samedi 29 septembre 2018

Saintes : L'Union Royan/Saintes Océan Volley-Ball reçoivent la redoutable formation du VC Michelet Halluin

Ce samedi pour leur 1ère sortie à domicile en championnat de France Elite, Pascal Briffaud et ses joueurs de l'Union Royan/Saintes Océan Volley-Ball reçoivent la redoutable formation du VC Michelet Halluin. Qui, avec Caudry, est un des favoris de la poule.

Lucas Defforge
Samedi dernier lors de la journée inaugurale, les Nordistes ont facilement disposé du Marseille Volley 13, autre promu avec l'Union et prochain adversaire des Maritimes.
5ème du précédent exercice, le VC Michelet Halluin voit encore plus grand cette saison et s'est donné les moyens de ses ambitions. Tous les postes ont été doublés, 4 joueurs de la Nationale 3 viennent d'intégrer le groupe Elite et le départ du poste 4 a été compensé non pas par une, mais par deux arrivées. 

« Comme l'an passé, on vise les playoffs et rien d'autre. On veut aller le plus haut possible ».

Les choses sont on ne peut plus claires pour la star espagnole Iban Perez, ex-pointu de la Roja aux 260 sélections, meilleur marqueur du Mondial 2010 et élu meilleur attaquant de la Ligue Européenne 2012, entraineur-joueur d'Halluin depuis maintenant 2 saisons.
Choc en perspective ce samedi aux Boiffiers donc puisque les playoffs sont aussi visés par les Royano-Saintais.
S'il y en a un pour qui la venue de l'armada nordiste au COSEC aura une saveur toute particulière, c'est bien un des deux passeurs de l'Union : le jeune Lucas Defforge, 17 ans, qui a fait ses grands débuts samedi dernier à Charenton sous le maillot jaune et bleu floqué du numéro 13. Puisque ce pur produit du Saintes Volley-Ball, club qui l'a formé et au sein duquel il a toujours évolué, foulera le parquet d'une salle qu'il connait bien pour la 1ère fois de sa carrière sous ses nouvelles couleurs.
« J'ai commencé à 12 ans au Saintes Volley-Ball. J'y ai joué en benjamins, minimes, cadets puis en régionale 1 et en prénationale. 4 ans au total avant de rejoindre l'Union cette année. L'an passé, les matchs de l'Union, qui joue un match sur 2 dans la salle du Saintes Volley-Ball, c'est dans les tribunes que je les regardais. C'est depuis les gradins que j'encourageais les gars. Alors samedi, ça va faire bizarre de jouer à domicile car je connais tout le monde là-bas. Mais je ne me mettrai pas la pression pour autant. On va tout faire pour gagner de toute façon et pour ne pas reproduire les mêmes erreurs qu'à Charenton. J'espère que le public sera derrière nous. On va avoir besoin d'eux de toute façon, de leur soutien car Halluin, avec Caudry, c'est une très bonne équipe ».

• 2ème journée de championnat de France Elite masculine :
Union Royan/Saintes Océan Volley-Ball (6ème - 1 pt) - VC Michelet Halluin(2ème - 3 pts).
Complexe Steve-Jannière (ex-COSEC) des Boiffiers de Saintes à partir de 20 h.
Arbitres : Nathalie Le Moine et Philippe Combe.
Entrée gratuite

Nicolas Cartier

vendredi 28 septembre 2018

Saintes : Les personnels de la mairie s’invitent au conseil municipal

Philippe Callaud au maire Jean-Philippe Machon : « Depuis 2014, vous avez usé deux DGS et 24 cadres »



Mercredi, il y avait affluence au conseil municipal où les pancartes du syndicat Sud dénonçaient les problèmes du personnel municipal. Plusieurs salariés étaient d’ailleurs présents dans l’assistance…

Les problèmes que rencontre le personnel municipal ne sont pas une nouveauté avec les récentes démissions de Carine Bonnard, directrice générale des services, d’Isabelle Oberson, responsable de la culture, sans compter des arrêts de travail. Récemment, Daniel Pierre, responsable du syndicat Sud a tiré la sonnette d’alarme quant à la souffrance de certains salariés. Une intervention au conseil municipal permettrait-elle d’exprimer publiquement les préoccupations ? En début de séance, Philippe Callaud, membre de l’opposition, a demandé au maire d’écouter ce qu’avait à dire cette délégation aux messages révélateurs.

Daniel Pierre, du Syndicat Sud, a rappelé la souffrance et les tensions 
que ressentent certains salariés

Jean-Philippe Machon a donc suspendu l’ordre du jour. Daniel Pierre, responsable du Syndicat Sud, a pris la parole : « ça n’a jamais été aussi catastrophique au niveau du personnel. Il y a de la souffrance. Nous vous avons écrit sans obtenir de réponse. Qu’avez-vous fait ? Nous espérons des actions concrètes ». Le premier magistrat rappelle qu’après le départ de Carine Bonnard, une réorganisation des services en trois pôles a eu lieu « de manière à stabiliser l’organisation et rassurer les agents ». 

« Vous devez entendre les inquiétudes des agents et leur accorder davantage de crédit. C’est notre capital humain. J’insiste sur cette prise en considération, d’autant qu’elle est sans arrière-pensée puisque je ne serai pas candidat aux prochaines élections » enchaîne Frédéric Neveu, adjoint aux finances. Réaction de Jean-Philippe Machon : il estime avoir écouté le personnel et « rétabli un climat beaucoup plus serein ». 

Un conseil très suivi...

Pour Philippe Callaud, il est important que la parole se libère : « Nul ne peut nier leur situation. Depuis 2014, vous avez usé deux DGS et 24 cadres. Vous avez du personnel compétent que je connais bien puisque j’ai collaboré avec certains d’entre eux quand j’étais adjoint. Je voudrais savoir ce qui se passe à Saintes. Vous dites qu’il y a des fonctionnaires qui entrent et d’autres qui partent. Je m’interroge car dans le "milieu", on conseille de ne pas proposer sa candidature à la mairie de Saintes ».

