jeudi 30 septembre 2021

Circonscription de Saintes/Saint Jean d'Angély : Après celui du député LREM Jean-Philippe Ardouin, un second comité de soutien à la réélection d'Emmanuel Macron créé par Marie-Line Cheminade et Christine Mesland

Après l'annonce de la création d'un comité de soutien pour la réélection du président de la République par le député sortant LREM, Jean-Philippe Ardouin, un second comité de soutien voit le jour à l'initiative de Marie-Line Cheminade, première adjointe à la mairie de Saintes et Christine Mesland, première adjointe à la mairie de Pessines et suppléante de Jean-Philippe Ardouin aux Législatives de 2017. L'objectif reste le même, mais il s'adresse à un public plus large : « des élus et citoyens des Vals de Saintonge et de la Saintonge Romane se réunissent pour soutenir Emmanuel Macron à l’élection présidentielle de 2022, hors de tout mouvement politique »

Dans le communiqué qui suit, les deux élues expriment leurs sentiments sur la situation. 

Christine Mesland, première adjointe à la mairie de Pessines et suppléante de Jean-Philippe Ardouin aux Législatives de 2017. Se présentera-t-elle aux Législatives de 2022 sur Saintes ?
« Pour l'instant, il est question des Présidentielles » répond-elle

Extraits du communiqué : « Alors que le député Jean-Philippe Ardouin se lance seul dans la création d’un comité de soutien au Président de la République, de nombreux citoyens et élus étaient en train de travailler pour monter un comité n’ayant pas la couleur de la République en Marche, souhaitant rassembler au-delà de ce mouvement politique.

Marie Guévenoux, déléguée générale adjointe du mouvement La République en Marche, en charge des élections et de la structuration territoriale, est venue récemment à la Rochelle afin de nous faire part de sa volonté de créer des comités de soutien au Président de la République sans couleur politique et notamment créés par les citoyens. 

Le député Jean-Philippe Ardouin n’était pas présent à cette réunion, mais son assistant parlementaire de Saintes, qui y participait, a entendu tous les conseils de Marie Guévenoux. Nous avions d’ailleurs expliqué à ce moment-là être en train de travailler sur ce comité des Vals de Saintonge et de la Saintonge Romane avec des élus non-étiquetés afin de garantir une vraie liberté de parole ».

Les deux élues sont donc surprises de la position de Jean-Philippe Ardouin : « Nous annonçons maintenir la formation de notre comité de soutien au Président de la République, distinct du comité beaucoup trop politique créé par le député Jean-Philippe Ardouin... Depuis son élection en tant que Président de la République, Emmanuel Macron a traversé de nombreuses crises et a toujours su se relever en permettant à chaque citoyen d’en sortir plus fort. L’heure n’est plus aux calculs politiciens, mais au regroupement de toutes les personnes souhaitant un deuxième mandat pour Emmanuel Macron. Nous voulons que la France réussisse. Pour cela, nous souhaitons dépasser les étiquettes partisanes et nous retrouver, ensemble, pour exprimer nos idées et réfléchir à la meilleure voie à suivre. C’est pour cette raison que ce comité sera hors de tout mouvement politique, avec la volonté de se réunir et de fédérer autour du Président de la République et n’aura pour unique but que d’imaginer la France de demain, et de faire face aux défis qui se présentent à nous, sans jamais céder ni à la facilité, ni à la démagogie. Nous nous réunirons régulièrement, sur nos territoires des Vals de Saintonge et de la Saintonge Romane, pour formuler des contributions sur les sujets d'actualité et pour défendre localement la politique menée par Emmanuel Macron durant son quinquennat, en prouvant, chiffres à l’appui, que la France de 2021 est devenue plus forte qu’en 2017 ». 

• Pour davantage de renseignements : saintonge.em2022@gmail.com

 

Conseil départemental : aménagements du viaduc de l’estuaire de la Charente et du pont de l’île d’Oléron

La Commission permanente du Conseil Départemental s’est réunie le vendredi 24 septembre à la Maison de la Charente-Maritime de Saintes sous la présidence de Sylvie Marcilly

Elle a approuvé deux avant-projets relatifs à d’importants aménagements pour le viaduc de l’estuaire de la Charente et le pont de l’île d’Oléron.

• Pour le viaduc de l’estuaire de la Charente, les travaux consistent principalement à intégrer une piste cyclable de 2,84 mètres de large tout en conservant la configuration à 2x2 voies. Leur coût global prévisionnel s’élève à 5,8M€.

• Pour le pont de l’île d’Oléron, le projet d’aménagement prévoit de : Élargir le tablier pour une largeur de chaussée de 7,80 mètres et une piste cyclable bidirectionnelle de 2,70 mètres ; Raccorder la piste cyclable aux réseaux existants; Réaliser un carrefour giratoire à l’entrée de l’île afin d’améliorer l’intersection entre  RD2 et RD734.

En juin 2018, une autorisation de programme de 22M€ a été votée pour financer ce programme de requalification.

• PROTECTION DU LITTORAL/SAINT-MARTIN-DE-RÉ 

L’épi de protection du port de Saint-Martin-de- Ré, fortement dégradé, va être remplacé. Le montant total de ces travaux est estimé à 5M€. Le dossier de consultation des entreprises est approuvé.

• VOIRIE ROUTIÈRE 

• La Commission permanente a approuvé :

- L’avant-projet ‘aménagement d’un carrefour giratoire à Marennes–Hiers-Brouage à l’intersection de la TD 728 et de la rue du Docteur Roux (coût des travaux : 2,064M€)

- Le dossier de consultation des entreprises relatif à des travaux d’entretien de la signalisation lumineuse : Des routes et des carrefours à feux pour un montant de 480 000€ ; des passages à niveau pour un montant de 560 000€. Le dossier relatif aux travaux d’aménagement de la traverse du bourg d’Asnières-la-Giraud, sur la RD 150 (coût des travaux : 1,127 M€).

• FLOW VÉLO 

La convention relative à la participation financière de la Commune de Saintes aux études et travaux d’aménagement de la Flow Vélo dans la traverse de la Ville a été approuvée.

• PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE 

La journée départementale du service de Protection Maternelle et Infantile a lieu à Pont l’Abbé d’Arnoult le 19 octobre. Le Département en assure le financement.

• FONDS DE SOLIDARITÉ POUR LE LOGEMENT (FSL) 

La convention départementale de partenariat avec la CAF de la Charente-Maritime, qui contribue à hauteur de 80 000€ pour 2021, est approuvée.

• CENTRE DÉPARTEMENTAL D’ACCUEIL DE L’ÎLE DE RÉ (CDAIR) 

La garantie départementale d’emprunt est accordée au CDAIR pour ses travaux de réhabilitation et d’extension.

Europe Ecologie les Verts : « sur les quinze circonscriptions du Poitou-Charentes, un binôme de candidats écologistes »

 Communiqué d'Europe Ecologie les Verts :

« Après une primaire réussie, nous saluons la très belle campagne de nos candidats et la victoire de Yannick Jadot qui sera notre candidat à l’élection présidentielle du printemps prochain.

Aussitôt après cette élection, les Françaises et les Français seront conviés au rendez-vous des législatives pour élire les parlementaires de l’Assemblée Nationale.

Les membres d’EELV Poitou-Charentes, réunis en conseil politique à Melle samedi, annoncent la couleur, elle sera verte !

Nous proposerons pour chacune des quinze circonscriptions du Poitou-Charentes un binôme de candidats écologistes issus prioritairement du pôle écolo* afin que les députés élus à l’issue du scrutin s’emparent pleinement de la situation d’urgence écologique et sociale dans laquelle nous sommes plongés. 

Rapport alarmant du GIEC sur le réchauffement climatique, privatisation de l’eau par une agriculture irresponsable, crise sanitaire dont on nie les causes environnementales, accroissement des inégalités sociales, dérive sécuritaire, crise démocratique, ces problématiques seront affrontées avec détermination par les élus écologistes. 

