dimanche 30 novembre 2014

Marylise Fleuret Pagnoux distinguée
par Sylvia Pinel, ministre du Logement

Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité sera en Charente-Maritime lundi 1er décembre où elle posera la première pierre d'une opération immobilière comptant une centaine de logements à loyers modérés construits par l'Office public de l'habitat de l'agglomération de La Rochelle.


A cette occasion, elle remettra les insignes d'Officier de l'ordre national du Mérite à Marylise Fleuret-Pagnoux, conseillère générale, première adjointe au maire de La Rochelle et présidente de l'office public de l'habitat de l'agglomération de La Rochelle. Cette cérémonie se déroulera dans les salons de la Préfecture, rue Réaumur.


• Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve est venu, quant à lui, samedi dernier avec, au programme, le dévoilement des plans du futur hôtel de police rue de la Marne à La Rochelle, une visite du centre ville à la rencontre des commerçants (quartier du Gabut), puis l'inauguration de la brigade de gendarmerie d'Angoulins.

Jonzac : les animations du Téléthon

• A noter sur vos agendas :

Le Département nous mène en bateau !
Treize entreprises de Charente-Maritime présentes au Salon Nautic de Paris

La Commission permanente du Conseil général s’est réunie vendredi 28 novembre à la Maison de la Charente-Maritime de Saintes, sous la présidence de Dominique Bussereau. À l’édition 2014 du Salon "Nautic" de Paris, qui se tient du 5 au 14 décembre porte de Versailles, la Charente-Maritime sera présente avec un stand de 300 m2. Ce stand accueillera 13 entreprises de la filière nautique charentaise-maritime qui pourront ainsi valoriser leur savoir-faire et développer des contacts. Et 6 bateaux "grandeur nature" décoreront ce stand de la Charente- Maritime. La Commission permanente a approuvé les conventions passées avec les entreprises partenaires, fixant le montant de leur participation à 444€, soit le coût de l’inscription au catalogue du "Nautic".

■ AIDES À LA CONCHYLICULTURE – Dans le cadre du dispositif d’aide aux ostréiculteurs, plusieurs subventions ont été votées en faveur des Communes concessionnaires de ports départementaux afin de compenser les exonérations de redevances d’occupation. Il s’agit des Communes d’Arvert (ports de Coux et La Grève à Duret), L’Eguille, Les Mathes- La Palmyre (port de Bonne-Anse), Mornac-sur-Seudre, Chaillevette (ports de Chaillevette et Chatressac), Saint-Georges d’Oléron (port de La Perrotine) et Port-des-Barques. En ce qui concerne l’aide aux mytiliculteurs, une subvention d’un montant de 46 704€ est attribuée à la Commune de Charron

■ DÉFENSE DES CÔTES – L’avant-projet de réalisation d’une digue de retrait dans la réserve naturelle d’Yves a été approuvé. Cette opération est inscrite au Programme d’actions et de prévention des inondations (PAPI) et portée par le Syndicat intercommunal du littoral Yves-Châtelaillon-Aix-Fouras. Son coût global de 6,4M€ ; le Département a voté une enveloppe de 1,3M€ représentant sa part de financement.

■ VOIRIE ROUTIÈRE - Plusieurs dossiers de consultation des entreprises vont être lancés. Ils concernent des travaux d’aménagement routier :
 À Saint-Savinien-sur-Charente, avenue de la Gare (RD 114) pour un coût de 639 921€.
 À Saint-Martial-de-Vitaterne (traverse centre-bourg) pour un montant total de 811 986€ (1tranche ferme et 3 tranches conditionnelles).
 À Semussac, sur la RD 730, e,tre le giratoire de la RD 117 et la rue des Deux Moulins, pour un coût de 2,022M€.  ÀSaint-Porchaire,surunepartiedelarueNationale(RD122) pour un coût de 292347€.
* Dans le cadre du programme départemental de préservation du patrimoine routier, un crédit de 316000€ a été individualisé afin de financer les travaux préparatoires au programme 2015 d’enduits superficiels. Plus d’une quarantaine d’opérations sont concernées. 

■ INFRASTRUCTURES PORTUAIRES – Une subvention d’un montant de 55 452€, représentant 20% du coût des travaux, est attribuée à la Commune de Marans pour l’implantation d’un ponton d’accueil au port de plaisance.

■ FILIÈRE CINÉMATOGRAPHIQUE ET MULTIMÉDIA – Le Département participe au financement de plusieurs projets (longs et courts métrages de fiction, fictions télévisées, documentaires de création). Le total des subventions s’élève à 164 500€.

■ LOGEMENT SOCIAL – Le Département accorde sa garantie d’emprunt à Habitat 17 dans le cadre de deux opérations de réhabilitation de logements locatifs sociaux :
 À La Tremblade, résidence « La Sablière » (48 logements).
 À Jonzac, résidence Daniel (71 logements).
*Par ailleurs, 3 subventions d’un montant total de 300 000€, sont accordées à Habitat 17 pour le financement de programmes de construction à Royan, Aytré et Rivedoux-Plage.
* Au titre du Schéma départemental de l’habitat, plusieurs subventions, d’un montant total de 680 000€, sont votées au bénéfice d’organismes HLM pour financer des constructions de logements à La Rochelle, La Flotte, Périgny et Lagord.

■ CANAL MARANS-LA ROCHELLE – La Communauté de Communes Aunis Atlantique contribue au financement des travaux de curage du canal à hauteur de 11 500€. La convention financière a été adoptée.

■ DÉVELOPPEMENT RURAL – Le Département aide les investissements destinés à diversifier les activités des exploitations agricoles. Une subvention d’un montant de 8 166€ est accordée à l’EARL Le Petit Bois, à Thézac, pour la création d’un local d’accueil et de vente à la ferme.

■ RESTAURATION DES PAYSAGES RURAUX – Dans le cadre du programme départemental de plantation de haies et de restauration des paysages ruraux, une aide d’un montant de 90 000€ est attribuée à la Chambre d’Agriculture pour l’acquisition des plants et accessoires de plantation destinées aux opérations (plus d’une cinquantaine) réalisées par des particuliers et validées par un comité technique.

■ POLITIQUE AGRICOLE – Des subventions sont accordées :
 À l’association Les moutonniers de l’estuaire, pour l‘organisation de leur fête sur le site du pôle-nature de Vitrezay.
 À l’association Les trufficulteurs de Charente-Maritime pour le programme d’actions 2014.

■ POLITIQUE SPORTIVE – La Commission permanente a voté plusieurs subventions :
 Pour un montant total de 11 242€, en faveur de plusieurs centres équestres accueillant des personnes en situation de handicap à tarif réduit, dans le cadre du programme d’équithérapie.
 Pour un montant total de 15 500€, à plusieurs Centres départementaux de détection et de formation (cyclisme, rugby, tennis, tennis de table, volley-ball) et au Centre d’entraînement régional de voile.

vendredi 28 novembre 2014

Marché de Noël
au château de la Roche Courbon



Plan hivernal : 459 places
d'hébergement pour les plus démunis.

PRESENTATION DU NOUVEAU DISPOSITIF HIVERNAL

Sous la présidence du directeur départemental de la cohésion social, les acteurs publics et associatifs impliqués dans la gestion des effets des vagues de froid se sont réunis jeudi 27 novembre.
La gestion des mesures hivernales est basée sur un guide national 2014/2015 de prévention et de gestion des impacts sanitaires et sociaux liés aux vagues de froid, publié le 10 octobre dernier. Il définit les actions à mettre en œuvre aux niveaux local et national pour détecter, prévenir et limiter les effets sanitaires et sociaux liés aux températures de l'hiver en portant une attention particulière aux populations vulnérables.
Depuis le 1er novembre et jusqu'au 31 mars 2015, tous les acteurs départementaux de la veille sociale (services de l’État, collectivités locales, CCAS, associations du secteur de l'hébergement, associations caritatives) sont mobilisés pour apporter des réponses aux besoins des personnes sans abri ou mal logées, en matière d'accueil et d'hébergement.
Comme en 2013, la mise en alerte des services et partenaires en cas de grand froid se fait dorénavant sur la base de la procédure de vigilance météorologique (vigilance orange et rouge). Dans ce cadre, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale finance un parc de 459 places d'hébergement pérennes pour les plus démunis. Ces places sont ouvertes toute l'année et sont mobilisables à partir du service intégré de l’accueil et de l’orientation (SIAO), plate-forme d’orientation vers les places disponibles, réparties sur l’ensemble du département et qui gère le « 115 ».
Le SIAO est constitué des associations Altéa Le Cabestan, L'Escale, Tremplin 17 et de l'établissement public des Deux Monts. En 2013 et 2014, la Direction départementale de la cohésion sociale de Charente-Maritime a créé 39 places pérennes nouvelles, permettant d'atteindre aujourd'hui le chiffre global de 459 places d'hébergement. Les bailleurs publics sont aussi mobilisés, notamment pour faciliter l’augmentation des sorties d’hébergement vers le logement.
En cas de “grand froid” durant plusieurs nuits et jours consécutifs et si le parc de places pérennes arrive à saturation, des places de mise à l'abri (72) pourront être ouvertes sur l'ensemble du département. Ces places sont ouvertes pour répondre aux besoins des personnes qui n'ont recours au dispositif que pendant l'hiver.
Par ailleurs, en période de grand froid, les horaires d'ouverture des accueils de jour sont étendus pour permettre une continuité de prise en charge des personnes avec les accueils de nuit. Enfin, les maraudes du Samu Social sont renforcées sur l'agglomération rochelaise.

