mercredi 29 décembre 2021

Charente-Maritime/Covid-19 : le Préfet prend de nouvelles mesures pour renforcer la lutte

La 5ème vague épidémique que connaît actuellement le territoire national a pour conséquence une dégradation brutale de la situation sanitaire. À la suite des mesures annoncées par le Premier ministre le 27 décembre, Nicolas Basselier, préfet de la Charente-Maritime, appelle fermement à la responsabilité individuelle et collective. Il recommande de limiter au maximum les situations d’interactions et de respecter scrupuleusement les gestes barrières. Il invite l’ensemble de la population de la Charente-Maritime à poursuivre l’effort de vaccination contre le covid-19

• Les mesures prises pour la fin de l’année 2021

- L’interdiction de la consommation d’alcool sur la voie publique dans tout le département, à compter du vendredi 31 décembre 2021 à 18h, jusqu’au lundi 3 janvier 2022 inclus dans les conditions définies par l'arrêté du 27 décembre 2021.

- L’interdiction d’achat et de vente de produits inflammables ou explosifs ainsi que d’artifices et d’articles pyrotechniques du 20 décembre 2021 à 20 heures au 3 janvier 2022 à 24 heures, dans les conditions définies par mon arrêté du 17 décembre 2021.

- La fermeture des débits de boissons à 2 h du matin le 1er janvier 2022.

- L’interdiction des activités de danse lors d’événements festifs dans tous les établissements recevant du public du vendredi 31 décembre 2021 à 12h au lundi 3 janvier 2022 à 8h.

Dans ce contexte sanitaire préoccupant, les forces de sécurité intérieure seront particulièrement mobilisées pour faire respecter les mesures prises dans le cadre de la lutte contre l’épidémie, mais également pour empêcher les rassemblements susceptibles de générer des troubles à l’ordre public.

• Augmentation du nombre de communes dans lesquelles le port du masque est rendu obligatoire

Par arrêté du 29 décembre et après consultation des maires, l’obligation du port du masque sera étendue du jeudi 30 décembre 2021 jusqu’au mercredi 19 janvier 2022 inclus, pour toute personne de onze ans et plus sur le territoire des 72 communes du département qui figurent en annexe du présent communiqué.

Ces arrêtés sont consultables sur le site internet des services de l’État : https://www.charente-maritime.gouv.fr/

mardi 28 décembre 2021

Saintes : Fermeture du centre aquatique Aquarelle du 3 au 7 janvier 2022

Dans le cadre de l’amélioration des conditions d’accueil des usagers du centre aquatique Aquarelle à Saintes, la piscine fermera ses portes pour travaux du lundi 3 au vendredi 7 janvier 2022 inclus. Les travaux consisteront à la rénovation des murs des vestiaires, douches et sanitaires. Les activités collectives reprendront à compter du lundi 10 janvier 2022

Rappel des horaires du centre aquatique Aquarelle :

• Bassin

Lundi : 14h-19h

Mardi : 11h45-14h

Mercredi : 15h15-19h

Jeudi : 11h45-14h et 16h-19h Vendredi : 11h45-14h et 15h15-21h Samedi : 14h30-18h40 Dimanche : 9h30-13h et 14h30-18h30

• Espace bien-être

Lundi : 11h-20h

Mardi : 11h-20h Mercredi : 11h-20h

Jeudi : 11h-20h Vendredi : 11h-21h Samedi : 10h-13h et 15h-18h Dimanche : 10h-13h et 15h-18h

• Squash

Lundi : 10h-21h

Mardi : 10h-20h Mercredi : 10h-20h Jeudi : 11h-20h Vendredi : 10h-20h Samedi : 10h-13h et 15h-18h Dimanche : 10h-13h et 15h-18h

 

Paroisse de Montlieu-la-Garde : Bienvenue au Père Xavier Thobias

La paroisse de Montlieu La Garde (Montguyon) compte un nouveau curé en la personne du père Xavier Thobias qui vient d’un grand pays, l’Inde. Spécialisé en droit, il arrive du diocèse de Kumbakonam.

Son sourire, sa joie de vivre, le Père Xavier Thobias les communique à son entourage dès la première rencontre. Après avoir été nommé en Auvergne en 2012, il a décidé, en accord avec son évêque, de rentrer en Inde pour exercer son ministère au service du diocèse de Kumbakonam. En 2021, le voici de retour dans l’hexagone, à Montlieu La Garde en Haute Saintonge. Paroisse très éprouvée après le décès brutal du père Morandeau. Il apporte avec lui non seulement sa foi, mais son histoire riche de diversité.

Originaire de l’état du Tami Nadu, le père Xavier Thobias a ressenti sa vocation dès son plus jeune âge. Il entre alors au séminaire. Plus tard, il enseigne l'anglais à des séminaristes et effectue des études de droit au sein de l'Eglise. « En France, je suis un missionnaire, j’ai beaucoup reçu des prêtres dans mon pays. J’ai pu apprendre, développer mes enseignements. C’est à mon tour d’offrir ce qu'on m'a transmis ». Ici, l’organisation n’est pas la même qu’en Inde, avec des équipes qui aident le prêtre dans ses activités. Pour lui, l’important est l’écoute et le partage et grâce à des fidèles, il peaufine ses connaissances en français qui sont déjà très bonnes. 

Bienvenue au Père Xavier Thobias dans notre région.

• Le christianisme est, statistiquement, la troisième religion de l'Inde après l’Hindouisme et l’Islam, avec quelque 31 millions de fidèles qui constituent 2,3 % de la population totale du pays. 

Infos :

• Messe dimanche 26 décembre 10 h 30 église de Montlieu La Garde

Messes en semaine : lundi à 16 h 45 messe au Centre pénitentiaire de Bédenac ; tous les mardis et jeudis à 18 h, tous les mercredis et vendredis à 9 h 30 à Montlieu La Garde (sauf obsèques)

• Le Père Xavier accueille à la maison paroissiale tous les samedis les personnes qui désirent recevoir la Sacrement de la Réconciliation ainsi que celles désirant dialoguer et échanger avec lui.

Saintes : ne jetez pas vos sapins de Noël, recyclez-les !

Dans le cadre de la transition écologique portée par la Ville de Saintes et pour la deuxième fois, l’opération « collecte des sapins » est renouvelée

Cette année encore, les Saintais peuvent venir déposer leurs sapins naturels jusqu’au 31 janvier. Une collecte spécifique pour les commerçants sera organisée le 11 janvier et les sapins des établissements scolaires seront récupérés par les agents d’entretien de la Ville après dépôt dans les cours d’écoles.

L’an dernier, l’opération a permis de récolter près de 1 000 sapins. Quels sont les objectifs ?

• Encadrer la récolte des sapins et éviter les dépôts sauvages

• Limiter les accidents (les dépôts de sauvages de sapins peuvent occasionner des risques

d’incendies ou de chute des passants)

• Désencombrer les circuits des collectes traditionnelles

• Revaloriser les sapins par broyage.

Où déposer son sapin ?

• Bellerive : rue des Catives

• Boiffiers : intersection cours de l’Europe & rue Jean-Philippe-Rameau

• Place Bassompierre : côté statue

• Abbaye : Parking Geoffroy-Martel

• Centre social de Saint Sorlin

• Cathédrale Saint-Pierre : Place du Cloître

• Saint-Eutrope : rue Saint-Eutrope

• La Fenêtre : rue de la Fenêtre

• Salle de la Récluse

• Square Pierre-Machon.

L’occasion de donner une nouvelle vie à la magie de Noël puisqu’ils seront ensuite recycler, et le broyat sera mis à disposition. Renseignez-vous au 05 46 93 23 47.

Petit point d’alerte : les sapins floqués de neige artificielle ne pourront pas être valorisés en broyat. La Ville encourage donc l’usage de sapin naturels.

Covid-19/Situation épidémiologique : « Au moins 20% des contaminations actuelles en Charente-Maritime sont supposées être avec le variant Omicron »

Le point de l'ARS, délégation départementale de Charente-Maritime :

La mise à disposition nationale des données est différenciée suivant les sources ; la note présente des données couvrant parfois des périodes différentes, toujours sur 7 jours et permettant d’apprécier les tendances. 

