDIS de subventions d’investissement pour son parc roulant.

Par ailleurs, le Département a également soutenu le SDIS dans l’acquisition de matériels de détection des feux de forêt (100 000 €) ou d’acquisition de grandes échelles (160 000 €).

Au titre du fonctionnement du SDIS, le Département contribue à hauteur de plus de 60% des recettes de fonctionnement de l’établissement. En 2023, la participation du Département était de 38 502 000 €.

• Les projets en cours

JONZAC : les études pour la construction du CIS de Jonzac sont en cours et confiées à la Semdas pour un coût d’opération de l’ordre de 7 M €.

SAINT-MARTIN-DE-RE : les études pour la construction du CIS de Saint-Martin sont en cours et confiées à la SPL « Charente-Maritime Développement ». Les études archéologiques auront lieu dans les 6 mois à 8 mois à venir. Le concours de maîtrise d'œuvre pourra être lancé au printemps 2024 pour une livraison prévue lors du 1er trimestre 2027.

ARS-EN-RE : le Conseil Départemental, dans un souci de conciliation, a suspendu les études dans l'attente d'une résolution du contentieux.

SAINT-AIGULIN : Construction en cours - Début chantier février 2023 / livraison avril 2024.

LAGORD - LA ROCHELLE : Début chantier 1er semestre 2024 / livraison fin 2025.

SAINT-PIERRE D’OLERON : études 2023 / début chantier été 2024 / livraison fin 2025.

SAINT-PORCHAIRE : Les travaux ont été réalisés de février 2022 à mars 2023. Le bâtiment a été livré en avril 2023.

Derniers projets réalisés

SAINTE-MARIE-DE-RE : Le centre de secours de Sainte-Marie-de-Ré a une activité de 450 interventions annuelles en moyenne. Il est composé d'un bâtiment de 750 m2 de surface utile, implanté sur un terrain de 2 300 m2. Le centre est dimensionné pour accueillir 50 sapeurs-pompiers dont du personnel féminin (une quinzaine). 15 entreprises, dont 13 locales, ont œuvré à la construction de l'ouvrage en 16 mois de travaux. Le budget global de l'opération est de 2 670 350 € TTC.

GEMOZAC : Le centre d’incendie et de secours de Gémozac a été réceptionné et inauguré fin 2022.

Saintes : L’arène de l’amphithéâtre sous les eaux

A Saintes, l’arène de l’amphithéâtre se transforme en bassin quand les intempéries sont trop importantes. Et pour cause, se trouvant dans un vallon, ce monument antique, emblématique de la cité, reçoit les eaux des alentours ainsi que par capillarité. N’étant pas prêt pour des joutes aquatiques, il se passerait bien de cet apport d’humidité qui le fragilise d’autant que ses pierres sont également sensibles au gel durant l'hiver. Seule consolation, son état attire curieux et photographes qui voient en sa condition temporaire l’occasion de réaliser un cliché original !

Les eaux ont envahi l'arène (© Nicole Bertin)

L’automne 2023 étant très pluvieux, l’arène s'est donc transformée en piscine éphémère tôt dans la saison. Elle n'est pas la seule puisque certaines rues de la ville sont inondées et le département est toujours placé en vigilance orange. En conséquence, les travaux de restauration ont été arrêtés du côté de la porte des vivants (1ère phase) et de celle des morts (2ème phase). L’assainissement fera partie de la troisième phase afin que cet espace puisse rester au sec. « Initialement, les bâtisseurs antiques avaient creusé un grand caniveau tout autour de l’arène et installé une canalisation au milieu afin de capter les ruissellements » souligne Romain Charrier, président de l’association archéologique. Pas fous, ces Romains ! Aujourd’hui, l’important est la préservation et la protection de cet éminent témoignage des premiers siècles de notre ère quand Saintes était Mediolanum, capitale de la Gaule Aquitaine. Un système de pompes serait prévu à cet effet. 

Dès que le temps le permettra, les travaux reprendront sur les structures près de la porte des vivants et sur la porte des morts 

Royan Atlantique/Communauté d'Agglomération : Avec le nouveau trophée Innov'Action, les commerces de proximité à l'honneur

Convaincue que ses entreprises locales ont du talent, la Communauté d’agglomération Royan Atlantique lance le Trophée Innov’Action, qui sera remis le 7 mars 2024 à Royan dans le cadre de la soirée "Émergence, les trophées de l’entreprise", organisée par la Chambre de commerce et d'industrie.

