jeudi 29 avril 2021

Jonzac : « Le forage est techniquement terminé. Mission accomplie pour l’instant » déclare Claude Belot

Avec un débit dépassant les 80 m3/h et une eau sortant à plus de 60 degrés, le troisième forage de Jonzac est plus performant que ses frères aînés, Soenna 1 et Lomega. Voilà qui ouvre des perspectives non seulement pour le développement des Thermes de Jonzac, mais aussi pour d’autres projets à définir.

 L'eau du Trias a été puisée à 1930 mètres de profondeur (© N. Bertin)                           
En ce printemps 2021, le grand chantier de Jonzac se situait non loin de la station thermale, sur la route d’Ozillac. Début avril, l’eau du Trias (250 millions d'années) a enfin jailli des entrailles de la Terre. Les élus, dont Claude Belot, président de la CDCHS, ne cachaient pas leur joie après 45 jours d’attente et d’efforts intenses, les ouvriers et les techniciens forant 24 h/24 et 7 jours/7. Durant le week-end, les dernières opérations concernaient les remontées de pression (enregistrement, hauteur de la nappe, etc) tandis que des caméras ont été introduites à l’intérieur des tubages et des crépines.  « Les mesures sont bonnes » remarque Jean-Luc Goeury du groupe Arverne. Le débit dépasse les 80 m3/h et d’après certaines mesures, il pourrait être supérieur. Quant à la température, elle est de 67 degrés au fond du puits et de 61 en surface.

« Dans la vie, il faut être opiniâtre ! Après les deux premiers forages de moyenne production, ce troisième est très prometteur. Il fournira largement les Thermes de Jonzac et pourquoi pas le réseau de chauffage géothermique. Le forage est techniquement terminé, des essais ont été effectués en ce qui concerne la stabilité et le débit pendant 72 heures. Mission accomplie pour l’instant ! » souligne Claude Belot. Il reste bien sûr des travaux à réaliser (descendre une pompe pour travailler le débit, assurer la stabilité, etc). La nature du sous-sol profond, composé de grès et de dolomite, offre des débits très intéressants. 

Quelles sont les opérations prévues par la suite ? La qualité de l’eau sera testée, les eaux thermales étant très réglementées. En mai prochain, une demande visant à exploiter le forage sera déposée auprès des Ministères de la Santé et de l’Environnement. Les volumes d'eau prélevés resteront inchangés puisque ce puits vient en remplacement du précédent. La procédure consiste en des analyses régulières étalées sur un an démontrant que la qualité de l’eau est stable. Si tout va bien, l’autorisation devrait être obtenue en 2023. En tant que maître d’œuvre pour la Ville de Jonzac jusqu’à la réception du puits définitif, Antea Group réalisera les travaux de raccordement jusqu’à la station thermale. 

« Le forage est techniquement terminé. Mission accomplie pour l’instant » déclare Cl. Belot

• Le groupe Arverne a réalisé le forage en quarante cinq jours. Prochain chantier pour Jean Luc Goeury et son équipe : un forage géothermique dans la région parisienne. 

mercredi 28 avril 2021

Les jeunes de l'intérieur : nouvelle exposition sur la façade de la Préfecture de La Rochelle

Le ministère de l’Intérieur accueille de nombreux jeunes dans ses services. Quels que soient leur statut ou leurs missions, ils sont une richesse pour les équipes des services de l’État. Pour eux, ce sont autant d’expériences formatrices et utiles pour tout le reste de leur parcours.

Aujourd’hui, le ministère de l’Intérieur s’engage à aller encore plus loin pour les jeunes en leur proposant 10 000 stages, contrats d’apprentissage, services civiques et autres opportunités.

Collégiens de troisième, lycéens, apprentis et étudiants jusqu’à 26 ans peuvent profiter durant toute l’année 2021 du Plan 10 000 jeunes.

Cette nouvelle exposition, voulue par le préfet de la Charente-Maritime, vise à valoriser la diversité des métiers des services de l’État et faire découvrir aux jeunes Charentais-Maritimes celles et ceux qui les incarnent : policiers, gendarmes, jeunes sapeurs-pompiers, personnels de la préfecture et des directions interministérielles de l’État.

Plus de cinquante offres (stages, apprentissage, services civiques, etc.) sont disponibles sur le site de la préfecture :

https://www.charente-maritime.gouv.fr/Publications/Concours-et-recrutements/Operation-10-000-jeunes

• Inauguration de l'exposition mercredi 28 avril devant la préfecture, 38 rue Réaumur à La Rochelle

Nicolas Basselier, préfet, inaugure d'exposition
Cette nouvelle exposition voulue par le préfet de la Charente-Maritime vise à valoriser la diversité des métiers des services de l’État
Iman, en service civique à la sous-préfecture de Jonzac, travaille au sein de l'équipe que dirige Estelle Leprêtre, sous-préfète

Se faire dépister avec les médiateurs de lutte anti-covid 19

Afin de renforcer les capacités de dépistage du covid-19 en Charente-Maritime, les équipes de médiateurs de lutte anti-covid 19 du SDIS poursuivent leur mobilisation et se déplacent tous les jours dans le département

En Charente-Maritime, le service départemental d’incendie et de secours a été retenu pour porter cette mission départementale. Chaque semaine, de nouvelles opportunités de dépistage au plus près de la population sont proposées. Les lieux sont définis directement par les municipalités accueillant ce service. Les rendez-vous de cette semaine sont les suivants :

• Lundi 26 avril :

Commune de Rivedoux-Plage

Commune de Saint-Martin-de-Ré

• Mardi 27 avril :

Commune de Bourcefranc-le-Chapus

Commune de Saint-Pierre d’Oléron

• Mercredi 28 avril : Commune de Courçon

• Jeudi 29 avril : Commune de Rochefort

• Vendredi 30 avril : Commune de Châtelaillon-Plage

Chaque semaine, la préfecture publie sur son site internet www.charente-maritime.gouv.fr les nouvelles dates.

Ce dispositif des médiateurs de lutte anti-covid-19 vient compléter l’offre de dépistage en laboratoires et sites permanents dont la liste est disponible sur https://www.sante.fr/cf/centres-depistage-covid/departement-17.html

Le dépistage de la Covid-19 est accessible et gratuit (pris en charge par l'Assurance maladie) pour tous, avec ou sans ordonnance.

• Quand se faire dépister ?

Lorsque l'on est cas contact d'une personne testée positive, au moindre doute, au moindre symptôme, après une baisse de vigilance ou une situation à risque où les gestes barrières n'ont pas pu être respectés, avant de visiter des personnes à risques.


mardi 27 avril 2021

Jean-Jacques Elie, maire de Mazerolles, nous a quittés

Maire de Mazerolles depuis 1983, délégué communautaire à la CDCHS, féru d’archéologie, Jean-Jacques Elie a succombé à une inexorable maladie à l’âge de 67 ans. Ses obsèques seront célébrées lundi 3 mai à 10 h en l’église de Machennes (commune de Mazerolles). 