• Semaine 51 du 20 au 26 décembre 2021 : Les  contaminations  sont  nettement  reparties  à  la  hausse,  nous  ramenant  au  pic  de  début  décembre.  Les  taux d’incidence  sont  homogènes  entre  les  communautés  de  communes  à  l’exception  de  l’Aunis  sud  (taux  à  plus  de 700).  Les  hospitalisations  restent  à  un  niveau  élevé  avec  94  hospitalisations  en  cours  dont  14  réanimations ;  un tiers des hospitalisations sont des nouvelles hospitalisations. Huit nouveaux décès sont à déplorer.  Enfin,  au  23  décembre,  44%  des  Charentais-Maritimes  vaccinés  ont  déjà  eu  leur  rappel  (77%  pour  les  + 65  ans). 34 000  injections  ont  été  réalisées  en  semaine  51  en  Charente-Maritime  dont  la  moitié  par  les  professionnels  de santé de ville (médecins, pharmaciens, infirmiers, etc.). 

- Pour la semaine 51, le taux d’incidence s’établit à 350 cas pour 100 000 habitants. Ce taux est de 136 pour les + de 65  ans.  En  région,  les  taux  d’incidence  sont  entre  269  (Creuse)  et  684  (Gironde).  La  Charente-Maritime  est  le  7ème département en terme de circulation virale.

- 2 288 nouveaux cas détectés. Le niveau de dépistage a augmenté de +16 % par rapport à la semaine précédente ; le taux  de  dépistage  est  de  6 105  tests  (RT-PCR  ou  antigéniques)  pour  100 000  habitants. Le  taux  de  positivité  est  de 5,7 %. Les premières contaminations par le variant Omicron ont été confirmées en Charente-Maritime. La confirmation est obtenue après les deux étapes d’identification du variant, ce qui prend plusieurs jours. Au moins 20% des contaminations actuelles en Charente-Maritime sont supposées être avec le variant Omicron*. 

- Fin  de  semaine  51,  94  hospitalisations  Covid-19  étaient  en  cours (33  entrées  et  37 fins  d’hospitalisations).  Depuis mars  2020,  environ  1 890  séjours  d’hospitalisation  pour  Covid-19  ont  eu  lieu  et  410  décès  sont  à  déplorer. 

Actuellement :

- 31séjours au CH La Rochelle dont 7 en réanimation/soins continus  

- 25 séjours au CH de Saintonge dont 9 en réanimation/soins continus 

- 12 séjours au CH de Rochefort dont 7 en médecine conventionnelle 

- 14 séjours au CH de Saint-Jean-d’Angély dont 9 en médecine conventionnelle  

-   4 séjours au CH de Jonzac en médecine conventionnelle 

-   1 séjour au CH de Royan en médecine conventionnelle 

-  1 séjour au CH de Boscamnant en soins de suite et réadaptation 

-   3 séjours au Centre Richelieu de La Rochelle dont 2 en médecine conventionnelle et 1 en soins critiques 

-  1 séjour à la polyclinique Saint Georges de Royan 

-  2 séjours à clinique de soins de suite Korian à Clavette  

-  4 clusters identifiés et actifs sur le département, dont 3 en établissements médico-sociaux ou sanitaires. 8 autres services ou établissements médico-sociaux sont touchés sans être en situation de cluster. 

-     Environ 5 100 personnes sont aujourd’hui isolées (personnes contaminées et personnes à risque d’être contaminées). 

* Seuls les tests PCR sont analysés en deux étapes pour identifier le type de variant. La première étape, le criblage, est réalisée par le laboratoire préleveur. Certaines caractéristiques des variants sont recherchées. Le criblage permet très rapidement de suspecter la présence d’un variant. Ainsi, le criblage en vigueur a permis d’assurer que jusqu’à mi-décembre 95% des tests positifs étaient le variant Delta. Depuis une dizaine de jours, plus de 20% des criblages en Charente-Maritime ne correspondent plus au variant Delta et laissent supposer un variant Omicron compte-tenu de sa forte propagation. La communication actuelle, notamment nationale ou covidtracker, porte sur cette suspicion de la présence d’Omicron. Une nouvelle méthode de criblage est en cours de déploiement pour identifier immédiatement ce type de variant, comme cela l’a été pour le Delta depuis l’été dernier. La deuxième étape d’identification des variants permet de confirmer définitivement le variant. C’est le séquençage. Elle ne peut être réalisée que sur des machines spécifiques moins nombreuses. Le nombre limité de laboratoires et le nombre important de demandes font que plusieurs jours sont nécessaires avant d’obtenir les résultats. C’est pourquoi les premiers cas confirmés arrivent maintenant. 

Château de Jonzac : Ces dames qui ont compté…

Les Archives départementales de Jonzac proposent deux rendez-vous début 2022 qui devraient attirer (si les conditions sanitaires le permettent) un nombreux public.

A noter d’ores et déjà sur vos tablettes :

• Jeudi 24 février à 18 h 30 « une châtellenie "tombée en quenouille", les Dames de Jonzac pendant les guerres de religion 1558/1623 » par l’historien Marc Seguin, membre de l’Académie de Saintonge. Si le nom qui revient le plus souvent à l’esprit dans l’histoire de Jonzac est celui de Léon de Sainte Maure, plusieurs femmes y ont joué un rôle. En ces lieux, certaines ont vécu des péripéties dont la veuve de Jean de Sainte Maure, Marguerite de Dieusaide, qu'on a enfermée dans le château en décembre 1585, obligeant ses amis bordelais  - dont le Maréchal de Matignon - à envoyer une petite expédition qui a assiégé la forteresse et l’a délivrée. Quand on regarde ce bel édifice aujourd’hui (dont la restauration du châtelet va commencer), on a du mal à croire en ces temps troublés ! Une autre, Isabeau de Sainte-Maure, a possédé Jonzac pendant plusieurs décennies au XVIIe siècle. 


• Autre rendez-vous à ne pas manquer, jeudi 10 mars 2022 toujours à 18 h 30, conférence de Didier Colus, membre de l’Académie de Saintonge, autour du Constituant Pierre de Brémond d’Ars « quatre femmes dans la tourmente de l’émigration 1791-1800 ».

Didier Colus et M. de Brémond d'Ars lors de la conférence donnée durant l'été par l'association la Cagouille que préside Hervé de Béchade

• Ces rencontres ont lieu aux Archives départementales de Jonzac 81-83 rue Sadi Carnot. 


dimanche 26 décembre 2021

Journée des Archives historiques à Bougneau et Pons

La société des Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis s'est réunie récemment pour tenir son assemblée générale à Pons, la dernière rencontre ayant eu lieu à Montlieu la Garde 

Selon la coutume, l’assembée générale s’accompagne de la découverte d’un monument. C’est l’église de Bougneau qui avait été choisie. L’historienne Francette Joanne a présenté cet édifice : 

Francette Joanne et Pierre Triomphe, directeur des Archives de Jonzac

« L’église Saint-Pierre de Bougneau, possession de l’abbaye de Baignes, puis de Saint-Florent de Saumur, fait partie de ces églises de Saintonge dont l’architecture d’origine et la décoration permettent de les classer parmi les plus anciennes.

La longueur de la nef qui a perdu ses voûtes, ainsi que sa largeur, mettent en évidence le chœur étroit à colonnes courtes et baies à deux niveaux. Les chapiteaux sont exclusivement en décor de végétaux, à l’exception de quadrupèdes sur deux tailloirs. Des pilastres rainurés au mur nord, plus employés en Provence qu’en Saintonge, les arcs en mitre du chœur entre trois baies romanes que l’on dit d’influence auvergnate, chœur semi-circulaire à l’intérieur et rectangulaire à l’extérieur interrogent le promeneur autant que l’historien de l’art.

Classée en 1913, elle fit l’objet de grosses restaurations à cette époque, et depuis 2016, les peintures de la voûte de la croisée du transept, admirablement restaurées, donnent à cette église un aspect un peu moins vétuste, en attendant une autre campagne de restauration qui ferait de Bougneau, avec Consac, Thaims et l’abside de Saint-Thomas-de-Cosnac, l’une des églises les plus anciennes, les plus difficiles à comprendre et les plus attachantes ». 


Les tableaux qui ornaient l’église, aujourd’hui restaurés, se trouvent à la mairie : Il s’agit de la Sainte Famille peinte par Bragny, peintre saintongeais du XVIIe siècle, Saint-Paul et Saint-Pierre.

Le cimetière de l'église de Bougneau
Commentaires autour de la Sainte Famille, tableau peint par Bragny

Dans l’après-midi, les participants, autour du président Pascal Even, se sont retrouvés dans la salle municipale de Pons. Il a été question des projets de l’association : le volume 71 des Archives est pratiquement terminé ; Francette Joanne rédigera le numéro 72 sur « Les dames de la foi de Pons ». Au XVIIe siècle, après la révocation de l’Edit de Nantes, il s’agissait d’une institution religieuse qui accueillait les jeunes filles protestantes afin de les ramener à la religion catholique et ensuite de les marier. Didier Colus, pour sa part, souhaiterait poursuivre la publication du journal de Pierre de Brémond d’Ars dont une partie de la correspondance a été révélée entre sa femme et sa sœur au moment de la Révolution. 