•  Le 115 
 Le 115 est un numéro d’appel gratuit qui permet aux personnes d’avoir accès à des places d’hébergement d’urgence sur la base d’une évaluation sociale. Le 115 est avant tout destiné aux personnes sans abri. Un particulier peut appeler le 115 pour signaler une personne en détresse dans la rue. Pour que ce geste soit efficace, les écoutants du 115 demandent quelques informations indispensables pour organiser la prise en charge de la personne : des indications permettant de la reconnaître (sexe, personne isolée ou groupe, tenue vestimentaire), de la localiser (rue et numéro, repères visuels) et de mieux connaître ses besoins (état général, physique et moral).


jeudi 27 novembre 2014

Fermeture exceptionnelle des services
du CCAS, de la Ville et de
la Communauté d’Agglomération
de Saintes le 28 novembre

Les services de la Ville de Saintes, du CCAS et de la Communauté d’Agglomération seront exceptionnellement fermés au public de 10 h 45 à 12 h 30 vendredi 28 novembre. Seuls la collecte des déchets en porte-à-porte, les écoles, les accueils périscolaires, les restaurants scolaires, les structures d’accueil de la petite enfance, la ludothèque, le centre aquatique Aquarelle ainsi que le service d’infirmiers à domicile, le service de portage des repas et les services du CCAS en relation avec les personnes âgées fonctionneront normalement.

Un joli bric à brac en bordure de Charente...

• Témoignage :

« Nature déchet » à Saintes sur les bords de la Charente, rive droite, à partir du pont B. Palissy, à gauche du Crédit mutuel. Départ cité Boutin, nous partons en balade pendant 45 minutes pour prendre un bain de nature.
Dès le début de l’itinéraire, nous sommes très étonnés de remarquer la présence de déchets en tout genre qui parsèment le fossé droit de notre marche. Puis ça et là, canettes métalliques, bouteilles de verre, bouteilles et sacs plastiques continuent d’alimenter notre étonnement.



Un peu plus loin, un bosquet, qui visiblement a offert un abri à quelques résidents, dissimule maladroitement un caddy rempli de détritus ainsi que des déchets au sol.
Arrivés à une sorte de maison en ciment sur pilotis, nous découvrons un tas de sacs poubelles pleins. Et tout autour, devinez quoi... !

A notre gauche, la Charente coule des heures heureuses bien que nous sachions déjà que ses eaux ne sont pas connues pour sa propreté. Nous continuons en prenant le chemin en direction de la station d’épuration aux odeurs nauséabondes. Et nous tombons nez à nez avec une sorte de décharge sauvage. La plupart de ces déchets seront sans doute recouverts par la crue et pollueront le fleuve. A notre retour en ville, nous nous rendons à la mairie au service du « Gestion urbaine de proximité » afin de les alerter.
Les responsables nous écoutent, prennent bonne note de nos remarques et s’engagent à informer les différents propriétaires de ces espaces qu’ils se doivent de nettoyer. Certains terrains appartiennent à la mairie, d’autres à la SNCF et à des particuliers. Ne sachant pas trop qui prévenir, ils doivent contacter aussi la Communauté d’agglomération, la brigade verte. Les crues sont proches, il y a urgence !

Nous retournons quinze jours plus tard sur les lieux de notre promenade, rien n’a bougé. A la mairie, ils nous disent qu’ils ont fait le nécessaire et ils semblent être de bonne foi. Je leur apporte et confie les photographies illustrant nos observations. Quinze jours encore plus tard, donc jeudi 20 novembre, même constat excepté sous la maison sur pilotis appartenant à la SNCF où une partie des déchets a été retirée. Nous sommes surpris de l’inertie qui « anime » les services environnement de la ville. Les eaux montent et il serait bon d’agir rapidement. Les autres rives de la Charente sont relativement propres. Pourquoi n’en est-il pas de même pour cette espace sans doute moins fréquenté ? Nous avons de notre« propre » initiative ramassé 4 sacs de déchets.




La municipalité parle de rendre la ville plus belle, plus agréable. N’existe-t-il pas une procédure dans ce cas d’urgence ? Cette pollution moins visible aux yeux des habitants ne réclame-t-elle pas le même traitement que si elle se trouvait dans un espace public visible ? Il est vrai que le personnel de la municipalité est très occupé avec les fêtes de fin d’année à décorer les rues et à paysager les ronds-points ! On voit où sont les priorités.

Deux habitants de Saintes, Murielle et Fred

Suppression de la Caisse maritime d'allocations familiales
de Charente-Maritime en janvier 2016

Copie du courrier que Dominique Bussereau, Président du Conseil général de la Charente-Maritime, a reçu d'Alain Vidalies, Sscrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche annonçant la suppression de la Caisse Maritime d'Allocation Familiales (CMAF) à compter du 1er janvier 2016.

Mortalité des moules en Charente-Maritime

Copie du courrier que Dominique Bussereau, Président du Conseil général de la Charente-Maritime, a reçu d'Alain Vidalies, secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche à propos de la mortalité mytilicole qui touche les élevages de la Charente-Maritime.



Dominique Bussereau
missionné par Manuel Valls

Par décret du 25 novembre du Premier Ministre, Manuel Valls a nommé Dominique Bussereau, député de la Charente-Maritime chargé d’une mission temporaire auprès du Secrétaire d’Etat chargé des Transports. Cette mission présidée par Philippe Duron, député du Calvados, travaillera sur l’avenir des Trains d’Equilibre du Territoire (TET), dont par exemple ceux desservant la ligne Nantes-La Rochelle-Saintes-Bordeaux.

mercredi 26 novembre 2014

Elections territoriales du canton de Jonzac :
Jean-Claude Beaulieu
et Chantal Guimberteau,
le binôme Jonzac/Archiac

En mars 2015, les électeurs des nouveaux cantons seront appelés à voter pour leurs conseillers territoriaux (et non plus généraux) qui se présenteront sous forme de binôme homme/femme.
Si la législation a réduit le nombre de cantons en réunissant Jonzac et Archiac par exemple (on passe de 51 à 27 en Charente-Maritime), elle a par contre augmenté le nombre de conseillers territoriaux qui sera de 54.
Pour la première fois dans l’histoire du département, le nombre de femmes et d’hommes sera le même ! Voilà qui va sérieusement changer la physionomie de l’hémicycle en le féminisant. Objectif recherché : la parité dans les assemblées.

Jean-Claude Beaulieu (à droite) durant les cérémonies en l'honneur des aviateurs tombés à Jonzac durant la Seconde Guerre Mondiale, Mac Réa et Fletcher (photo N. Bertin)
Sur le canton de Jonzac, le conseiller général sortant Jean-Claude Beaulieu (majorité départementale) se représente avec Chantal Guimberteau, également sortante sur Archiac. Christophe Cabri, premier adjoint de la mairie de Jonzac, sera suppléant. Pour conduire la liste, comme l’avaient annoncé quelques indiscrétions circulant en ville, il lui faudra attendre le prochain tour !
Au Conseil général, Jean-Claude Beaulieu (qui a été député durant neuf ans) s’est largement investi dans les affaires sociales et le partenariat mis en place avec une province chinoise où il a tissé des liens productifs. Il s’occupe également du fonds de compensation du handicap, du traitement des archives et de la lecture publique.

Christophe Cabri et Chantal Guimberteau (majorité départementale)
Parmi les grands débats qui seront abordés durant la campagne, figurera bien sûr la réorganisation territoriale à l’heure où l’on parle de supprimer les départements. Perspective qu’il désapprouve : « c’est un maillon essentiel au contraire ». Il sera également question du développement des territoires, du réseau routier, des aides aux communes afin de mener à bien leurs projets. « Nous attendons de connaître les compétences qui seront attribuées aux régions et aux intercommunalités. La première des choses à faire serait de mettre de l’ordre dans la gestion de l’Etat. Il y a tant de gaspillages ! Prenez par exemple le nombre d’associations qui font de la formation professionnelle. Il en existe plus de 600. Il faut mettre les choses à plat et étudier la façon dont on peut fournir des outils performants, tout en économisant l’argent public ».
D’ici quelques semaines, les réunions organisées sur le terrain traiteront de ces nombreux sujets…

• Sur le nouveau canton de Pons, Jacky Quesson est candidat avec Bernard Louis Joseph (suppléant ?) en binôme avec Christine Bureau et une suppléante qui sera prochainement désignée.
• Sur le nouveau canton de Montendre, Francis Savin est partant avec Brigitte Rockvam de Montlieu. En face, la nouvelle conseillère générale socialiste de Montendre, Elisabeth Diez, serait en binôme avec Thierry Julien, l’actuel conseiller général de Montlieu.


Voici la nouvelle donne :



■ Le nouveau canton de Jonzac regroupe 46 communes, 20 276 habitants, soit une variation négative de –12,03%. Les communes rattachées appartiennent à la même intercommunalité. Ce nouveau canton regroupe les communes : •  Ancien canton de d’Archiac : Allas-Champagne, Archiac, Arthenac, Brie-sous-Archiac, Celles, Cierzac, Germignac, Jarnac Champagne, Lonzac, Neuillac, Neulles, Saint-Ciers- Champagne, Saint-Eugène, Saint-Germain de Vibrac, Saint-Maigrin, Saint-Martial-sur-Né, Sainte-Lheurine, • Ancien canton de Jonzac : Agudelle, Champagnac, Chaunac, Fontaines d’Ozillac, Guitinières, Jonzac, Léoville, Lussac, Meux, Moings, Mortiers, Ozillac, Réaux, Saint-Germain de Lusignan, Saint-Martial de Vitaterne, Saint-Maurice de Tavernole, Saint-Médard, Saint- Simon-de-Bordes, Vibrac, Villexavier. • Une partie de l’ancien canton de Saint Genis de Saintonge : Clam, Clion, Saint Georges Antignac, Saint-Sigismond de Clermont •  Une partie de l’ancien canton de Mirambeau : Consac, Saint Dizant du bois, Nieul-le-Virouil, Saint-Hilaire du Bois, Allas-bocage, Guitinières.