Cette nouvelle distinction a pour but de mettre à l’honneur les commerces de proximité, commerçants et artisans-commerçants du territoire, qui savent faire preuve d’audace et d’originalité pour innover.

L’innovation ne concerne pas seulement la haute-technologie. La recherche constante d'amélioration peut également se traduire par la proposition originale d'un produit, d’un service ou d’un processus de fabrication ou d'organisation. L’innovation existe ainsi dans toutes les actions, petites ou grandes, qui visent à améliorer l’expérience des consommateurs.

Pour candidater à ce trophée, il faut avoir un point de vente situé dans l’une des 33 communes de la CARA, être un indépendant, disposer d’une surface commerciale inférieure à 300 m² et exercer son activité commerciale en centre-ville ou centre-bourg. Il suffit ensuite de télécharger un dossier de candidature sur le site www.agglo-royan.fr et de le retourner avant le 31 décembre 2023 par courrier à la CARA - Trophée Innov'Action, 107 avenue de Rochefort, 17200 Royan, ou par courriel : developpement.economique@agglo-royan.fr.

Découvrez également les autres catégories auxquelles les entreprises du territoire peuvent candidater sur le site des Trophées Émergence : https://emergence.charente-maritime.cci.fr/categories/

Liza Perrin ou Caroline Cressot, chargées de développement économique à la CARA, se tiennent à votre dispotion pour tout renseignement complémentaire au 05 46 22 19 19.



Saintes/Aménagement du site Saint-Louis : Après ceux de Jean Rouger et Jean-Philippe Machon, le projet de Bruno Drapron sera-t-il enfin le bon ?

Lieu emblématique de Saintes, le site Saint-Louis est l’objet de toutes les attentions municipales depuis son rachat par la ville en 2007, durant le mandat de Bernadette Schmitt. Les maires successifs, Jean Rouger et Jean-Philippe Machon avaient des idées pour l'aménager. Pas les mêmes puisque leurs points de vue divergeaient politiquement. Aujourd’hui, un nouveau projet, conduit par l'équipe du premier magistrat, Bruno Drapron, est sur le devant de la scène

Du site Saint-Louis, la vue est imprenable sur la ville

Pour mémoire, l’équipe de Jean Rouger (maire socialiste élu en 2008) avait retenu les jeunes architectes Matthieu Wotling et Anne-Lise Bideaud en 2011. Lors d’une réunion publique, le couple avait défini les grands axes de ce futur quartier, exceptionnel de par sa situation dominante : « On y trouvera des logements, des maisons, une crèche, des magasins, un hôtel, un restaurant (côté panorama), un centre culturel, un pôle médical et divers organismes dont un équipement public dans l’ancien logis. Ainsi, Saintes s’apprête à hériter d’une superficie supplémentaire qui lui donnera une bouffée d’oxygène ». Jean-Philippe Machon, maire centriste élu en 2014, avait choisi de revoir la copie initiale en confiant une nouvelle étude au cabinet d'architecture Christophe Bidaud. Cette dernière comprenait des structures touristiques, des logements, un EHPAD, un hôtel dans le logis du gouverneur, un restaurant et un ascenseur reliant la ville basse à la ville haute. La concrétisation de ce projet, confiée en grande partie à des privés, avait été vivement critiquée par l’opposition ou plutôt les oppositions à Jean-Philippe Machon qui avait dû s'incliner aux Municipales de 2020. 