Marc Seguin, quant à lui, a longuement parlé du Censif de la châtellenie de Pons (1616), document qui offre un éclairage important et intéressant sur la région après les guerres de religion.

Archives historiques de l’Aunis et de la Saintonge : président Pascal Even, trésorier Jacques Boucard, spécialiste de l’histoire de l‘Ile de Ré. Cinq membres ont été renouvelés dans le CA : Frédéric Chassebœuf, Pascal Even, Bertrand Beauvoir, Philippe Gautret, Elodie Guiard


vendredi 24 décembre 2021

Saintes : ouverture du marché de Noël

Dans le cadre du "Noël Saintais", la Ville de Saintes a souhaité préserver son marché de noël artisanal traditionnel au Jardin Public. Selon la présence des exposants, les Saintais pourront également profiter du marché de Noël le 25 décembre et le 1er janvier 2022.

Bonne nouvelle : dès le 27 décembre, en famille ou entre amis, ce marché sera ouvert jusqu’à 20 h. Joyeux Noël à tous !

Saintes/Site Saint-Louis : Pierre Dietz « Il serait pertinent que Bruno Drapron réunisse les anciens maires, Bernadette Schmitt, Jean Rouger, Jean-Philippe Machon et Jean-Claude Classique, ex président de la CDA, pour avoir leur ressenti »

Point de vue de Pierre Dietz, membre de l'opposition et chef de file de la liste "Tous unis pour Saintes" après le dernier conseil municipal. Une réunion où de nombreux points ont été abordés et où l'on a assisté à des craquements au sein de la majorité entre Bruno Drapron et son ex adjointe à la culture, Dominique Deren

Pierre Dietz répond à nos questions : 

• Pierre Dietz, le gros dossier de la Ville est l'aménagement du site Saint-Louis. Que pensez-vous des options prises par l'équipe de Bruno Drapron ? 

Dans un article que vous avez récemment publié, vous évoquiez la réaction de Jean-Michel Mechain que je partage entièrement. Tout d’abord, pourquoi s’être privé des compétences de son association patrimoniale, l’ACMS ? C’est dommage et préjudiciable. En effet, il ne serait pas souhaitable que le schéma présenté aille vers un contournement archéologique. C’est un gisement extraordinaire d’un point de vue gallo-romain. De plus, le schéma directeur n’a pas été présenté aux services (Atelier du Patrimoine en l’occurrence) et de ce fait, il n’est pas partagé : c’est à mon avis une omission là aussi très dommageable. 

Au hall Mendès France, l’équipe qui nous a exposé les différents scénarios était plutôt pertinente, mais j’avais l’impression qu’elle découvrait la ville et qu’elle essayait de nous faire percevoir l’importance du lien entre l’amphithéâtre gallo-romain, Saint-Eutrope et le site Saint-Louis : c'est à dire entre la ville haute Saint-Louis et la ville basse, Saint-Pierre. 

De nombreuses problématiques doivent être encore abordées : celle liée au stationnement puisque nous avons une ville ancienne avec une écriture qui n’est plus adaptée au trafic urbain actuel (notamment dans le quartier Saint-Eutrope et devant le parvis de l’Eglise) ; celle liée à la vie des marchés ainsi qu’au devenir de la gare marchande. 

La dernière est plus politique : Le projet ne peut pas se faire sans l’Agglomération, le Département et la Région. Les services de l’État ont toute leur place dans cet aménagement. 

Pour finir, je trouverais très original et pertinent que Bruno Drapron réunisse les trois anciens maires, Bernadette Schmitt, Jean Rouger, Jean-Philippe Machon ainsi que Jean-Claude Classique qui a été président de la CDA, pour avoir leur ressenti, leurs sentiments, leurs perspectives : cela enrichirait encore plus le projet et permettrait de trouver un consensus, j’en suis persuadé. Notre patrimoine est une richesse incontournable, mais il est caché actuellement. Point  positif à souligner : la consultation des Saintais qui est une très bonne initiative. 

Conseil municipal du 20 décembre. Derrière Dominique Deren, une partie de l'opposition, de gauche à droite sur la photo, Pierre Dietz, Renée Lauribe Benchimol, Pierre Maudoux, Sabrina Chaborel et Didier Martin

• Lors du dernier conseil, nous avons assisté au clash entre Dominique Deren et le maire Bruno Drapron. Quel regard portez-vous sur cet épisode qui a créé un malaise dans les rangs du conseil et dans l'assistance ?

J’avoue que j’ai eu du mal à comprendre une telle situation en public. Je me demande encore comment on peut en arriver à cette extrémité devant notre assemblée, d'autant que le conseil est retransmis en direct sur le site de la mairie. Nous n’avons eu que la version de Dominique Deren. J’ai pourtant posé la question à Bruno Drapron pour connaître la sienne. Il a tout simplement refusé de me répondre. Cette absence de réponse donne du crédit à la parole de Dominique Deren. Devant un conseil transformé en "jury", elle était bien seule. Cela montre qu’il est encore difficile pour une femme de s’imposer en politique face à un pouvoir incarné par le maire en la figure du « chef ». Dominique Deren a eu beaucoup de courage même s'il est vrai qu’elle a été très loin dans ses propos, surtout à la fin. En attendant, c’est ce qu’elle ressentait et je pense que maintenant, elle doit se sentir libérée... 

• Votre point de vue sur l'installation d'une guinguette à la Palu comme au temps d'avant ? 

Nous sommes très favorables à la mise en place d'une guinguette, mais la pointe de la Palu ne me semble pas être le meilleur endroit ou, en tout cas, le plus pertinent. Trop de nuisances sonores d’une part et, à mon avis, trop de contraintes environnementales d’autre part. Nous ne sommes plus au XXème siècle ! Par définition, une guinguette est au bord de l’eau. Le fleuve est long. Il y aura bien un lieu plus adéquat.

• Vous êtes élu de l'opposition depuis 2020. Comment vivez-vous cette situation qui n'est pas toujours confortable !

Je reste persuadé que l’opposition doit être et peut être une source de propositions. Mais pour l’instant, cela ne va pas comme je le souhaiterais. Ça doit être inhérent à notre culture française : l’opposition s’oppose ! Quand je fais des remarques positives, mes colistiers me le reprochent parfois et, bien évidemment, lorsque je fais des remarques plutôt négatives, c’est l’autre camp qui me le reproche ! Mais je ne changerai pas : quand les décisions sont positives pour la Ville et ses habitants, je continuerai à le dire. Nous avons cependant été associés à la commission des critères d’attribution des subventions aux associations. C’est Sabrina Chaborel qui siège pour notre groupe. C’est un premier pas. 

• Comment se porte le commerce à Saintes alors que nous sommes en pleine crise sanitaire ?

Beaucoup de commerçants sont mécontents. Ils me l’ont fait savoir. Il y a le sentiment que la Ville est triste, peu animée, aseptisée, froide. Ce sont des adjectifs qui reviennent souvent dans les conversations. De plus, le fait que la cavalcade n’ait pas lieu cette année ajoute un sentiment de déception. Mais sur ce dernier point, la municipalité n’est pas responsable et nous sommes sous la menace du variant Omicron effectivement. Cependant, la ville de Royan a mis le paquet, Niort également. C’est donc possible ! En  période de crise sanitaire, il faut savoir se réinventer. 

• Pour conclure, revenons à la politique générale. Serez-vous candidat aux Législatives de 2022 ?

J’ai été sollicité et certains m’encouragent. D'autres font tout pour me décourager alors que je n’ai pas encore pris ma décision. Mais j’avoue que j’y pense ! Je ne me présenterai que si j’ai des réponses précises aux questions que je commence à me poser et à poser. Je ne serai pas candidat juste pour le plaisir de me  présenter,  pour que l’on parle de moi. C’est un pari, c’est un challenge politique certes, mais avant tout, c’est l’expression de mes convictions et de mon envie de représenter la 3ème circonscription Saintes/Saint-Jean d'Angély. Maire et député sont pour moi les deux plus beaux mandats. L’un défend son territoire au niveau local, départemental et régional ; l’autre le représente au niveau national. Au-delà de la vie législative et des votes à l’Assemblée Nationale, les deux peuvent avoir des actions très complémentaires et profitables aux habitants d’un territoire. Un député, c’est un trait d’union entre le local et le national.

Saintes/Conseil municipal : Clash dans la majorité entre Dominique Deren et Bruno Drapron : La vie n’est pas un long fleuve tranquille !