Comme toujours, nous veillerons à la parité de l’équipe des représentants de l’écologie en Poitou-Charentes tant sur l’ensemble des circonscriptions que sur celles qui sont gagnables ».

* Pôle écolo : EELV, Cap écologie, Génération écologie, Génération.s, Le mouvement des progressistes

Jean-Pierre Latrie, secrétaire régional EELV Poitou-Charentes

Saintes/Tribune de Pierre Dietz en réaction au conseil municipal du 23 septembre

« Le sport a des vertus, mais des vertus qui s‘enseignent » (Maurice Baquet) 

Pierre Dietz, conseiller municipal

Depuis le mois de Septembre, le succès des clubs sportifs est largement constaté au regard du nombre d’inscriptions d’enfants et de jeunes issus de notre territoire. Après la période particulièrement difficile que nous venons de traverser, marquée par des confinements successifs et une sociabilité plus que limitée, nous devons nous réjouir de cette excellente nouvelle ! 

Encourager la pratique d’un sport est un objectif de santé publique et permet, en plus, d’initier nos jeunes, aux valeurs que sont le respect, la solidarité, la persévérance et la tolérance.

Ce succès est certainement dû à la popularité des Jeux Olympiques ainsi que de l’envie de retrouver l’esprit d’équipe et la camaraderie qu’offrent la pratique d’un sport collectif, par exemple.

Cet engoûment est aussi rendu possible grâce au Pass’Sport (dispositif national) qui permet à chaque jeune de 6 à 17 ans d’obtenir un financement de 50 euros pour l’inscription à une activité sportive. Ce dispositif mis en oeuvre par le gouvernement, a d’ailleurs été relayé par la département de la Charente Maritime, ainsi que par la municipalité de Saintes qui a offert, cette année, un chèque additionnel de 15 euros, pour 500 enfants de 6 à 11 ans.

« Il est regrettable que les moyens humains ne soient pas à la hauteur sur notre territoire, pour encadrer tous les licenciés »

S’il est important de souligner que nos jeunes, y compris ceux, issus de milieux modestes, puissent s’inscrire plus facilement à une pratique sportive, il est cependant regrettable que les moyens humains ne soient pas à la hauteur, sur notre territoire, pour encadrer tous les licenciés.

A titre d’exemple, un club sportif de Saintes a dû renoncer à prendre en charge les jeunes débutants de 14- 15 ans en raison d’un manque d’entraîneurs ou de bénévoles !

Cette situation, qui n’est pas isolée sur notre territoire, empêche des jeunes pourtant désireux de faire du sport, de le pratiquer, et provoque des déceptions et de la frustation chez les enfants, leurs parents ainsi que pour les dirigeants des clubs sportifs. 

C’est inacceptable pour un territoire comme le nôtre qui a besoin de favoriser son attractivité, son dynamisme et d’offrir un cadre de vie agréable à tous, quel que soit son âge ! 

Les collectivités publiques du territoire devraient favoriser l’embauche d’éducateurs sportifs :

Pour pallier ce phénomène, il me semblerait pertinent que les collectivités publiques du territoire puissent se concerter pour financer l’embauche d’éducateurs sportifs (chargés de missions) à forte polyvalence, pour qu’ils puissent selon les besoins et selon les années, encadrer ces jeunes et éviter de les laisser sur le bord de la route. 

L’ensemble des clubs pourrait en bénéficier en fonction des besoins décelés à chaque rentrée . Ce serait une plus-value extraordinaire qui irait bien au-delà de la « simple subvention », et qui permettrait en plus, de perfectionner l’encadrement. En effet, ces éducateurs sportifs pourraient former et transmettre la pédagogie du sport aux bénévoles, souvent parents des licenciés, qui s’investissent - malgré un emploi du temps chargé entre travail et éducation de leurs enfants - dans les clubs sportifs pour compléter l’encadrement. A mon sens, ce serait un formidable vecteur de motivation pour pérenniser leur engagement et développer leurs compétences, déjà très appréciées mais pas toujours valorisées à la hauteur de ce que cela mériterait.

Il s’agirait d’une décision ambitieuse et collective dans le département, qui démontrerait une forte volonté politique sur le sport, au delà des services traditionnels de gestion et d’entretien des équipements sportifs. 

Une telle ambition nécessite une concertation et un travail d’équipe entre les collectivités de notre territoire, mais permettrait de répondre aux besoins de nos jeunes, de leurs parents et de tous les dirigeants des clubs sportifs. Et ce serait une formidable manière de démontrer que l’intérêt public est au coeur de notre engagement social et démocratique, en particulier en cette période d’instabilité sanitaire.

Pierre Dietz, conseiller municipal de Saintes

Rochefort : Chaînes et charrues, conférence sur le bagne calédonien

Le Service Historique de la Défense, la Société de Géographie de Rochefort et le Festival Rochefort Pacifique s’associent pour proposer une conférence sur le bagne calédonien mardi 5 octobre à 18 h au Service Historique de la Défense 4 rue du port à Rochefort 

Chaînes et charrues : Louis-José Brabançon, historien ; Alain Dalançon, vice-président de la Société de Géographie de Rochefort ; Marie Chouleur, conservatrice du Service Historique de la Défense.

Cette année, la commémoration de la Commune de Paris a fait l’objet de nombreuses manifestations en France. Il y a 250 ans, à Rochefort et ses environs, l’évènement a connu les prolongements de la répression judiciaire. 6 000 "insurgés communards" sur les 40 000 arrêtés par les Versaillais, ont été enfermés en 1871 dans les forts des alentours et sur des pontons, avant leur traduction devant les conseils de guerre. La rade de l’île d’Aix fut ensuite, à partir de 1872, un des principaux points de départ des quelque 3 000 condamnés à la déportation vers les bagnes de la Nouvelle-Calédonie. Ile lointaine qui recevait déjà des forçats depuis 1864, après la fermeture des bagnes portuaires métropolitains, dont celui de Rochefort en 1852. Louise Michel et Henri Rochefort partirent ainsi le 10 août 1873 sur la Virginie. 

Cet épisode historique rochefortais ouvre notre voyage vers l’univers carcéral des antipodes qui avait pour but de punir et de plonger dans l’oubli les « insurgés » de Paris, comme ceux des Aurès ou du Tonkin. Mais aussi de punir les transportés, condamnés aux travaux forcés et les récidivistes « relégués ».

Louis-José Barbançon, historien calédonien, a exploré patiemment ce passé pénitentiaire soumis à l’amnésie coloniale. Il défend une autre vision du bagne calédonien : « La confusion entre la déportation politique et les travaux forcés est une vision très métropolitaine. Nous avons une autre approche en Nouvelle-Calédonie où Louise Michel n’est jamais considérée comme une bagnarde et ses compagnons de déportation non plus. En fait, la définition du terme « bagne » pose la question de savoir si une approche historique insulaire peut exister. C’est la problématique que je compte développer :  l’histoire de la Nouvelle Calédonie est-elle un tout ou la partie d’un tout, n’est-elle qu’un épisode de l’histoire de France et le bagne qu’un épisode de l’histoire pénale française ? ».

Entrée libre, dans la limite des places disponibles. Un justificatif d'identité et le pass sanitaire vous seront demandés.

• Informations pratiques : shd-rochefort.contact.fct@intradef.gouv.fr / tél. 05 46 87 74 90 

• En savoir plus sur le SHD à Rochefort : https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/centres-shd/rochefort-archives-de-la-marine-du-littoral-atlantique

• Le livre

Louis-José Barbançon, historien calédonien, est l’auteur du Mémorial du bagne calédonien paru aux éditions Au Vent des Îles, trophée du prix de la fabrication du livre, prix Popaï 2020 au SILO (Salon International du Livre Océanien).