En 2017, inauguration du musée archéologique de Pons

Unanimement apprécié, Jean-Jacques Elie laissera le souvenir d’un homme aimable et cultivé, toujours prêt à ouvrir le dialogue et partager ses connaissances. Il aimait sa région, son passé, ses racines. Ainsi en 2017, lors de l’inauguration du musée archéologique de Pons, riche de nombreuses collections, il avait évoqué sa rencontre avec le professeur Bernard Vandermeersch, paléoanthropologue spécialiste de l’homme de Neandertal, qui avait conduit les travaux de Saint-Césaire. « Nous étions partis à l’Université de Bordeaux montrer nos trouvailles enveloppées dans du papier journal. Dans un premier temps, tout le monde rigolait. Mais quand Bernard Vandermeersch a dit qu'elles retenaient son attention, ses collaborateurs ont changé de tête ! » aimait-il à rappeler. Depuis, les recherches sur l’homme de Neandertal ont beaucoup progressé et le Paléosite de Saint-Césaire, qui lui est consacré, est devenu une étape incontournable. En 2020, dans le cadre de l'Université d'été de Jonzac, il avait animé une conférence sur le thème "Une belle histoire : l'évolution de la vie sur terre" suivie par un nombreux public.

« C’est avec beaucoup de tristesse que j’ai appris la disparition de Jean-Jacques Elie. Nous nous parlions souvent par téléphone. C’était un ami extraordinaire, un humaniste spécialisé en histoire et en archéologie. Il portait la Saintonge au fond de son cœur et avait une passion particulière pour la commune de Mazerolles. La Communauté de Communes de Haute-Saintonge lui rendra hommage prochainement » souligne Claude Belot, président de la CDCHS. 

Nous adressons nos sincères condoléances à la famille de Jean-Jacques Elie. 


lundi 26 avril 2021

Montendre/ En 2021, Freemusic s’adapte et propose un format éphémère : « Let It Free »

COMMUNIQUE DES ORGANISATEURS : 

Le 9 mars dernier, à l’occasion d’un Live sur nos réseaux sociaux, nous vous disions toute notre incertitude concernant la prochaine édition du festival Freemusic. Aujourd’hui il nous tenait à cœur de vous donner des nouvelles, alors même qu’aucune directive gouvernementale supplémentaire sur les événements de l’été ne nous a été communiquée depuis le 18 février.

Les restrictions actuellement établies rendent impossible la tenue du festival Freemusic sous sa forme habituelle avec l’ambition et la vision que nous en avons. Aujourd’hui, il serait utopique et risqué d’attendre une hypothétique amélioration des conditions d’accueil pour prendre une décision.

Freemusic n’aura donc pas lieu... mais il est pour nous inenvisageable de ne pas retrouver nos festivaliers, bénévoles, partenaires, artistes et techniciens et de laisser le lac silencieux cette année encore !

Les conditions ne sont pas celles que nous espérions, mais nous avons mis toute notre énergie et notre imagination afin de défendre la musique et la fête, plus que jamais motivés pour créer un événement unique. Exceptionnellement, Freemusic se métamorphose cet été en un événement éphémère : les 2 et 3 juillet vous avez rendez-vous à Let It Free !

Porté par les mêmes valeurs qui nous sont chères depuis toujours - l’audace, le partage et la convivialité - ce « petit frère » du Freemusic proposera une version repensée et recentrée pour s’adapter aux réglementations en vigueur et pour un nombre de festivaliers limité.

Toujours sous les pins emblématiques du lac de Montendre, l’implantation du site a été réfléchie pour associer confort et sécurité.

La programmation artistique s’exprimera sur 2 soirées de 3 concerts. Construite avec la même attention et la même qualité qui font notre force, elle offrira aux talents français l’accès à une unique grande scène qui n’a rien à envier à la Lake Stage. Les DJ sets rythmeront toute la soirée, pendant les changements de plateaux et en after.

Deux concerts initialement programmés pour l’édition 2021 de Freemusic sont confirmés pour Let It Free. Dans cette configuration exceptionnelle :

• Tryo viendra enfin fêter ses 25 ans sur scène le vendredi 2 juillet !

• PLK nous fera l’honneur d’être présent le samedi 3 juillet !

D’autres artistes rejoindront bientôt la programmation de Let It Free et seront prochainement révélés.


Let It Free aura lieu les 2 et 3 juillet 2021, deux semaines après le week-end historique de Freemusic, une décision motivée par l’anticipation d’un allégement des mesures qui serait symboliquement fixé au « début de l’été » et par notre envie de maximiser nos chances de nous retrouver dans les meilleures conditions.

Une nouvelle billetterie est en place pour Let It Free sur notre site freemusic-festival.com/billetterie, au tarif de 29€ le billet soirée et 48€ le Pass 2 jours (hors frais de distributeur).

Tous les billets achetés pour Freemusic 2021 seront automatiquement remboursés à partir du 21 avril, sans aucune démarche à réaliser et nous prenons en charge les frais de distributeur pour un remboursement de nos festivaliers au centime près !

En cette année spéciale, forcément différente des précédentes, retrouvons-nous à Let It Free par Freemusic les vendredi 2 et samedi 3 juillet 2021 au lac de Montendre !

Suivez l’actu en temps réel sur nos réseaux sociaux : facebook.com/FestivalFreeMusic, twitter.com/festfreemusic, instagram.com/festfreemusic et sur notre site www.freemusic-festival.com

Remplissage des mares de tonnes : Déclenchement des mesures d'interdiction de remplissage sur 4 bassins de gestion

Les modalités de remplissage des mares de tonnes sont fixées par l'arrêté préfectoral n° 21EB0145 du 6 avril 2021 encadrant et définissant les mesures de restriction ou de suspension provisoire du remplissage des mares de tonne dans le département de la Charente-Maritime entre le 15 avril et le 30 novembre 2021. Dans chaque bassin de gestion sont définis des indicateurs représentatifs de l’état des milieux qui déterminent suivant leur niveau les règles de gestion applicable au remplissage des mares de tonne.

Mare de tonne

L’absence d’écoulement à certains ouvrages d’évacuation à la mer dans 4 bassins sur 13 nécessite la prise de mesures d’interdiction de remplissage et de remise à niveau des mares de tonne pour la chasse de nuit au gibier d’eau.

NOUVELLES DISPOSITIONS

Par arrêté préfectoral, le Préfet de la Charente-Maritime a décidé des mesures de restrictions suivantes :

À partir du 26 avril, à 8 heures, les prélèvements en milieu naturel pour le remplissage des mares de tonnes de chasse sont soumis aux règles suivantes :

Interdiction de remplissage et de remise à niveau : Curé-Sèvre Niortaise ; Marais de Rochefort Sud ; Marais de Rochefort Nord ; Marais bord de Gironde Nord.

Remplissage possible sans limitation sur les autres bassins

Dix jours avant l’ouverture de la chasse au gibier d’eau, conformément à l’arrêté cadre, la situation dans chaque bassin de gestion sera réexaminée afin d’arrêter les règles de remplissage des mares de tonnes.