Entre ambiance électrique et "hibernatus"…

Lundi soir, le public, transi par le manque de chauffage, a assisté à la fin d’une histoire qui avait pourtant bien commencé. Tous deux issus de la liste Machon, élu maire en 2014, Dominique Deren et Bruno Drapron s’étaient désolidarisés du premier magistrat en cours de mandat pour des motifs divers et variés. Ils avaient alors constitué l’embryon d’une opposition au sein de la majorité. Bruno Drapron, tête de liste aux Municipales de 2020 contre Jean-Philippe Machon, l’a emporté et c’est tout naturellement que Dominique Deren, fidèle à son égard, a été nommée adjointe à la culture. 

Cette amitié était-elle solide ? Toujours est-il que le vernis a rapidement craqué. Devant l’ampleur du dossier culture et patrimoine saintais, le maire a repris la main et Dominique Deren s’est vu confier « la démocratie participative ». Se sentant écartée, elle a exprimé sa déception dans le journal Sud-Ouest, réaction suivie d’un droit de réponse de la majorité... avant le retrait de ses délégations en novembre dernier. La suite avait lieu le 20 décembre avec la question 29 de l’ordre du jour du conseil municipal : « maintien ou non dans ses fonctions de Dominique Deren après retrait de ses délégations ».

Dominique Deren (au micro) redevient simple conseillère municipale d'opposition

Nombreux guettaient les détails de cette rupture digne d’une tragédie romaine où le ton monte entre des êtres unis, puis désunis. Transformés en "hibernatus", les observateurs installés au fond de la salle ont accepté stoïquement la froide température ambiante, ne souhaitant pas attendre le prochain réchauffement climatique pour connaître l’issue des événements. 

En fin de séance, l’atmosphère est devenue électrique. S’ils ont obtenu la version de Dominique Deren, Bruno Drapron a éludé la question de Pierre Dietz et de l’opposition en général qui cherchaient à connaître la raison de ce clash. « Ça n’intéresse pas les Saintais » a répondu laconiquement le premier magistrat. Un droit de réponse de la majorité, publié il y a quelque temps dans S.O, apporte cependant un éclairage : « Pour nous, la culture, c’est la diversité, la curiosité et l’amour de l’autre. Une culture accessible à tous, sans entre-soi, et surtout remplie de bienveillance envers tous ceux qui ne peuvent se l’offrir. Pour nous, la démocratie participative, ce n’est pas "un os à ronger" ».  



 Vol au dessus d’un nid de « coucous » ?

Pourquoi « coucous » ? Parce que Bruno Drapron et Dominique Deren ont utilisé ce nom d’oiseau dans leurs déclarations. Citation extraite du droit de réponse de la majorité de Bruno Drapron au sujet de Dominique Deren : « Nous avons tous participé à construire le programme municipal. Nous sommes fiers de travailler ensemble pour les Saintais et il n’y a pas une journée où nous ne leur en sommes pas reconnaissants. Enfin, pour nous, toute indemnité mérite travail. Les élus ne peuvent pas être des coucous, ils ne peuvent pas rester dans un arbre juste parce qu’ils ne sont pas encore sûrs du suivant ». 

Riposte de Dominique Deren lundi soir : « Juste une parenthèse concernant le coucou auquel vous m’avez comparée. Je ne me sens absolument pas concernée. Je pense qu’il y a erreur sur la personne. Le coucou est un oiseau qui pond ses œufs dans le nid des autres. Ce droit de réponse insinue que je ne travaille pas, que je n’ai pas de cœur, que je ne suis pas sur le terrain, que je ne veux pas le meilleur pour les Saintais, que je ne suis pas bienveillante : Je ne suis pas dupe  ! ». Le ton est donné…

Dans une allocution qu’elle a pu lire jusqu’à son terme, Dominique Deren - dont on devinait l’émotion - a parlé en femme atteinte dans ses convictions. 

Extraits : « Je tenais particulièrement à être présente ce soir. Je suis entrée en politique par hasard il y a 8 ans pour contribuer au bien-être de mes concitoyens. Je n’en sortirai pas par hasard. J’attends toujours de comprendre pourquoi j’ai été mise à l’écart et je pense que je n’aurai jamais la réponse ». Elle dresse la liste de ces derniers mois : « j’ai été écarté de réunions importantes dont l’une à l’Abbaye aux Dames, du schéma directeur concernant entre autres le projet du pôle muséal, du lancement des journées archéologiques, on a oublié de m’informer que Véronique Cambon s’occupait des domaines relevant de ma responsabilité, puis il y a eu les annulations systématiques d’animations culturelles. Ces faits m’ont profondément marquée : A quoi étaient-ils dûs ? A un manque total d’organisation ? A un manque de confiance dans mes compétences ? D’une volonté délibérée de m’écarter ? Après m’avoir utilisée, on m’a rejetée ». 

Elle espère le soutien de ses colistiers, lesquels sont appelés à se prononcer sur son sort : « si vous maintenez votre position ce soir, vous comprendrez ce que la lâcheté et la peur veulent dire en politique. La peur est mauvaise conseillère. Quant à la lâcheté, ceux qui ont rejoint Pétain n’ont pas gagné la guerre ». Cette réflexion suscite des remous, à commencer par le maire visiblement choqué. Et de conclure en soulignant « l’ambiance au sein de la majorité dirigée par le couple Abelin/Drapron, le non respect de l’opposition, l’omniprésence de Véronique Abelin dans la vie municipale. La politique, c’est compliqué. J’ai failli renoncer, mais par respect pour les Saintais et pour continuer à soutenir les agents qui font un travail remarquable, je serai conseillère municipale d’opposition ».

Bruno Drapron : « Un chef, c’est fait pour cheffer »

Dans les rangs de la majorité, c’est la stupéfaction. Philippe Callaud, adjoint aux finances, monte au créneau : « vous faites partie d’une équipe municipale, vous êtes dans l’exécutif et vous avez voté contre la délibération concernant le site Saint-Louis. En vous mettant en marge, je considère que vous vous êtes placée vous-même dans la situation actuelle. Quant à vos propos sur Pétain, ils sont inqualifiables ». Thierry Baron abonde dans son sens : « un groupe ne peut pas fonctionner si l'un de ses membres joue contre son camp ». Marie-Line Cheminade est sur la même longueur d’ondes : « nous sommes comme une chorale et nous chantons ensemble. L’effort est collectif. Quand on ne se sent pas bien, il faut aller chanter dans une autre chorale ! ». Bruno Drapron digère difficilement le nom de Pétain et tente d’éteindre l’incendie, discipline où ses fonctions de pompier lui confèrent une certaine expérience. Au sujet de sa manière de diriger une équipe, il rappelle « qu’un chef, c’est fait pour cheffer », reprenant la citation de Jacques Chirac. 

Méditative, l’opposition voudrait en savoir davantage, « autrement que par voie de presse ». Rémy Catrou est inquiet de l’image que renvoie ce conseil auprès des habitants, retransmis en direct sur le site de la mairie et Facebook : « nous avons le devoir d’exemplarité vis-à-vis de l’extérieur. Lors d’un échange, quand on se parle, on respecte la dignité des personnes ». Pour Renée Benchimol Lauribe, l’opposition ne peut pas se prononcer sur un problème qui concerne la majorité. Ainsi que Pierre Maudoux et Didier Martin, elle regrette la manière dont « les débats sont dirigés de façon autoritaire par Bruno Drapron ». Elle demande le vote à bulletins secrets, mais la majorité n’ayant pas été atteinte, « le non maintien de Dominique Deren dans ses fonctions après retrait de ses délégations » est adopté à main levée. Celle-ci redevient conseillère municipale.

Jean-Pierre Roudier - en l’absence de Jean-Philippe Machon - hoche la tête, se remémorant sans doute le jour où son ancienne collègue Dominique Deren, alors adjointe aux sports, avait rendu son tablier fin 2019… 

L'opposition s'abstient en ce qui concerne le sort réservé à Dominique Deren

Un peu plus tard, sa remplaçante à la culture, Véronique Cambon, est élue par 20 voix sur 34 contre la candidate présentée par l’opposition, Sabrina Chaborel, et 3 blancs. A suivre…

lundi 20 décembre 2021

Conseil municipal/Saintes : « si je suis évincée ce soir, j'imagine déjà qui sera ma remplaçante au sein de l’équipe Drapron » confie Dominique Deren

Ce soir, à 18 h, le conseil municipal de Saintes risque d’être animé. Certes, il faudra attendre les dernières questions de l’ordre du jour - c’est à dire la question 29 - pour savoir s’il y aura « maintien ou non dans ses fonctions de Dominique Deren après retrait de ses délégations ». En fait, la réponse est apportée par la question 30 « élection d’une adjointe au maire ». Suivront les points 31 et 32, délibérations portant sur « la modification du tableau des indemnités des élus relatif au montant des indemnités de fonction de maire, des adjoints, des conseillers municipaux titulaires de délégation », puis « information sur la délégation donnée au maire dans le cadre du code général des collectivités territoriales ». L’ensemble sera présenté par Marie-Line Cheminade. 