En deux volumes, intitulés Les chaînes, consacré à la répression subie par les forçats à la suite de leurs condamnations, et La terre qui traite des phases d’amendement et de réhabilitation, cet ouvrage de plus de 1 000 pages et 1 000 illustrations se propose de mettre à la disposition des lecteurs une somme de la connaissance actuelle sur le bagne de « la Nouvelle ».

• Une exposition

La Société de géographie de Rochefort a préparé quatre panneaux complétant son exposition sur le bagne de Rochefort, consacrés aux insurgés communards enfermés en 1871 dans les environs de Rochefort et au départ des condamnés à la déportation en Nouvelle-Calédonie, dont le convoi n°7, celui de Louise Michel. Les panneaux seront visibles au SHD lors de la conférence.  

École des Jeunes Mousquetaires Européens sur la route de d'Artagnan

L’Association européenne de la Route d’Artagnan (AERA), certifiée Itinéraire Culturel du Conseil de l’Europe en mai 2021 Itinéraires culturels (coe.int), met en place une action pédagogique dénommée « l’Ecole des Jeunes Mousquetaires Européens » dont l’objectif est de permettre aux jeunes de se former à l’équitation, à l’escrime et à la citoyenneté européenne.

Ce dispositif est mis en place sur l’ensemble de la Route et au-delà sur la base d’une convention de partenariat entre AERA, Réseau Canopé, la Fédération Française d’Escrime et la Fédération Française d’Equitation.

Cette convention sera signée par les représentants de Réseau Canopé jeudi 7 octobre à la Direction Territoriale de Réseau Canopé Occitanie, en présence des partenaires et des collectivités territoriales d’Occitanie (la Route traverse 8 départements dans cette région).

Créée par l’Association Européenne Route d’Artagnan avec le soutien des signataires, cette action propose une approche pédagogique innovante pour les classes d’élèves de différents niveaux (cycles 3 et 4) afin de leur faire découvrir de façon concrète et ludique, la thématique de la Route dans l’univers du XVIIème siècle : la vie réelle de d’Artagnan et des mousquetaires ainsi que leur vie romancée par Alexandre Dumas dans un objectif de découverte de la diversité de la richesse du patrimoine culturel européen.

En août dernier, à l'occasion du spectacle organisé par S2M (Scénies en deux Monts), nous avons appris que la commune de Montlieu La Garde est située sur la route européenne de d’Artagnan. D'où le thème de la soirée qui gravitait autour de ce personnage bien connu !

Les jeunes mousquetaires européens vont découvrir l’univers de d’Artagnan et des mousquetaires décliné dans des fiches pédagogiques spécifiques et 3 modules : l’équitation, l’escrime et la citoyenneté européenne. Les élèves sont mis en situation, ce qui leur permet de vivre une véritable épopée historique transposée dans notre Europe du XXIème siècle.

Cette action pédagogique novatrice apporte une formation unique aux élèves « jeunes mousquetaires européens » dans le respect des programmes de l’Education Nationale en France avec des adaptations dans les 5 autres pays concernés. Le but est de sensibiliser les enfants au personnage d’Artagnan et à son époque à travers les cours (langues, sciences, histoire, géographie, mathématiques) et les activités sportives et artistiques (équitation, escrime artistique, théâtre, cascade, chant, opéra, danse).

La formation mène à l’obtention d’un « diplôme de jeune mousquetaire européen » (JME) qui permet par la suite à ces JME de participer à des échanges entre les régions sur la Route, et même au-delà, sur base du programme Erasmus+.

Un projet pilote Erasmus est en cours de préparation avec le département du Gers comme chef de file, en coopération avec des collectivités publiques et des collèges en Italie, République Tchèque et Géorgie.

Au-delà des écoles et collèges, l’EJME peut être développée dans le cadre du dispositif « Vacances apprenantes et Ecole Ouverte » porté par l’Education Nationale pour les enfants en difficulté.

Ce dispositif « École ouverte » permet d’accueillir des jeunes en difficultés sociales ou scolaires, qui souvent ne partent pas en vacances pour leur proposer un programme équilibré associant renforcement dans les disciplines fondamentales, activités sportives et culturelles au sens large.

Un projet pilote a été développé en août dernier à l’initiative de AERA en coopération étroite avec le Conseil Départemental du Gers, la ville d’Auch, les services Départementaux de l’éducation Nationale du Gers et l’Atelier Canopé 32 - Auch avec 4 collèges et une école, avec un grand succès.

Un Escape Game d’Artagnan

L’action pédagogique AERA comprend aussi un « Escape Game d’Artagnan » développé en coopération étroite avec l’Atelier Canopé 32 - Auch. Ce dispositif a été inauguré en juin 2019 à Villers Cotterêts, lieu de naissance d’Alexandre Dumas, par l’Association Européenne de la Route D’Artagnan. Plantons

Le décor : vous êtes dans un château situé au bord d’un fleuve dans lequel se trouve un cabinet de curiosités. Ce cabinet est gardé par un collectionneur qui conserve des « œuvres d’exception » sur d’Artagnan et les mousquetaires qui risquent de disparaître en raison d’une terrible inondation !

A vous de résoudre des énigmes afin d’aider le collectionneur à sauver ce trésor. Ce jeu dure 1 heure, peut accueillir jusqu’à 30 personnes. Il est mobile et peut être organisé en tout lieu (écoles, médiathèques, musées, châteaux).

Il a été présenté par l’Office du Tourisme au sein de l’agglomération d’Auch pendant tout l’été 2021 avec un grand succès. L’opération « Un été avec d’Artagnan » sera renouvelée et élargie à d’autres régions en 2022.


Saintes : conférence sur la reconstruction de l'arc de Germanicus

 La Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime organise une conférence vendredi 8 octobre intitulée "1835-1855, chronique de la reconstruction de l’arc de Germanicus", animée par Marie-Hélène Parfait, membre de la SahCM et descendante par alliance de Victor Fontorbe, l’architecte qui a été en charge de la reconstruction de l'arc romain de Saintes au milieu du XIXe siècle. 

Croquis montrant l'ancien pont de Saintes détruit au XIXe siècle

« A Saintes, nous sommes très fiers de notre arc, dit de Germanicus, dont nous avons fêté les 2000 ans d’existence en 2019/2020. Ce monument, installé à l’origine sur la rive droite en avant du pont romain, marquait l’entrée de la ville de Mediolanum, à l’époque capitale de l’Aquitaine, à l’extrémité de la voie Agrippa venant de Lyon. Depuis sa construction, d’importants travaux ont été effectués sur le pont en fonction des besoins de chaque époque et au XVIIe, l’arc se retrouve enchâssé dans une pile. Au début du XIXe, l’arc et le pont sont dans un état déplorable et gênent à la fois la circulation routière et la circulation fluviale. Il est donc décidé de construire un nouveau pont en aval et de déplacer l’arc sur la berge. Nous vous proposons le récit de cette reconstruction longue et compliquée, mais qui nous permet d’admirer encore cet arc routier exceptionnel construit par les Romains, devenu l’emblème de notre ville » explique Marie-Hélène Parfait.

• Rendez-vous vendredi 8 octobre de 18 à 20 h, auditorium de la salle Saintonge, rue Chapsal à Saintes. Entrée libre, dans le respect des règles sanitaires en vigueur, pass sanitaire et port du masque obligatoire.

Infos : Le véhicule solaire de la Solar Team d'Eindhoven à Bordeaux, l'heure civique en Charente-Maritime, « Notre terroir et ses agricultrices » exposition photos au Conseil régional, Annick Girardin à La Rochelle

• L'heure civique : Une heure par mois pour aider son voisin

Lancement en octobre de "l'heure civique". L'heure civique, c'est quoi ? Il s'agit d'un dispositif initié par le Département en partenariat avec l'Association des Maires de la Charente-Maritime et l'Association "Voisins Solidaires" qui vise à encourager les Charentais-Maritimes à offrir une heure par mois pour aider un voisin. 

