dimanche 31 mars 2013

Jonzac :
Rencontre avec le photographe
Yves Coqueugniot


Du 3 au 13 avril, la médiathèque de Haute Saintonge accueille une exposition réalisée par les élèves de plusieurs établissements scolaires de Haute Saintonge (collèges de Montendre, Montlieu, Montguyon, St Genis, lycée et école primaire André Malraux et maternelle du Parc de Jonzac), dans le cadre de la résidence d’artiste d’Yves Coqueugniot (photographe) au lycée de Jonzac.

Depuis la rentrée des vacances de la Toussaint, celui-ci a initié les participants à la technique du pochoir, mais aussi à utiliser le graphisme pour mettre en évidence un thème ou une idée…
Venez nombreux rencontrer cet artiste qui sera présent dans les murs de la médiathèque de Jonzac pour accueillir les classes participantes et échanger avec le public jusqu’au vendredi 5 avril.

Yves Coquegniot a initié les élèves à la photographie. De nombreux thèmes ont été abordés

Les élèves du lycée de Jonzac à la banque alimentaire de Jonzac aux côtés des responsables Maïté Auboin, Pascal Hannoyer et Yves Coqueugniot

Conseil général : Schéma en
faveur des adultes handicapés,
Futur grand aéroport
de Rochefort en 2020


La session de printemps du Conseil général s’est tenue du 25 au 29 mars derniers à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle sous la présidence de Dominique Bussereau.
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L’Assemblée départementale a adopté le schéma départemental en faveur des personnes adultes handicapées 2013-2017. Il est le fruit d’une longue démarche concertée, conduite avec l’Agence Régionale de Santé (ARS), et associant tous les acteurs concernés intervenant dans le domaine du handicap. Les travaux ont été animés par un comité de pilotage assisté d’un comité technique. Ils ont porté sur quatre thèmes : améliorer la coordination et la qualité des interventions autour de la personne handicapée à domicile ; renforcer l’offre et la qualité de prise en charge dans les structures d’accueil pour personnes handicapées ; favoriser le parcours de la personne handicapée tout au long de sa vie et les allers-retours entre des prises en charge à domicile, en accueil familial et en établissement ainsi que la vie sociale des personnes handicapées dans la cité.
Les six parties du schéma permettent de regrouper les résultats de ces travaux concernant l’état des lieux en Charente-Maritime, l’évaluation des besoins, les attentes des personnes handicapées et des professionnels, la contribution de chaque acteur et la coordination nécessaire entre tous ces partenaires, les orientations stratégiques et les fiches actions (18).

Par ailleurs, le Conseil général a notamment adopté les rapports suivants.

• Aide au développement du trafic aérien : Une subvention d’un montant de 171 000€ est votée au profit de la Chambre de commerce et d’industrie de La Rochelle au titre d’une aide au développement du trafic aérien de l’aéroport de La Rochelle – Ile de Ré pour l’année 2013. En 2012, cet aéroport a proposé 17 destinations régulières d’avril à octobre ; ces liaisons aériennes ont permis l’accueil de 231 918 passagers (+ 3,28% par rapport à 2011). Les retombées économiques sont estimées à 23 M€.

• Axe ferroviaire Nantes - Bordeaux : Le Département participe au financement d’études complémentaires menées par Réseau Ferré de France (RFF) et consacrées à l’axe ferroviaire Nantes-Bordeaux. Un premier diagnostic ayant identifié une "zone de fragilité majeure" sur une section de double voie entre La Roche-sur-Yon et La Rochelle, différentes solutions vont être examinées pour procéder aux modernisations nécessaires.

 • Résidence internationale universitaire : Le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS) de Poitiers a programmé la construction, à La Rochelle, d’une nouvelle résidence universitaire d’une capacité d’accueil de 120 logements (dont 6 pour des personnes à mobilité réduite). Le Département, dans le cadre du Contrat de projet État-Région, a déjà voté une enveloppe de 750 000€ au titre de sa participation à cette opération. Un crédit de 375 000€ sera inscrit au Budget supplémentaire 2013. Le Département a également décidé d’accorder au CROUS de Poitiers la garantie départementale à hauteur du tiers du montant de l’emprunt contracté.

• Politique archéologique : Le Département va solliciter le renouvellement de l’agrément accordé à son service d’archéologie dans le cadre de ses actions d’archéologie préventive. Réalisation de diagnostics précédant des chantiers d’aménagement et, le cas échéant, de fouilles préventives. De 2008 à 2012, le service archéologique départemental a ainsi réalisé 78 diagnostics et 7 opérations de fouilles préventives.

• Politique culturelle : Dans le cadre du soutien qu’il apporte à l’enseignement de la musique et de la danse, le Département a voté deux crédits d’un montant de 329.020 € pour les écoles de musique associatives et de 65.230 € pour les écoles de musique municipales et intercommunales.