Renée Lauribe Benchimol explique que les malaises des salariés se traduisent généralement par un turn over important, un absentéisme… et une baisse de fécondité chez les femmes.

Ne souhaitant pas rebondir sur « la fécondité des femmes », Jean-Philippe Machon maintient que les emplois dans la fonction publique sont évolutifs  : « si Saintes n’était pas attractif, il n’y aurait pas de nouvelles recrues. Je regrette le départ d’Isabelle Oberson, mais elle poursuit sa carrière. En nous réorganisant rapidement, nous avons montré que nous prenions en compte les attentes légitimes du personnel ».
Au passage, Laurence Henry insinue que les nouveaux recrutés sont mieux payés que leurs prédécesseurs. Le maire rétorque que les salaires sont encadrés par la loi. Bruno Drapron, quant à lui, insiste sur le service événementiel de la ville « en grande déshérence » et apporte son soutien à Jérôme Carbonnel...

Dans l'assistance, Jérôme Carbonnel, responsable du service événementiel de la ville de Saintes, dont il a été question durant la soirée

Cancer du sein : Octobre sera rose avec les centres hospitaliers de Saintonge et Saint-Jean-d’Angély

Parce  qu’une femme  sur  huit  risque  de  développer  un  cancer  du  sein,  et  que  chaque  année  le  dépistage  précoce  permet  de  sauver  des  milliers  de  vie,  les  professionnels  des  centres  hospitaliers  de  Saintonge et  de Saint-Jean-d’Angély et leurs partenaires se mobilisent  tout au long du mois d’octobre pour sensibiliser la population locale, prévenir et lutter contre les cancers féminins. A Saintes et à Saint-Jean-d’Angély, ils organisent plusieurs temps fort tout au long du mois... 
• Vendredi 5 octobre > « La mammographie c’est quoi ? »

Journée de sensibilisation
Les professionnels de santé du centre hospitalier vous donnent rendez-vous  sur un
stand d’information : documentations, échanges ... pour tout savoir sur la mammographie et le dépistage précoce. Rubans roses pour tous !
Hall d’accueil du centre hospitalier de Saint-Jean-d’Angély  - 11h30 à 16h30 - Tout public

• Vendredi 5 octobre > « Cancer du sein : dépistage et prise en charge après diagnostic »

Conférence santé. Le  point  sur la  prévention  primaire  et  secondaire  du  cancer  du  sein  -  La  chirurgie  :  techniques,  hospitalisation,  soins  post-opératoires  -  Les  effets  secondaires  de  la  radiothérapie  -  La  reconstruction mammaire après cancer : de la prothèse au lipofilling.
Interventions  des   des   Corinne   Sarda,   oncologue,   Lucile   Bretheau   et   Dominique   Cambon,
gynécologues-obstétriciens  et  Souheil  Kobeissi,  oncologue  radiothérapeute  au  centre  hospitalier  de  Saintonge.
Exposition de lingerie spécialisée et de vêtements adaptés. La conférence sera suivie d’un buffet dinatoire.
RDV à l’Abbaye Royale - 17400 Saint-Jean-d’Angély - 18h30/20h30 (accueil à partir de 18h)
Tout public – Entrée gratuite

• Samedi 6 octobre > « S’portez-vous bien » / Village Octobre rose

Sport- Santé - Animation
3 parcours de marche – jeux de piste au cœur de Saintes  :12km, 7km et 4km sur inscription avant le 5 octobre
Stands  -  Informations  -  Animation  musicale  -  Clowns  -  Activités  nautiques  :  aviron,  canoë-kayak  et  dragon-ladies avec les professionnels des centres hospitaliers de Saintonge et de Saint-Jean-d’Angély les étudiants en soins infirmiers, les clowns hospitaliers et de nombreux partenaires.
RDV place Bassompierre à partir de 12 h 30 – Tout public
Animations gratuites
Renseignements et inscriptions sur www.ch-saintonge.fr ou sur www.ch-angely.fr.

• Mardi 16 octobre > Journée de sensibilisation

Atelier Santé
La  mobilisation  se  poursuit  au  centre  hospitalier  de  Saintonge...  Informations  –  Ateliers  pratiques  –  Rubans roses pour tous !
En savoir plus sur le dépistage organisé du cancer du sein et atelier « connaître les signes qui doivent alerter » (grâce à un buste didactique en silicone), « Restaurer l’image de soi, altérée par la maladie : l’accompagnement socio-esthétique en oncologie », Atelier « Bien-être : le massage détente »
Stands  animés  par  des  professionnels  du  centre  hospitalier  de  Saintonge  accompagnés  d’étudiants  en  soins infirmiers
Hall d’accueil du centre hospitalier de Saintonge - De 11 h à 16 h 30 - Tout public

• Lundi 22 octobre > Projection du film «Personn’elles» de Valérie Anne Moniot

Projection-débat
Documentaire  à  la  première  personne  :  le  cancer  du sein vu par les patientes (durée 90 min.)
Suivi  d’un  débat  en  présence  de  la  réalisatrice  et  de professionnels hospitaliers.
RDV au Gallia-théâtre-cinéma de Saintes à 18 h
Tout public – Entrée gratuite
Extrait visible sur www.ch-saintonge.fr et sur www.ch-angely.fr : rubrique «octobre rose»

• A SAINTES

Tout au long du mois : Des expositions dans les halls d’accueil des centres hospitaliers de Saintonge
et de Saint-Jean-d’Angély sur l’accompagnement des patientes dans leur parcours de soins et sur les bienfaits de l’activité physique, tant en prévention qu’en soutien au cours de la maladie

• A SAINTES ET A SAINT-JEAN-D’ANGELY

Samedi 6 octobre > L’association des motards solidaires mobilisée
Soutien animation
Départ à 15 h des «motards solidaires» du parking du centre hospitalier de Saint-Jean-d’Angély pour
rallier la place Bassompierre à Saintes et l’animation « Sportez-vous bien » aux alentours de 16h.
RDV 14h30 sur le parking du centre hospitalier de Saint-Jean d’Angély
Itinéraire  motos  :  Saint-Jean-d’Angély,  Mazeray,  Annepont,  Bussac  sur  Charente,  St  Vaize,  avenue  Gambetta  et  place Bassompierre à Saintes