• European Solar Tour : Le véhicule solaire de la Solar Team d'Eindhoven en Aquitaine

(© SolarTeamEindhoven)
SolarTeamEindhoven, c'est l'aventure de plus d'une vingtaine d'étudiants et étudiantes de l'université de technologie d'Eindhoven aux Pays-Bas qui souhaitent accélérer la transition énergétique vers une mobilité durable à travers une démarche innovante et indépendante. Ils sont actuellement à Bordeaux où ils présentent Stella Vita, un véhicule autonome, autosuffisant en énergie grâce à des panneaux solaires installés sur le toit. Stella Vita génère suffisamment d'énergie solaire « pour conduire, prendre une douche, regarder la télévision, charger un ordinateur portable et faire du café ! ». 

« Nous aspirons à un avenir durable où la vie sera alimentée par le soleil. En tant qu'étudiants, nous avons la possibilité et la liberté d'être innovants. Non limités par les demandes du marché, nous pouvons commencer le processus de conception à partir de zéro et nous libérer des idées préconçues. Cela signifie que, contrairement à l'industrie, nous pouvons combler le fossé entre l'innovation technologique et notre vie quotidienne. Cela nous permet d'innover rapidement en peu de temps. En créant des véhicules solaires économes en énergie, nous incitons le marché et la société actuels à accélérer la transition vers un avenir plus durable, à la fois en termes de mobilité et d'énergie » expliquent-ils.

Ils font étape à Bordeaux avec au programme une conférence sur leur projet et leur vision de la transition énergétique à la Maison Eco-citoyenne, des visites d’entreprises, des rencontre avec les élus. Les déplacements, des Pays-Bas jusqu'à l'Espagne, s'effectuent dans ce véhicule nouvelle génération entièrement alimenté par l’énergie solaire. 

L'avenir énergétique par le solaire (© SolarTeamEindhoven)

• Tournée de la "boutique connectée nomade" en Charente-Maritime 

Afin de favoriser la transformation numérique du commerce local et faciliter l'accès aux nouveaux services numériques des Charentais-Maritimes, le Département de la Charente-Maritime et ses partenaires ont imaginé une "Boutique Connectée Nomade" qui, du lundi 4 au vendredi 22 octobre prochains, sillonnera les routes de la Charente-Maritime pour faire étape dans 15 communes du Département. Cette Boutique s'adressera à tous les Charentais-Maritimes qui souhaitent apprivoiser le monde du numérique et notamment les commerçants qui ont la volonté de valoriser leurs produits et savoir-faire via internet.

• Annick Girardin, ministre de la Mer, à La Rochelle

La ministre de la Mer, Annick Girardin, est à la Rochelle jeudi 30 septembre pour une visite officielle consacré à la plaisance et aux sports nautiques. Elle inaugurera le salon international nautique à flot du Grand Pavois durant lequel elle rencontrera les acteurs de ce secteur. L’occasion pour elle d’acter la réunification de l’Association des Ports de Plaisance de l’Atlantique (APPA), de l’Association des Ports de Plaisance de Bretagne (APPB) et de la Fédération Française des Ports de Plaisance (FFPP). La ministre de la Mer ira ensuite visiter le bateau de Yannick Bestaven, récent vainqueur de la 9e édition du Vendée Globe. Dans un second temps, elle inaugurera le Sailing Lab de Tribord, incubateur de co- conception et de développement du sport nautique. Cette infrastructure novatrice, accessible à l’écosystème nautique rochelais comme au grand public amateur de voile, lui avait été présentée durant sa construction lors de sa première visite à La Rochelle en octobre 2020.

• « Notre terroir et ses agricultrices », une exposition photos à découvrir au Conseil régional du 6 au 22 octobre

Cette exposition, qui se tiendra du 6 au 22 octobre prochains, a été réalisée en partenariat avec Aqui ! Les textes accompagnants les photographies de Caroline Blumberg sont d'ailleurs signées par son emblématique fondateur Joël Aubert, à l'origine du projet.

 L'exposition, mettant en scène des agricultrices de la grande Région, se compose de neuf séries de deux photographies. Les différentes facettes de l'agriculture (élevage, maraîchage, culture céréalière), domaine de plus en plus plébiscité par les femmes, y sont à l'honneur.

 • Joël Aubert (1944 - 2021) : Etre au contact des gens, les connaître et s'intéresser à eux, à leur parcours et à leur vie, telle était l'ambition de Joël Aubert. Mettre en lumière ces jeunes, et notamment ces femmes, qui s'installent en agriculture, était important pour lui. Quoi de mieux alors que de les prendre en photos pour raconter leur vie !

Expo à l'Hôtel de Région à Bordeaux (Hall - 14 rue François de Sourdis) : Dans le cadre des mesures de sécurité liées au Covid, une pièce d'identité et un pass sanitaire seront demandés à l'entrée. Le port du masque est obligatoire. 

mardi 28 septembre 2021

La Région Nouvelle-Aquitaine en soutien à Haïti : Coopération internationale et solidarité

Les élus du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine se sont réunis mardi 28 septembre à l'Hôtel de Région à Bordeaux pour une commission permanente spéciale réservée aux représentations du Conseil régional dans les organismes extérieurs, mais également à la coopération internationale avec une aide d'urgence votée en soutien à Haïti suite au séisme du mois d'août dernier

En effet, alors qu'Haïti traverse déjà une grave crise politique, sociale et économique, un séisme de magnitude 7,2 a ravagé le sud-ouest de l'île samedi 14 août 2021. Le bilan est lourd avec le décès d'au moins 2 200 personnes, près de 350 disparus et plus de 12 200 blessés. Ces chiffres devraient malheureusement encore évoluer car de nombreuses zones touchées restent isolées, et les glissements de terrain ainsi que les inondations provoqués par l'ouragan Grace ont causé des dommages supplémentaires et compliqué les efforts de recherche. Ces conditions météorologiques s'ajoutent à une situation sécuritaire dégradée sur plusieurs routes menant aux trois départements touchés de Grand'Anse, Nippes et le Sud.

Près de 61 000 maisons ont ainsi été détruites, et plus de 76 000 ont été endommagées. De nombreux bâtiments publics (hôpitaux, écoles, hôtels, églises, entreprises privées, etc) ont été touchés ou se sont effondrés. 24 établissements de santé ont été endommagés ou détruits par le séisme. De nombreux hôpitaux ont dû évacuer leurs patients, et les établissements qui continuent de fonctionner sont débordés et manquent d'équipements médicaux et de médicaments. En tout, près de 600 000 personnes ont été affectées dans les 3 départements.

Face à cette catastrophe sans précédent, la solidarité internationale s'est rapidement mise en place avec l'envoi de matériels et d'équipes. Des ONG d'urgence de Nouvelle-Aquitaine, dont le professionnalisme en matière d'interventions d'urgence est reconnu - Pompiers de l'Urgence Internationale et Télécoms Sans Frontières - ont participé à cette mobilisation en envoyant sur place du personnel spécialisé et du matériel de secours.

Compte-tenu de son engagement depuis de nombreuses années en Haïti, notamment à travers des actions de coopération et de développement avec des collectivités du nord visant à renforcer les organisations paysannes et l'autonomie alimentaire de l'île, la Région Nouvelle-Aquitaine soutient les opérations engagées par ces ONG d'urgence en leur accordant une subvention de 31 000 euros répartie comme suit : 11000 euros à Pompiers de l'Urgence Internationale (Limoges) et 20 000 euros à Télécoms Sans Frontières (Pau).

Dans le même temps, des discussions sont engagées avec le centre de crise du Ministère des Affaires Etrangères, Cité Unies France et les partenaires régionaux intervenant sur place - en lien avec les ONG haïtiennes - pour la gestion de la post-crise et des conséquences de la catastrophe.