Prudent quant au site Saint-Louis, Bruno Drapron, devenu maire à son tour, a associé la population à ses réflexions et peu à peu, une feuille de route a vu le jour. Aujourd’hui, on peut se demander pourquoi cet endroit stratégique de la cité a suscité autant de réactions dans le passé ? Tout simplement parce que c’est un lieu historique renommé où, de longue date, les occupations se sont succédé depuis l'époque romaine où Mediolanum était capitale de la Gaule Aquitaine. En fait, ce promontoire qui domine le fleuve est habité depuis des lustres. A l’époque de la Guerre de Cent ans (XIVe, XVe siècles), la forteresse est tenue par les ducs d’Aquitaine, vassaux du roi d’Angleterre, puis les seigneurs fidèles au Roi de France. La ville est alors coupée en deux et le fameux pont sur la Charente (dit de Germanicus) en délimite la frontière ! La colline abrite alors trois édifices religieux : la chapelle Notre-Dame qui desservait le château, la chapelle Saint-Frion et l’église Saint-Agnant en surplomb du faubourg Berthonnière. En 1609, le roi Henri IV confie au gouverneur Louis de Pernes le soin d'édifier une citadelle à la place du château médiéval. L'actuel logis, dit du Gouverneur, en serait l’unique vestige. Il est transformé en hospice sous le nom "d'hôpital général Louis-le-Grand" en 1656. Louis de Bassompierre, évêque de Saintes, en fait un havre pour les indigents, pouvant accueillir jusqu’à 150 déshérités. Le marquis de Monconseil fonde une manufacture de draps dont les bénéfices servent à financer l’établissement. A la fin du XVIIIe siècle, la Ville en prend les rênes. En 1805, les Filles de la Sagesse assurent les soins jusque dans la première moitié du XXe siècle. En 1808, Napoléon 1er aide à la construction de l’aile ouest. Le dispensaire de salubrité publique voit le jour en 1860. La chapelle sort de terre en 1876, la maternité en 1905. L’hôpital général ne cesse de s’étendre durant le XXème siècle. Son déménagement en 2007 laisse une friche en plein cœur de ville. Friche que les édiles souhaitent valoriser à condition qu’on leur en laisse le temps et d'en avoir les moyens !

Le projet d'aménagement de l'actuelle municipalité

Une centaine de logements, un musée et un tiers-lieu

Samedi dernier, lors de la visite du logis du gouverneur, les élus présentaient au public leurs "ambitions" pour le site Saint-Louis. Sur un panneau, figuraient les différentes perspectives envisagées, le projet global faisant suite au schéma directeur. 

Explications de Joël Terrien, maire adjoint

• Logements : en ce qui concerne la centaine de logements, ils seront réalisés dans l'Îlot Bernard (dont 25% dans le cadre social). Les aménagements seront effectués en majorité à partir des structures existantes. « Nous avons lancé un appel à projets et à ce jour, quatre promoteurs ont répondu. Nous sommes en pleine négociation. Le dossier sera présenté en commission à l’opposition prochainement, la délibération devant être votée lors du prochain conseil municipal. Le choix final sera annoncé en séance publique le 7 décembre » explique Joël Terrien, maire adjoint. A noter que le terrain et les bâtiments seront la propriété de l’investisseur. 

• Le futur musée, quant à lui, sera implanté sur le site Saint-Louis. Voilà qui devrait mettre fin aux polémiques, le sommet de la vague ayant été atteint quand Jean-Philippe Machon avait annoncé son intention de l’implanter dans le vallon des arènes. Il s’agira d’une construction, perspective intéressante pour la Ville en matière d’architecture contemporaine (à l'image de Jonzac avec son complexe aquatique et son centre des congrès avant-gardistes). Pour l’instant, la Ville, qui ne souhaite pas brûler les étapes par des annonces tonitruantes, se penche sur ses réserves archéologiques, le musée de la place Bassompierre ayant fermé ses portes depuis des années. Elles ont été entreposées en différents lieux (dont la Trocante) où elles seraient stockées dans des conditions peu idéales, dit-on. Ainsi, dans un premier temps, la mairie a fait l’acquisition des locaux de l’ancien Liddle situé avenue de Nivelle. « Tous les vestiges que nous possédons, gallo-romains mais pas seulement, éparpillés pour l’instant, y seront regroupés, répertoriés, puis numérisés par des spécialistes. Nous saurons enfin exactement ce que Saintes possède et ce qu’il conviendra de valoriser dans le futur musée » remarque Joël Terrien. La réserve des Beaux-Arts est également concernée. « Une vue d’ensemble est nécessaire afin de répondre à cette question : Quelles sont les pièces déterminantes à retenir parmi ce riche patrimoine ? ». Certes, Saintes a été capitale de la Gaule Aquitaine dans l’Antiquité, mais elle a connu d’autres périodes florissantes qu’illustrent ses monuments, religieux en particulier. Sans oublier des périodes plus proches. 