 ■ Le nouveau canton de Montendre regroupe 42 communes – 23 282 habitants soit un écart de +1,01% Il regroupe l’intégralité des cantons de Montguyon, Montlieu-la-Garde et Montendre. L’intercommunalité a été respectée. Distance La Barde – Rouffignac : 50 km plus d’une heure de trajet

 ■ Le nouveau canton de Pons compte 39 communes – 21 190 habitants, soit un écart de –8,07% Il comprend : • une grande partie de l’ancien canton de Saint-Genis de Saintonge : Bois, Champagnolles, Givrezac, Mosnac, Lorignac, Plassac, Saint-Dizant du Gua, Saint-Fort sur Gironde, Saint-Genis de Saintonge, Saint-Grégoire d’Ardennes, Saint-Palais de Phiolin, Saint-Germain du Seudre. • le canton de Pons sauf les communes de : Coulonges, Pérignac, Salignac-sur- Charente, Brive-sur-Charente, Montils, Rouffiac, et Saint-Sever de Saintonge. • le canton de Mirambeau sauf Consac, St Dizant du Bois, Neuil le Virouil, Saint-Hilaire du Bois et Allas Bocage. Toutes les communes concernées appartiennent à la communauté de communes de la Haute Saintonge. Distance entre Saint-Seurin de Palenne et Saint-Bonnet sur Gironde : 50 minutes 38 km.

■ Le nouveau canton de Royan regroupe 3 communes (Royan, Saint-Georges et Vaux-sur-Mer) pour 26 893 habitants, soit un écart de +16,68%. Il regroupe l’ancien canton de Royan-est et une partie de Royan-ouest. L’intercommunalité est respectée.

■ Le nouveau canton de Meschers sur Gironde compte 24 communes, 19 103 habitants, soit un écart négatif de –17,12 % Le nouveau canton regroupe : • les communes de l’ancien canton de Cozes sauf Semussac • le canton de Gémozac sauf les communes de Rétaud, Rioux, Tesson et Berneuil et Saint-Quantin de Rançannes. Certaines communes appartiennent à la CARA et d’autres sont rattachées à la communauté de Communes de Gémozac et de la Saintonge viticole.

■ Le nouveau canton de Saintes ville comprend une commune de 26 011 habitants avec un écart de +12,85% ■ Le nouveau canton de Saint Georges des Coteaux compte 20 communes – 19 019 habitants soit un écart de -17,48% Il regroupe : • L’intégralité du canton de Saint-Porchaire : Beurlay, Crazannes, Geay, La Vallée, Les Essards, Plassay, Pont l’Abbé d’Arnoult, Port-d’Envaux, Romegoux, Saint-Porchaire, Saint- Sulpice d’Arnoult, Sainte-Gemme, Sainte-Radegonde, Soulignonnes, Trizay. • Nancras et Balanzac (ex-canton de Saujon) • Ecurat, Saint-Georges des Coteaux et Nieul les Saintes (ex-canton de Saintes ouest). Deux intercommunalités sont concernées : la CDA de Saintes et la communauté de Communes Charente-Arnoult-Terre de Saintonge. Distance entre Trizay et Neuil les Saintes : 22 km soit 25 minutes de trajet

■ Le  nouveau canton de Thénac compte 25 communes, pour 19 282 habitants, avec un écart de –16,34%. Il comprend : • les communes de l’ancien canton de Pons : Coulonges, Pérignac, Salignac sur Charente, Brives sur Charente, Rouffiac, Montils, et Saint-Sever de Saintonge ; • les communes de l’ancien Canton de Saintes-est : Colombiers, La Jarre, Courcoury, les Gonds ; • des communes de l’ancien Canton de Saintes-ouest : Préguillac, Thénac, Chermignac, Pessines, Varzay ; • des communes de l’ancien canton de Gémozac : Berneuil, Tesson, Rioux, Rétaud, • des communes de l’ancien canton de Saujon : Thézac, Pisany, Luchat, La Clisse et Corme Royal. Ces communes appartiennent, soit à la CDA de Saintes, soit à la communauté de communes de Gémozac et de Saintonge viticole, soit à la Communauté de communes de la Haute Saintonge. Il n’y a donc aucune cohérence territoriale. Distance : 45 km pour 50 minutes de trajet Ce canton est la variable d’ajustement pour créer d’autres cantons.

■ Le nouveau canton de Chaniers comprend 27 communes – 21 826 habitants avec un écart de –5,31%. Ce canton regroupe les anciens cantons de Saint Hilaire de Villefranche, Burie et une partie de Saintes-nord et de Saintes-est. Distance entre Chaniers et Aumagne : 26 km Communes rattachées : • Ancien canton de Saint-Hilaire : Aujac, Aumagne, Authon Ebéon, Bercloux, Brizambourg, Nantillé, Juicq, La Frédière, Saint-Hilaire de Villefranche, Sainte-Même, • Ancien canton de Burie : Burie, Chérac, Dompierre-sur-Charente, Ecoyeux, Le Seure, Migron, Saint-Bris-des-Bois, Saint-Césaire, Saint-Sauvant, Villars-les-Bois, • Ancien canton de Saintes–est : Chaniers, La Chapelle des pots, • Ancien canton de Saintes-nord : Bussac-sur-Charente, Fontcouverte, Le Douhet ; Saint- Vaize, Vénérand. L’intercommunalité n’a pas été prise en compte dans ce redécoupage. Des communes sont en effet rattachées à l’Agglomération de Saintes et d’autres communes appartiennent à l’intercommunalité Vals de Saintonge.

Formons nos bataillons pour contraindre
la médiocrité à quitter le pouvoir

Libre expression : 

La campagne de Nicolas Sarkozy s'achève, décevante et glauque. Il a fait siffler Alain Juppé, sommé le Centre de se soumettre, défilé en tête des idées de la Manif pour tous, affirmé qu'il avait nommé une garde des sceaux, « Rachida Dati, avec des parents marocains et algériens, parce que ça avait du sens pour parler de politique pénale » et qu’elle devait s'y connaître en délinquance. Décidément, l’homme à cheval revient à pied !
Il ne croit même pas à ce qu'il dit. Il s'en moque. Il fait du Buisson pour braconner sur les terres de Le Pen, persuadé que la droite n'aura d'autres choix que lui. Il est le contraire d'un chef d'Etat que l'on voudrait passionné pour son pays et non simplement par lui-même.
C'est un batteur d'estrades à la sauce d’avant-guerre dont on peut avoir honte qu'il représente la France, ce pays blessé et qui se cherche, ce pays qui se sait grand et que l'on vautre dans le pire des quotidiens ; un pays auquel plus personne ne parle d'avenir dans ce qu'il a de noble, de conquérant et de rassurant.
Comment ceux qui se veulent des leaders politiques sont-ils à ce point tombés dans le ruisseau ? On reste effaré, malheureux, dans l'attente d'une voix forte, d'une pensée claire qui ne vient jamais. Il faut renverser la table, se mobiliser, ouvrir les yeux et partir à la reconquête de la République et de ses valeurs. Il ne s'agit pas de trouver l’homme providentiel, mais de former nos bataillons pour contraindre la médiocrité à quitter le pouvoir.
Cette mobilisation doit exister : la clef du pouvoir est dans la boîte à gants !

Xavier de Roux

mardi 25 novembre 2014

La responsable de la Trésorerie publique
de Jonzac épinglée par la Cour des Comptes
Aquitaine Poitou Charentes
La mairie de Jonzac sous le choc…

La faute au rond-point du futur centre des congrès de Jonzac... 

Mardi, un reportage du journal Sud-Ouest a crée une sérieuse perturbation à la mairie de Jonzac. Et pas seulement là puisque la personne qui doit rendre des comptes… à la Cour des Comptes n’est autre que la responsable de la Trésorerie publique accusée d’avoir effectué un paiement pour le compte de la collectivité de façon indue. Elle devrait rembourser quelque 240.000 euros, somme investie dans les aménagements du rond-point qui conduira au futur Centre des congrès. « On marche sur la tête » s’exclame un élu. Explications. 


A gauche, le rond-point réalisé par le Conseil général et financé à hauteur de 240.000 euros
par la ville de Jonzac.
Il est parfois des situations surprenantes, d’autant que celle-ci met en scène une fonctionnaire qui ne pensait pas faire la une de la presse quotidienne. En effet, que reproche t-on à la responsable de la Trésorerie publique de Jonzac ? D’avoir autorisé le versement de 240.000 euros de la ville de Jonzac au Conseil général sans avoir vérifié si l’ensemble des pièces justificatives était réuni.
L’objet concerne l’un des nombreux ronds-points, structures qui fleurissent comme jonquilles au printemps dans la capitale de la Haute Saintonge.

L’histoire commence en 2007 quand Claude Belot, maire de Jonzac et président de la CDCHS, souhaite doter la ville d’un centre des congrès. Un terrain est retenu, proche des Antilles. En conseil municipal, une somme de 240.000 euros est votée pour en aménager « les accès et les abords ». Une délibération est prise en ce sens.
Les années passant et le projet évoluant, l'édile constate que ce terrain est trop petit et en cherche un autre. Il fixe son choix sur une parcelle plus vaste située après le complexe aquatique, sur la route de Champagnac. La somme de 240.000 euros est reconduite dans le même objectif : « l’aménagement des accès et des abords ». Seul hic, la route étant classée départementale, la réalisation d’un rond-point dépendra du Conseil général et non de la mairie.
Après avoir informé le conseil municipal de ses intentions, Claude Belot est autorisé à signer une convention avec le Département que préside Dominique Bussereau, le tout recevant l’aval de la Préfecture. Les 240.000 euros sont versés au Conseil général. La somme apparaît dans le budget supplémentaire de la ville au chapitre 20 : « fonds de concours pour le Département chargé des travaux ». Nous sommes alors en 2012 et tout se déroule comme convenu.
Selon un élu, « Ce n’était pas la première fois que la ville agissait ainsi avec les fonds de concours. Elle l’avait déjà fait pour les rues Gambetta ou Alsace Lorraine. Nous n’avons pas imaginé qu’un problème se poserait». Eh bien si !