Zoom sur ces deux ONG néo-aquitaines :

Pompiers de l'Urgence Internationale (Limoges)

Créée en 2004, Pompiers de l'Urgence Internationale (PUI) est une association humanitaire dont le siège est à Limoges (87) et qui porte secours et assistance aux pays victimes de catastrophes naturelles ou humanitaires.

Une première équipe de PUI a quitté la France pour Haïti le 18 août avec comme objectifs l'évaluation des besoins et des structures effondrées, le secours médical aux blessés et la production et distribution d'eau potable. Elle a été positionnée à Dory, à proximité de l'épicentre. Une 2ème équipe PUI - en partenariat avec l'ONG 2AIP et Pompiers Missions Humanitaires - est arrivée en renfort quelques jours plus tard, soit au total une douzaine de personnes. La prise en charge des blessés se poursuit à un rythme d'une centaine par jour ainsi que la production et la distribution d'eau potable grâce à la mise en place d'une unité de purification photovoltaïque. Une équipe mobile a également été mise en œuvre pour se rendre dans les zones les plus reculées de l'arrondissement de Dory.

Télécoms Sans Frontière (Pau)

Télécoms Sans Frontières (TSF), créée en 1998 à Pau (64), est une ONG spécialisée dans la mise en place de moyens de communications lors des crises humanitaires pour les équipes de secours locales et internationales, mais également permettre aux populations touchées de reprendre contact avec leurs proches.

Dès la catastrophe, l'équipe de TSF s'est étroitement coordonnée avec la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC) et les équipes des Nations Unies pour l'Evaluation et la Coordination (UNDAC), afin de mettre à disposition les moyens de communication adéquats pour effectuer les premières évaluations. TSF a ainsi accompagné les équipes d'évaluation dans les trois chefs-lieux des départements affectés : Miragoane, Jérémie et Les Cayes. En parallèle, face à l'instabilité des réseaux de communication locaux, TSF a déployé un système de communication par satellite pour le centre opérationnel de Médecins Sans Frontières des Cayes afin de faciliter la prise en charge logistique et l'acheminement de médicaments jusqu'aux hôpitaux du département.

Présidentielles 2022 : Le député Jean-Philippe Ardouin lance officiellement le comité de soutien saintongeais à la réélection d’Emmanuel Macron

À sept mois des élections présidentielles, Jean-Philippe Ardouin, député de la 3e circonscription de Charente-Maritime annonce la création du comité de soutien saintongeais « Saintes – Saint- Jean-d’Angély et Vals de Saintonge » en faveur de la réélection d’Emmanuel Macron en 2022.

J.P. Ardouin, député
Communiqué du comité de soutien : « Créé dans une démarche d’ouverture et de rassemblement, ce comité de soutien a pour but de dépasser les clivages partisans traditionnels. Pour cela, nous invitons les citoyens, les élus locaux, les entrepreneurs et acteurs associatifs du territoire à rejoindre l’ensemble de ces femmes et de ces hommes qui veulent défendre le bilan du Président de la République, son action et participer activement à la campagne présidentielle quelles que soient leurs sensibilités politiques.

Ce comité aura pour objectif de défendre et de valoriser sur le terrain le bilan, les réformes et les actions impulsées par la majorité présidentielle. Il aura également pour but de formuler des propositions et de prendre part au débat public durant la campagne présidentielle.

Emmanuel Macron est, en ces temps difficiles de crise sanitaire et économique, le seul candidat crédible pour 2022.

Il est aussi le seul candidat capable de poursuivre l’élan de transformation du pays enclenché en 2017. La France est plus forte en 2022 qu’elle ne l’était en 2017, dans de très nombreux domaines : l’emploi, la sécurité, le dynamisme de nos territoires, l’attractivité, la transition énergétique et les transports.

Nous aurons à cœur de rappeler aux Français les décisions courageuses prises par le Président de la République au cours du quinquennat, notamment pour le pouvoir d’achat comme la suppression de la taxe d’habitation et la baisse record des impôts sur le revenu. Les nombreuses réformes structurelles et la gestion de la crise sanitaire ont porté leurs fruits : le chômage est à son niveau d’avant-crise bien en dessous de 2017, le travail paie mieux, et notre pays redevient l’un des pays les plus attractifs du monde. ».

Des réunions sur le territoire de la Saintonge et des actions sur le terrain seront organisées dans les prochaines semaines, en vue de la campagne présidentielle.

• Celles et ceux qui souhaitent rejoindre ce comité peuvent le contacter à l’adresse suivante : macron2022saintonge@gmail.com.

Jonzac : La Palette de Saintonge expose au cloître des Carmes

La Palette de Saintonge expose jusqu'au 3 octobre au cloître des Carmes. Parmi la centaine d'œuvres exposées, les toiles de Paule Benatti retiennent l'attention

Femme du Rajasthan

D'origine sarde, Paule Benatti est née en Tunisie. Ancienne comptable, elle découvre le pastel lors d'une exposition de Michel Bordas à à Périgueux. Devant ses peintures, elle a un véritable coup de cœur. Encouragée par son mari, elle se lance dans cette technique en 2005. Au fil des années, elle ose le portrait, les personnes qui ont un message à délivrer. Elle puise dans la source des regards une palette d'émotions. La peinture lui permet de s'évader, de voyager. A travers elle, elle parle au public qui vient à sa rencontre. 

« Je caresse de mes doigts la feuille, sans aucun intermédiaire entre mon idée initiale et sa réalisation progressive. Au fur et à mesure, je façonne le visage comme le ferait un sculpteur et la magie opère. Je cherche les meilleures nuances possibles pour rendre la vérité du regard, de la peau, des cheveux. Pour moi, le pastel permet d'exprimer à la fois avec douceur et force toute la gamme des émotions humaines ».

Paule Benatti et son ami Jean-Marie Grasset que expose également au cloître des Carmes
Offrande
Vieil homme au Japon
Laure (Octobre rose)


Le Chay : mise en service de l'unité de méthanisation Agri Seudre Energies financée par la Région et l'Europe

Rémi Justinien, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, participera à la mise en service de l'unité de méthanisation Agri Seudre Energies jeudi 30 septembre sur la commune du Chay 

 

La société Agri Seudre Energies a été créée à l'initiative de 6 agriculteurs. Portée par un collectif rassemblant des exploitants agricoles, le Zoo de La Palmyre, la coopérative agricole Océalia, et le constructeur Naskeo, cette unité de méthanisation collective s'inscrit pleinement dans la transition énergétique et l'économie circulaire du territoire.

 Cette dernière - qui sera officiellement mise en service ce jeudi 30 septembre en présence des partenaires du projet - permettra la production d'énergie renouvelable à partir des effluents produits sur les exploitations agricoles des associés ainsi que des substrats extérieurs en provenance de producteurs de déchets du territoire.

Ainsi, à partir des matières organiques des apporteurs de la zone, l'unité produira du biométhane, une énergie 100 % renouvelable et un engrais 100 % naturel de qualité : le digestat. Le biométhane sera injecté sur le réseau GRDF à hauteur de 130 Nm3/h. 1 234 567 000 tonnes / an de déchets organiques y seront valorisés et 1 012 000 MWh/an produits, soit la consommation de plus de 1 000 foyers.

 De plus, ce projet s'inscrit dans une économie locale d'échange paille/fumier entre éleveurs et cultivateurs de céréales.

 Cette unité de méthanisation a été financée à hauteur de 36 288 euros par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et pour un montant de 673 000 euros par l'Union européenne (Fonds européen de développement régional - FEDER).

Loudun/Inauguration de la Tour Carrée : une aide de la Région à hauteur de 149 969 euros

Emmanuel Charré, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, participera à l'inauguration des travaux de restauration de la Tour Carrée samedi 2 octobre prochain.