• Cellule communication CH de Saintonge et de St Jean d’Angély
Tél : 05 46 95 12 06 /
cellule-communication@ch-saintonge.fr

Conseil municipal de Saintes : Coup d’Etat manqué… mais une vraie fracture au sein de la majorité

Mercredi, lors du conseil municipal, une partie de la majorité municipale aurait pu mettre le maire, Jean-Philippe Machon, en minorité lors d’un vote sur les rallonges budgétaires. Or, la délibération a été retirée au dernier moment et sans en avertir l'ensemble du conseil. Les élus contestataires ont alors exprimé, chacun à leur tour, ce qu’ils avaient sur le cœur…

Une séance tendue entre Jean-Philippe Machon et une partie de sa majorité (à ses côtés, Marie-Line Cheminade, première adjointe ; derrière lui, 
son directeur de cabinet Emmanuel Lecomte)
Echappant à un coup d’Etat, Jean-Philippe Machon a senti sur sa nuque la froideur du couperet d’une mise en minorité. En retirant au dernier moment la délibération 7 qui portait sur une modification modificative du budget principal (vote de rallonges budgétaires pour les animations), il a réagi in extremis, évitant que cette séance ne prenne pour lui mauvaise tournure. La Gauche voulant un vote à bulletins secrets sur cette délibération, les élus « frondeurs » de la majorité auraient alors manifesté leur mécontent au maire sans s’exposer à un vote à main levée.
Ces derniers, courageux, sont alors montés au créneau pour dire ce qu’ils avaient sur le cœur. A commencer par Frédéric Neveu, adjoint au finances : « vous avez retiré une délibération sans en expliquer la cause. Jusqu’à présent, nous avons fait un bon travail de gestion, mais 2018 ne sera pas à la hauteur des autres années. Vous devez nous écouter, c’est l’intérêt de notre collectif ». Et de déplorer l’opacité ambiante : « je ne visualise aucun bon de commandes. Je vous l’ai dit par mail. ».  A leur tour, Marie-Line Cheminade, Dominique Deren, Bruno Drapron, Françoise Bleynie et Marcel Ginoux ont fait part de leurs sentiments quant à la gestion municipale, regrettant le retrait du point 7 sans en être avertis.
Rien ne va plus, en conséquence, au sein de la majorité municipale qui semble scindée en deux camps. Pourra-t-elle recoller les morceaux ?

L'élue de la majorité, Dominique Deren, aux côtés de Daniel Pierre, responsable de Sud,
 représentant le personnel municipal
Comment analyser cette situation ?

Ras-le-bol vis-à-vis d’un premier magistrat « qui n’en fait qu’à sa tête et n’écoute personne » ? C’est une première hypothèse couramment avancée par ceux qui le côtoient. Diviser pour mieux régner ? On peut en tout cas s’interroger sur le différend, non réglé, entre les services événementiel et culturel qui a conduit à la démission de l’élue Fanny Hervé, au départ d’Isabelle Oberson, au retrait de Dominique Deren, élue responsable des fêtes de l’arc de Germanicus et aux problèmes que rencontre son collaborateur Jérôme Carbonnel. De nombreuses personnes estiment qu’une explication constructive entre l’événementiel et le culturel aurait évité des frictions inutiles. Pourquoi Jean-Philippe Machon n’a-t-il pas calmé le jeu ? Question.
S’ajoute à ce contexte un peu troublé l’approche des municipales de mars 2020. La gauche ayant une revanche à prendre, cherche-t-elle à exacerber les tensions qui existent au sein du conseil afin d’affaiblir le premier magistrat ? C’est une stratégie courante. D’autant que peuvent s’y ajouter d’autres sensibilités recherchant le même but (Droite, République en Marche, France Insoumise). On en saura plus dans quelques mois avec l’annonce des candidats et la composition des listes.
Ces remarques font penser au bon vieux bouquin de Sun Zi sur « L’art de la guerre ». Vivant en Chine au VIe avant notre ère, il avait déjà une bonne idée sur la manière dont on garde le pouvoir en habillant les uns et manipulant les autres.

A suivre…

• Les choses ont mal commencé pour Jean-Philippe Machon. Très vite, il a été remercié de la présidence de la Communauté d’Agglomération par une « coalition » regroupant gauche et droite. Qu’on lui préfère Jean-Claude Classique, maire de Fontouverte divers droite, honnête homme de 75 ans qui n’avait rien demandé, était un premier signe. Depuis, on reproche au maire de Saintes son manque de collaboration avec la CDA…

Jean-Philippe Machon et Jean-Claude Classique. En 2016, Jean-Philippe Machon s'est retiré de ses fonctions de président de la CDA, s'inclinant devant la pression de ses vice-présidents dont Frédéric Neveu. « Impossible de travailler avec lui » disaient-ils. Ils en ont démissionné. La tête du chef de file était donc tombée, mais les problèmes étaient-ils résolus pour autant ? Il semble que non si l'on en croit la dernière séance du conseil municipal..

Nouvelle édition des Rencontres de la Petite Enfance le 6 octobre à Saintes

La Communauté d’Agglomération de Saintes et de nombreux partenaires organisent samedi 6 octobre de 9 h à 12 h 30 les troisièmes Rencontres de la Petite Enfance au Hall Mendès France à Saintes. 