La Cour des Comptes, qui vient d’étudier les périodes 2007-2012 des finances jonzacaises, estime qu’il ne s’agit pas d’un fond de concours, mais d’une subvention. En conséquence, la responsable de la Trésorerie publique aurait dû avoir en sa possession la délibération du conseil municipal au moment où elle a effectué le versement des fameux 240.000 euros au Département. En comptabilité publique, en effet, pour qu’un mandat soit émis, les pièces justificatives doivent être au complet.

Le fameux rond-point. Non loin, s'en trouve un autre proche du viaduc qui attend
impatiemment sa rocade (dont les travaux ont commencé)
La suite est sévère. Elle devrait verser la somme de 240.000 euros - sur ses propres deniers - pour avoir manqué à ses obligations de contrôle, selon un jugement rendu par la Cour des Comptes le 17 novembre. A la mairie de Jonzac, c’est la surprise générale : « comment faire la différence entre un fonds de concours qui ne requiert pas de délibération et une subvention qui en demande une ? C’est bien la question. La Cour des Comptes ne conteste pas les travaux du rond-point. Ses remarques portent uniquement sur cette délibération puisqu’elle estime qu’il s’agit d’une subvention. En son absence, elle avance que rien ne prouve un avis favorable du conseil municipal ». Et d’ajouter : « Nous sommes solidaires de la Trésorière ». Laquelle appréciera.

La décision de la juridiction n'est pas irrévocable. L’intéressée a deux mois pour s’expliquer. Si elle est confirmée, lui restera la possibilité de demander une « remise gracieuse » auprès du ministère du Budget.

En ville, cette malheureuse affaire fait jaser. « Outre le fait que les contrôles de légalité des collectivités seront renforcés, Claude Belot, en perdant sa casquette de sénateur, se trouve davantage exposé. Il n’aura pas fallu longtemps ! » remarque un vieux Jonzacais. Ceci dit, ce cas va faire jurisprudence chez les conseillers municipaux, jeunes et moins jeunes, qui seront appelés à apprendre par cœur la différence entre fonds de concours et subvention…

• Fonds de concours : Procédure permettant d'affecter la participation d'un organisme public ou privé ou d'un particulier à une dépense déterminée de l'Etat.
• Subvention :  Aide financière en don réel (et non en prêt ou avance de trésorerie) à partir de fonds publics. Le bénéficiaire de la subvention peut être public ou privé, entreprise, association ou personne. La subvention peut porter sur un projet, sur un type de bien, sur une situation. Les subventions sont aujourd'hui une question importante du débat public.

• Le premier terrain choisi par Claude Belot, près des Antilles, appartenait au maire adjoint chargé des travaux, Christian Balout. L’hôpital de Jonzac envisage d’y construire un EHPAD qui devrait être opérationnel en 2017.

lundi 24 novembre 2014

Aquitaine, Poitou-Charentes, Limousin :
Adjugé, vendu !

Jeudi dernier, l'Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture la carte à 13 régions, contre 22 actuellement. Le Poitou-Charentes et le Limousin vont donc rejoindre la grande Aquitaine !
Les députés doivent encore se prononcer sur le calendrier électoral, seconde partie du projet de loi qui fera l'objet d'un vote solennel le 25 novembre.
La commission des lois de l'Assemblée nationale est revenue à la version adoptée par les députés en première lecture. Elle rattache l'Alsace avec la Lorraine et Champagne-Ardennes et vote de nouveau la fusion entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, créant ainsi 13 régions métropolitaines. La commission a maintenu une disposition votée par les sénateurs modifiant le nom de la région Centre, qui deviendrait Centre-Val de Loire. Par ailleurs, les députés modifient l'article 3 précisant le droit d'option des départements voulant changer de région. Ils rendent la délibération de la région de départ obligatoire dans le processus, l'accord devant être voté par une majorité des trois cinquièmes.

Signature d'une convention
de partenariat entre la gendarmerie
et l'association des maires

Béatrice Abollivier, préfète de Charente-Maritime, Michel Doublet, président de l'association départementale des maires de la Charente-Maritime et le Colonel Hubert Laligant, commandant du groupement de gendarmerie départementale de la Charente-Maritime, ont signé une convention de partenariat lundi 24 novembre à la Préfecture de la Charente-Maritime.


Destinée à contribuer à une meilleure relation entre les élus et les responsables territoriaux de la gendarmerie, cette convention structure des pratiques de coopération opérationnelle basées sur des échanges de renseignements ainsi que le développement d'actions d'information et de sensibilisation. Ce document est la déclinaison départementale de la convention cadre de partenariat signée par le directeur général de la gendarmerie nationale et le président de l'association des maires de Charente Maritime.

Les jeunes footballeurs se mobilisent
auprès des Restos du cœur

Le District Charente-Maritime de Football réitère pour la deuxième année l’opération « Plateaux de noël en faveur des Restos du Cœur » sur tout le département. 



Cette initiative, déclinée dans chaque secteur, vise à développer l’apprentissage de la solidarité chez les plus jeunes licenciés(es). Depuis le début de la saison 2014/2015, des ambassadeurs du football partent à la rencontre des bénévoles des différents Restos du Cœur afin d’identifier les besoins et ils s’avèrent nombreux. C’est pourquoi le Comité Départemental participera avec tous ses jeunes licenciés(es) (2386 enfants) sur le don d’un paquet de gâteaux ou d’une boite de chocolats.  37 plateaux seront organisés samedi 6 décembre sur la Charente-Maritime.
Ce rendez-vous, étape clé, fera l’objet d’une information générale auprès des clubs. Les ambassadeurs assureront ensuite un acheminement des denrées collectées vers la plateforme départementale jeudi 11 décembre.  
L’an dernier, cette opération avait permis de distribuer plus de 1000 jouets sur l’ensemble du territoire.


Le District de Football, à travers ses clubs, s’est tout de suite mobilisé pour préparer cette nouvelle édition.

Appel à la vigilance sur les intoxications
au monoxyde de carbone

Lorsque les températures baissent, les risques d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) augmentent. Chaque hiver, celles-ci sont responsables d’une centaine de décès en France. Entre le 1er septembre 2013 et le 31 mars 2014, 1028 épisodes d'intoxications domestique au CO sont survenus par accident au niveau national, impliquant 3050 personnes.
A ce jour en Charente-Maritime en 2014, 8 interventions des sapeurs-pompiers ont concerné des intoxications au monoxyde de carbone, impliquant 13 personnes, sans aucun décès.
A l'occasion de la campagne d'information nationale de prévention et d'information sur les risques d'intoxication au monoxyde de carbone, Béatrice Abollivier, préfète de la Charente-Maritime appelle chacun à la vigilance et souhaite rappeler que des mesures simples, si elles sont respectées, permettent d'éviter ces risques.
 Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est un gaz très difficile à détecter. Il provient essentiellement du mauvais fonctionnement d'un appareil ou d'un moteur à combustion.


Pour éviter ces accidents, respectez les recommandations suivantes :
• Faites impérativement entretenir vos appareils de chauffage et de production d’eau chaude à combustion par un professionnel qualifié, la réglementation l’oblige ;
• Faites ramoner les conduits d’évacuation des fumées par un professionnel qualifié, la réglementation l’oblige ;
• Ne vous chauffez jamais avec des appareils non destinés à cet usage (réchauds de camping, fours, brasero, barbecues, cuisinières, etc.) ;
• N’utilisez sous aucun prétexte un groupe électrogène dans un lieu fermé (maison, cave, garage) : ils doivent impérativement être placés à l’extérieur des bâtiments ;
• N’utilisez jamais de façon prolongée un chauffage d’appoint à combustion ;
• Aérez quotidiennement votre habitation et n’obstruez jamais les grilles de ventilation, même par temps froid ;
• Au niveau collectif, les organisateurs de rassemblements (manifestations culturelles ou religieuses, réunions de famille par exemple) doivent être particulièrement attentifs. Les intoxication avec utilisation de panneaux-radiants à combustible gazeux sont fréquents. En cas de soupçon d’intoxication, aérez immédiatement les locaux, arrêtez si possible les appareils à combustion, évacuez les locaux et appelez les secours en composant le 15, le 18 ou le 112.
 Des dépliants d'informations sont disponibles sur le site internet de la préfecture de la Charente-Maritime, en suivant le lien : http://www.charente-maritime.gouv.fr/Politiques-publiques/Securite/Securite-civile/les-accidents-domestiques/Les-intoxications-au-monoxyde-de-carbone

dimanche 23 novembre 2014

13 entreprises de Charente-Maritime
au salon nautique de Paris

Le Nautic de Paris est un événement économique majeur pour la filière nautique. Une cinquantaine d’entreprises charentaises-maritimes se préparent à participer à ce rendez-vous incontournable du 5 au 14 décembre prochains. 


Ils y présenteront leurs savoir-faire, exposeront leurs créations et dévoileront leurs nouveautés. Depuis plusieurs années, les 250 m2 de stand aménagés par le département de la Charente-Maritime concourent à la promotion des produits et savoir-faire extrêmement variés que développent les chantiers de la Charente-Maritime (bateaux classiques mariant le bois et le polyester, les bateaux produits à l’unité, activités de réfit et rénovation des bateaux).


Cette démarche s'inscrit dans la politique de soutien économique que mène le Département en faveur de la filière nautique contribuant ainsi à son bon développement. Cette année, 13 entreprises co-exposent sur le stand départemental, dont la vocation éminemment économique se veut également stimulatrice d'énergie et créatrice de synergie entre les différents professionnels présents !