La tour carrée de Loudun (© ville de Loudun). Elle n'est pas sans rappeler le donjon de Pons, la tour de l'Isleau et la tour de Broue en Charente-Maritime

Emblème de la ville de Loudun, la Tour Carrée vient de faire l'objet d'une vaste restauration. D'importants travaux d'aménagement intérieurs et extérieurs ont également été effectués. Le diagnostic réalisé en amont avait révélé des altérations sur la pierre provoquant des pertes de matière importantes, entraînant des chutes de pierres et pouvant à terme mener une véritable déstabilisation de la structure et de l'édifice.

Acteur de premier plan pour conserver le patrimoine public du territoire, la Région Nouvelle-Aquitaine soutient cette opération d'envergure depuis ses débuts.  

149 969 euros ont été octroyés au total par la collectivité régionale, dont 99 969 euros attribués au titre de la restauration des monuments historiques et 50 000 euros dans le cadre du dispositif d'aide aux projets de sauvegarde et de valorisation du patrimoine remarquable.

L'ensemble de ces travaux permet aujourd'hui la préservation du monument restauré, tout en rendant à nouveau possible la visite du public et l'accès au sommet de ce donjon roman, œuvre majeure de l'architecture militaire de la Nouvelle-Aquitaine.

• La Tour Carrée (présentation sur le site de la Ville de Loudun)

La Tour Carrée témoigne du passé médiéval de Loudun. Elle domine la ville et ses alentours. Des études scientifiques, réalisées pendant les travaux de restauration à partir du bois des poutres (dendrochronologie), montrent qu'elle a probablement été construite entre 1162 et 1185 sous Henri II Plantagenêt, également roi d’Angleterre, pour protéger ses états d'éventuelles incursions des Comtes de Poitou. 

Grandes dates : Fin du XIe siècle : construction de l'actuel donjon ; 1209 : Le roi Philippe Auguste s'empare de la place ; 1598 : En gage de bonne exécution de l'Edit de Nantes, Loudun est remise aux Protestants ; 1622 : Le roi Louis XIII ordonne de démanteler la forteresse, à l'exception de la Tour Carrée.

Au XVème siècle, elle a été enclavée dans les bâtiments du Palais Royal. Au XVIIème siècle, elle a été sauvée in extremis lors de la démolition à la demande de Richelieu pour marquer la victoire du Royaume contre les places-fortes protestantes.

• A l'inverse de nombre de grandes tours quadrangulaires contemporaines, la tour de Loudun n'a jamais eu de vocation résidentielle. Trop exiguë et dépourvue de défenses militaires, elle ne constituait qu'un excellent point d'observation. Haute de 31 mètres et perchée sur une imposante éminence naturelle, la vue qu'elle offre sur l'horizon est imprenable. L'espace intérieur de 5,50 m sur 5 m se décomposait initialement en quatre niveaux séparés par trois planchers. Le sommet possédait une voûte de pierre formant terrasse extérieure. La tour est classée Monument Historique en 1877.

Saintes/Personnel communal : Débat autour de l'organisation du temps de travail entre majorité et opposition

C’est en examinant l’organisation du temps de travail du personnel communal, question présentée par Maryline Cheminade, que le sujet de « la souffrance au travail », soulevé durant le mandat de Jean-Philippe Machon, est revenu dans les débats. Des échanges ont eu lieu en particulier entre Véronique Abelin-Drapron (majorité) et Jean-Pierre Roudier (opposition) concernant la difficile période générée par le Covid-19. 

Le maire Bruno Drapron aux côtés de Maryline Cheminade, Philippe Callaud et Joël Terrien

Rappelez-vous, c’était en juin 2019 : lors d’un conseil municipal, le syndicat Sud avait évoqué les conditions de travail de certains personnels. A cette époque, les démissions étaient nombreuses à la mairie et la situation avait provoqué des bouleversements dans l’organisation du travail. Daniel Pierre, délégué Sud, avait demandé à prendre la parole après la CGT des Hospitaliers. Il avait alors lancé à Jean-Philippe Machon : « je suis venu parler de la souffrance au travail que vivent des collègues de la ville et du CCAS. Notre inquiétude se porte également vers la majorité silencieuse de salariés qui, en dépit des recommandations de leurs médecins, n’osent se plaindre ». 

Depuis l’eau a coulé sous les ponts et le Covid-19, avec toutes les difficultés qu’il a engendrées, s’est invité dans nos vies. En juin 2020, une nouvelle municipalité, présidée par Bruno Drapron, a été élue pour diriger la ville. Une municipalité dont la particularité est d’avoir face à elle cinq oppositions. Jeudi 23 septembre, se tenait le conseil municipal en présentiel à l’hôtel de ville. Le ton allait-il monter, comme ce fut le cas en d’autres circonstances ? A l’évidence non puisque les échanges, argumentés, sont restés équilibrés, l’humour se substituant aux flèches qui auraient pu être décochées en cas d’orage ! 

Le point 7 de l’ordre du jour portait sur le protocole d’accord relatif à l’organisation du temps de travail des agents communaux. En effet, la loi du 6 août 2019, dite de transformation de la fonction publique, a organisé la suppression des régimes dérogatoires aux 35 heures maintenus dans certains établissements et collectivités territoriaux et un retour obligatoire aux 1607 heures. Un délai d’un an à compter du renouvellement des assemblées délibérantes a été imparti aux collectivités et établissements pour définir les règles applicables aux agents. Pour répondre à cette exigence, un délai supplémentaire a été accordé jusqu’au 1er janvier 2022. 

Dans cet objectif, la mairie de Saintes a organisé plus de dix réunions afin de permettre à chacun de s’exprimer et d’établir un document recueillant l’unanimité. Selon Maryline Cheminade, chargée de présenter le suivi du dossier, les rencontres se sont déroulées dans de bonnes conditions, déclaration qui suscite la réaction de Pierre Maudoux, membre de l’opposition. Il s'appuie sur un tract de l’intersyndicale dénonçant « des propositions rejetées, la non transparence et le manque de communication avec les syndicats, aucun comité technique n’ayant eu lieu depuis janvier 2021 ».

Jean-Pierre Roudier, adjoint de Jean-Philippe Machon lors du précédent mandat, répond à Véronique Abelin-Drapron 

« Combien de villes ont fait l’effort d’organiser onze réunions ? Certaines se sont contentées d’appliquer la loi. Nous avons fait le choix de la concertation. Je regrette ce que disent les syndicats, le dialogue a bien eu lieu » riposte Bruno Drapron. C’est alors que Renée Lauribe Benchimol enchaîne sur la souffrance au travail des agents territoriaux : « Qu’en est-il aujourd’hui puisque qu’un audit social est prévu à la CDA en 2022 et rien encore à ce jour à la mairie ? ». 

Véronique Abelin-Drapron exprime « son avis personnel » : « Nous avons tous vécu une période traumatisante - celle du Covid - qui a laissé des traces. Aujourd’hui, en ce qui concerne le service communication par exemple, je ne le sens pas mal. Mais c’est mon sentiment ».

Un quiproquo s'installe alors. Pensant que les compétences de l'ex-municipalité sont remises en cause, Jean-Pierre Roudier s’estime visé par les propos de sa collègue de la majorité  : « C’est plus fort que vous, tous les sujets sont politiques ! Quand j’étais adjoint de J.P. Machon, j’ai présidé 80 réunions entre 2014 et 2020 et Maryline Cheminade, aujourd’hui première adjointe de Bruno Drapron, le sait bien puisqu’elle faisait partie de notre équipe ». En effet, Maryline Cheminade était adjointe de Jean-Philippe Machon dans une vie antérieure, avant de lâcher ses délégations en décembre 2018. 