Bruno Drapron aux côtés de Marie-Line Cheminade, Philippe Callaud et Joël Terrien

Pour mémoire, rappelons que Dominique Deren, d’abord adjointe à la culture, a été dirigée vers "la démocratie participative" avant que ses délégations ne lui soient retirées en novembre dernier. Pour mémoire également, rappelons que Dominique Deren, élue sur la liste de Jean-Philippe Machon en 2014 et alors responsable de l’événementiel, s’était éloignée de lui en quittant son poste d’adjointe aux sports, fonction qu’elle avait prise après la démission de Bruno Drapron qui les occupait. Une opposition au sein de l’équipe Machon, conduite par Bruno Drapron qui briguait la mairie en toile de fond, s’était alors constituée. A cette époque, Marie-Line Cheminade soutenait Dominique Deren confrontée à certaines critiques. En effet, l’actuelle première adjointe de Bruno Drapron, élu maire en 2020, déclarait au sujet de l’organisation des Noëls Blancs en particulier : « les dérives budgétaires de cette manifestation ne peuvent être attribuées à Dominique Deren. Elles sont le fait des commandes du maire Jean-Philippe Machon. Soulevées par Frédéric Neveu, elles ont été absorbées par les recettes exceptionnelles résultant de ventes d’immeubles ». 

Depuis, le climat semble avoir évolué. La réunion du conseil municipal sera donc déterminante pour l'avenir de Dominique Deren qui estime ne pas avoir démérité dans la nouvelle équipe : « Bruno Drapron a inscrit cette question à la fin du conseil, à une heure avancée. Je serai présente et je ne serai pas lâche, je vais demander la parole et j’expliquerai ce qu’il en est exactement. Serai-je évincée ? on verra bien. Si c’est le cas, j'imagine déjà qui sera ma remplaçante ! ». Si le vent tourne en sa défaveur, elle entend rester « conseillère municipale »

Pour sa part, l’opposition attend lesdits commentaires et devrait intervenir. Ne serait-ce que le camp Machon qui aura sans doute des choses à dire !

Saintes/Site Saint-Louis : « on passe à côté d’une ambition historique » estime Jean-Michel Méchain

S’il est une personnalité qui peut parler de patrimoine, c’est bien Jean-Michel Méchain. Il est non seulement président de l’association ACMS (association de défense du patrimoine Activae Civis Mediolanum Santonum), mais il est un formidable bâtisseur. En effet, non loin de Saint-Savinien, il a édifié de ses propres mains et avec ses propres deniers une chapelle en hommage au seigneur d’Agonnay. Un édifice qu’il n’a cessé d’enrichir de constructions et qui suscite respect et curiosité. 

Pour en revenir au site Saint-Louis, il fait partie de ceux qui espèrent qu'un grand chantier de fouilles y sera lancé, car il s’agit d’un lieu de pouvoir surplombant la ville et le fleuve. Saintes ayant été capitale de la Gaule Aquitaine aux premiers siècles de notre ère, on devrait y trouver les fondations du forum et de temples. Or, la mairie fait preuve de prudence : « Nous voulons avancer de façon concrète. Le principe adopté est de travailler sur les structures existantes pour éviter de trop démolir. En aménageant les bâtiments que nous aurons définis, l’opération pourra être lancée rapidement. Il n’est pas question de dénaturer le logis du gouverneur et la chapelle qui appartiennent à notre histoire » soulignait récemment Joël Terrien, chargé de l’urbanisme. 

Des fouilles préventives ont lieu sur le site Saint-Louis en 2016 laissant apparaître des vestiges gallo-romains.  De nouvelles auront-elles lieu ?

Jean-Michel Méchain s’interroge sur les aménagements prévus sur cet emplacement occupé de longue date par les générations qui se sont succédé (depuis les Gaulois) : « j’ai écrit en juillet 2020 au maire pour qu’ACMS soit associée aux études et réflexions. Je n’ai jamais obtenu de réponse. Ce silence m'étonne. En effet, qui a mis le doigt en premier sur la problématique du site Saint-Louis si ce n’est l’ACMS ? ». Et d’ajouter : « je pense que faire de l’habitat sur certaines parties du périmètre serait une erreur. Il serait dommage que le schéma présenté aille vers un contournement archéologique. L’importance de Mediolanum a été peu exploitée et c’est pire actuellement. Nous n’avons plus de musée archéologique et les collections sont entreposées à la Trocante »

Toutefois, il estime que le projet Drapron présente un avantage, contrairement à celui de Jean-Philippe Machon : « il offre des perspectives puisque le sous-sol devrait rester en l’état en ne détruisant pas les vestiges qui s’y trouvent. Les générations futures auront alors l’occasion de faire les fouilles que nous n’aurons pas su mener ». Jean-Michel Méchain a un souhait. Que Saintes mette en valeur sa romanité : « les hommes politiques doivent être visionnaires et Saintes a une carte à jouer car son passé est riche. Nous devrions avoir une ambition régionale avec la mise en réseau des grands sites gallo-romains que sont Saintes, le moulin du Fâ (Noviogerum), Chassenon, les Bouchauds, Poitiers. Nous avons là des témoignages remarquables sur une période qui appartient à notre mémoire et notre connaissance. Pourquoi ne pas les valoriser par une action commune sur les plans archéologique, historique et touristique ? ». Voilà bien la question. 

La balle est dans le camp de l’équipe Drapron qui vient d’effectuer deux consultations auprès du public. A suivre…

samedi 18 décembre 2021

Pons : connaissez-vous la Glanerie ?

La Glanerie, quel joli nom pour décrire ce lieu attractif et verdoyant situé en bordure de Seugne ! C’est en effet dans l’ancien Moulin de la Tour que s’est installé un chantier de solidarités initié par le centre socio-culturel de Pons. La devise est simple : ici, rien ne se perd ! Ainsi, comme l’explique Fred qui encadre les activités : « nous recevons meubles, objets, matériel informatique dont les gens veulent se séparer. Nous les réparons, nous les valorisons et nous permettons à d’autres personnes de pouvoir en profiter. Les objectifs sont doubles. D’une part, il s’agit d’encourager des parcours d’insertion socioprofessionnelle de personnes exclues du monde du travail et volontaires pour mener un nouveau projet de vie et, d’autre part, d’éviter de jeter ce qui semble superflu dans notre monde matérialiste. Sont privilégiés le don et la redistribution ». 

Lorsque vous pénétrez dans la Glanerie, dont les espaces de vente et de réparation sont situés dans des entrepôts aménagés, vous entrez dans une véritable boutique où le regard est attiré tantôt par un canapé, tantôt par de la vaisselle, des disques ou des jouets. Afin de proposer des meubles en bon état, un atelier restaure les pièces que le temps ou les aléas ont abîmées. Une équipe, aux talents multiples, vaque aux différentes tâches. Accueil, tri, rénovation si besoin, agencement, vente, le tout en affichant des prix défiant toute concurrence. 

Le site, en contrebas du donjon, est pittoresque et les bords de rivière prêtent à l’évasion. Pourquoi ne pas imaginer une activité de canotage l’été prochain ?

 • Les deux adresses de la Glanerie : 

La Glanerie du Moulin, boutique solidaire - Dépôt des dons : 39 rue Thiers, téléphone : 07 83 46 60 48

• En ville, "La p'tite glanerie" brocante et mobilier revalorisé, 20 rue Emile Combes; 17800 Pons · 0967426300 · glanerie@cspons.com

vendredi 17 décembre 2021

Hôpital de Royan/Urgences : le député Raphaël Gérard se mobilise

Le député de la quatrième circonscription de Charente-Maritime, Raphael Gérard, s’est entretenu lundi 13 décembre dernier avec le cabinet du ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran et les services de l’Agence régionale de santé afin d’aborder les difficultés rencontrées par le service des urgences du centre hospitalier de Royan

Attentif à la problématique de l’accès aux soins de qualité pour les habitants du Pays Royannais, Raphaël Gérard a de nouveau exprimé ses inquiétudes concernant la multiplication des périodes de fermeture du SMUR dans un contexte de forte reprise épidémique.