Tour Triangle : Le conseil de Paris
vote contre le déclassement du terrain

Le projet de tour Triangle, 180 m de haut, dans le Parc des expositions de la Porte de Versailles, a trébuché sur un point de détail. Pour la construire, son terrain doit être déclassé (sorti du domaine public), car il n’est plus destiné à des activités de la commune. Sinon, tout le système de contrats, d’avenants, d’engagements s’écroule… 



N’ayant pas la majorité absolue, Anne Hidalgo et son adjoint Jean-Louis Missika exerçaient des pressions sur les Verts et sur l’opposition UMP et Centre depuis des semaines. En dernier ressort, ils demandaient à tous de voter « en leur âme et conscience » à bulletin secret. Le suspense a perduré jusqu’au lundi 17 novembre à 14 h 15. Le verdict est tombé : 83 voix contre, 78 pour, sur 161 suffrages exprimés.
Coup de théâtre : immédiatement après l’avoir énoncé, Anne Hidalgo déclarait que le vote devait être annulé car les Verts et les UMP, mécontents du refus du vote à main levée, avaient exhibé leurs bulletins au public avant de les glisser dans l’urne. Elle rappelait même que cette façon de voter « pourrait relever du pénal ». Elle déposera donc un recours devant le tribunal administratif, qui ira jusqu’au Conseil d’Etat.
 En attendant, le résultat est là : le projet de tour ne peut pas être mené à bien pour l’instant. C’est un soulagement, voire une grande victoire pour l'association Monts 14 et toutes les associations du Collectif Contre la tour Triangle qui se battent depuis 2008. La sagesse a prévalu. L’attirance pour le totem a cédé la place à la lucidité.

Lors des débats, la tour Montparnasse a été montrée comme exemple à ne pas imiter, pour son impact négatif sur le grand paysage et le Paris emblématique. Et personne n’était dupe de « l’attirance totémique » sur le plan économique, à l’exception de quelques élus socialistes incapables de changer de discours.

Voici ce que l’on pourrait voir en cas de construction 

D’autres nuisances de la tour Triangle auraient pu être évoquées, comme sa co-visibilité fâcheuse avec le Dôme des Invalides. On aurait pu aussi lui reprocher d’entraver les capacités d’évolution du Parc des expositions, de le figer, alors que la principale qualité d’une vitrine de la production mondiale devrait plutôt être son adaptabilité au développement, à l’apparition de nouvelles technologies... J-L Missika relevait que la Commission du Vieux Paris s’était prononcée contre la tour Eiffel, pour sa disproportion dans le paysage. Mais il omettait de dire qu’elle avait remporté rapidement un grand succès auprès des Parisiens et qu’elle était démontable, elle !

Patrice Maire, président de l’association Monts 14

Efficacité des paiements publics
et facturation électronique :
c’est maintenant !

• Projet BTP 2015 : Nouveau pilote avec le Département de la Charente-Maritime 
• Les outils pour la facturation électronique des travaux sont prêts 

Jeudi 20 novembre dernier, le Département de la Charente-Maritime est devenu collectivité pilote officielle du projet BTP 2015, soutenu par le Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Objectif : mettre en place et tester un portail d’échanges entre collectivités locales et entreprises du BTP pour dématérialiser la facturation des marchés publics.

À l’occasion de la signature à La Rochelle pour un second pilote avec le Département de la Charente- Maritime, après celui de l’Aube, l’association « EdiBuild France » a annoncé plusieurs avancées décisives vers la dématérialisation des achats publics dans leur phase exécution. Il faut rappeler que le secteur Construction est le 1er fournisseur, en termes de montants d’investissement, des collectivités publiques, et, plus particulièrement, des collectivités territoriales.
Le secteur Construction est prêt à franchir une nouvelle étape : la facturation électronique. Outre la possibilité de les saisir en ligne, sont également acceptées les factures électroniques de type PDF signées ou non et les factures en EDI au format UN XML.
Livré dès le début 2014, le portail est commercialisé par Eutech, SSII basée à Troyes. Les collectivités souhaitant participer à l’expérience se sont manifestées auprès d’Edibuild France, association ayant pour objectif de promouvoir les relations commerciales électroniques dans le bâtiment et les travaux publics.
Si les entreprises du BTP sont visées en priorité, d’autres secteurs pourront utiliser le portail. Pour le Département de la Charente-Maritime, la facturation électronique travaux est la suite naturelle de l’investissement historique dans la dématérialisation des appels d’offres des marchés. Le processus de dématérialisation des marchés publics va donc pouvoir s'enrichir de fonctionnalités permettant de répondre aux spécificités des marchés de travaux.
Ce nouveau service, à destination des entreprises, s'inscrit dans une logique de simplification des procédures et de gestion électronique des documents (délibération-décisions, chaîne comptable et financière, courriers, frais de déplacement.
Volontaire pour aller plus loin, le Département de la Charente-Maritime a répondu présent pour être pilote en France du projet BTP 2015. L’idée est de constituer progressivement des chaînes électroniques complètes qui permettront de réaliser des gains partagés, en supprimant complètement le papier. Procédures d’appels d’offres et exécutions des marchés forment l’une de ces chaînes à « électroniser de bout en bout ». Pour les acheteurs du Département de la Charente-Maritime, la chaîne électronique devra être doublée de services de traçabilité qui leur garantiront d’aller jusqu’au Trésorier payeur général (PES V2 pièces justificatives).
Pour les entreprises, l’abandon du papier doit se faire en toute sécurité juridique et garantir des délais de paiement améliorés afin que chacun soit pleinement mobilisé pour un objectif commun : un partage des économies bien compris. Du gagnant – gagnant !


• Sur la photo (de gauche à droite ) : Stéphane Rousseau, Président d'Edibuild France Jean-Louis Frot, 1er Vice-Président du Conseil général de la Charente-Maritime Gilles d'Anchald, chargé de mission Bureau des Usages Numériques du Ministère de l’Économie, de l'Industrie et du Numérique Marie-Annick Mazelier, Directrice des Finances, de l’Évaluation et du Contrôle de Gestion du Conseil général de la Charente-Maritime.

le 25 novembre, journée internationale
pour l'élimination de la violence
à l'égard des femmes

Dans le cadre de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, Béatrice Abollivier, préfète de la Charente-Maritime, ouvrira la conférence sur « les violences sexistes et leurs conséquences délétères » mardi 25 novembre à 9 h au Palais des Congrès de Rochefort. 


Cette action de sensibilisation sur les violences liées aux stéréotypes sexistes est à destination d'un public mixte de professionnels de l’Éducation nationale (CPE, COP, personnels des RASED) et des acteurs du réseau de lutte contre les violences intrafamiliales de Rochefort-Aigrefeuille-Surgères.
• Du 25 novembre au 17 décembre, 18 manifestations de sensibilisation se dérouleront dans le département pour lutter contre les violences faites aux femmes :
• Mardi 25 novembre :
- Projection débat au palais des congrès de Rochefort, pour les lycéens de 10 h à 17 h et pour le grand public à 18 h 30 (la préfète assistera à la session de 18 h 30) ;
- Ciné-débat autour du film « C'est pas de l'amour » à la salle Agora de La Rochelle, à 14 h ;
- Ciné-débat au tour du film « Philomena » au cinéma Olympia de La Rochelle, à 20 h ;
- Ciné-débat au tour du film « Philomena » au cinéma Atlantic de Saintes, à 20 h ;
- Ciné-débat au tour du film « Philomena » au cinéma Le Lido de Royan, à 20 h ;
- Théâtre-débat autour de la pièce « Album » à la salle Agora de La Rochelle, à 20 h.
•  Du mardi 25 au vendredi 28 novembre :
- Espace convivialité de sensibilisation et d'information au centre socio-culturel de La Rochelle, tous les matins.
•  Mercredi 26 novembre :
- Exposition de photos et de textes réalisés par « Le Printemps des femmes », place du marché à Saint-Jean-d'Angély, à 9 h ;
- Ciné-débat autour du film « Une histoire banale » à l'Abbaye aux Dames de Saintes, à 18 h 30 ;
- Spectacle de sensibilisation autour de la pièce « La part égale » à Saint-Germain-de-Lusignan, à 20 h 30.
•  Vendredi 28 novembre :
- Exposition de photos et de textes réalisés par « Le Printemps des femmes », place du marché à Loulay, à 9 h ;
- Dîner-quizz au centre socio-culturel Le Pertuis, à La Rochelle, à 19 h.
•  Samedi 29 novembre :
- Exposition de photos et de textes réalisés par « Le Printemps des femmes », place du marché à Saint-Savinien, à 9 h 30.
•  Mardi 2 décembre :- Exposition de photos et de textes réalisés par « Le Printemps des femmes », au Marché couvert à Matha, à 9 h 30.
•  Mercredi 17 décembre :
- Colloque sur l'indemnisation des victimes, au Tribunal de Grande Instance de La Rochelle, à 14 h. Retrouvez l'intégralité des manifestations et leurs modalités d'organisation sur www.charente-maritime.gouv.fr

Le théâtre d'Aix en Provence
peut-il être sauvé ?


A Aix-en-Provence, il y a 10 ans, à la suite de travaux, on découvrait enfoui sous plusieurs mètres de terre un théâtre antique comparable à ceux d’Arles ou d’Orange ou de Nîmes.
Après 9 mois de fouilles, les archéologues mettaient au jour des gradins, des murets et divers vestiges architecturaux. Cela n’était qu’une partie d’un tout beaucoup plus vaste. Faute de projets jugés sérieux à l’époque et sans doute de financements conséquents, il était décidé de tout abandonner.
Le théâtre était de nouveau recouvert de terre. Mais cette année, la municipalité de la ville vient de décider de relancer et de développer ce projet. Et par manque de financement propres, elle a décidé de faire appel à des partenaires privés ou publics.
 Des mécènes notamment américains auraient déjà pris contact avec la ville d’Aix pour contribuer à la renaissance d’un site qui viendra, si l’on peut dire "apporter sa pierre" à la collection déjà importante de monuments de l’Antiquité dans la région.
Les travaux pourraient commencer d’ici à dix ans.