Le temps d’une matinée, les familles ont ainsi une vue d’ensemble de l’offre d’accueil des 0-3 ans sur le territoire de l’agglomération et des activités qui leur sont dédiées. Des ateliers ludiques pour les enfants sont organisés toute la matinée : des parcours de motricité, un laboratoire du chocolat, des activités manuelles, de l’éveil musical, des ateliers maquillage, une racontée d’histoires et un atelier de découverte du livre, un atelier de sculpture sur ballon, un atelier de pâte à modeler et de sable à modeler. Des stands d’informations sont également proposés par les principaux partenaires de la petite enfance :

- Les établissements d’accueil du jeune enfant (A Petits Pas, 123 Soleil, La Passerelle, la micro-crèche de Dompierre-sur-Charente) et les relais d’assistants maternels de la CDA
- Le service restauration de la CDA
- La ludothèque intercommunale
- Les médiathèques de Saintes
- Les lieux d’accueil enfant-parent (LAEP La Ruche et LAEP Galipettes)
- Le centre aquatique Aquarelle o L’association d’assistants maternels L’Enfant Do
- Le service babysitting (mission locale)
- L’association Lire et faire Lire
- L’association Do l’enfant Dom
- L’école de cirque Hop là ! Circus
- L’école de musique Allegria Saintes
- La Caisse d’Allocation Familiale (CAF)
- La Protection Maternelle et Infantile (PMI)

L’entrée aux Rencontres de la Petite Enfance est libre et gratuite. Les personnes désireuses d’obtenir des informations complémentaires peuvent contacter le service éducation-enfance-jeunesse au 05 46 92 34 07.

jeudi 27 septembre 2018

Saintes/Conduite automobile : un nouveau stage code de la route pour les séniors le 2 octobre


La Communauté d’Agglomération de Saintes propose un nouvel atelier de sécurité routière, pour les personnes de plus de 65 ans, mardi 2 octobre de 13h30 à 17h. Cette session se déroule dans les locaux de l’Association Saintaise de Prévention et Sécurité Routière (ASPSR), situés esplanade du 8 mai 1945 à Saintes (près de l’Espace Mendès France). L’atelier s’adresse aux seniors, détenteurs du permis de conduire, qui se posent des questions sur les effets de l’âge, leur aptitude à la conduite et aux déplacements ainsi que sur les principales évolutions du code de la route. Il permet d’actualiser les connaissances et les pratiques. Un intervenant départemental de sécurité routière anime la remise à niveau des connaissances du code de la route et un psychologue spécialisé intervient au cours de cette session sur la thématique « conduire et vieillir ». Ce stage peut être poursuivi par une session de conduite, sous la responsabilité d’un moniteur d’auto-école, jeudi 11 octobre de 14h à 17h. L’inscription à ce stage est gratuite.

• Pour y participer, il faut obligatoirement contacter l’Association Saintaise de Prévention et Sécurité Routière (ASPSR) par téléphone au 05 46 92 25 56 ou par mail coordination.aspsr17@orange.fr

Les Antilles de Jonzac, premier site labellisé « sécuri-site » dans le département : des protections contre les actes malveillants

Le tourisme est un enjeu fondamental pour le département de la Charente-Maritime. Par les temps qui courent et les attentats qui ont profondément marqué le pays, la sécurité est un objectif prioritaire. Désormais, les sites touristiques dits sensibles car recevant une nombreuse clientèle peuvent obtenir la labellisation « Sécuri-Site ». Le complexe des Antilles de Jonzac est le premier à bénéficier de ce label qui s’inscrit dans le cadre d’un "marketing économique" visant à renforcer la confiance des visiteurs

Ces "ponnes" joliment fleuries sont en réalité un dispositif de protection
Grâce à l’engagement de la commune de Jonzac, la Communauté de Communes de Haute-Saintonge et la gendarmerie, le complexe aquatique des Antilles est le premier site touristique à bénéficier de la labellisation « Sécuri-Site » en Charente-Maritime. De quoi s’agit-il ? Jeudi matin, Claude Belot, aux côtés du préfet Fabrice Rigoulet-Rose, d’Elise Dabouis, sous-préfète, Nicolas Septe, procureur, du colonel Bruno Makary, commandant le groupement de gendarmerie de Charente-Maritime, du capitaine Hoarau, commandant la Compagnie de Jonzac, Christophe Cabri, premier adjoint, Laurent Neau, directeur des Antilles, Cédric Gagnère, directeur adjoint et Fanny Rousset, a rappelé que le site accueillait quelque 400.000 visiteurs par an. En conséquence, les responsables se doivent de privilégier leur sécurité ainsi que celle du personnel.
Une démarche s’est engagée entre l’Etat représenté par Elise Dabouis, la gendarmerie et le SDIS afin étudier les mesures de protection qui pourraient être appliquées. De nombreux intervenants ont planché sur la question. « Il s’agit d’une démarche qui englobe les années 2018/2019/2020. Elle est bien entendu évolutive » a souligné le Préfet. D’autres sites de Charente-Maritime seront prochainement concernés dont l’Aquarium à La Rochelle ou le zoo de la Palmyre. La convention signée par les différents partenaires à Jonzac est « un document vivant appelé à connaître des adaptations ».

MM. Belot, Rigoulet-Roze, Cabri, Makary
Accueil et visite du complexe aquatique des Antilles
Concrètement, quels sont les dispositifs ? 

Des haies à 0,80 cm
Ces bacs à fleurs constituent des "barrières" pour ceux qui voudraient 
entrer sans y être invités...
A l’entrée, huit énormes ponnes (plusieurs centaines de kilos chacune) constituent une barrière et si l’on peut les considérer comme une jolie décoration, elles ont avant tout un rôle efficace. Les pots en particulier sont fixés au sol. Un peu plus loin, les poubelles ont des sacs en plastique transparent afin de pouvoir identifier les objets suspects. La hauteur des haies a été réduite à 0,80 cm. Les bouches d’aération, quant à elles, ont été rehaussées à plus de deux mètres afin d’y éviter tout dépôt. Le local à poubelles sera réaménagé avec des claires-voies. Des blocs de calcaire importants (carrière Audoin) ont été placés en plusieurs endroits stratégiques. Les portes d’entrée permettant d’accéder à l’auditorium ont été remplacées et elles bénéficient d’un code d’accès sophistiqué. A l’intérieur comme à l’extérieur, des caméras ont été installées ainsi que des détecteurs de mouvement. Des grilles protègent les bureaux et les lieux où sont entreposés les recettes de la journée. Les responsables sont vigilants à ce sujet puisqu’ils ont fait l’objet d’un vol en août 2017 s’élevant à 14000 euros. Les intrus s’étaient introduits en découpant la toile extérieure. Appréhendés grâce aux caméras de surveillance, ils seront jugés prochainement à la Rochelle.