Il salue la décision du ministre de reporter à 2022 l’application de la loi Rist concernant le plafonnement du salaire intérimaire, eu égard au contexte sanitaire, tout en soulignant la nécessité d’une telle mesure : le mercenariat de l’intérim médical met aujourd’hui en difficulté les finances des hôpitaux publics et contribue à déstabiliser le fonctionnement des équipes hospitalières au détriment de la permanence de soins sur le territoire. Il convient donc de le réguler.

Le député a également plaidé en faveur de la mise en place de solutions afin de répondre aux difficultés structurelles rencontrées par l’hôpital. A cet égard, il se réjouit que l’ARS ait entendu sa demande et priorisé le projet de réorganisation des soins de suite et de réadaptation avec un investissement massif de 4 957 534 € au titre du Ségur de la Santé.

Le cabinet du ministre lui a, par ailleurs, confirmé l’entrée en vigueur en début d’année 2022 de la réforme du régime des autorisations des soins urgents votée par les députés dans le cadre de « Ma Santé 2022 » en 2018. Cette réforme permettra de répondre aux difficultés rencontrées sur le territoire en redéfinissant la gradation territoriale de l’offre de soins urgents. Elle prévoit, notamment, la création d’une antenne de médecine d’urgence qui consiste en une équipe commune avec un ou plusieurs établissements autorisés pour faire fonctionner une structure des urgences. Des modalités d’orientation ou de transfert des patients et d’organisation de l’équipe commune sur les différents sites pourront ainsi être définies à l’échelle du Pays Royannais entre le centre hospitalier et les cliniques privées pour assurer la permanence des soins.

Enfin, une campagne de sollicitation des médecins de villes doit prochainement être lancée :

Raphaël Gérard lance un appel citoyen à l’attention des professionnels de santé pour surmonter collectivement les épreuves et garantir une offre de soins de qualité aux concitoyens. Car la crise sanitaire l’a démontré, confirmé, amplifié : la santé, l’accès aux soins, la réforme en profondeur du système de santé doit être une priorité.

Port du masque en Charente-Maritime : obligation reconduite jusqu'au 14 janvier 2022

La Charente-Maritime connaît une circulation active du coronavirus avec un taux d’incidence s’établissant ce jour à 329,2 cas pour 100 000 habitants. Compte-tenu de cette situation, le préfet de la Charente-Maritime a signé un nouvel arrêté prolongeant l’obligation de port du masque. Ainsi, dans le département de la Charente-Maritime, le port du masque de protection est obligatoire à compter du 18 décembre 2021 jusqu’au 14 janvier 2022 inclus, pour toute personne de onze ou plus accédant ou se trouvant dans les espaces publics ci-après mentionnés :

- les marchés alimentaires et non-alimentaires, dont les marchés de Noël, les brocantes et vide-greniers, les foires et fêtes foraines, les ventes au déballage ;

- tout rassemblement public générant un regroupement important de population : manifestations sur la voie publique déclarées, festival, spectacle de rue, feux d’artifice, concerts en plein-air, événements sportifs de plein-air, évènements publics (inaugurations, cérémonies…) ;

- les files d’attente ;

- les abords des gares, aéroport, ports, abris bus (rayon de 50 m) ;

- les transports publics ;

- les abords des centres commerciaux aux heures de forte affluence (rayon de 50 m) ;

- les abords des lieux de culte au moment des offices (rayon de 50 m) ;

- les abords des accueils collectifs de mineurs (rayon de 50 m) ;

- les abords des centres de vaccination, des établissements médico-sociaux et des hôpitaux (rayon de 50 m) ;

- les abords des établissements scolaires, des établissements d’enseignement supérieur et professionnel, du lundi au vendredi de 7h à 19h (rayon de 50 m).

À la demande des maires concernés, l’obligation de port du masque sur tout le territoire communal est étendue aux communes suivantes : Ars-en-Ré, Courcoury, Grandjean, Ile d'Aix, Lagord, Marans, Montguyon, Pont-l'Abbé-d'Arnoult, Les Portes-en-Ré, Pouillac, La Rochelle, Saint‑Aigulin, Saint-Genis-de-Saintonge, Saint-Jean-d'Angély, Saint-Julien-de-l'Escap, Saint-Laurent-de-la-Prée, Saint‑Palais-sur-Mer, Saint-Pierre-d'Oléron, Saint-Savinien, Sainte-Marie-de-Ré, Salles-sur-Mer, Taillebourg, Tonnay-Boutonne, Vaux-sur-Mer et Villedoux.

Le préfet rappelle l’importance des gestes barrières pour prévenir les risques de contamination et la propagation du virus :

- le port du masque partout où il est obligatoire et plus généralement dès qu’il y a un rassemblement de personnes,

- le lavage des mains,

- le respect de la distanciation, surtout avec les personnes fragiles.

En cette période de fêtes de fin d’année et de rassemblements familiaux et amicaux, il est recommandé de respecter scrupuleusement ces gestes barrières, en particulier lors d’événements rassemblant beaucoup de public.

Enfin, l’accélération de la campagne de rappel vaccinal, en lien avec l’évolution des règles relatives au passe sanitaire (3ème dose obligatoire entre le 5ème et le 7ème mois après la 2ème), doit permettre à tous nos concitoyens de bénéficier d’une très forte protection contre le covid-19. L’ensemble des centres de vaccination de Charente-Maritime sont mobilisés pour offrir de nombreux créneaux de vaccination dans les semaines à venir.

Conseil départemental : Adoption du budget primitif 2022 placé « sous le signe de la confiance »

Le Budget primitif 2022 du Département a été adopté vendredi 17 décembre à l’issue de la session d’hiver du Conseil départemental qui s’est tenue à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle sous la présidence de Sylvie Marcilly

En ouverture de la session, Sylvie Marcilly a notamment déclaré que ce budget primitif était « placé sous le signe de la confiance » du fait de la gestion rigoureuse des finances, de la maîtrise de la trajectoire budgétaire, du bien-fondé de l’augmentation des dépenses de fonctionnement, notamment en faveur de l’action sociale et du SDIS, et du maintien à un haut niveau d’investissement.

Le budget principal s’équilibre à 1,043 milliard d’euros, dont 779,4 M€ en fonctionnement et 263,2 M€ en investissement. Avec les budgets annexes, l’équilibre s’établit à 1,148 milliard d’euros.

● LES DÉPENSES RÉELLES DE FONCTIONNEMENT S’ÉLÈVENT À 697,9 M€.

A) Les dépenses sociales sont en hausse de 3,6% ; elles atteignent 416 8 M€ et se répartissent ainsi : 

● Enfance et famille : 89,5 M€ (+ 11,1%).

● Aide aux personnes handicapées : 103,4 M€ (- 3,5%).

● Aide aux personnes âgées : 98,4 M€ (stable).

● Aide à l’insertion : 110,7 M€ (+ 7,2%).

● Aide au logement : 3,7 M€.

● Subventions aux associations : 9,04 M€ (+ 13,2%).

- Le soutien du Département aux services d’aide et d’accompagnement à domicile augmente substantiellement en 2022. La revalorisation du tarif horaire moyen et les dotations complémentaires qui leur seront versées atteignent 5,2 M€.

B) Les autres dépenses de fonctionnement significatives concernent :

● Le Service Départemental d’Incendie et de Secours : 36,34 M€ (en hausse de 5,5%).

● La Voirie routière : 6,54 M€.

● Les collèges : 11,9 M€.

● L’accompagnement des collégiens : 4,7 M€.

● Les bâtiments départementaux : 7,82 M€.

● La politique culturelle : 8,2 M€, dont 2,42 M€ pour le patrimoine, 1,45 M€ pour les services culturels,

● INVESTISSEMENT

3 ,8 M€ de subventions et 540 000€ pour les Sites en scène. 

● La politique sportive : 3 M€.

A) Dépenses d’investissement sous maîtrise d’ouvrage départementale : 102,8 M€, dont : 

● 40,7 M€ pour la voirie routière départementale.

● 21 M€ pour les collèges.

● 17,2 M€ pour les autres bâtiments départementaux.

● 13 M€ pour la protection des côtes dont 10 M€ au titre du Plan digues, 2 M€ pour les opérations urgents ou imprévues et 1 M€ pour la lutte contre l’érosion marine.

● 3,2 M€ pour les espaces naturels, le domaine fluvial

B) Subventions d’équipement : 80,5 M€, dont :

● 26,6 M€ pour le budget annexe du port de La Cotinière (financement de la nouvelle halle à marée et de l’aménagement du port).

● 6,1 M€ pour les autres infrastructures portuaires.

● 11,1 M€ pour l’aménagement numérique.