Association des journalistes du patrimoine

Le patrimoine d'Irak, proie
de la mafia internationale des antiquités

De plus en plus de pièces irakiennes antiques de grande valeur apparaissent sur le marché noir de l’art, où elles sont vendues au bénéfice de l’Etat islamique qui a trouvé là un moyen de financer ses activités, disent des diplomates, responsables et experts. 

Les activistes de l’EI se livraient déjà à un tel commerce après s’être emparés de vastes régions de la Syrie. Mais le phénomène s’est accéléré depuis la prise de Mossoul, ville du nord de l’Irak, et de la province de Ninive, en juin, qui leur a ouvert les portes de près de 2.000 des 12.000 sites archéologiques répertoriés du pays.

Les jardins suspendus de Babylone
L’Irak contemporain se confond en grande partie avec la Mésopotamie, berceau de l’une des plus riches civilisations de l’Antiquité, entre le Tigre et l’Euphrate. La Mésopotamie abritait les Sumériens, inventeurs vers 3.100 avant Jésus-Christ de l’écriture cunéiforme, la plus ancienne de l’Occident, et les sites de Ninive et Babylone, dont les jardins suspendus comptaient parmi les Sept Merveilles du monde.
L’Irak avait déjà vu cet exceptionnel patrimoine dilapidé dans le chaos qui suivit la chute de Saddam Hussein, après l’intervention militaire sous commandement américain de 2003. Les pillages ont repris et Qais Hussein Rasheed, directeur du musée de Bagdad, a souligné, lors d’une conférence à l’Unesco, la responsabilité de groupes organisés qui collaborent avec l’Etat islamique.

Le Musée de Bagdad après sa réouverture

« C’est une mafia internationale des antiquités » a-t-il dit à la presse. « Ils identifient les objets et disent ce qu’ils peuvent vendre » a-t-il ajouté, soulignant la difficulté d’évaluer certaines pièces vieilles de plus de deux mille ans. Rapportant les propos de responsables locaux encore présents dans des zones sous contrôle des djihadistes, il a pris pour exemple le pillage, à Kalhu, du grand palais du roi assyrien Ashurnasirpal II, un vestige du IXe siècle avant Jésus-Christ. « Des tablettes assyriennes ont été volées et retrouvées dans des villes européennes. Certains des objets sont découpés et vendus en pièces » a-t-il déploré, citant notamment une tablette figurant un taureau ailé.

Association des journalistes du patrimoine

Le musée de Bagdad

vendredi 21 novembre 2014

Jean-Philippe Beaulieu, astrophysicien :
« L’atterrissage de Philae sur Tchouri
est un moment historique !
Un petit robot s'est posé
sur un monde glacé à 500 millions
de kilomètres de la Terre »

A Santiago du Chili, au quartier général de l’observatoire européen, Jean-Philippe Beaulieu et ses collègues astrophysiciens ont suivi cet événement qui fait avancer la science d’un nouveau pas. Des millions de téléspectateurs dans le monde se sont projetés dans l’espace à la rencontre du petit robot Philae. Avec émotion et admiration. A l’étude, les origines de la vie, de la matière, de nous-mêmes en réalité. Et d’extraordinaires photos ! 

• Jean-Philippe Beaulieu répond à nos questions : 



• Actuellement, tous les regards sont tournés vers Philae, la comète Tchouri et le satellite Rosetta ?  

En effet, il se passe des événements extraordinaires. Le satellite européen Rosetta, après 10 ans de voyage, est en orbite autour de la comète 67P/Thourioumov-Guerassimenko. Il est actuellement à 7 km de la surface, donnant des images avec une résolution impressionnante. Quand la comète s’approchera du soleil avec son panache de gaz et de poussière, puis s’éloignera à nouveau, des images spectaculaires sont à attendre ! Le 12 novembre, le robot Philae, de la taille d’une machine à laver, s’est posé sur cette comète. Des reportages, dans le monde entier, l’ont montré. Au quartier général de l’observatoire européen austral à Santiago du Chili, nous avons regardé avec enthousiasme son atterrissage. C’est un moment historique… un petit robot se posant sur ce monde glacé à 500 millions de km de la Terre !
En 2005, les Américains, dans le cadre de la mission Deep Impact, avaient bombardé une comète en envoyant un bloc de 370 kg de cuivre chilien à 20 kilomètres par seconde. J’étais sur la montagne au Chili et nous avions pu observer la couronne de poussière dégagée par l’impact quelques heures après. A leur tour, les Européens ont mis en orbite un satellite Rosetta autour d’une comète et ils viennent de poser le petit robot Philae à la surface. On peut souligner la différence entre l’approche américaine, un peu comme le “vil coyote des dessins animés” et une approche un peu plus civilisée : se poser tranquillement avec un labo, faire des photos et des mesures.


Plus sérieusement, les comètes sont un témoignage du temps passé, d’il y a 5 milliards d’années quand notre système solaire était en formation. En analysant une comète, on peut comprendre la matière primitive qui a formé notre propre planète. Une large quantité des eaux de la Terre trouve son origine dans les comètes. De plus, les acides aminés et molécules complexes, briques élémentaires de la vie, peuvent être présents dans les comètes.
En étudiant la comète sur place, nous allons beaucoup apprendre sur nos origines. De plus, la comète va se rapprocher du soleil, devenir de plus en plus active. Philae et Rosetta seront aux premières loges !
A quoi sert une mission spatiale de ce type ? C’est une contribution très importante au développement des connaissances, apprendre l’origine de la vie et de notre planète. C’est aussi un laboratoire de recherche de nouvelles technologies qui pourront être utiles dans d’autres domaines à l’avenir. Cette opération regroupe des scientifiques et des industries de vingt pays différents. Ils travaillent dans un esprit de coopération sur du long terme, précieux au XXIème siècle. Il ne fait aucun doute que Philae peut stimuler l’intérêt des jeunes générations pour les sciences !


• Au printemps, un télescope basé près du Pôle Sud aurait détecté des ondes gravitationnelles issues du Big Bang. Concrètement, qu'est-ce que cela veut dire ? 

Au final, la grande découverte de l’année, BICEP2 et les ondes gravitationnelles, a été un pétard mouillé, malheureusement. Une onde gravitationnelle, qu'est-ce que c’est ? Rendez-vous au petit matin à l’étang d’Allas-Bocage avec une canne à pêche et quelques cailloux. Tendez la ligne, le bouchon flotte tranquillement. Jetez une pierre. Vous verrez alors des petites vagues concentriques se propager. Le bouchon de votre canne à pêche va monter puis descendre au passage de l'onde, mais ne pas partir avec.
Les ondes gravitationnelles y ressemblent un peu. Ce sont des perturbations de l’espace-temps qui se déplacent à la vitesse de la lumière en modifiant sa courbure, un peu comme le caillou lancé dans l’étang entraîne la propagation d’une onde à la surface de l’eau. C’est une déformation de l’espace-temps. Certains modèles du Big Bang envisagent que des ondes gravitationnelles puissent être émises. Si on arrive à les détecter, ce serait le moyen de remonter encore plus loin dans l’histoire de l’univers.
En mars dernier, des Américains ont annoncé qu’ils avaient détecté ces ondes avec le télescope BICEP2 installé au Pôle sud. Ce télescope regarde très loin, à 13.5 milliards d’années de distance. C’est une image de l’univers âgé de 380 000 ans après le Big Bang. La mesure est très difficile car il faut éviter les contributions de la poussière distribuée dans notre galaxie qui perturbent l’image observée. En regardant de manière vraiment très fine, on pourrait peut-être trouver des indices de la présence des ondes gravitationnelles.
Les Américains sont partis du principe que dans la zone choisie, ils n’avaient pas de problème dus à la présence de poussière. Ils ont donc observé et annoncé la découverte des ondes gravitationnelles. Ils ont fait une annonce médiatique avant que les résultats scientifiques n’aient été évalués. Un de leurs objectifs était de publier avant que les résultats du satellite européen Planck ne soient présentés.
Leurs résultats ont déclenché des semaines d’effervescence à l’Institut d’Astrophysique de Paris.
Mes voisins de bureau travaillaient sur Planck. J’étais donc au cœur de l’action ! Après quelques jours, nous nous sommes retrouvés ensemble dans l’amphithéâtre pour faire une analyse à chaud des résultats et de leurs conséquences. Il y avait de l’enthousiasme, mais aussi des dents qui grinçaient car on remarquait la chose suivante : oui, ils avaient fait au mieux des capacités de leur télescope, mais ils avaient émis des hypothèses un peu prématurées. Ils avaient eu accès à des informations préliminaires européennes qu’ils n’avaient pas interprétées correctement et qui, au lieu de les inciter à la prudence, les avaient confortés dans leur analyse. S’ils avaient eu raison, c’était le prix Nobel assuré, donc ils avaient pris le risque.
Au fil des semaines, les discussions continuaient, les travaux avançaient… et les sourires se dessinaient sur les visages. Ils avaient voulu "griller" les Européens sur le poteau, mais malheureusement, ils s'étaient un peu trompés. En effet, ils avaient vu quelque chose, mais il ne s’agissait pas de la signature des ondes gravitationnelles. Juste un rideau de poussière cosmique. Une collaboration commune aurait évité d’avoir un tel battage médiatique. Cet espoir de progression de nos connaissances grâce à une découverte géniale s’est finalement terminé en poussière… 

Le télescope Kech (10 mètres) sur le Mauna Kéa à Hawaï aux Etats-Unis
Le télescope de Canopus à l'université de Tasmanie à Hobart, en Australie
• Jean-Philippe Beaulieu, quelles recherches menez-vous actuellement ?   