La signature de la convention
Un diagnostic du dispositif « Sécuri-Site » des Antilles sera réalisé afin d’établir un premier bilan et accompagner la démarche de nouveaux sites. Le coût des installations jonzacaises est estimé à 50.000 euros.


• Charlène, esthéticienne en chef des Antilles, a présenté les produits « Jonzac » de Léa Nature, réalisés à base d’eau thermale. Ces derniers ont conquis Fabrice Rigoulet-Roze qui souhaiterait les voir figurer à la Préfecture dans les chambres réservées aux visiteurs officiels. Une intention à souligner !

• A l’intérieur des Antilles, l’air est traité selon un principe qui permet de le capter, le rafraîchir et le réinjecter. 


La salle de sport
Le lagon

Saintes/Site Saint-Louis : altercation entre François Ehlinger et le maire Jean-Philippe Machon, accusé de « dissimulation et mensonges »


Mercredi, lors du conseil municipal, on s’attendait à ce que l’opposition intervienne au sujet du site Saint-Louis. Le public a du attendre les questions diverses pour assister à des échanges plutôt musclés...

Un conseil plutôt "rude" pour le maire Jean-Philippe Machon
Outre la présence du syndicat Sud et d’agents municipaux venus témoigner (silencieusement) sur leurs conditions de travail, plusieurs Saintais étaient présents dans les rangs, munis de pancartes concernant l’aménagement du site Saint-Louis (pétition). Parmi eux, Jean-Michel Méchain, président d’ACMS, l’un des premiers à s’être intéressés au sujet.

Pourquoi le dossier du site Saint-Louis irrite-t-il les membres de l’opposition et certains Saintais ? La réponse est simple. La municipalité actuelle, dans l’incapacité de concrétiser le projet de l’ancien premier magistrat Jean Rouger (coût 16 millions) a choisi de solliciter des investisseurs extérieurs. Ainsi 2,5 hectares sur les 4 de ce promontoire fameux seront-ils vendus - dès que la décision aura été entérinée le 5 novembre prochain au conseil et les actes passés - à la société Linkcity, filiale du groupe Bouygues.
Ce choix fait grincer des dents, à commencer par l’élue Josette Groleau qui parle de « vente à la découpe ». Le contexte s’est corsé puisqu’une manifestation s’est déroulée sur le site lors des journées du patrimoine. Son objectif ?  Expliquer les projets prévus par les responsables qu’on pourrait résumer par cette formule : « dès que les privés auront pris possession des lieux, vous pourrez circuler, il n’y aura plus rien à voir ! ». A voir, c’est précisément ce qui motive les amoureux du patrimoine. Ils aimeraient que ce lieu emblématique reste « saintais » car abritant en ses entrailles les témoignages d’occupations successives, Gaulois, Gallo-Romains et autres générations. Les pouvoirs, qui se sont succédé, ont toujours privilégié cet emplacement et pour cause. Perché sur les hauteurs, il domine les environs et le fleuve. Important quand les époques étaient troublées…

Christian Schmitt (au centre) a du répondre aux nombreuses interrogations de l'opposition
Jean-Philippe Machon : « nous sommes impatients de communiquer officiellement les conclusions car il s’agit d’un très beau projet ».

Bien que ne figurant pas à l’ordre du jour du conseil municipal, Saint-Louis était dans l’air du temps. Au moment des questions diverses, les élus de l’opposition ont regretté de ne pas avoir accès aux informations concernant les appels d’offres des trois groupes ayant soumissionné, Linkcity, Duval et Nexity. La réponse reste identique : «  certains documents doivent rester confidentiels tant que la décision n’est pas définitive. Vous avons montré ce qui pouvait l’être ». Et s’il manque certains éléments pouvant être « transmis», ils le seront à qui de droit. D’où la réaction de Josette Groleau : « comment vous sentez vous vis-à-vis des Saintais en maintenant une telle opacité ? C’est un déni de démocratie. Vous allez nous placer devant le fait accompli quand une grande partie de Saint-Louis aura été cédée ». Le maire explique que cette attitude découle des règles de la procédure juridique. Et d’ajouter : « nous sommes impatients de communiquer officiellement les conclusions car il s’agit d’un très beau projet ». 

Dans la salle, on brandit des pancartes...
Pour sa part, Christian Schmitt rappelle que sur la partie conservée par la ville (un hectare et demi), les fouilles seront suivies attentivement : « tout ce qui sera mis au jour sera valorisé ». Quant à un musée à cet endroit, il apporte une réponse cohérente : la superficie serait tout juste suffisante pour l’accueillir. De plus, il faudra créer des parkings pour les visiteurs : « Vu qu’il n’est pas question de faire des emplacements souterrains, précisément pour protéger les vestiges, des structures en hauteur ne nous paraissent pas judicieuses. Et on veut pas tout bétonner ». 

Un échange musclé s’engage alors entre le maire et François Ehlinger sur la manière dont les deux hommes conçoivent l’histoire de Saintes. Pour le représentant de l’opposition, tout ce périmètre regorge de témoignages anciens : « prenons la gare routière par exemple où vous voulez faire des logements sociaux. A faible épaisseur, vous allez tomber sur une tour médiévale. Chaque pierre porte le signe d’un compagnon. Selon les spécialistes, elle serait aussi importante que celle du Louvre et dans un état parfait. Et pas loin, on devrait identifier l’ancien rempart à un mètre de profondeur environ. Je ne comprends pas que vous ne défendiez pas votre patrimoine. Ce n’est pas supportable. Depuis que vous êtes élu en 2014, votre spécialité est la dissimulation et le mensonge. J’en veux pour preuve la prairie de la Palu où les services de l’Etat n’étaient pas informés de vos intentions et c’est la même chose avec Saint-Louis. Or, vous engagez l’avenir de la ville ».
Cette déclaration recueille les applaudissements de la salle. Jean-Philippe Machon souligne que les manifestations de la salle ne sont pas autorisées : « l’approche des élections municipales de 2020 excite les convoitises et conduits à des excès ». 