● 6,26 M€ pour la gestion de l’eau et des milieux aquatique

● 5,8 M€ pour les fonds d’aides aux Communes

● 6,1 M€ pour la solidarité territoriale dont 3,2 M€ pour les CPER et 2,35 M€ d’aides aux

territoires.

● 4,9 M€ pour le logement social.

● 3,75 M€ pour la politique culturelle.

● 3,4 M€ pour les équipements sportifs 

● RECETTES

A) Le total des recettes de fonctionnement est estimé à 779,4 M€, soit une hausse de 4,17%. C’est de la fiscalité indirecte que sont issues les recettes les plus importantes, les plus dynamiques mais aussi très dépendantes de la conjoncture :

● Le transfert d’une fraction du produit de la TVA nationale : 189,2 M€, en hausse de 5,4%.

● Le produit des DMTO (droits de mutation à titre onéreux) qui devrait s’élever à 191 M€, donc une hausse attendue par rapport au BP 2021 de 11%.

Pour les autres recettes :

● Les produits de la fiscalité directe (81,6 M€) sont en baisse de 4,2%.

● Les dotations de l’Etat (93,8 M€) sont en baisse de 0,52 %.

● Le financement des transferts de compétences (106,2 M€) est en hausse de 2,03%. 

● Les recettes de l’action sociale (75,3 M€) sont en hausse de 4,92%.

B) Le financement des investissements est principalement assuré par :

● Des recettes propres estimées à 44,8 M€, dont 20,4 M€ de dotations de l’Etat et 12,6 M€ de subventions.

● Le virement issu de la section de fonctionnement pour 16 M€.

● Un emprunt d’équilibre de 80M€ dont le montant sera réduit lors de la session d’été (budget supplémentaire) lorsque seront connus les résultats définitifs de 2021. 

● Un emprunt spécifique de 27 M€ pour le port de La Cotinière.

● ENDETTEMENT

La diminution importante de l’encours de la dette entre fin 2015 et fin 2020 (- 28,6M€) a été freinée par la crise sanitaire. Malgré cela, l’encours de la dette a diminué de 1,5M€ en 2021.

Le ratio de solvabilité (nombre d’années nécessaires pour rembourser la dette en y consacrant toute son épargne brute) était passé de 4,22 en 2014 à 3,16 en 2019. Il s’établit à 3,41 en 2020 (dépenses de fonctionnement en hausse exceptionnelle pour lutter contre les conséquences de la pandémie).

La politique de désendettement sera poursuivie tant que la conjoncture économique, qui influe sur le montant des deux principales ressources (fraction de TVA et droits de mutation) le permettra.

Conseil départemental : Plan jeunes, transition énergétique, centres de secours, centres sociaux, habitat, plan digues

La session d’hiver du Conseil départemental, qui s’est tenue du 13 au 17 décembre à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle, sous la présidence de Sylvie Marcilly, était principalement consacrée à l’examen et au vote du budget primitif 2022. De nombreux rapports ont été par ailleurs adoptés 

••• CENTRES D’INCENDIE ET DE SECOURS

Les crédits inscrits au titre du programme d’investissement 2022 s’élèvent à 5,55 M€ (en hausse de près de 2 M€ par rapport au BP 2021) dont 4,75 M€ pour les constructions. Sont concernés :

● Travaux en cours ou achevés pour les centres de Gémozac, Sainte-Marie-de-Ré, Saint-Aigulin, Saint-Porchaire (travaux en cours ou achevés).

● Études en cours pour les centres de Lagord, Saint-Pierre d’Oléron, Ars-en-Ré, Pont l’Abbé d’Arnoult et Saint-Martin-de-Ré.

••• COLLÈGES

Les dépenses inscrites au Budget primitif 2022 pour les collèges publics s’élèvent à 9,93M€ en fonctionnement (+ 5,6% par rapport au BP 2021) et à 21,04 M€ en investissement (+ 20,7%).

Les principales opérations programmées en 2022 (restructurations, extensions, constructions) concernent les collèges de Courçon d’Aunis, Gémozac, Saintes (René Caillé), Saint-Agnant, Saint-Martin-de-Ré, Dompierre-sur-Mer, Saint-Aigulin, La Tremblade, Châtelaillon-Plage, Matha et Saujon.

Pour les collèges privés, ces dépenses s’élèvent à 1,92 M€ en fonctionnement (- 3,2% par rapport au BP 2021) et 764 801€ en investissement (- 4,9%).

••• POLITIQUE DE TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

BÂTIMENTS DÉPARTEMENTAUX & COLLÈGES PUBLICS

En 2022, le Département va structurer et enrichir les actions existantes afin d’élaborer une stratégie énergétique et d’engager un Plan pluriannuel d’investissement. Il s’agit de répondre aux exigences de réduction des consommations d’énergie issues du "Décret tertiaire" qui concerne 54 bâtiments départementaux et les 51 collèges publics.

En 2022, des études énergétiques seront lancées pour les collèges de La Tremblade et de Gémozac, et des travaux mis en œuvre aux collèges de Burie, Saintes (Edgar Quinet), Marennes, La Rochelle (Pierre Mendès-France) et Tonnay-Boutonne.

••• NUMÉRIQUE ÉDUCATIF POUR LES COLLÈGES

L’Assemblée départementale a voté :

● Un crédit de 1 M€ pour l’achèvement du programme d’actualisation des parcs informatiques.

● Une enveloppe d’un montant de 16,2 M€ et un crédit de 1,48 M€ au titre du Plan pluriannuel d’investissement "Numérique éducatif".

● Une autorisation d’engagement de 600 000€ et un crédit de 550 000€ au titre de l’Espace numérique de travail.

••• UN PLAN POUR LA JEUNESSE

Comme l’a annoncé Sylvie Marcilly lors de la précédente session, le Département va élaborer un Plan pour la jeunesse. L’ambition est « d’accompagner concrètement nos jeunes dans un parcours d’épanouissement et d’engagement » afin de devenir des citoyens responsables et actifs.

Une large concertation de terrain sera engagée autour de 3 thématiques :

● La citoyenneté et le vivre-ensemble.

● Le développement personnel par le sport et la culture. 

● L’accompagnement vers la vie professionnelle.

Un Plan d’actions sera présenté fin 2022.

 ••• FONDS D’AIDE AUX JEUNES (FAJ)

Une contribution globale de 315 110€ est votée en faveur du FAJ dont : 

● 170 500€ pour les secours d’urgence et les aides ponctuelles.

● 100 000€ pour l’aide départementale au permis de conduire.

••• POLITIQUE D’INSERTION

Les dépenses de fonctionnement consacrées à l’insertion s’élèvent à 110,7 M€ dans le BP 2022, dont : ● 98 M€ au titre des allocations rSa.

● 7,185 M€ au titre du Plan départemental d’insertion.

● 5,023 M€ au titre de la conclusion des contrats aidés.

••• FINANCEMENT DES CENTRES SOCIAUX

Le Département soutient les centres sociaux de la Charente-Maritime à hauteur de 2,129 M€ : 

● 756 123€ pour leur mission d’animation globale.

● 286 923€ pour leur mission d’animation socio-éducative et de prévention.

● 973 500€ dans le cadre de l’Action collective d’insertion sociale.

● 82 500€ pour la mise en œuvre d’actions spécifiques.

● 30 000€ pour la Fédération départementale. 

••• LOGEMENT ET HABITAT

Les dépenses de fonctionnement inscrites au BP 2022 s’élèvent à 3,714 M€. Les principales concernent les aides directes au Fonds de solidarité pour le logement (1,9 M€) et les mesures d’accompagnement social (1,033 M€). 2022 sera aussi l’année d’élaboration du nouveau Plan d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées (2023 – 2028).

••• PLAN DIGUES

Au titre de l’exercice 2022, sont prévus la poursuite ou l’achèvement de plusieurs mises en œuvre d’ouvrages de protection dans les secteurs suivants :

● La Couarde – Fosse de Loix.

● Yves et Fouras – Secteur des Chaudières.

● L’Houmeau et La Rochelle – Secteur de Pampin. 

● Yves – Digue de la réserve naturelle.

● Sainte-Marie-de-Ré – Secteur de Montamer.

● Esnandes – Digues de retrait.

••• FONDS D’AIDES AUX COMMUNES

Le total des crédits d’investissement inscrits au BP 2022 au titre des Fonds d’aides aux Communes s’élève à 5,8 M€ (5,6 M€ en 2021). Ces crédits se répartissent ainsi :

● 3,5 M€ pour la revitalisation des petites communes.

● 1,3 M€ pour l’aide aux écoles.

● 0,4 M€ pour l’habitat locatif en milieu rural.

● 0,2 M€ pour l’équipement touristique des petites communes.