Je continue toujours à travailler sur la recherche de planètes extrasolaires avec mon équipe.
La dernière découverte marquante est le résultat de deux ans d’études acharnées. Nous pensons avoir trouvé une lune en orbite autour d’une autre planète. Dans notre système solaire, à l’exception de Mercure et Vénus, toutes les planètes ont des lunes pour compagnes. Pour la première fois, nous avons observé quelque chose qui ressemble à une lune de la taille de la Terre, en orbite autour d’un gros Jupiter. Un peu comme Pandora dans le film Avatar, mais un monde froid. J’insiste pour dire “nous pensons” pour souligner que nous sommes dans une situation particulière.


 

Nous avons deux solutions pour interpréter le phénomène observé par lentille gravitationnelle : soit une planète et sa lune proche de nous, 2000 années lumières ; soit une petite étoile avec une planète Neptune à 30 000 années lumière, mais un système animé d’une très grande vitesse. Bref, ce sont deux solutions d’objets uniques et nous sommes, pour le moment, coincés dans l’interprétation finale. On arrivera peut-être à aller plus loin dans quelques années.
En fait, la conclusion la plus importante de l’étude, c’est qu’il est possible de détecter des lunes s’il y en a beaucoup. Nous sommes prêts. On devrait parvenir à en détecter une autre dans quelques années (et sans ambigüité cette fois).


• Coloniser Mars est dans l'air du temps. A quoi pourrait y ressembler notre vie quand on sait que le simple aller peut durer de six à neuf mois ?  

Le premier problème, c’est d’y aller, puis d’y survivre et surtout de pouvoir revenir ensuite à la maison. Une mission durerait typiquement 18 mois et ce n’est plus vraiment dans l’air du temps, sauf pour les utopistes. Le projet Mars One de colonisation martienne a, à mon avis personnel, l’unique fonction de dégager des crédits pour permettre aux organisateurs du projet de vivre confortablement… sur Terre. Nous ne sommes pas prêts de mettre le pied sur Mars, même si mon premier livre d’astronomie, offert par mon grand-père, soulignait que l’homme marcherait sur Mars certainement d’ici 1985-1990 ! Pourquoi aller s’y installer ? Quelle serait la raison pour avoir une base martienne ? Elles ne permettront jamais de sauver l’humanité de sa folie. Nous n’avons pas de planète de rechange : nous n’en avons qu’une. Scientifiquement, je ne vois pas de raisons particulières de s’y installer. C’est tellement difficile, compliqué. Comme pour la Lune, l’homme ira un jour, sans doute la Chine avant les Etats-Unis.  De toutes les façons, vivre sur Mars ne serait pas agréable. Pour ne pas mourir d’un cancer rapidement, il faudrait s’isoler dans des bases souterraines, sans fenêtres. L’atmosphère très ténue ne protège pas bien l’habitant de Mars des radiations…

• Pensez-vous que des bases habitables pourraient y voir le jour d'ici un siècle ? 

 Actuellement, je supervise un projet de fin d’études d’école d’architecture. L’étudiante étudie la question de l’habitat lunaire. Là aussi, un projet utopique, mais nous verrons ce que l’exercice de style va donner. Dans quelques mois, j’aurai sans doute quelques idées supplémentaires sur le sujet.

• Dernière question plus terrienne. Les crédits alloués à la recherche se sont-ils améliorés ?
La situation est plus catastrophique que jamais. Je l’avais déjà dit il y a deux ou trois ans, mais c’est encore plus grave. Nous devons faire face à une bureaucratie que même Kafka, dans ses cauchemars les plus sombres, n’avait pas envisagée…

Propos recueillis par Nicole Bertin


• Jean-Philippe Beaulieu, astrophysicien, est originaire de Jonzac en Charente-Maritime. Il est le fils de Françoise et Jean-Claude Beaulieu, ancien chirurgien et conseiller général. 

À moins de 8 km de la surface du noyau de la comète Tchouri

•  24 octobre 2014 : Toujours installée sur son orbite circulaire à moins de 10 km du centre du noyau, Rosetta nous permet de découvrir la surface qui défile à moins de 8 km sous ses panneaux solaires. Encore inexpliquées pour la plupart, les formations visibles sont intrigantes et spectaculaires.

•  Survol cométaire 
Le 18 octobre, alors qu’elle circulait à près de 9,8 km du centre du noyau de la comète 67P, Rosetta a utilisé sa caméra de navigation pour obtenir les, désormais habituelles, séquences d’images qui permettent aux responsables de la navigation de repérer des structures caractéristiques de la surface et de vérifier que la sonde ne dévie pas de son orbite. Même avec la résolution de la caméra de navigation, pourtant bien inférieure à celle de la caméra OSIRIS-NAC, des détails de moins de 70 cm sont visibles (66,5 cm/pixel environ). Le champ couvert par chacune des images individuelles est d’environ 680 m de côté.


• Gros plans 
Cette première séquence révèle la région du cou avec les contreforts du gros lobe sur la gauche et ceux du petit sur la droite. Chaque image a été posée 6 s et, dans le ciel de la comète, on distingue, d’une part, les jets poussiéreux qui fusent de la zone et, d’autre part, quelques petites traces dont certaines ont vraisemblablement été laissées par des agrégats poussiéreux.

• Les abords de Cheops 
La seconde séquence a été obtenue peu après par la caméra de navigation. Elle montre la portion du grand lobe où se situe la « plaine » au sein de laquelle trône le gros bloc baptisé Cheops par les responsables de la caméra OSIRIS. Sous l’éclairage rasant du Soleil, les zones environnantes affichent un relief tumultueux et les ombres portées par certains blocs s’étirent sur des dizaines de mètres. De nombreuses formations circulaires de moins de 100 m de diamètre apparaissent, mais leur origine n’est pas encore expliquée : restes de cratères météoritiques ou traces laissées par l’érosion provoquée par le dégazage du noyau ou ? On n’explique pas plus les sortes d’empilements plus ou moins érodés ou les affaissements des zones d’apparence très lisses qui parsèment ces images.

Liens : 
(comète : http://www.iap.fr/useriap/beaulieu/Pages/deep2.htm et http://www.iap.fr/useriap/beaulieu/Pages/deepimpact.htm)

Hervé Le Treut, climatologue :
« A ce stade, il est difficile de savoir
si les événements météorologiques violents
sont l’effet d’un hasard naturel
ou si ce hasard a été aidé »…

Connu pour ses nombreuses interventions sur la scène médiatique, Hervé Le Treut, chercheur au CNRS détaché à l’Université Pierre et Marie Curie et contributeur des travaux du GIEC, s’est imposé comme l’un des meilleurs spécialistes des questions climatiques. 
En 2013, il a dirigé un ouvrage collectif sur « Les Impacts du changement climatique en Aquitaine » dont la proximité géographique nous concerne directement. 
Charentais d’origine par des attaches à la fois rochelaises et angoumoisines, il a passé cinq ans dans les écoles primaire et secondaire de Rochefort, ville où son père exerçait comme chef de service de l’hôpital maritime. 
Si ses vies professionnelle et familiale l’ont conduit à sillonner le monde, de l’Inde à Ushuaia, il revendique son attachement à ce coin de terre… et de climat ! Aux récompenses universitaires qui jalonnent son parcours, s’ajoute le Grand Prix de l’Académie de Saintonge 2014 qu’il a reçu en octobre dernier à Royan. 


Hervé Le Treut (à gauche) distingué à l'Académie de Saintonge par Alain Quella-Villéger et Régine Joly, vice-présidente de la région Poitou-Charentes
Il répond à nos questions : 

• Hervé le Treut, commençons par cette question posée par l’Académie de Saintonge qui vient de vous distinguer : Est-ce parce que vous avez vécu sous le climat « paradisiaque » de Charente-Maritime que vous êtes devenu un éminent climatologue ? 

C’est surtout le hasard de rencontres faites lors de mes études de physique à l’Ecole Normale Supérieure qui m’a amené vers cette discipline encore naissante. Mais Rochefort a joué un rôle : c’est pendant les dernières années que j’y ai passées que j’ai développé un goût pour l’étude de la géologie et de l’histoire de la planète. Je cassais des cailloux près des falaises de bord de mer pour y trouver des fossiles… et j’ai aussi cassé en série les manches des marteaux familiaux.

 • Les catastrophes naturelles ponctuent l’actualité et frappent les populations impuissantes. Sont-elles les signes annonciateurs d’événements encore plus graves ou s’inscrivent-elles dans l’évolution naturelle de la planète qui en a connu d’autres ? Quelles sont les dernières conclusions du GIEC à ce sujet ? 

Nous vivons effectivement une époque où se superposent les effets d’une variabilité naturelle qui peut être violente, et les premiers signes clairement discernables de l’impact des émissions de gaz à effet de serre qui sont très marqués, par exemple, dans les régions polaires. Les événements météorologiques les plus violents sont aussi les plus rares : il est difficile à ce stade de savoir si ceux qui surviennent aujourd’hui sont l’effet d’un hasard « naturel » ou si ce hasard a été aidé. Mais le risque de voir se modifier la fréquence, l’intensité et la localisation de ces événements est suffisamment important pour inciter à la prudence.

• Comment les Etats peuvent agir contre le réchauffement climatique ? On dit que la couche d’ozone serait en voie de guérison ? 

Les choses sont simples à énoncer : il faut faire des économies massives d’énergie et remplacer le charbon, le pétrole et le gaz naturel par des énergies qui n’émettent pas de gaz à effet de serre. Cela peut rappeler ce qui a été fait avec succès dans le cas de la lutte contre le trou dans la couche d’ozone où, grâce à un accord international négocié à la fin des années 80, on a réussi à bannir l’usage des fréons qui en étaient responsables. Mais là, le problème est beaucoup plus difficile : il concerne toutes les filières industrielles qui produisent ou utilisent des énergies fossiles, et chacun de nous. Rien ne se fera sans une prise de conscience plus forte des citoyens et si l’on ne montre pas qu’il y a là une opportunité pour l’avenir.