L'opposition (François Ehlinger, Philippe Callaud, Josette Groleau, Serge Maupouet, Renée Lauribe Benchimol, absente Brigitte Favreau)
Renée Lauribe Benchimol en profite pour demander si le périmètre retenu aux arènes pour le futur musée est assez grand. Elle s’inquiète par ailleurs de l’abandon temporaire des trésors archéologiques du musée Bassompierre. Dès lors entreposés à la Trocante, les visiteurs n’y ont plus accès. « Un musée comme celui de Rodez, que j’ai découvert récemment, contribue au rayonnement de cette ville et favorise l’essor commercial. Nous pourrions nous en inspirer ». Jean-Philippe Machon acquiesce : « si le musée Bassompierre avait été entretenu, nous n’aurions pas été obligés de le fermer pour des raisons de sécurité. Je suis d’accord avec vous, des structures dynamiques attirent les touristes ».

S’ensuit une conversation nettement moins « complaisante » entre François Ehlinger et Christian Schmitt au sujet des fouilles préventives. « Lorsqu'elles ont eu lieu à la Providence où elles ont révélé des détails intéressants, je n’ai vu personne s’émouvoir ou lancer une pétition sur le net contre l’Ehpad en prévision. Le site Saint-Louis est abandonné depuis 2007, date du départ de l’hôpital. Soit on ne fait rien et on laisse l’ensemble devenir une friche, soit on y crée un nouveau quartier avec les moyens dont nous disposons. Il faut également savoir que chaque fouille est destructrice en ce sens où plus on creuse et remue le terrain, plus on déstabilise le milieu » remarque l'élu chargé du dossier. François Ehlinger s’emporte : « Vous dites n’importe quoi. Allez donc au Portugal, à Canimbriga, et vous verrez que les bâtiments mis au jour sont loin d’avoir été détruits par les archéologues ».

Philipe Callaud surenchérit : « Vous savez bien que Bouygues ne fera que des fouilles superficielles et qu’au final, on ne découvrira pas ce qui peut être découvert. Cette vente à un privé est une catastrophe. Si vous aviez agi dans le cadre d’une zone d’aménagement concerté en partenariat avec la Semis, la ville aurait pu garder la maîtrise du foncier ». Accablé par les salves, Christian Schmitt précise que l’ensemble des fouilles est à la charge de la ville et non de l’investisseur. Lesquelles se déroulent où des bâtiments ont été démolis.

Une nombreuse assistance
Jean-Philippe Machon clôt le conseil. Une participante déclare en aparté : « je crois que vient de s’ouvrir à Saintes une école de gladiateurs. Nos édiles pourraient s’entraîner pour les prochaines fêtes romaines »…

• Une idée des échanges : l’opposition à Christian Schmitt et Jean-Philippe Machon : « si vous êtes amenés à vous recycler, pourquoi pas en agents immobiliers ? ». Laurence Henry, remontée avec ses lunettes roses, est encore plus incisive envers le maire à qui elle prédit « une curatelle ». Philippe Callaud préfère calmer le jeu. Notons au passage que Jean-Philippe Machon a gardé un calme olympien…

mercredi 26 septembre 2018

Saint Jean d'Angély : inauguration de la Biscuiterie "Jean et Lisette"

Structurer les filières des céréales et du bio à Saint-Jean-d'Angély


L'inauguration de la biscuiterie "Jean et Lisette" à Saint-Jean-d'Angély (parc d'activité Arcadys, avenue Gustave-Eiffel) aura mercredi 3 octobre à 11 h 30 en présence de  Françoise Mesnard, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine et élue de territoire des Vals de Saintonge, de la Saintonge Romane et de la Haute-Saintonge.

Dans cette biscuiterie, où une quinzaine de personnes travaillent d'ores et déjà, les travaux ont été achevés en mai dernier, et la production a démarré en juillet.

Pour l'aider à développer un outil de production polyvalent au service des marques locales qui sont inscrites au projet "Val Bio Ouest", cette entreprise devrait bénéficier de deux aides de l'Union européenne : 878 638,52 € pour le volet "Équipements de production", au titre du Fonds européen de développement régional ; 359 000 € du Fonds européen agricole pour le développement rural, au titre du programme "Liaisons entre actions de développement de l'économie rurale" - aide qui est en cours d'instruction.

La biscuiterie "Jean et Lisette" devrait disposer d'un outil de production dédié qui pourra répondre aux contraintes des marchés "Bio" (petites séries, traçabilité, qualité) ; et participe à la structuration de la filière des céréales autour d'un projet fédérateur.
Au-delà des débouchés pour les cultures locales de céréales, son ambition est de développer la culture de variétés de blés biscuitiers, et de proposer à long terme une marque de biscuits à 100 % locale.

Le chiffre d'affaires prévisionnel de cette biscuiterie en 2020 est de 7 M€, et 27 créations d'emploi en contrat à durée indéterminée sont prévues d'ici à 2020. Son objectif de production est de 8 millions de paquets de biscuits par an à l'horizon 2022.

• Maxence d’Audiffret a réuni autour de son projet les partenaires de la filière bio entre autres la Corab, Jean-Paul Bellot (Président de la Minoterie Bellot) et le groupe Léa Nature.
Deux objectifs: développer une marque régionale forte autour du bio et produire des biscuits innovants pour les acteurs de la filière bio.

Saintes : ce soir, un conseil municipal explosif ?