● 0,4 M€ au titre des investissements de défense extérieure contre l’incendie.

Conseil départemental : Aides aux petites communes, collèges, voirie, espaces naturels sensibles en Haute-Saintonge

La Commission permanente du Conseil Départemental s’est réunie à l'issue de la Session d'hiver le vendredi 17 décembre à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle sous la présidence de Sylvie Marcilly

Subvention de 140.000 euros pour la rénovation d’un immeuble
de la résidence Philippe à Jonzac

OPTIMISATION ÉNERGÉTIQUE DES COLLÈGES

Pour l’année scolaire 2020/2021, 6 collèges étaient engagés dans la démarche nationale d’optimisation énergétique (challenge CUBE.S, Climat, Usages, Bâtiments, Enseignement Scolaire) dans le cadre des actions en faveur du développement durable : Saint-Genis-de-Saintonge, Cozes, Mirambeau, Marennes, La Rochelle (Beauregard), La Tremblade.

La Commission permanente a approuvé le principe d’engager au moins cinq collèges volontaires pour l’édition 2021/2022 pour un coût de 1000€ par collège.

VOIRIE ROUTIÈRE

La Commission permanente a approuvé l’avant-projet relatif à l’aménagement, sur les communes de Périgny et de Dompierre-sur-Mer, d’un carrefour giratoire à 4 branches entre la RD 108E1 (qui va de Rompsay à Bellecroix), la rue Jeanne Barret (qui permet de rejoindre la zone industrielle de Périgny) et la rue du Pont (qui dessert Chagnolet).

Le projet comprend aussi le recalibrage de la rue Jeanne Barret, l’intégration d’une liaison douce et la création d’une aire de covoiturage. Le coût des travaux est estimé à 800 000€.

VIADUC DE L’ESTUAIRE DE LA CHARENTE/PISTE CYCLABLE

Le Département va aménager une piste cyclable bidirectionnelle de 2,84 mètres de large sur la rive amont du Viaduc de l’estuaire de la Charente entre les communes de Rochefort et d’Échillais.

RESPI-RÉ

Respi-Ré est une offre locale de services de mobilité assurée en véhicules propres (navettes) dans l’île de Ré. Le premier accord-cadre quadriennal entre le Département et l’exploitant arrive à expiration en septembre 2022. La consultation des entreprises est lancée pour son renouvellement. Le coût total estimé est plafonné à 10M€ pour les quatre années d’exploitation.

PLAN SANTÉ

Deux bourses d’études, d’un montant de 42 000€ chacune répartis sur 3 années, sont attribuées à deux étudiantes en 1re année de 3e cycle de médecine ayant le projet de s’installer dans une zone "fragile" éligible. Deux aides départementales d’un montant respectif de 30 000€ et de 10 000€ sont attribuées à des médecins généralistes s’étant installés à Aulnay (zone "très fragile") et à Royan (zone "fragile").

ESPACES NATURELS SENSIBLES/HAUTE-SAINTONGE

Le Contrat d’objectifs à passer avec la Communauté de Communes de la Haute-Saintonge pour sa contribution à la politique départementale relative aux Espaces Naturels Sensibles est approuvé. Une aide de 300 000€ est accordée représentant 40% de la dépense globale pour l’année 2021.

REVITALISATION DES PETITES COMMUNES

Dans le cadre de l’enveloppe de 4,5M€ votée au BP 2021, le total des subventions attribuées lors de cette Commission permanente atteint 1,268 M€.

42 collectivités sont concernées dont la Communauté de Communes de l’île d’Oléron pour la construction d’une crèche au Château d’Oléron (105 000€), les Communes d’Épargnes pour des travaux dans les ateliers municipaux (116 000€) et de Tugéras - Saint-Maurice pour la réhabilitation d’un bâtiment communal qui accueillera la mairie et l’agence postale (125 000€).

AIDE AUX ÉCOLES

Le montant total des subventions accordées à 20 Communes ou SIVOS s’élève à 362 778€, dont 133 680€ à la Commune de Fontcouverte pour la réhabilitation thermique de l’école.

ÉQUIPEMENT TOURISTIQUE DES PETITES COMMUNES

Des subventions d’un montant total de 150 681€ sont accordées à onze communes.

LOGEMENT COMMUNAL À LOYER LIBRE

Des subventions d’un montant total de 385 486€ sont attribuées à 19 Communes. La principale concerne la fin de la rénovation d’un immeuble de la résidence Philippe à Jonzac (140 000€).

HABITAT 17

La garantie départementale d’emprunt est accordée à Habitat 17 pour des acquisitions en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement) de logements locatifs à :

• Arvert (6 logements individuels) pour un montant de 898 579€.

• La Flotte (6 logements individuels) pour un montant de 979 918€.

• Saint-Palais-sur-Mer (20 logements individuels) pour un montant de 3,050 M€. 

• La Rochelle (15 logements collectifs) pour un montant de 1,968 M€.

PLAN LOCAL POUR L’INSERTION ET L’EMPLOI ROCHEFORT-OCÉAN

Ce plan est reconduit pour la période 2022/2026. Le Département en est partenaire aux côtés de l’Etat et de la Communauté d’agglomération. Il s’engage à mobiliser dans le cadre de son Plan départemental d’insertion, une partie des financements apportés aux actions d’insertion socio-professionnelle sur ce territoire.

CIRCUITS COURTS ET DE PROXIMITÉ

Des subventions sont attribuées à :

• L’Association interprofessionnelle Bio régionale Nouvelle-Aquitaine qui a organisé un Forum dédié aux grandes cultures biologiques le 24 novembre à Saint-Jean d’Angély

• L’Agence de l’alimentation Nouvelle-Aquitaine pour l’organisation du concours 2021 "Saveurs Nouvelle-Aquitaine"

Par ailleurs, des aides sont accordées à onze porteurs de projets de création ou d’aménagement d’ateliers de transformation.

jeudi 16 décembre 2021

SIA : mise en œuvre de la nouvelle application de gestion des armes

Le service central des armes et explosifs (SCAE) du Ministère de l’Intérieur a engagé en 2019 la transformation numérique de la politique publique de contrôle des armes et des explosifs. La traçabilité unitaire des armes est une exigence européenne. Pour s’y conformer, tout en modernisant et sécurisant la gestion administrative de ces armes, le Ministère de l’Intérieur se dote d’un nouveau système d’information sur les armes (SIA), qui se substituera totalement à AGRIPPA début 2022.

Le déploiement de ce nouvel outil numérique de gestion administrative des armes civiles vise trois objectifs :

- Sécurisation : une traçabilité en temps réel des armes et de leurs éléments de catégories A, B et C. 

Toute arme qui est fabriquée ou qui entre sur le territoire national est enregistrée dans le SIA et n’en sort que lorsqu’elle quitte le territoire ou est détruite. Le SIA fiabilisera ainsi les données relatives aux détenteurs d’armes et contribuera à renforcer la sécurisation des interventions des forces de sécurité intérieure (géolocalisation des armes) et facilitera la récurrence des contrôles des détenteurs.

Chaque détenteur d’armes fera l’objet de vérifications périodiques avec le casier judiciaire et certains fichiers du ministère de l’Intérieur, afin de s’assurer de sa capacité à acquérir et détenir des armes.

Les autorisations seront complètement dématérialisées et le SIA sera interconnecté avec les systèmes d’information des fédérations (chasse, tir, ball-trap, ski/biathlon).

- Simplification : Le déploiement du SIA va s’accompagner de mesures de simplification administrative induites par cette digitalisation :

• Vérification automatisée de la validité de certains documents (licence de tir, autorisation préalable ou permis de chasser) ;

• Autorisation globale d’armes valable 5 ans ;

• Suppression du récépissé de déclaration ;

• Génération automatique de la carte européenne d’armes à feu, jusqu’à 2 fois par jour et sans limite du nombre d’armes inscrites sur celle-ci.

- Dématérialisation : Toutes les démarches administratives des détenteurs pourront être réalisées via leur espace personnel.

Le SIA sera opérationnel au sein des préfectures à partir de février 2022. À partir de cette date, les près de cinq millions de détenteurs d’armes y auront également accès via un « espace détenteurs ».

Les enjeux en termes d’information et d’adhésion des détenteurs sont importants. Chaque détenteur devra créer, avant le 1er juillet 2023, un compte personnel sur le SIA pour conserver son droit à détenir des armes.

Le 15 décembre 2021, le SCAE du Ministère de l’Intérieur s’est déplacé à la préfecture de Région à Bordeaux pour présenter ce nouveau système d’information sur les armes aux professionnels et représentants locaux des fédérations de chasse, tir et ball-trap.