Et Jean-Pierre Roudier d’ajouter : « Durant notre mandat, nous avons discuté avec les syndicats, rencontré les salariés, le maire s’est déplacé dans les bureaux, puis le Covid est arrivé... Aujourd’hui, la communication de la ville de Saintes deviendrait-elle plus importante que les ressources humaines ? ».

De gauche à droite : Rémy Catrou, Pierre Dietz, Renée Benchimol Lauribe, Pierre Maudoux, Sabrina Chaborel

Pierre Maudoux reprend la parole. Il souligne que « les gens se confient souvent à lui » (normal, il est sympa !) et les remarques faites sur le tract de l’intersyndicale concernent l’actuelle municipalité et non « l’ancien régime » comme le nomme Philippe Callaud, adjoint aux finances. 

« Vous avez l’oreille un peu orientée » rétorque Véronique Abelin-Drapron à Pierre Maudoux. Chacun campe sur ses positions.

Le protocole relatif à l’organisation du temps de travail du personnel est finalement adopté (à l’exception de l’opposition).

Suivent quelques échanges sur la communication précisément, l’actuelle mairie ayant choisi un bulletin trimestriel plutôt qu’un mensuel, avec la volonté de faire travailler les entreprises locales. Rémy Catrou offrira l’espace destiné à l’expression de son groupe « à des associations, des actions de progrès »

• Le protocole validé présente une durée annuelle légale de travail pour un agent travaillant à temps complet fixée à 1 607 heures (soit 35 heures hebdomadaires). 


lundi 27 septembre 2021

Saint-Fort sur Gironde, Vitrezay : l'art au cœur de la nature

Pour la 9ème édition, les Sentiers des Arts ont offert à un collectif d’artistes la possibilité de s’exprimer à travers un mouvement contemporain : le street art. Il regroupe plusieurs formes réalisées dans l’espace public : graffiti, pochoir, sticker, affichage, collage, installations. A l'origine de cette manifestation culturelle, la CDA de Royan, la communauté de communes de Haute-Saintonge et la CDC de l'Estuaire accueillent différentes œuvres. En Haute Saintonge, elles se situent à Vitrezay, Saint Fort sur Gironde et Saint Sorlin de Conac. En Gironde, rendez-vous à Braud Saint-Louis. 

Les murs sont devenus des pages d'illustration et même un container a eu son mot à dire, hébergeant en son flanc les oiseaux du marais. Un itinéraire à découvrir en bordure d'estuaire de la Gironde !

• Vitrezay

• A-MO

Street artist français né en 1982, A‑MO est passionné par la nature et les animaux. La "jungle urbaine" est son principal lieu d'expression et la nature, son sujet de prédilection. A‑MO a développé une technique très personnelle qui consiste à peindre des animaux en superposant des tags (signatures stylisées). Ces tags, réalisés principalement à la bombe de peinture ou au marqueur, se chevauchent comme les couches de peinture à l'huile d'un "tableau classique". L’artiste appelle cela "le Paintag".

« Dans le cadre de ce projet, j’ai réalisé une peinture en symbiose avec son environnement direct. À partir d’une liste d'oiseaux évoluant à proximité, j’ai choisi des sujets qui me plaisent esthétiquement et symboliquement. L’idée est ici de retranscrire la nature environnante sous une forme artistique ».



• Saint-Fort-sur-Gironde (mairie)

• Bouda

Née en 1994 à Hô Chi Minh Ville, Bouda vit et travaille en tant qu’artiste peintre et illustratrice à Paris et à Lyon. Impliquée dans l’illustration et la peinture, elle fusionne ses deux disciplines en les appliquant sur tous les supports possibles.
Bouda vous invite à vous immiscer dans ses dessins, vous laisser vous imprégner par la densité de ses créations. Inspirée par la bande dessinée de Franquin, Erroc et Pica ou encore Sempé, elle a pour volonté de raconter des histoires. Ses dessins sont des caricatures et des croquis sur le vif des gens qu’elle observe autour d’elle. Bouda affectionne la première esquisse avec ses imperfections et ses défauts. Pour elle, la beauté et la particularité de chacun se trouvent dans le hasard de la première ébauche. Elle aime l’idée d’imaginer des histoires, des vies, de les dessiner ainsi et d’extrapoler...

« Je souhaite retranscrire la ville et les habitants, son ambiance et son énergie comme une case de bande dessinée. Ma réalisation s’inspire évidemment de cette bourgade, Saint‑Fort‑sur‑Gironde, de ses environs avec ses collines viticoles, vallons boisés et marais estuariens, aux confins de la Saintonge. Si l’architecture du bourg dessine le cadre de la pièce, les rencontres, les partages avec les habitants donnent forme à la peinture.
Depuis toute petite, je m’inspire et j’alimente mes dessins de la bande dessinée. J’affectionne l’illustration avec de simples aplats de couleurs et un contour franc, la spontanéité du premier jet et l’exagération des traits. J’aime raconter des histoires, celle des gens et de l’environnement où je me trouve et les retranscrire sur grand format ».

Saint-Sorlin de Conac : Deux artistes, Kegrea et Syrk, sur le sentier des arts

Sur le Sentier des Arts, rendez-vous culturel organisé par les trois collectivités que sont la CDA de Royan, la communauté de communes de Haute-Saintonge et la CDC de l'Estuaire, deux œuvres de Kegrea et Syrk s'offrent à la découverte dans le bourg de Saint-Sorlin de Conac. L'une décore le mur de la salle municipale jouxtant la route, l'autre se trouve près du théâtre de verdure. Ces peintures grand format, la première dédiée à la vie maritime avec son bateau et la seconde au street art, apportent leurs couleurs vives et chatoyantes à des espaces qui passaient jusque-là inaperçus. Ces deux clins d'œil à l'environnement apportent un plus à cette localité qui possède par ailleurs une église romane construite au XIIe siècle (remaniée par la suite) et une stèle émouvante en hommage aux habitant de Schewyen (Moselle), venus de réfugier dans la région durant la Seconde Guerre mondiale. 

Portrait des artistes qui ont travaillé à Saint-Sorlin :

• Kegrea

Agé de 33 ans, Kegrea vit à Angoulême. Artiste plasticien, il travaille à la collecte de traces, de documents de toutes sortes, de photographies des lieux et de personnes tombées dans l'oubli. La matière trouvée est alors le point de départ d'une recherche visant à redonner vie aux êtres et aux éléments que le temps a estompés. Comme la toile ou la couleur, l’histoire devient un matériau dont émane une mélancolie salutaire, nous interpellant sur la fragilité de l'existence et le monde qui nous entoure.

« Pour ma démarche, je travaille sur la notion d'écologie et je questionne notre rapport à l'environnement, aux traces humaines dans le paysage. C’est à la suite de quelques explorations autour de Saint‑Sorlin de Conac et dans ses alentours que j’ai pu produire mon image finale ».

• Syrk

Le Poilu pour gardien...

Artiste, graffeur et illustrateur autodidacte basé à Poitiers, Syrk est passionné par la peinture qu’il pratique quotidiennement et avec frénésie sur tous types de supports. En 2005, il se déclare en tant qu’indépendant et débute une importante production de peintures murales, activité qui l’amène à beaucoup voyager. En 2014, commence le projet Syrk. L’artiste se crée une nouvelle identité artistique et travaille assidûment au développement de son propre style pictural. Ainsi, au travers de ses peintures puissamment colorées, l’artiste invite le spectateur à entrer dans un univers décalé, à la frontière entre l’humour, la poésie et l’absurde. Syrk aime à mettre en scène divers animaux dans des situations amusantes et originales, dont le style rappelle fortement celui de l’imagerie enfantine. Doté d’un intérêt naturel porté sur tous les modes de création, la culture personnelle de Syrk se nourrit et s’enrichit au fil du temps, de ses expériences comme de ses rencontres. Ainsi, s’inspirant de la culture urbaine autant que du monde de l’illustration et de la bande dessinée, l’artiste a su se forger une signature singulière et forte, qu’il ne manque jamais de confronter à celle d’autres artistes à l’occasion de projets collaboratifs.