« Ruralités en Nouvelle-Aquitaine et en Europe » : conférence-débat consacrée à la jeunesse en milieu rural

La conférence-débat organisée par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et le Cluster Ruralités sur  le thème « Ruralité(s) en Nouvelle-Aquitaine et en Europe » se poursuit. La deuxième session de ce webinaire sera diffusée en direct demain mardi 27 avril et portera plus particulièrement sur la jeunesse.

La recherche du premier emploi, d'opportunités professionnelles, la mobilité, la création de logements pour les jeunes actifs en territoire rural, la participation des jeunes au développement de leurs territoires et les outils mis en place ou idées à développer pour favoriser le retour des diplômés et des jeunes actifs dans leurs communes d'origine, sans compter l'ouverture au monde extérieur sont des questions centrales qui concernent les jeunes de ces territoires.

La deuxième partie de ce webinaire : « Comment répondre aux attentes de la jeunesse en milieu rural ?Comment accompagner les jeunes actifs pour leur investissement dans les territoires ? » sera visible sur la chaîne YouTube de la Région Nouvelle-Aquitaine : 

https://www.youtube.com/watch?v=9o-YKc8uwS0

 • Programme :

- Introduction par Clément Reversé, doctorant en sociologie (centre Émile Durkheim) et en science politique et sociologie comparative (CNRS, Sciences Po Bordeaux, Université de Bordeaux) et François Dubet, professeur de sociologie à l'Université de Bordeaux, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales et auteur d'ouvrages sur les mouvements sociaux, les problèmes urbains, la marginalité juvénile, la délinquance, l'école, la socialisation, le travail et la théorie sociologique.

 - Témoignage de deux maires ruraux : Patricia Rouxel, maire d'Aigondigné (79) ; Daniel Barbe, maire de Blasimon (33), président de l'Association des maires ruraux de Gironde et président du Cluster Ruralités.

 - Débats en présence du président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, de la vice-présidente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de la ruralité, de Thomas Tetelin, jeune informaticien travaillant à Bordeaux résidant à Port-Sainte-Marie (47), de Paolo Cesarini, ancien haut-fonctionnaire de la Commission européenne à la DG COMP et CONNECT, Tomás Garcia-Azcarate, sous-directeur au CNRS d'Espagne (IEGD-CSIC), chercheur au CEIGRAM de Madrid, membre de l'académie de l'agriculture de France et de l'Academia dei Georgofili, ancien haut-fonctionnaire de la Commission européenne à la DG AGRI, Jean-Marie Guilloux, conseiller technique à l'Institut national de recherche agronomique et de l'environnement (INRAE) de Toulouse. 

mercredi 21 avril 2021

Saintes : Lancement de l’appel à projets "prévention de la délinquance"

Dans le cadre du contrat intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance, la Communauté d'Agglomération lance son appel à projets annuel. Véronique Abelin Drapron, conseillère communautaire déléguée à la politique de la Ville, et Véronique Cambon, vice-présidente déléguée à la Jeunesse, en ont présenté les grandes lignes mardi dernier. 

Présentation de l'appel à projets

L'objectif est de soutenir les associations et les communes de la CDA qui souhaitent mettre en place des actions réparties en quatre axes : prévenir ou lutter contre les violences intra-familiales ; prévenir ou lutter contre les addictions ; prévenir les risques liés aux écrans ; favoriser une meilleure sécurité sur la route.

L'appel à projets est doté d'un budget de 27000 euros. Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 24 mai 2021. Les éléments sont consultables sur le site internet de l'Agglomération.

Comme l’ont souligné les deux élues, « ces priorités ont été identifiées en accord avec l'Etat et après échanges avec les partenaires du CISPD qui sont très impliqués sur l'Agglomération de Saintes dont le Procureur, la Présidente du Tribunal, les forces de Police nationale, municipale et de gendarmerie, mais aussi le Département, la SEMIS, les Maisons de quartier, le CIDFF, Tremplin 17, Erequasol, l'Education nationale, les établissements scolaires, le CFA, l'hôpital. Ce partenariat est indispensable pour répondre aux différentes problématiques ou risques qui peuvent se poser sur le territoire. En effet, la crise sanitaire et les confinements ont des conséquences sur les comportements dont l’augmentation des violences intra-familiales, le temps passé devant les ordinateurs, les addictions ». Parmi les exemples de dossiers financés les années précédentes, on note l’accompagnement des pères de famille afin de trouver leur place après une séparation (association Re-Pères 17) ainsi que l’aide au permis de conduire pour des jeunes accompagnés par la Mission locale qui s'engagent dans des actions bénévoles dans l'intérêt public.

• Au-delà de cet appel à projets, un travail étroit est mené avec Véronique Cambon, Eric Pannaud, vice-président en charge de l’Education, et Caroline Audouin, élue communautaire déléguée en charge de la santé (contrat local de santé), quant à la prévention auprès des jeunes. 

Véronique Cambon rencontre actuellement l'ensemble des maires et responsables chargés de la jeunesse pour recueillir leurs avis, besoins et propositions afin d’intervenir efficacement sur tout le territoire. 

• Au niveau national, une nouvelle stratégie de prévention de la délinquance est lancée :

L’Agglomération de Saintes et les partenaires du CISPD en profitent pour travailler sur un diagnostic local de prévention de la délinquance qui permettra d'adapter les axes d'intervention du CISPD à l'évolution des besoins sur le territoire, notamment après cette période sanitaire compliquée. Un questionnaire est accessible en ligne pour recueillir la parole des habitants. Rendez-vous sur le site de la Communauté d'Agglomération de Saintes. Les avis des habitants complèteront les données statistiques et les retours des partenaires de terrain. 

https://www.agglo-saintes.fr/29-actualites/661-securite-et-tranquillite-votre-avis-nous-interesse.html

mardi 20 avril 2021

Saintes/Restauration de Saint-Eutrope : Lancement des travaux dans la crypte et le chevet roman

La basilique Saint-Eutrope est un monument emblématique de Saintes. Chef d’œuvre de l’art roman, sa crypte constitue l’un des lieux à découvrir dans la région. Endroit secret, énigmatique, il fascine par son impressionnante forêt de piliers romans, massifs et sculptés, qui entoure le tombeau du premier évangélisateur de la Saintonge. Chacun attendait avec impatience que soient annoncés les travaux qui permettront de protéger ce patrimoine remarquable et de le valoriser. Vœu exaucé : vendredi après-midi, le maire Bruno Drapron, entouré de Dominique Deren, adjointe chargée de la culture et de Joël Terrien, en charge des travaux et de l’aménagement urbain, ont présenté les programmes de restauration, répartis en deux phases de 2021 à 2023. Sont concernés le mur du chevet nord et son décor roman (près du clocher) ainsi que la crypte où une dalle de béton, installée voici plusieurs décennies, favorise et accentue l’humidité. Si les finances l'autorisent, une troisième tranche renouera avec les agencements architecturaux tels qu’ils avaient été conçus initialement.