De mémoire de Saintais, on a rarement connu de période aussi délicate pour un maire en exercice

Archives : Séance de conseil municipal présidée par Jean-Philippe Machon aux côtés de Marie-Line Cheminade, Jean-Pierre Roudier et Frédéric Neveu
Est-ce la facilité dont on peut s'exprimer aujourd'hui sur les réseaux sociaux et communiquer ? Toujours est-il que plusieurs points chauds, qui font l'actualité sur le net et dans la presse, rejailliront forcément sur le conseil municipal organisé ce soir à 18 h. Séance où les élus de l'opposition demanderont « un vote à bulletins secrets sur les questions importantes », comme l'a souligné Renée Lauribe Benchimol dans une récente interview. Sur les rallonges budgétaires concernant de futures manifestations, certains élus de la majorité seront-ils tentés de voter blanc ?... En effet, plusieurs membres de l'équipe de Jean-Philippe Machon ont fait part ouvertement de leurs préoccupations quant à la façon dont les affaires municipales sont conduites, dont la première adjointe Marie-Line Cheminade. Ce conseil sera-t-il l'occasion de lever le voile sur les problèmes de fonctionnement ?

Sur le site Saint-Louis, non inscrit à l'ordre du jour, il est fort probable que l'opposition veuille aborder un sujet aussi brûlant. Souhaitant sauvegarder ce lieu riche en vestiges archéologiques au lieu d'en vendre une partie à un groupe privé (comme le projette la mairie), l'association ACMS, que préside Jean-Michel Méchain, et des citoyens ont tiré la sonnette d'alarme, lancé une pétition et écrit au ministre de la Culture, Françoise Nyssen. Une réunion extraordinaire du conseil municipal devrait traiter ce dossier en octobre prochain.

Autre présence ce soir parmi le public, celle des syndicats, des associations et des agents quant au personnel municipal, certains services venant d'être réorganisés suite au départ de Carine Bonnard, DGS, et l'absence pour maladie de la DRH. Notons que le service événementiel est également en "souffrance". De même que le service culturel avec la démission de sa directrice, Isabelle Oberson. Les différends existant entre les services événementiel et culturel sont à l'origine de la démission de Dominique Deren de la responsabilité des fêtes de l'arc de Germanicus et celle tout court de la conseillère municipale Fanny Hervé, élue chargée des animations culturelles. Par qui sera-t-elle remplacée dans l'assemblée municipale ? Lydie Auriol ou Brigitte Bertrand ? En tant que salarié de la municipalité, Wolfgang Autexier, situé sur la liste Machon entre ces deux candidates, devra décliner cette opportunité.

Ajoutons à ce contexte "tumultueux" les gradins de l'amphithéâtre et les platanes de Saint-Pierre soulevés par Médiactions.

Au milieu de ces évidentes complexités, comment le premier magistrat, Jean-Philippe Machon, prendra-t-il le taureau par les cornes ?  Attendre et voir.

mardi 25 septembre 2018

Saintes : Soirée conférence pour débattre des impacts environnementaux sur la santé

L’association TerreHabitat17 organise jeudi 4 octobre à 20 h à Saintes une conférence-débat sur le thème Santé et Environnement


Les deux intervenants sont des professionnels de terrain : Serge Robert, ingénieur-chercheur et délégué de la structure nationale Réseau Environnement Santé, et Benoît Biteau, élu régional et paysan en agriculture biologique à Sablonceaux. Leurs connaissances et pratiques mettront les perturbateurs endocriniens, dont les pesticides, au centre des propos.

• Les invités
Serge Robert n’est pas seulement ingénieur-géologue ENSG et sédimentologue à l'IFREMER, mais également délégué régional du RES Nouvelle-Aquitaine. Le RES étant ce Réseau Environnement Santé présidé par André Cicolella, chimiste et toxicologue à l'origine de l'interdiction du bisphénol A dans les biberons et du perchloroéthylène pour le nettoyage à sec.
La soirée du 4 octobre, Serge Robert détaillera l’impact des dérèglements environnementaux sur la santé et abordera la question de la qualité de l’eau, notamment celle de la Charente.

Le conseiller régional de la Région Nouvelle Aquitaine, Benoît Biteau, est bien connu pour son combat de paysan en agriculture biologique, actuellement en proie au non-versement des subventions agricoles européennes. Paysan et écrivain, il décrira ce soir-là l’impact des différentes techniques agricoles sur l’alimentation et la santé.

• Conférence débat : jeudi 4 octobre à 20 h, Auditorium de la Salle Saintonge, Saintes. Entrée et participation libre. Contacts : terrehabitat17@gmail.com - www.terrehabitat17

Saintes : Grande réunion sur les compteurs Linky


Pour se rendre à la réunion salle Saintonge

Site Saint-Louis/Saintes : « nous sommes outrés qu'un site d'une telle richesse patrimoniale puisse être réservé à l'usage exclusif de la clientèle aisée d'un hôtel et d'une maison sénioriale de luxe »

Copie de la lettre ouverte adressée le 21 septembre dernier par deux saintaises, Dominique Cotta et Lolita Corroy Urdiales, à Françoise Nyssen, ministre de la Culture, concernant la sauvegarde du Site Saint-Louis. A l'heure actuelle, la pétition cumule 570 signatures dont 221 en ligne. Elle sera remise au maire Jean-Philippe Machon demain mercredi à l'occasion du conseil municipal.  