« J'ai réalisé sur un mur de la commune de Saint‑Sorlin‑de‑Conac une peinture sur le thème de l'animal et de la végétation qui s'intégrera très bien avec l'environnement très vert et arboré qu'il y a autour de ce mur… tout en gardant mon style coloré et décalé ».

• Hommage aux amis de Schewyen en Moselle

Monument implanté en face de la mairie


• L'église romane, discrète et touchante de simplicité


jeudi 23 septembre 2021

La Rochelle/Grand Pavois : Du mardi 28 septembre au dimanche 3 octobre

LE DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-MARITIME VOUS DONNE RENDEZ-VOUS AU GRAND PAVOIS

Depuis de nombreuses années, le Département soutient ce grand rendez-vous international dédié aux passionnés et professionnels du nautisme. En 2021, notre collectivité sera particulièrement présente et animera deux espaces.

L'un au cœur du salon avec le restaurant "La Criée des Mouettes" pour découvrir la Charente-Maritime gourmande et l'autre sur la plage des Minimes pour promouvoir "Le sport pour tous" en proposant des activités sportives pour tous et adaptées aux personnes en situation de handicap.

LE DÉPARTEMENT ENCOURAGE LE "MANGER LOCAL ET DE SAISON" EN CHARENTE-MARITIME

Après les succès rencontrés lors des dernières éditions, nous restons au cœur du salon avec un stand de 190 m2 dédié à la promotion de la Charente-Maritime et de ses acteurs. En 2021, la gastronomie charentaise-maritime sera à l'honneur avec la campagne "Manger local et de saison", l'occasion de mettre en avant nos producteurs locaux et leurs délicieux produits.

Un avant-goût du programme :

▪ Des assiettes-dégustation concoctées avec les produits locaux "Terre & Mer" du jour seront proposées à la vente (les bénéfices sont destinés à la Caisse de secours aux familles de péris en mer).

▪ Des recettes seront réalisées devant le public par nos chefs Johan Leclerre (MOF 2007) et Éric Robert (MOF 2000). 

▪ Des rencontres avec nos producteurs locaux référencés notamment sur le tout nouveau site Manger17.fr.

▪ Des rencontres, ateliers et animations sont en cours de programmation ...

LE DÉPARTEMENT SOUTIENT "LE SPORT POUR TOUS" EN CHARENTE-MARITIME

Pour cette édition 2021 du Grand Pavois, le Département investit également la plage et soutient "le sport pour Tous". Avec l'UNSS, près de 230 collégiens sont invités à venir découvrir les sports nautiques et en partenariat avec le comité départemental d'handisport et de sport adapté, la Charente-Maritime mettra en avant les activités sportives auprès des personnes en situation de handicap. Un espace de 100 m2 sur la plage des Minimes accueillera valides et non valides pour des activités nautiques à découvrir, à essayer et à partager ! Les Comités Départementaux Sport Adapté et Handisport ainsi que le Département partagent une même ambition commune d'intégration, de cohésion sociale et d'inclusion des personnes en situation de handicap dans le sport et par le sport.

Paddle, bateau à voile adapté, jet ski, baptême nautique, etc

« Le Grand Pavois est le rendez-vous nautique incontournable de la rentrée, c’est une vitrine de choix pour la filière nautique charentaise-maritime. Le Département a une tradition maritime fortement ancrée, c’est une évidence pour nous d’accompagner, depuis de longues années maintenant, ce symbole de l’attractivité et du rayonnement de la Charente- Maritime. Notre partenariat avec le Grand Pavois est la marque de notre fidélité à l’histoire du Département et à ses développements contemporains, dont le nautisme, qui perpétue l’ouverture au monde et un savoir-faire industriel incomparable » déclare Sylvie Marcilly, présidente du Département de la Charente-Maritime.

Surgères : inauguration de l'unité de méthanisation Aunis Bio Gaz financée à hauteur de 992 159 euros par la Région

Rémi Justinien, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, participera à l'inauguration du site de méthanisation d'Aunis Bio Gaz vendredi 24 septembre à Surgères aux côtés de Thierry Bouret, président de la SAS (ZI la Combe).

© Aunis Bio Gaz 

Cette inauguration sera l'occasion de découvrir le procédé de méthanisation et l'ensemble des installations du site mais aussi de rencontrer les associés et les salariés d'Aunis Bio Gaz ainsi que leurs partenaires. Ce projet a bénéficié d'une subvention régionale d'un montant de 992 159 euros.

L'unité de méthanisation a été dimensionnée pour digérer 39 815 tonnes par an de biomasse (à dominante fumiers et lisiers, intercultures et paille) provenant principalement de 21 exploitations agricoles, 3 industries agro-alimentaires locales et 2 coopératives agricoles dans un rayon maximum de 15 km.

Le digestat issu de la méthanisation (soit 36 600 tonnes par an) permettra d'amender et fertiliser les parcelles agricoles en substitution des engrais minéraux dans le cadre d'un plan d'épandage règlementé. L'apport de biomasses "externes" autres que les effluents d'élevage - à savoir les déchets organiques des industries agroalimentaires, tontes de pelouses des collectivités, paille et cultures intermédiaires - permettra d'apporter 55 tonnes d'azote supplémentaires. D'autre part, les camions de la société Aunis Biogaz, dédiés au transport des intrants et du digestat, rouleront au bio méthane carburant (Bio Gnv) limitant donc l'impact sur l'environnement.

L'unité de méthanisation permettra de valoriser 1 803 300 Nm3 par an de biométhane renouvelable, soit une énergie de 17 387 MWh PCI injectés (l'équivalent du chauffage de 2 484 maisons). 1% de ce biométhane est consacré au carburant (Bio Gnv) pour le fonctionnement des camions de la société. Le gaz  renouvelable sera vendu à un énergéticien dans le cadre d'un contrat de vente garantie sur 15 ans.

Cette activité va en outre permettre d'économiser 5 709 tonnes équivalent C02 par an par substitution du gaz fossile, soit l'équivalent des émissions évitées de 2 730 véhicules parcourant 15 000 km/an. 

Jonzac/Jardin médiéval : Les recettes de Josée Bousseau-Couprie

Non loin de la Seugne qui serpente au pied du château, le jardin médiéval des Douves, entretenu par l'association Les Amis de Jonzac, est situé à proximité de l'ancien chemin de ronde. Un lieu pittoresque à découvrir au cœur du quartier historique. A l'occasion des Journées du Patrimoine, les visiteurs, nombreux, ont découvert des recettes à élaborer à partir des plantes qui poussent en cet endroit.

Visite du jardin par Josée Bousseau-Couprie
Le jardin se trouve près du premier château de Jonzac ruiné durant la Guerre de Cent Ans
La rue (aujourd'hui couverte et appelée chemin de ronde) y conduisant
Dimanche, accueil par G. Magnaval, P. Couprie, J.P. Coquillot, le harpiste Emmanuel Lahoz
Dans cet espace clos, réparties en différents carrés entourés de plessis, poussent plus d'une centaine d'espèces de plantes médicinales (capables de nourrir, soigner et vêtir les hommes) : Le carré des femmes, le jardin de Marie, le carré des simples. Liste non exhaustive.

Chaque visite est l'occasion d'ouvrir le grand livre de botanique. N'hésitez pas à le découvrir. On y apprend que les cépages de vigne Chauché ont longtemps poussé dans la région ; que les roses ont été rapportées par les Croisés de Damas ainsi que les croix de Jérusalem ; qu’il existe une herbe aux chats et même la fameuse mandragore ! Des recettes, à faire chez soi, y sont proposées. 

• Les recettes de Josée Bousseau-Couprie
• Recettes à découvrir au jardin médiéval de Jonzac !