Le tombeau de Saint-Eutrope dans la crypte (© Nicole Bertin)

Au fil du temps et de ses aléas, la basilique Saint-Eutrope, inscrite par l'Unesco au Patrimoine mondial de l’humanité (étape sur les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle) a subi des modifications, voire des amputations. Toutefois, elle a gardé, en partie intacte, sa crypte du XIe siècle qui renferme le cénotaphe de Saint-Eutrope, personnage éminent de la chrétienté. Le culte de ce martyr, qui fut le premier évêque de Saintes, est attesté depuis le VIème siècle (sous les Mérovingiens convertis au christianisme) par le chroniqueur Grégoire de Tours et par l'évêque de Poitiers Saint Venance Fortunat.

Malheureusement, les monuments s’abîment, comme l’a hélas montré un diagnostic réalisé en mars 2019. La pierre s’érode, les frises se détériorent et les mousses envahissent les interstices. Sans oublier les pigeons qui peuvent laisser des traces acides de leur passage. D’où une certaine urgence à intervenir. « Nous sommes à l’un des moments fondamentaux pour comprendre l’architecture romane dans la région Aquitaine et le diocèse de Saintes. La région possède moult témoignages romans, l’abbaye aux Dames de Saintes, l’église d’Aulnay ou bien l’hôpital des Pèlerins à Pons. Saint-Eutrope a été mutilée au cours des siècles. Aujourd’hui, dans la partie haute, le visiteur a face à lui un monument gothique, mais initialement, le site comprenait un vaste prieuré qui abritait les fameuses reliques de Saint-Eutrope » rappellent les historiens. 

Bruno Drapron, maire, Dominique Deren, adjointe chargée de la culture et Joël Terrien, en charge des travaux et de l’aménagement urbain, devant la partie romane qui va être restaurée

Heureuse nouvelle, une campagne de travaux va donc s’ouvrir à Saint-Eutrope en partenariat avec le Ministère de la Culture et la ville de Saintes, maître d’ouvrage. Le projet, intégré dans l’opération Cœur de Ville, est basé sur le développement d’un pôle culture et patrimoine sur les thèmes du gallo-romain et du roman. 

Les interventions se dérouleront en deux phases. La première concerne le côté nord de Saint-Eutrope et sa curieuse absidiole. Ces parties très anciennes sont victimes des eaux de ruissellement. « Nous allons les assainir grâce à une gouttière en cuivre car jusqu’à présent, elles n’avaient pas de protection. En bas, une sorte de caniveau sera installé afin que l’humidité ne s’introduise plus dans la crypte. Il s’agit d’aménager un dallage calcaire avec le fil d’eau aérien au pied du chevet vers le point de récolement Est pour préserver le sous-sol archéologique. Les façades seront entièrement restaurées. Les pierres endommagées seront remplacées par des neuves, une attention étant apportée à leur intégration grâce à des techniques de vieillissement artificiel, des badigeons de chaux teintés en particulier » explique Joël Terrien. Entre les mains des sculpteurs, le décor roman retrouvera sa délicatesse (on s’est aperçu que les dernières réparations, faites avec du ciment, n’étaient pas des plus judicieuses). Durant ces travaux, des fouilles préventives pourraient réserver des surprises ! 

Dans un second temps, le chantier se déroulera dans la crypte où des désordres hygrométriques majeurs ont favorisé la dégradation des chapiteaux et le développement des moisissures. Le sol sera décaissé et la dalle en béton enlevée. L’objectif est d’assainir cette crypte qui manque manifestement de « respiration ». 

Le programme collectif de recherche « l’église, le prieuré et le bourg de Saint-Eutrope de Saintes » s’inscrit par-delà ces interventions. En partenariat avec l’Université Montaigne de Bordeaux et piloté par Christian Gensbeitel, il a pour objectif d’enrichir la connaissance du site et de développer un pôle de rayonnement de l’art roman saintongeais doté d’outils innovants. Le programme Monasticon Aquitaniae, consacré à l’étude des monastères médiévaux, a permis la mise en place d’une précieuse banque de données. 

Espérons que ces travaux apporteront aux historiens des réponses à leurs questions et permettront à la crypte Saint-Eutrope de traverser les siècles à venir. Pour l'heure, la municipalité souhaite associer les habitants à cette belle aventure. Si la situation sanitaire le permet, ils pourront suivre une fois par mois l'avancée du chantier de restauration en présence des artisans. « Nous voulons associer les Saintais par des visites, des explications, des expositions photographiques en partenariat avec le Service d’art et d’histoire et la société archéologique » souligne le maire Bruno Drapron. Les deux tranches devraient être achevées en 2023.

Bruno Drapron, Dominique Deren et Joël Terrien devant le baptistère de la crypte

• Coût des travaux de restauration : environ 3 millions d‘euros. Acteurs du chantier : Compagnons de Saint-Jacques ; Sculptures : atelier Enache ; Charpente Gauthier ; Vitrail Dupuy ; archéologie du bâti INRAP ; maîtrise d’ouvrage : Ville de Saintes ; maîtrise d’œuvre : Sunmetron. 

Une page d’histoire :

Sur ce tableau, on aperçoit à droite la nef rasée au XIXème siècle pour des raisons de sécurité

C’est en 1081 que Guillaume VIII, duc d’Aquitaine, demande à l’Abbaye de Cluny d’entreprendre la construction de Saint-Eutrope. Le chantier commence par une église basse située sous le chœur de l'église haute, celui-ci se prolongeant à l'ouest par une nef de la même longueur. En 1096, à l’occasion de son voyage en France, le pape Urbain II, qui prêcha la première croisade, vient en personne consacrer l’édifice aux côtés de l'évêque Ramnulphe.

Un prieuré est établi à proximité. Des moines prennent en charge la célébration des offices et la gestion du pèlerinage. Au XIIe siècle, l'église apparaît comme une importante halte jacquaire sur la « Via Turonensis », voie la plus occidentale conduisant à Saint-Jacques-de-Compostelle. « Sur le chemin de Saint-Jacques, à Saintes, les pèlerins rendent visite au corps du bienheureux Eutrope, évêque et martyr » indique Aimery Picaud (moine poitevin de Parthenay-le-Vieux ayant vécu au XIIᵉ siècle) dans son guide du pèlerin de Saint-Jacques.

Au XVème siècle, l’édifice s'embellit avec la construction de la partie gothique. Louis XI finance la surélévation du clocher. Commencé en 1478, il est achevé en 1496. Quand vous regarderez cette construction, ayez donc une pensée pour ce Roi, adversaire de Charles le Téméraire !

Au XVIème siècle, la crypte est comblée partiellement. Par la suite, la Révolution chamboule le clergé, les Clunisiens quittent les lieux et l’ensemble est vendu comme bien national. C’est au XIXe siècle que les érudits réagissent et obtiennent le déblaiement de la crypte et le classement de l'ensemble aux Monuments Historiques. Miracle pour Saint-Eutrope, son tombeau réapparaît et l’Eglise donne un nouveau souffle à son culte. 