  
« Madame la Ministre de la Culture, 

Le site Saint Louis est menacé de vente par la ville de Saintes à des promoteurs privés, bâtisseurs de béton. Le 26 septembre 2018, Monsieur Machon, maire actuel de Saintes, sollicitera le vote du Conseil Municipal pour obtenir l'autorisation de signer le compromis de vente de ce site historique à l'acquéreur retenu.
Situé sur un promontoire au centre de la ville de Saintes (en Charente Maritime), le site Saint Louis assure une très belle vue panoramique qui domine toute la cité. Ce belvédère possède notamment le logis du gouverneur datant du début du 17è siecle et une chapelle en très bon état. Ce site possède de surcroît une réserve archéologique très riche, comme le détaille le Rapport Final d'Opération - diagnostic archéologique préventif - de 553 pages réalisé par le service d'archéologie départemental de la Charente-Maritime, publié en janvier 2017.
Suite à la parution du mot des élus de l'Opposition dans le bulletin mensuel n° 38 de septembre 2018, nous, citoyens, sommes nombreux à être outrés d'apprendre qu'un site possédant une telle richesse patrimoniale puisse quitter le domaine public saintais, en catimini, pour être réservé à l'usage exclusif de la clientèle très aisée d'un hôtel et d'une maison sénioriale de luxe. A notre grande surprise, les grands projets culturels, archéologiques, sociaux, environnementaux et citoyens, votés et validés par la précédente municipalité ont donc été purement et simplement balayés, écartés, ainsi que tous les engagements citoyens issus du débat public et de la concertation avec la société civile de l'époque. Et tout ceci sans tenir compte des conclusions du diagnostic archéologique préventif départemental !
La ville de Saintes est un haut lieu historique qui possède des atouts culturels et touristiques non encore exploités à ce jour. Dotée d'importants monuments romains tels l'amphithéâtre, l'arc de Germanicus, les thermes, l'aqueduc encore visibles aujourd'hui, d'autres merveilles d'époques diverses attendent leur mise en valeur.
Le contenu de notre musée archéologique, le plus riche et fourni de France est stocké depuis peu, rendu inaccessible au public en attente d'un lieu propice. De plus, par son histoire et son architecture exceptionnelle, l’église Saint-Eutrope est inscrite au titre du Bien 868 de l’Unesco "Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle France" depuis 1998.
Cette ville rayonne aussi par la qualité de ses événements culturels au delà de nos frontières. Citons par exemple l'Abbaye aux Dames, cette Cité de la Musique dont le festival annuel de Musique classique est mondialement connu.
Alors que le site Saint-Louis représente une chance unique, non encore valorisée à sa juste mesure, de donner une dimension nationale à la ville de Saintes, voire davantage si un projet sérieux l'y conduisait, il partirait ainsi dans les biens du privé !
Un tel mépris pour l'Histoire avec un grand H, mais aussi pour ses habitants et toutes nos histoires de vie est offensant. Ce site accueillait auparavant l'ancien hôpital de Saintes et sa maternité. Nombreux sont ceux d'entre nous qui y sont nés et qui y ont vécu la fin d'un proche.
Comment peut-on brader le bien commun sans tenir compte d'une réelle concertation avec la population qui a montré déjà dans le passé son attachement réel à ce lieu historique ? Nous avons lancé une pétition citoyenne qui circule actuellement sur papier et sur internet pour en informer le plus grand nombre.
www.change.org/p/lolita-corroy-urgent-sauvons-le-site-st-louis-de-sa-vente-prévue-le-26-septembre-2018 

Madame La Ministre de la Culture, nous avons recours à vous et vous sollicitons instamment de vérifier avant la date du 26 septembre si ce compromis de vente est légal et bien raisonnable, eu égard aux conclusions du diagnostic archéologique préventif et des projets sérieux précédemment engagés.
Nous, citoyen.ne.s, habitant.te.s de Saintes, sommes respectueux de l'Histoire et soucieux des processus démocratiques de notre pays. Nous manquons cruellement d'informations précises et complètes afin d'évaluer de façon exhaustive la profonde gravité de ce choix (politique ? économique ? financier ? ), mais nous sommes très inquiets du devenir citoyen de ce site historique qui est le cœur de notre patrimoine.
Aussi, nous vous remercions par avance de l'attention que vous porterez à notre requête ». 

Vallet : Succès des journées du patrimoine autour de la crypte entièrement restaurée

On est tous pour Vallet !
Les 15 et 16 septembre, Vallet a fêté les journées du patrimoine autour de l'église Saint-Babylas dont la crypte a été restaurée durant l'été par une équipe de Solidarités Jeunesses. Ce chantier, qui s'étalait sur plusieurs sessions, offre un résultat dont peuvent s'enorgueillir les habitants. Les intervenants, de différentes nationalités, ont ainsi démontré leur volonté de partager les cultures.
Au patrimoine, s'ajoutaient des expos de peinture, Liez, Nicolas Guerry, Lucile Callegari, Norman Guyot, Jean-Pierre Rambeaud, sans oublier les sculptures de Claude Locussol, Florent Bret, le photographe Johan Sitz et la Maison des Bateleurs. Que les œuvres soient exposées dans la vieille forge (aux côtés de mobylettes !), le long de l'église, à l'intérieur de l'édifice ou dans la crypte, c'est toujours un plaisir de les découvrir et de discuter avec les artistes ! Le volet musical était assuré par plusieurs groupes, la Lyre Montendraise avec, en prime, une démonstration de danse country. Dimanche, le maire Ludovic Poujade était heureux d'accueillir des tablées de convives réunies dans une ambiance conviviale.

• Norman Guyot, un artiste à découvrir. Ami de Lucile Callegari, il fait ses premières armes à Paris avant d'exposer dans la région où ses tableaux ne passent pas inaperçus. Né à Jonzac, il a travaillé dans une imprimerie du Libournais avant de s'adonner à sa passion. Les regards énigmatiques de ses portraits retiennent l'attention. « En tant qu'infographiste, j'aime particulièrement le travail sur les polices de caractères et la calligraphie, réaliser des illustrations et des personnages. Mes influences sont Jonas Bournat, Astek, Does ainsi Noé Two et Monge qui mêle la calligraphie le Street Art et la BD » explique-t-il.
Deux autres artistes, Pierre Jacques Rambeaud et le photographe Johan Sitz

L'ancienne forge, lieu d'expo !
Ouverture de la crypte entièrement restaurée
La Maison des Bateleurs, là se retrouvent des jeunes venant des quatre coins du monde
Sculptures et tableaux en extérieur

Des jeux pour les enfants
Remontons au temps des solex et des mobylettes !
Danse country !
Déjeuner devant l'église proposé par le comité des fêtes que préside Hervé Clochard

A la santé des Journées du Patrimoine !

Et maintenant, rendez-vous en 2019