Edifiée au XIXe siècle, la chapelle devrait rester un lieu d’exposition

• Le logis du gouverneur deviendra un tiers-lieu. Au rez-de-chaussée, seront proposées des activités ouvertes au public dont petits commerces, artisanat, associations ; à l’étage du coworking , espace de travail partagé. Des salles de réunions, destinées à des séminaires, sont également prévues. La Chapelle devrait rester un lieu d’exposition. Un promoteur, appelé à en assurer la gestion, est recherché. Un service de restauration, en lien avec le tiers-lieu, est envisagé. L’esplanade proche de la chapelle conservera sa vocation culturelle et d’animation.

Le logis du gouverneur a été transformé en hospice
sous le nom d'hôpital général Louis-le-Grand au XVIIe siècle

Deux maisons situées à l’entrée du site seront incluses dans le volet touristique. A partir de janvier, la démolition de l’aile sud de l’ancien CH est programmée. Aucune nouvelle fouille préventive n’a été annoncée à ce jour.

Dans les terrains situés en contrebas, des jardins et des potagers seront créés. A l'entrée, s'ajouteront un espace pique-nique, des jeux pour les enfants et une guinguette. Enfin, le belvédère restera l’observatoire privilégié offrant une vision d’ensemble de l'agglomération. « Ce promontoire exceptionnel permettra aux visiteurs d’avoir une lecture générale de la cité, son centre-ville, ses artères, ses différents monuments, ses structures sportives, etc. Une invitation à la découverte ! » conclut Joël Terrien.  

Surplombant les rives de la Charente, ce site haut perché devait accueillir
le forum à l'époque romaine de Medialanum

Sud-Saintonge/Plan France Ruralités : Déplacement du préfet Brice Blondel à Cercoux, Saint-Martin d'Ary, Montguyon et Montendre

Dans le cadre du Plan France Ruralités, Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime, se rendra en Haute Saintonge jeudi 23 novembre. En Charente-Maritime, 64 % des communes ont moins de 1 000 habitants, et 21 % de la population vit en zone rurale. Les territoires ruraux doivent faire face à de nombreux défis pour assurer l'accès de leurs habitants aux services essentiels et construire un modèle qui réponde aux enjeux de transition écologique et de développement durable. Le 15 juin 2023, la Première Ministre Elisabeth Borne a lancé un nouveau Plan France Ruralités qui s'inscrit dans la continuité de l'Agenda rural. Ce plan est une véritable boîte à outils à disposition des élus ruraux pour concrétiser leurs projets et ainsi répondre à leurs problématiques du quotidien. Les porteurs de projets peuvent bénéficier d'une aide à l'ingénierie et de mesures concrètes pour favoriser l'attractivité du territoire et l'amélioration de la qualité de vie des habitants. Les 129 communes qui composent l'arrondissement de Haute-Saintonge sont classées en zone de revitalisation rurale. Les services de l'État travaillent en concertation permanente avec l'ensemble des élus pour construire une réponse concrète aux enjeux : de transition écologique, de mobilité, de sécurité, d'accès aux services publics, d'offre culturelle et sportive, de santé ou encore d'éducation.

Le Moulin Solidaire est situé à Valin, commune de Cercoux

Plusieurs étapes en Haute-Saintonge : Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime, sera accompagné du député Raphaël Gérard pour rencontrer les élus, constater la richesse et la vitalité de leurs projets qui sont au cœur des priorités de l'action du Gouvernement : la cohésion sociale, la réhabilitation de friches, la sécurité, la valorisation du patrimoine, la promotion du sport, la revitalisation des centres bourgs.