Malheureusement, le temps poursuit son œuvre. L’ensemble de l’édifice souffre et la nef (qui se trouvait sur le parvis actuel où sont stationnés les véhicules) s’affaisse. En 1803, l’Etat décide de raser cette partie pour des raisons de sécurité. Les paroissiens craignent de la voir s'écrouler. Personne ne voulant débourser les 1500 francs nécessaires aux travaux de restauration, le préfet Guillemard ordonne l'amputation du membre malade, purement et simplement. Cette démolition fait le bonheur de certains habitants qui récupèrent des matériaux… et le désespoir des défenseurs du patrimoine. Un nouveau portail est dessiné par un architecte, mais il faut bien avouer que Saint-Eutrope est à jamais estropiée. Mutilée, elle reflète les contradictions des hommes, oscillant entre création et destruction…

Malgré de nouveaux problèmes au XXe siècle (incendie, décapage des murs), l’édifice est entretenu et la crypte, ouverte au public, est l’objet de toutes les attentions. Avec ses énormes piliers ornés de chapiteaux (aucun motif n’est identique), ses voûtements audacieux, son architecture particulière digne de Games of Thrones et surtout la sépulture du célèbre Eutropius, cet endroit ne laisse pas insensible ! Détail qui a son importance, l’intérieur n’a jamais subi de grandes transformations depuis ses origines (à part l’entrée, les accès intérieurs et autres détails que révèlent les chercheurs).

« L’administration du Premier Empire, en décidant la destruction de la nef pour des raisons de sécurité, a privé les nouvelles générations d'une réelle splendeur » 

Que sait-on aujourd’hui de cette face cachée ? « L’ancienne nef, qui occupait la place du parking actuel devant la façade, avait un sol plus bas que le niveau actuel. Les sources qui sont restées décrivent un intérieur fort peu banal. Une fois entré dans l'édifice, on descendait par un escalier à cinq marches pour accéder au premier niveau de la nef. De là, de nouvelles marches permettaient de rejoindre une sorte de palier, en fait le centre de la nef elle-même. Ce palier était entouré de colonnes. À partir de ce palier, de nouvelles marches conduisaient à la crypte, elle-même située sous la nef actuelle. De la nef, d'autres marches se dirigeaient vers le chœur. On peut ainsi imaginer que, depuis l'entrée de la nef, on pouvait apercevoir en même temps deux officiants : celui de la crypte et celui du chœur dans l'église haute. L'administration du Premier Empire, en décidant la destruction de la nef pour des raisons de sécurité, a privé les nouvelles générations d'une réelle splendeur en même temps que d'un édifice à caractère unique et sûrement très pittoresque » déplorent les spécialistes.

« Par le diagnostic des chercheurs, sera établi le fonctionnement de l’église romane. Comment se répartissait l’espace entre les pèlerins et les Bénédictins ? Comment les moines géraient-ils leur établissement ? Qu’y-a-t-il sous le parking ? » s’interroge Christian Gensteibel (Université Bordeaux Montaigne).

L’église Saint-Eutrope avait donc deux niveaux : une église basse pour les pèlerins, une église haute pour les moines, les deux prolongées vers l'Ouest par une seule et vaste nef aujourd’hui disparue. Sur cette reconstitution, on aperçoit sous le parvis actuel (parking) un espace qui laisse supposer l’ancienne entrée à la crypte (plan Archéotransfert et Patrimoine in Seguito Montpellier).

Plan de masse de Saint-Eutrope (plan Archéotransfert et Patrimoine in Seguito Montpellier)


Les deux niveaux de l'église Saint-Eutrope étaient prolongés vers l'Ouest par une seule et vaste nef aujourd’hui disparue. Sur cette reconstitution en 3D, on aperçoit sous le parvis actuel (parking) un espace qui laisse supposer l’ancienne entrée à la crypte (plan Archéotransfert et Patrimoine in Seguito Montpellier).

Grâce aux reconstitutions, on peut se faire une idée assez précise. « Il s’agissait d’un projet monumental, d’une ambition considérable pour l’époque ». Notons au passage, prouesse des bâtisseurs, que toute la partie haute repose sur la crypte, autrement dit sur l’église basse !

• Au temps de sa splendeur romane, le prieuré Saint-Eutrope accueillait une vingtaine de moines. Il s‘agissait de l’un des plus importants prieurés de l’abbaye de Cluny.

• Pour atteindre le sommet du clocher de Saint-Eutrope, 250 marches sont à gravir pour apprécier la vue, avec une pensée émue pour Louis XI qui contribua à sa surélévation (fin du XVe siècle). Le premier élément qui retient l'attention est la flèche qui culmine à belle hauteur. Avec ses crochets typiques du gothique flamboyant, elle dresse sa solennité quand d'autres clochers sont seulement "calottés" (cathédrale Saint-Pierre). 

Le clocher illuminé lors des journées du patrimoine

• Grégoire de Tours au sujet de Saint Eutrope 

« Eutrope, martyr de la ville de Saintes, fut envoyé, rapporte-t-on, en Gaule par le bienheureux évêque Clément, qui le consacra par la grâce de l’ordination pontificale. Après avoir rempli sa mission [d’évêque] et prêché aux incroyants, il vit s’élever contre lui les païens, à qui l’auteur de la chute ne voulut pas permettre de croire ; il fut frappé à la tête et repose dans la victoire. Mais, en raison de la persécution qui régnait, il ne fut pas enseveli dignement, et les chrétiens ne purent pas lui rendre les honneurs qui convenaient. On oublia alors complètement qu’il avait été martyrisé. Voici comment cela fut révélé. Bien longtemps après, une basilique fut construite en son honneur, et dès qu’elle fut achevée, Palladius, qui était l’évêque du lieu, convoqua les abbés et fit transporter les cendres dans le lieu qui leur avait été préparé. Quand cela fut fait, deux des abbés ayant soulevé le couvercle, examinèrent le corps saint et découvrirent une cicatrice à la tête, à l’endroit où le tranchant de la hache avait frappé. Mais pour que ceci n’eût pas été vu en vain, il s’y joignit bientôt un enseignement céleste : la nuit suivante, alors que les membres du clergé dormaient tranquillement, il [Eutrope] apparut à deux d’entre eux et leur dit : c’est par la cicatrice que vous avez vue sur ma tête qu’a été consommé mon martyr. Ainsi, les peuples reconnurent par là qu’il était martyr ; car on ne possédait pas l’histoire de sa passion ».

Le 25 mai 2021 : Saint-Eutrope au fil du chantier à 15h30. RDV sur le parvis de Saint-Eutrope. Une fois par mois, suivez la restauration de Saint-Eutrope avec ses artisans. Organisé par le Service Ville d’art et d’histoire. Sur réservation à partir du 26 avril : 05 46 92 34 26 - mail : e.gervais@ville- saintes.fr 

La paroisse de Gémozac accueille quatre sœurs vietnamiennes

C’est dimanche, sous un soleil printanier, que s’est déroulée l’installation officielle des sœurs de la congrégation « Marie Reine de la Paix ». Après la bénédiction de la maison et l’installation du Saint-Sacrement, une messe a suivi en l'église de Gémozac célébrée par l’Evêque, Mgr Colomb, en présence du Père Bernard de Lisle, curé de Gémozac, des Pères Sermonfils, curé de Royan, Sureau, curé de Saint-Jean d'Angély, Jean Berchmans, de trois séminaristes et de Jean-Yves Baudry, diacre. Durant cette chaleureuse cérémonie, trois personnes ont été confirmées, Séverine, Christelle et Denis.                      