• École des sports nature de Port-Maubert : La base de sports nature de Port- Maubert (Saint-Fort-sur-Gironde) est l’une des pièces maîtresses du programme de mise en valeur de l’estuaire de la Gironde. Elle est installée dans des locaux mis à la disposition par la commune. Ils seront rénovés et agrandis par la Communauté de Communes de la Haute-Saintonge. Le Département participe au financement de cette opération à hauteur de 40%, soit une enveloppe de 360.000 €.

• Aide au développement du trafic aérien,
un enjeu économique :
 

L'Assemblée départementale a voté une subvention de 171 000€ pour l’année 2013(sous réserve d'une contribution équivalente de la CDA de La Rochelle) répondant ainsi favorablement à la demande de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle pour aider au développement du trafic aérien charentais -maritime.

■ 23 millions d'euros de retombées économiques 

En 2012, l’Aéroport de La Rochelle - Ile de Ré a proposé 17 liaisons régulières à destination de la Grande Bretagne, l’Europe du Nord, l’Europe du Su et 3 grandes villes française. Ces liaisons aériennes ont permis d’accueillir près de 232 000 passagers dans notre département, soit une progression de plus de 3% par rapport à 2011. Les retombées économiques pour la Charente-Maritime sont estimées à 23 millions € (chiffres CCI.

Rappel : Lors de l'examen du budget primitif 2013, l’assemblée départementale avait décidé de ne pas contribuer financièrement aux actions de promotion des lignes aériennes charentaises-maritimes, sur les marchés étrangers pour 2013-2014 et 2015.
Cette décision a conduit la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle à attirer à nouveau l’attention du Conseil général sur les enjeux économiques et touristiques de ces liaisons, le risque de voir remis en cause le maintien de ces dessertes aériennes diversifiées et des activités aéroportuaires par les compagnies présentes actuellement. Activités économiques et emploi dans le tourisme découlent notamment du trafic aérien.
Même s'il ne s’agit pas d’une compétence obligatoire, le Département a la volonté d'agir en faveur du l’essor de la Charente-Maritime. Cet engagement s'explique également par la création de l'aéroport départemental Rochefort à horizon 2020. En effet, la plateforme aéroportuaire de Rochefort/Saint-Agnant ne pourra fonctionner qu’à la condition d’un trafic aérien maintenu et suffisant en Charente-Maritime.

■ L’aéroport Rochefort, une vocation départementale à l’horizon 2020 

En mars 2006, l'assemblée départementale s’est prononcée à l’unanimité sur la vocation départementale de la plate-forme aéroportuaire de Rochefort. Le 1er janvier 2007, l’Etat a transféré au Département la propriété et les compétences relatives à cet aéroport. Dans la perspective de la préparation de cette plate-forme à l’accueil de l’ensemble du trafic aérien à l’horizon 2020, le Département a décidé d’engager une réflexion autour des enjeux de la desserte.
En décembre 2009, s’est tenu un colloque présidé par Dominique Bussereau, président du Conseil général, secrétaire d’Etat chargé des transports qui a réuni l’ensemble des partenaires concernés ainsi que des experts nationaux. Les participants ont ainsi pu débattre du futur aéroport, de l’avenir du marché aérien, des besoins et des atouts de la Charente-Maritime en matière de desserte aérienne (analyse du contexte national et international, développement du low-cost, évolution des aéroports voisins, perspectives des autres modes de transport, notamment ferroviaire).

■ Le futur aéroport : un outil de développement 

Cet outil structurant s’inscrit parfaitement dans le développement de la Base aérienne 721, première unité militaire de l’Ouest de la France à vocation inter armes. Aujourd’hui, l’équipement actuel dispose d’un ILS (système d'atterrissage aux instruments) performant permettant l’atterrissage et le décollage avec une sécurité optimum des avions civils ou militaires. Il comprend une piste de 2 280 m de long et de 45 m de large et peut accueillir tous moyens courriers. Située entre Bordeaux et Nantes, cette plate-forme régionale pourra générer l’émergence de zones d’activités en liaison avec les collectivités dont la communauté d’agglomération et la ville de Rochefort.

■ L’étude de faisabilité 

L’ADPI (Aéroport de Paris International) a réalisé une étude sur les investissements à envisager pour une exploitation de qualité. Ces investissements devraient s’élever à environ 30 millions € et seront largement compensés par les retombées économiques générées.

■ 300.000 passagers en 2020 

L'aéroport Rochefort-Charente-Maritime situé à mi-chemin entre La Rochelle et Royan, pourra accueillir 300 000 passagers chaque année. Il participera au dynamisme et au rayonnement de la Charente-Maritime ; il permettra de renforcer l’attractivité du Département, d’améliorer l’accueil des passagers, de générer des retombées économiques substantielles, donc de soutenir l’économie locale et l’emploi du Département.