Les visites inscrites au programme : à Cercoux, visite de l'association « Moulin solidaire » et signature de la convention de subvention « fabriques de territoire ». A Sant-Martin d'Ary, pose de la première pierre de l'espace « rives du Mouzon » (ancien Intermarché). Présentation du projet de construction de la future gendarmerie de Saint-Martin d'Ary et visite du terrain se trouvant à côté des « rives du Mouzon ». A Montguyon, présentation officielle du programme d'animation des J.O. 2024 « Montguyon Olympique » par l'association « Le Lab 17 » en présence de Franck Dumoulin, champion olympique de tir sportif. Présentation du projet de sécurisation et d'aménagement du château de Montguyon et de ses remparts, site lauréat du Loto du Patrimoine en présence de la Fondation du Patrimoine. A Montendre, au parc Mysterra, échange avec les élus des Petites Villes de Demain (PVD) sur leur plan d'action et signature des avenants à la convention-cadre d'Opération de Revitalisation du Territoire (ORT) avec Claude Belot, président de la communauté de communes de Haute Saintonge et les maires des communes de Jonzac, Montendre, Montguyon, Pons, Saint-Aigulin, Saint-Genis de Saintonge, Mirambeau, Archiac, Saint-Martin d'Ary et Montlieu La Garde.

Saintes : Créateur des magnifiques tapisseries de l'Abbaye-aux-Dames et des œuvres de l'église de Jarnac-Champagne, l'artiste Jean-François Favre nous a quittés

Nous apprenons le décès de Jean-François Favre, artiste peintre et auteur - entre autres - des magnifiques tapisseries de l'Abbaye-aux-Dames. Il s'est éteint à Cognac à l'âge de 83 ans. Ses obsèques  seront célébrées à l’Abbaye-aux-Dames de Saintes samedi 25 novembre à 10 heures. Elles seront suivies de l'inhumation au cimetière de Saint-Sever de Saintonge.

En 2021, remise du prix de la Ville de Saintes à Jean-François Favre par Alain Michaud

En 2021, l'Académie de Saintonge avait décerné à Jean-François Favre le prix de la ville de Saintes. A cette occasion, l'historien Alain Michaud, membre de l'association, avait rappelé son brillant parcours : 

« Déjà remarqué pour ses flamboyantes tentures polychromes qui décorent les murs de l'abbaye-aux-Dames, cet agrégé d'arts plastiques, artiste polyvalent aux talents multiformes, mélange savamment dans ses recherches de nombreux domaines graphiques, huiles et dessins à l'encre, gravures sur bois, aquarelles, gouaches et matériaux divers comme l'herbe ou le parchemin. Il ouvre ainsi à la lisière de l'art décoratif et de l'abstraction, de nouvelles voies à l'art figuratif et ornemental, notamment à travers les thèmes et coloris des arts premiers qui l'ont profondément marqué lors de son séjour de 7 ans à Papeete. L'influence des arts premiers ainsi que sa religiosité l'ont poursuivi à Jarnac-Champagne dans les quatre tapisseries qu'il a composées, le plafond qu'il a peint et le chemin de croix de l'église. Parallèlement, sa palette s'est orientée vers des œuvres plus épurées, telles les vues aux tons fondus et adoucis de l'océan, des carrelets et des paysages charentais. Il a également écrit ou illustré des ouvrages, dont une histoire de l'art chez Hachette. On n'en finirait pas d'énumérer les distinctions que cet homme discret a reçues, dont la médaille d'or au Salon des artistes français en 1992. Il a été sélectionné pour représenter la France à l'exposition Justice et Paix à Strasbourg; il a exposé entre autres à Cayenne, à Papeete, à Nivelles, au musée national de Pékin ».

Eglise de Jarnac-Champagne (près d'Archiac) : œuvres de Jean-François Favre

• Lucien Normandin témoigne : 

« La Saintonge vient de perdre un de ses artistes éminents qui aura marqué, par son talent, la vie artistique locale. Il était imprégné d’une profonde culture biblique et ses œuvres, tout en étant novatrices, ne se voulaient surtout pas révolutionnaires. Les tapisseries de la Genèse exposées sur les murs de l’Abbatiale de Saintes apportaient un souffle nouveau à la vie de ce monument rénové. Chaque été, la paroisse avait le plaisir de présenter aux touristes de passage ces chefs-d’œuvre, ne serait-ce que pour rappeler un moment particulier : près de 700 personnes avaient contribué à nouer les innombrables  brins de laine en vue de  confectionner ces jeux de lumière. A Saintes, la beauté  triomphera et continuera à rayonner pour les croyants et les non croyants. Il en est de même pour les peintures et autres œuvres réalisées dans la petite église rurale de Jarnac-Champagne. Peu de touristes allant de Pons à Archiac font le détour pour contempler les œuvres de Jean-François Favre animant cette église.  Pourtant, celles-ci sont appelées à s’inscrire dans le temps ».