Les sœurs Marie Hien, Marie Thérèse, Marie An et Marie Thé

La paroisse de Gémozac rassemble seize communes où vivent près de 15000 habitants. Depuis février dernier, la ville centre accueille une communauté de religieuses vietnamiennes appartenant à la Congrégation « Marie Reine de la Paix », fondée en 1969 par Mgr Paul Léon Seitz. Les sœurs Marie Hien, Marie Thérèse, Marie An et Marie Thé se trouvaient auparavant en Normandie, où elles se sont familiarisées avec leur nouveau pays et la langue française, avant de rejoindre la maison diocésaine de Saintes en avril 2017.

Bénédiction de la maison par Mgr Colomb

La paroisse, par l’intermédiaire du Père Teulé, a fait l’acquisition de la maison où elles sont installées, avec l’aide du diocèse. Il convenait toutefois d’y faire des travaux intérieurs comme extérieurs. Les bonnes volontés ont retroussé leurs manches autour du Père Bernard de Lisle et de Daniel, coordonnateur des travaux, pour que cette demeure devienne celle d’une belle fraternité. Il ne s’agit pas d’un lieu fermé, comme le souligne Sœur Marie Hien. Il est important, en effet, qu’un lien durable puisse se tisser entre elles et la population. Une salle contigüe de l'habitation principale sera destinée à l'action caritative auprès des plus démunis. Ce local polyvalent, dont la paroisse était jusque-là dépourvue, est indispensable à l'accueil des enfants des nombreuses familles de Gémozac et des environs afin d'assurer le soutien scolaire, le catéchisme, l'œuvre de patronage, l'aumônerie, etc. Outre l’appui aux personnes vulnérables, handicapés, jeunes et moins jeunes, cette mission, qui constitue un véritable enjeu aussi bien chrétien que social et humain, est au cœur de la vocation des quatre sœurs à qui nous souhaitons la bienvenue. 

Dimanche après-midi, les paroissiens ont pu découvrir cette maison, bénie par Mgr Colomb. Parmi les participants, on notait la présence de Loïc Girard, maire de Gémozac, et de Françoise de Roffignac, conseillère départementale. Salles d'accueil au rez-de-chaussée et à l’étage, oratoire, cuisine, chambres, sans oublier le jardin, potager, arbres fruitiers, fleurs. Un lieu de prières et d’échanges placé sous le signe de la simplicité et de la fraternité. Un film, complété par des informations, a permis de suivre le chemin parcouru par les Sœurs, de leur pays d’origine à la Saintonge. 

D'importants travaux d'aménagement sont en cours dans le centre ville
Au terme de la cérémonie, les sœurs réunies se présentent

Une procession a suivi jusqu’à l’église où la municipalité a fait réaliser des travaux importants, ainsi qu'à la mairie et sur la place. La messe a été célébrée par Mgr Colomb qui a délivré un message de paix, si important par les temps qui courent. Profitons-en pour saluer le travail des équipes (pastorale, animation musicale autour d'Elisabeth) dont l’engagement est à souligner. Moment particulier : les Sœurs ont chanté en vietnamien devant le regard ému de leurs aînées de Royan et de Saintes. « Nos différences, loin de nous léser, doivent enrichir » écrivait à juste titre Antoine de Saint-Exupéry.

Mgr Colomb aux côtés des sœurs, des confirmés, des Pères Bernard de Lisle et Sermonfils
Le triptyque réalisé par Marie-Noëlle Lepeu

• Les Sœurs, qui sont arrivées à Gémozac en février 2021, travaillaient auprès des enfants au Vietnam. Sœur Marie Hien sera en formation d’aide-soignante à partir de septembre. Les trois autres Sœurs suivent, à l'Université de La Rochelle, des cours de langue et culture françaises. Le diplôme qu'elles obtiendront leur permettra de travailler en France.

Au travail pour nettoyer le jardin de la nouvelle maison !
Le père Bernard de Lisle, curé de Gémozac, et Sœur Marie Hien

• Pas de nouvelles des personnes enlevées en Haïti : Les choses n’ont pas bougé selon les déclarations du Père Sermonfils, curé de Royan, qui suit cette affaire de près.

Le père Sermonfils, curé de Royan, aux côtés de Mgr Colomb

• Toutes les informations sur le nouveau site du diocèse www.catholiques17.fr

samedi 17 avril 2021

Jonzac : Quel « avenir » pour le Logis de la Mouillère ?

Situé à la sortie de Jonzac, non loin des Thermes et du nouveau forage, que va devenir le logis de la Mouillère, qui appartenait autrefois à la famille Roux et est aujourd'hui la propriété de la Ville ? La demeure au célèbre « chapeau de gendarme » comme on l’appelle parfois, fait partie de l’histoire de Jonzac.

Marc Seguin, historien, nous éclaire sur cette demeure au XVIe siècle 

« Au début du XVIe siècle, Denis Chevallier possédait une maison devant le minage (actuelle place de la République, à l'emplacement de la Banque Populaire) mais aussi à La Mouillère. C’est probablement lui qui fit ériger la tour couverte d’une calotte de pierre qu’on a la chance d’y voir aujourd’hui encore. Son fils Jean devint "enquêteur pour le roi" à Saintes et acquit la minuscule seigneurie de Beaulieu (ce Jean avait une sœur, Anne, qui avait épousé Jean Grollon, représentant d’une ancienne famille jonzacaise, propriétaire de l’infime fief de Luçon à Saint-Martial-de-Vitaterne). En 1565, Guy Chevallier était avocat au Présidial et marié à Madeleine Leberthon ; il était entré dans une famille influente et pouvait oublier Jonzac ».

Le logis possède un vaste parc

• Frédéric Chassebœuf poursuit avec le XVIIe siècle : 

« Au début du XVIIe siècle, Hyppolite Boisbellaud possédait la Mouillère. Il eut pour fils Pierre qui épousa le 9 juin 1656 Marie Richeteau, fille du juge lieutenant de la baronnie de Fontaine. Celle-ci apporta en dot 5000 livres tournoi et 300 livres de meubles. Le domaine de la Mouillère fut par la suite transmis à leur fils Jacques Boisbellaud, marié à Judith Maignac, puis à leur petit-fils, Philippe, docteur en médecine, qui épousa sa cousine Jeanne Maignac de Fontguyon à Antignac. A sa mort, ce dernier laissa trois filles de son mariage. Aujourd’hui, l’actuel logis de la Mouillère est une grande bâtisse divisée en deux propriétés ».

Un secteur appelé à se développer :

« Nous avons une ambition forte pour ce secteur de Jonzac qui est appelé à se développer. Son aménagement sera concerté. Le nouveau centre de secours sera construit à proximité du forage, en bordure de route. Quant au logis, pourquoi ne pas imaginer un hôtel-restaurant ? Les pistes sont nombreuses mais, selon l’expression, il faut laisser du temps au temps ! » explique Christophe Cabri, maire de Jonzac.

Conseil municipal de Jonzac : Près de 12 millions d’euros d’investissement !