Quel sera le statut des réfugiés climatiques ?
• Le Pentagone a publié un rapport qui fait du réchauffement climatique une "menace immédiate" pour la sécurité. En effet, outre le fait qu’il fragilise des Etats de par le monde, « l’armée américaine n’a pas des ressources extensibles à l’infini, et si elle doit en allouer davantage aux interventions humanitaires, cela risque de se faire au détriment d’autres fronts », soulignent les experts. Quel est votre point de vue ? 

Le changement climatique commence à se manifester et il est invoqué (à tort ou à raison d’ailleurs, selon les cas) chaque fois que survient une catastrophe naturelle. Une pression forte s’exerce donc sur les pays qui sont industrialisés depuis longtemps, qui ont émis depuis plus de 50 ans des gaz à effet de serre constituant la part dominante du changement de composition de l’atmosphère. Ces pays sont donc en premier lieu responsables d’un réchauffement dont les premières manifestations deviennent désormais très claires et qui seront particulièrement sensibles pour des pays « du Sud » économiquement et climatiquement très vulnérables. La situation est rendue plus complexe par l’émergence de pays comme la Chine, mais les Pays occidentaux apparaissent comme les principaux responsables. Et ils seront « invités » de manière de plus en plus pressante à réagir face aux dommages climatiques.

• Que peut-on attendre d’un sommet climatique comme celui qui se tiendra à Paris fin 2015, les premiers n’ayant pas été suivis d’effet ? Entre les deux, il y aura Lima en décembre 2014 et les premiers réfugiés climatiques… 

Le seul accord qui existe véritablement aujourd’hui, le protocole de Kyoto, n’engage qu’une minorité d’Etats. Ce qui est espéré désormais, c’est un accord qui engage l’ensemble des grands pays émetteurs de gaz à effet de serre, autour d’une ambition commune qui permette effectivement de limiter la hausse des températures. Ces rencontres régulières entre gouvernements ont été souvent scénarisées comme des « rencontres de la dernière chance » : il y a peut-être un phénomène d’attente exagéré qui se traduit par un sentiment d’échec lui-même exagéré. Mais il est important que ces réunions se poursuivent de manière régulière. Il y a un véritable espoir de trouver un accord à Paris en 2015. Mais quel que soit l’accord, il faudra qu’il puisse être révisé en fonction de l’évolution du diagnostic sur les changements en cours.

• Pensez-vous qu’il sera possible de limiter le réchauffement à 2°C en moyenne par rapport aux niveaux préindustriels, la trajectoire actuelle conduisant vers + 4°C d’ici à la fin du siècle ? 

C’est effectivement un enjeu qui sera difficile. En même temps, ces chiffres doivent avant tout être pris comme un horizon, comme la mesure d’une ambition. En termes d’action, ce qui ressort de nos modélisations, c’est que l’important est de commencer à infléchir les tendances, ce qui passe par des « transitions » importantes, énergétiques, écologiques. Si ces transitions ont vraiment lieu, alors il sera possible d’affiner les objectifs pour la fin du siècle.

Les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses...
• On sent bien que l’avènement des énergies renouvelables se heurte au lobby pétrolier omnipuissant. Comment les scientifiques tels que vous vivent-ils cette époque charnière où ils tirent la sonnette d’alarme sans être vraiment entendus… 

Ce qu’implique une stabilisation des niveaux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère est absolument considérable : diviser les émissions de CO2 par un facteur qui va de 40% à 70% mondialement d’ici 2050, c’est-à-dire diviser d’autant l’usage du charbon, du gaz naturel, et du pétrole. Les scientifiques ont parfaitement conscience de l’ampleur du défi et, d’une certaine manière, ils ont toujours été entendus : 13 ans seulement séparent le premier rapport collectif sur les dangers d’une augmentation des gaz à effet de serre (soumis en 1979 à l’Académie des Sciences américaine) du premier sommet de Rio en 1992, rassemblant l’ensemble des dirigeants de la planète. Mais rien ne sera possible sans une conviction partagée par l’ensemble des citoyens. Ce défi offre une immense opportunité de se développer différemment, spécialement dans notre pays qui a peu de ressources fossiles et sans un accord également, le plus largement partagé, sur ce que signifie « différemment » : quelle part d’économies d’énergie et avec quelles implications, quelle part de nucléaire, quelle part des différentes énergies renouvelables ?

• Quel est le rôle de l’Institut Pierre Simon Laplace que vous dirigez ? 

Il existe en région parisienne une dizaine de laboratoires de recherche travaillant dans des domaines liés à l’environnement global de la planète (et des autres planètes du système solaire) : au total plus de mille personnes. Ils abordent des champs très différents (météorologie et sciences de l’atmosphère, océanographie, hydrologie, études des surfaces continentales, y compris la végétation ou les grands glaciers) au travers de leurs aspects physiques, chimiques, biologiques. L’IPSL est la fédération de tous ces laboratoires. Elle a pour but de les rassembler autour de projets qui étudient le système climatique comme un tout, avec les outils de la modélisation numériques (grâce aux superordinateurs toujours plus puissants) ou ceux de l’observation, en particulier satellitaires. L’IPSL a ainsi permis de mettre en place des scénarios d’évolution future de tous les compartiments du système climatique. Il constitue l’un des instituts qui, à l’échelle mondiale, apporte la contribution la plus forte au GIEC.

• Avec le soutien du Conseil régional et de son président Alain Rousset, vous avez publié un ouvrage scientifique, intitulé « Les impacts du changement climatique en Aquitaine » aux Presses Universitaires de Bordeaux en vous appuyant sur la collaboration de 163 experts et une cellule transdisciplinaire de 15 chercheurs aquitains. Quelles sont les priorités qui ressortent de ces recherches? 

Nous avons d’abord été très agréablement surpris par l’ampleur des informations disponibles dans les laboratoires aquitains, par le caractère souvent très spontané de la mobilisation autour de ce travail. Et cela constitue pour moi une première leçon : parler à des Aquitains du Bassin d’Arcachon, de la Gironde ou des Pyrénées, les incitent plus fortement à réfléchir à ce que signifient les changements à venir, comment s’y préparer et comment les limiter, que d’évoquer des menaces lointaines. Et il y a un champ d’actions concrètes à envisager dans les domaines de la gestion de l’eau, du littoral, des zones de montagne, des grandes filières agricoles. En même temps, ces décisions doivent être celles des citoyens et la première étape est de partager ce rapport avec les élus, les acteurs économiques, les associations et toutes les personnes intéressées, au travers de réunions dédiées à des thèmes spécifiques. Le Conseil Régional commence à mettre en œuvre ces réunions à Bordeaux ou dans d’autres villes de la région.

• Finissons par des notes plus personnelles. Quels souvenirs gardez-vous de Rochefort où vous avez vécu quelques années ? 

Ces années couvrent la période où j’avais entre 6 et 11 ans, une période que l’on n’oublie jamais : c’est une multitude de souvenirs qui touchent bien plus que Rochefort, toute la Charente-Maritime, avec des lieux qui ont gardé un caractère magique dans mon souvenir, comme le château de La Roche Courbon évoqué lors de la cérémonie. Nous avons aussi vu Rochefort évoluer de manière importante : la place Colbert était au début un espace de terre battue, où des femmes vêtues de noir s’asseyaient pour passer les fins d’après-midi en discutant ; elle s’est ensuite couverte d’un carrelage, avec un bassin pour faire naviguer des petits voiliers pour se transformer en lieu extraordinaire, festif et coloré, lors du tournage des Demoiselles de Rochefort

• Et de la cérémonie à l’Académie de Saintonge… 

Pour moi, il y avait une certaine dimension de nostalgie, mais la cérémonie a récompensé une très grande variété de projets tournés vers l’avenir. J’ai été frappé par le dynamisme régional de cette rencontre, comme je l’ai été un peu partout en France lors de mes déplacements pour parler du climat. Il y a dans ce pays, et en Saintonge, une vitalité extraordinaire qui se manifeste dans les associations, les sociétés savantes et académies, les centres culturels et qui contraste avec la complexification parfois un peu paralysante de notre paysage institutionnel.

 Propos recueillis par Nicole Bertin 

• Le GIEC, Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat, ne cesse de rappeler à l’ordre les pays pollueurs. Ses rapports synthétisent les travaux publiés de milliers de chercheurs qui analysent les tendances et prévisions mondiales en matière de changements climatiques. Il a été créé en 1988 par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et le Programme pour l’Environnement des Nations Unies (PNUE).

• Bonne nouvelle pour la planète : Barack Obama et Xi Jinping ont annoncé à Pékin leurs objectifs en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES). Les Etats-Unis prévoient une réduction de 26 à 28 % de leurs émissions d'ici 2025 par rapport à 2005. Quant à la Chine, elle envisage d'atteindre un pic autour de 2030, si possible auparavant.

• Limiter d'ici la fin du siècle la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à 450 parties par million (ppm) – valeur associée par les scientifiques à un réchauffement de 2 °C – suppose de réduire les émissions mondiales entre 40 % et 70 % d'ici 2050 et de les ramener à un niveau « proche de zéro » d'ici à 2100. Pour y parvenir, des changements doivent intervenir dans tous les secteurs dont celui de l'énergie – qui représente 35 % des émissions – devant l'agriculture et la forêt (24 %), l'industrie (21 %), les transports (14 %) et le bâtiment (6 %). Pour y parvenir, les experts du GIEC préconisent le recours aux énergies renouvelables qui devrait tripler, voire quadrupler d'ici 2050. L’efficacité énergétique des bâtiments devra être améliorée, sans oublier le développement des techniques de captage et de stockage du CO2. L'instauration de normes plus contraignantes, la mise en place de taxes fondées sur les émissions (taxe carbone) et la réduction des subventions aux énergies fossiles sont d'autres pistes.