Nous présentons nos sincères condoléances à la famille de Jean-François Favre.

lundi 20 novembre 2023

"Infirmières, notre histoire" : Deux infirmières du Centre Hospitalier de Saintes apporteront leurs témoignages dans le documentaire diffusé par France 3 le 29 novembre

Mercredi 29 novembre, France 3 propose une soirée exceptionnelle avec la diffusion à 21h 10 du documentaire inédit "Infirmières, notre histoire" réalisé par Mathilde Damoisel. Deux infirmières en psychiatrie au CH de Saintes, Clélia et Marion, apporteront leurs témoignages. Suivra à 22 h 45 un autre documentaire "Nous soignants", réalisé par Claire Feinstein et Gilles Perez. A ne pas manquer !

Témoignages de deux infirmières du Ch de Saintes

Elles sont 600 000 en France. Elles travaillent  en libéral ou à l’hôpital, dans les PMI ou encore à domicile. Des femmes, en grande majorité, qui ont fait ce même choix : prendre soin. Elles ont connu des conflits violents, des déceptions et des combats. Elles ont pris part aux grands combats du siècle, contre les maladies, contre la misère, contre l’injustice. Corps professionnel incontournable de notre pays, les infirmières traversent notre histoire et se sont inscrites comme une figure mythique dans notre imaginaire collectif. Du front de la Première Guerre mondiale où elles gagnèrent le surnom d’Anges blancs à celui du Covid, ce film raconte leur histoire : celle d’un engagement constant à prendre soin et d’une lutte pour leur juste reconnaissance.

Mathilde Damoisel, auteure et réalisatrice : « Qu’on prenne soin de nous qui prenons soin des autres ! » : c’est par ces mots que s’achève "Infirmières, notre histoire". Un cri du cœur, prononcé par une soignante de 2023 et qui résonne avec ce siècle riche d’engagements et de combats que retrace le film.

L’histoire des infirmières, c’est la nôtre. Toujours à nos côtés quand nous souffrons, quand nous donnons la vie ou quand nous la quittons, elles ont pris part à toutes les grandes causes du siècle, depuis les champs de bataille de la Grande Guerre jusqu’au front du Covid. Elles ont accompagné les progrès de la médecine, rendu possibles les promesses de la Sécurité Sociale... et incarné, douloureusement, depuis plus de 50 ans, les crises à répétition de la santé publique. Hommage à la constance de leur engagement, le film se fait l’écho de leur colère et de leurs combats. « Ni nonnes, ni bonnes, ni connes » : les infirmières n’ont jamais cessé de se battre pour être reconnues, bien formées, autonomes et rémunérées à leur juste valeur, à la hauteur de leur engagement. Et ce n’est pas fini.

Cette épopée, nous avons voulu qu’elles la racontent elles-mêmes. Infirmières et infirmiers d’aujourd’hui (la profession reste à 85% féminine) se confient dans leurs services, et témoignent de cette flamme qui les anime toujours, comme de leurs doutes. Leurs voix rencontrent celles qui les ont précédées. Infirmières du front ou visiteuses des années 20, pionnières, aventurières ou humanitaires, dans la lumière ou dans l’ombre, elles ont écrit ensemble une histoire passionnée et passionnante. Notre histoire ».

• Les intervenants :

Marine, infirmière urgentiste et bénévole de la Croix-Rouge (Toulouse) ; Eva, infirmière libérale (Morvan) ; Séverine, cadre de santé au CH d’Argenteuil ; Valentine, infirmière de réanimation au CH d’Argenteuil ; Ismaël, infirmier de réanimation au CH d’Argenteuil ; Yanis, infirmier de réanimation au CH d’Argenteuil ; Anicette, aide-soignante de réanimation au CH d’Argenteuil ; Farah, infirmière étudiante (Région parisienne) ; Nicole, infirmière retraitée, porte parole de la Coordination Infirmière en 1988 (Paris & Montélimart) ; Lucienne, infirmière-puéricultrice retraitée à Montargis ; Claire, infirmière humanitaire (Paris) ; Clélia, infirmière en psychiatrie au CH de Saintes ; Marion, infirmière en psychiatrie au CH de Saintes.