S’il est une municipalité en Haute Saintonge qui ne baisse pas les bras devant la crise sanitaire, c’est bien Jonzac qui a présenté mercredi soir, lors du conseil municipal présidé par le maire Christophe Cabri, un certain nombre de projets. Avec un bémol toutefois : compte-tenu de la fermeture temporaire du casino, la somme prélevée sur les jeux censée revenir à la Ville a été revue à la baisse « par prudence », soit 350.000 euros inscrits au budget primitif (contre 700.000 euros en 2020). Le nouveau forage, indispensable au fonctionnement de la station thermale, répond quant à lui aux espérances avec un débit de 60 m3/h, comme l’a souligné Claude Belot. 

Le vote du compte administratif 2020

En cette période de l'année, le conseil municipal a voté le compte administratif 2020. Le budget primitif 2021 s’équilibre en recettes et en dépenses de fonctionnement à 70 870 42 euros ; en investissement à 11 694 526 euros.

• Impôts locaux : Taux d’imposition inchangés en 2021

La taxe d'habitation ne s’applique dorénavant plus pour 80% des contribuables. Concernant les 20% restants (déterminés en fonction d'un niveau de revenus), il est prévu que la suppression de cet impôt s'effectue sur trois années jusqu'en 2023 (réduction de 30 % en 2021, 65 % en 2022 et totalité en 2023).

Pour compenser la suppression de la TH, les communes percevront en 2021 le montant de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) encaissé en 2020 par le Département sur leur territoire. Chaque commune se verra donc transférer le taux départemental de TFB (21,50 %) qui viendra s'additionner au taux communal (19,91 %). Pour Claude Belot, ces nouvelles dispositions risquent de couper le lien qui existe entre les contribuables et leurs communes respectives… 

Compte-tenu de la décision de ne pas augmenter les impôts locaux, actée lors du débat d’orientation budgétaire, les taux 2021 adoptés sont les suivants : 

• Aménagement d’un deuxième taxiway sur l’aérodrome Jonzac Neulles

Suite à la transformation de la piste enherbée en enrobé et pour permettre l’accueil dans les meilleures conditions des appareils, la Direction de l’Aviation Civile demande à la commune de procéder à la création d’un deuxième taxiway (voie délimitée et aménagée pour le déplacement des avions entre les points de stationnement et les pistes) pour éviter que les avions décollant et atterrissant ne se croisent en bout de piste.

Comme pour la transformation de la piste, il est proposé de faire appel au cabinet CapIngelec pour l’étude de faisabilité et au Syndicat de la voirie en qualité de maître d’œuvre de ce chantier qui, outre l’enrobé, implique des travaux de balisage.

Le coût prévisionnel de cette opération, approuvé par le conseil municipal, s’établit à 245 315,00 €.

• Des contacts ont été pris avec des entreprises aéronautiques intéressées par la pépinière Jonzac-Neulles. « Il est encore trop tôt pour en parler » indique Claude Belot.

• GNSS : Une somme de 18.850 euros servira à l’acquisition d‘un outil aidant le pilote à se poser en cas de mauvaise visibilité (brouillard, etc). Le matériel se trouve dans l’avion et une partie est au sol. Il permet de savoir à quelle altitude on se trouve et quel est l’axe de la piste. 

• Forage/Station thermale : 

L’eau du Trias (Crétacé) a jailli en fin de semaine dernière (puisée à plus de 1930 mètres de profondeur) et le débit est prometteur, de l’ordre de 60 m3/h. Ce forage semble donc plus productif que celui qui alimente actuellement la station thermale (creusé en 1979). « Un forage, ce n’est pas simple, mais c’est passionnant » a déclaré Claude Belot qui suit cette nouvelle aventure avec attention (comme il l’avait déjà fait avec les deux précédents forages, Soenna 1 et Lomega). 

Compte-tenu des nouvelles technologies, le forage Soenna 2 devrait avoir une espérance de vie supérieure à ses petits frères, « quelque 80 ans ». 

Après les études et l’obtention des agréments nécessaires, ce puits deviendra opérationnel dans les années qui viennent. Claude Belot a fait part de son optimisme : en se dotant des outils indispensables à son économie, la ville de Jonzac prépare l’avenir… et quand la station thermale aura tourné la page "Covid", « elle pourrait passer de 17000 à 25000 curistes » espère Christophe Cabri. 

• Le cloître des Carmes va retrouver sa quatrième galerie

Création d'une Micro-folie

En effet, depuis sa restauration il y a plusieurs décennies, le cloître était amputé de sa quatrième galerie, occupée par les services du Tribunal. La commune va donc retrouver la pièce manquante de ce centre historique, désormais consacré à la culture. Après des travaux, l’offre sera enrichie par la création d’une Micro-folie, dispositif de "Musée Numérique" ouvert aux jeunes et moins jeunes (coût 55000 euros). Quel est le principe ? Des chefs d’œuvres des collections des grands musées nationaux tels que le Louvre, le Musée d’Orsay ou le Château de Versailles, ont été numérisés en très haute définition. Avec les technologies 3D et certains dispositifs de réalité virtuelle, le visiteur est plongé dans des promenades immersives. Une Micro-folie permet de présenter au public des chefs d’œuvres nationaux et même locaux. En effet, une numérisation des collections régionales est possible. La vocation de rayonnement national est ici doublée d’une volonté d’ancrage territorial.

Cette Micro-folie apportera un atout supplémentaire à ce lieu qui accueille expositions, conférences et jouxte la médiathèque. Jonzac sera l’une des premières villes de la région à en disposer.

En attendant, et si le contexte sanitaire le permet, une session de conférences, dans le cadre de l’Université d’été, est prévue à partir de fin juin.

• Terrains de la Mouillère : 

La ville a racheté à l’Etablissement Public Foncier, porteur d’achats immobiliers, la propriété Roux (1015000 euros) située à la sortie de Jonzac, non loin des Thermes. Près du nouveau forage, sont prévus la future caserne de pompiers et des projets résidentiels. « On va faire quelque chose de bien sur cet espace qui s’étend sur 11 hectares et contribuera au développement de Jonzac » précise Christophe Cabri. Un budget annexe « Lotissement de la Mouillère » a été créé. A noter que dans ce secteur, la maison appartenant autrefois à M. et Mme Roux présente un intérêt historique (tour du XVIe siècle construite vers 1520 par Denis Chevallier, haut magistrat de Saintes et seigneur de la Mouillère, à laquelle s’ajoute une construction du XVIIIe siècle). Pourquoi n’accueillerait-elle pas le futur musée de Jonzac, site qui permettrait de mettre en scène les nombreuses découvertes archéologiques qui sommeillent encore dans des cartons ? Une idée parmi tant d’autres !

Le parc arboré attenant pourrait être valorisé. 

Le nouveau forage

• Avance de trésorerie au profit du budget annexe Aire d’accueil de camping-cars

En 2017, lors de la création de l’aire d’accueil de camping-cars, le budget principal de la Commune avait fait le portage de l’acquisition du terrain. Compte-tenu du niveau de recettes générées par l’aire d’accueil, il n’a pas encore été possible que celle-ci rembourse cette acquisition. Pour permettre de solder cette opération, il est proposé d’accorder au budget annexe Aire d’accueil de camping-cars une avance remboursable de la commune de 39 193 € pour financer l'acquisition du terrain. Cela permettrait de constater la vente sur le budget principal. Le budget AACC remboursera l'avance dès que les recettes le permettront.

• Cinéma/Convention avec la Communauté des communes de la Haute-Saintonge :

Bien que victime de la crise sanitaire, le cinéma fait partie intégrante des arts et de la culture et doit pouvoir être proposé au plus grand nombre. C’est pourquoi cette activité est soutenue par la Communauté des communes qui s’engage à verser une subvention de 25 000 € à la Commune de Jonzac au titre du fonctionnement du cinéma Familia, pour l’année 2021.

En contrepartie, la commune de Jonzac doit s’engager à poursuivre ses efforts pour favoriser une vie cinématographique attractive et diversifiée et à diffuser les documents de communication fournis par la Communauté des Communes de la Haute-Saintonge en lien avec les événements du territoire.

Le Conseil Municipal approuve la convention relative à ce partenariat.

• La rue des taxis de la Marne

Dans le cadre d’une zone d’activités économiques, la Communauté de communes procède actuellement à des travaux à proximité de l’ancien Gamm’vert, avenue des Poilus. Parallèlement, la Commune fait transformer en bureaux une partie des locaux occupés par Gamm’Vert. Ils accueilleront le SYMBAS (Syndicat Mixte du Bassin de la Seugne).

Afin d’assurer l’accès à ces immeubles, il s’avère nécessaire d’attribuer une dénomination à la voie de desserte qui entrera dans le domaine public communautaire. Le choix de « rue des taxis de la Marne » a été approuvé par le conseil.

• Transfert de la compétence à la communauté des communes de la Haute-Saintonge en matière d’élaboration de documents d’urbanisme

La compétence en matière d'élaboration des documents d'urbanisme figure au titre des compétences obligatoires des communautés de communes et d'agglomération. La loi pour l'accès au logement et à un urbanisme rénové (ALUR) conforte cette compétence de plein droit pour toutes les intercommunalités et prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) non compétents au 31 décembre 2020 le deviennent de plein droit au 1er janvier 2021. Ce transfert est néanmoins soumis à la concertation entre les communes et la communauté.

La loi du 14 novembre 2020, autorisant la prorogation de l'état d'urgence sanitaire et portant diverses mesures de gestion de la crise sanitaire, a repoussé les délais des modalités de transfert de la compétence en matière d’élaboration des documents d’urbanisme aux EPCI. La prochaine échéance du transfert est ainsi fixée au 1er juillet 2021.

Compte-tenu des dispositions de la loi ALUR, les communes doivent donc à nouveau délibérer dans les trois mois précédant le 1er juillet 2021 si elles souhaitent s'opposer au transfert automatique de la compétence. Claude Belot estime que les communes doivent rester maîtresses de leur destin : « l’Etat veut supprimer les communes et transférer toutes les compétences aux intercommunalités. En tant que président de la CDCHS, je ne veux pas de cette responsabilité ! Mais il y a des lieux où les élus y sont favorables. Je déplore qu’un maire n’ait plus le droit d’aménager son espace ». En conséquence, la ville va garder la main.

• Immeuble Blomme : Rue des Carmes, cet immeuble - qui reviendra à la commune par donation - fait  l’objet de travaux (120.000 euros)

• Accueil à la mairie : Des aménagements vont être réalisés pour faciliter l'accès du public dont les personnes handicapées. 

• Rénovation du châtelet : Présentés par Patrick Carré, les travaux de valorisation du château commenceront en septembre prochain (fin en juin 2022). Coût 1 000 110 euros. L’objectif est d’ouvrir ce témoignage des siècles passés dans son ensemble à la visite. 

• Résidence Philippe : Investissement de 2 987 269 euros pour la réalisation de 15 T3 et de 5 T4. Au total, la Ville a acheté quatre bâtiments. La phase de désamiantage va commencer.

• Installation multisports à la base de loisirs : pour étoffer l’offre, est envisagé l’aménagement d’une structure multisports. On pourra y faire du foot, du handball, du basket, du volley. Coût des travaux (création plateforme, chemin d’accès, installations) 59336 euros.

• Activités d’accrobranche : les frênes étant atteints par une maladie, des supports artificiels ont été réalisés qui s’insèrent bien dans le paysage, comme l’a affirmé Pierre-Jean Ravet. D’autres arbres seront plantés.

• Subvention à la CGT (question d’André Beauffigeau) : Claude Belot a apporté une explication. Il a pris l'engagement auprès d’Alain Girard de participer au financement du local loué par le syndicat.

Wifi pour tous : quinze bornes seront installées à Jonzac dans le cadre d’un accès internet gratuit dans les lieux publics.

Eclairage LED : Plusieurs tranches sont prévues dans la ville pour équiper l’éclairage public en LED

Election des membres de la commission de délégation du service public d'approvisionnement en carburant sur l'aérodrome Jonzac-Neulles (titulaires MM. Belot, Carré, Mme Nouguès)

• Selon la coutume, lors du vote du compte administratif, le maire quitte la salle. Deux premiers magistrats s’étant succédé durant la période, Claude Belot et Christophe Cabri demandent à André Beauffigeau, aîné de l’assemblée, d’orchestrer les opérations. Vu que le conseil ne compte aucune opposition, le suspense n’est pas vraiment à son sommet ! De retour dans la salle, Christophe Cabri en profite pour remercier Claude Belot de l’aide qu’il lui apporte dans la gestion de la commune.

vendredi 16 avril 2021

Saint-Jean d'Angély : Le centre de vaccination passe la barre des 10 000 vaccinés !

Inauguré le 18 janvier, le centre de vaccination rattaché au centre hospitalier de Saint-Jean-d’Angély a atteint les 10 000 personnes vaccinées 

(© Centre de vaccination)

Ouvert au grand public en seulement deux jours, ce centre est le fruit d’un partenariat étroit entre l’hôpital et la ville de Saint-Jean-d’Angély. Son fonctionnement s’appuie essentiellement sur des personnels retraités. Particulièrement attachés à la qualité de la prise en charge, notamment à l’égard des personnes âgées, les professionnels du centre sont animés d’une mission commune de santé publique : vacciner, encore et encore. Grâce à la mobilisation sans faille de cette équipe, le centre fonctionne du lundi au vendredi de  9 h à 12 h et de 14 h à 17 h avec des prises de rendez-vous via le site sante.fr ou au 05 46 95 11 11.

jeudi 15 avril 2021

Jonzac/Conseil municipal : Vote des subventions aux associations

Mercredi, le conseil municipal de Jonzac a voté les subventions aux associations pour l'année 2021. Un geste de soutien en cette période de crise sanitaire, comme l'a souligné le maire, Christophe Cabri. Somme globale de 75675 euros.


• Le programme de l'Université d'été (si le contexte sanitaire le permet) présenté par Madeleine Perrin. Selon la tradition, il allie l'histoire, le patrimoine, l'architecture et la découverte.