Politique culturelle
de Charente-Maritime :
Plus de 1,9 millions d’euros
de subventions


La Commission permanente du Conseil général s’est réunie vendredi 29 mars à la Maison de la Charente-Maritime de La Rochelle sous la présidence de Dominique Bussereau.


Plusieurs rapports étaient consacrés à l’individualisation de subventions au titre de la politique culturelle départementale : 949 000€ pour le soutien aux différents lieux culturels de la Charente-Maritime ; 157 600€ pour le soutien aux compagnies de théâtre, aux manifestations théâtrales et aux lieux de diffusion des programmations théâtrales ; 469 200€ pour le soutien aux manifestations musicales et chorégraphiques (enveloppe totale 2013 : 1,012 M€) ; 361 300€ pour l’aide aux associations et aux manifestations culturelles dans les domaines de l’audiovisuel, des arts plastiques et du patrimoine.

• Campagnes de dépistage des cancers du sein et colorectal : Une subvention de 185.000€ a été accordée à l’association Lucide17 au titre des actions mises en œuvre dans le cadre de ces campagnes. La Commission permanente a approuvé la convention entre le Département et Lucide 17.

• Aide aux centres sociaux : Des subventions de fonctionnement sont accordées aux centres sociaux dans le cadre de leur mission d’animation globale ou dans le cadre de leur mission d’animation socio-éducative et de prévention.

• Logement des jeunes : Quatre subventions de fonctionnement, pour un total de 514.500€, sont attribuées au Comité local pour le logement autonome des jeunes (La Rochelle, île d’Oléron, Haute-Saintonge), à l’Association pour l’habitat
des jeunes (Vals de Saintonge), à l’Association Le logis (Saintes) et à l’Association Horizon habitat jeunes (La Rochelle).

• Politique de la petite enfance : De subventions d’équipement sont accordées au profit : de la Crèche à gestion hospitalière de Rochefort ; du Centre social de La Rochelle-Ville pour la halte-garderie "Les petits princes".

• Habitat 17 : La garantie départementale d’emprunt a été accordée à Habitat 17 pour 3 programmes : la construction de 3 logements locatifs sociaux à Royan (avenue de la
Grande Conche) ; l’acquisition de 3 logements locatifs sociaux à Sainte-Soulle ; l’acquisition de 22 logements locatifs sociaux à Royan (avenue de Rochefort).

• Soutien aux filières économiques : Une subvention de 25 000 € est accordée à DocServices pour l’organisation de l’édition 2013 du Sunny Side of the Doc, marché international du documentaire (25-28 juin à La Rochelle).

• Fort de la Rade à l’île d’Aix : La Commission permanente a approuvé un programme de travaux de restauration des remparts, pour un montant de 290.628€.

 • Schéma départemental des aires de covoiturage : Le programme de réalisation des 65 aires de covoiturage se poursuit. La Commission permanente a approuvé les conventions passées avec les Communes de Beurlay et de Pons pour l’aménagement des aires sur le territoire de ces deux communes.

• Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) de la Communauté d’agglomération de La Rochelle : Le Département va signer la convention-cadre du PAPI de la CDA de La Rochelle, aux termes de laquelle sa part financière va représenter 20% du montant des actions, soit 5,875 M€.

• Plan digues départemental : La Commission permanente a procédé à l'individualisation de 2 opérations et approuvé les plans de financement : Diagnostic et études des enjeux sur les 13 secteurs sensibles de la côte nord-ouest de l’île d’Oléron (montant TTC estimé : 35 880€) ; Phase 1 du schéma global de protection contre la submersion marine dans l’estuaire de la Charente (montant TTC estimé : 299 000€).

• Équipement des ports de pêche : Deux subventions sont accordées à la commune de Saint-Pierre d’Oléron (port de La Cotinière) et au Syndicat mixte du port de pêche de Chef-de-Baie.
Qualité environnementale des ports : Subvention à la commune de La Tremblade pour la construction d’une borne eaux noires.

• Modernisation des infrastructure portuaires : La restauration du quai du port de l’Eguille (rive gauche) sera financée à 40% par le Département.

• Travaux de dragage : Le Département finance à 40% des opérations de dévasage à La Tremblade et à Saint-Trojan-les-Bains.

• Politique sportive départementale : Des subventions ont été individualisées au profit des comités sportifs départementaux, pour un total de 119.703€.
Le Département aide également les clubs de sport nautique à acquérir du matériel. Plusieurs subventions ont été votées à ce titre pour un total de 79 286€.

mardi 19 mars 2013

François,
un nouveau pape est élu

  
Le cardinal Jorge Mario Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, a été élu Pape mardi 13 mars. 


Le monde doit prendre le chemin de la paix, de l’amour et de la fraternité. Mercredi 13 mars, à 19 h 06, la fumée blanche a émergé de la cheminée de la chapelle Sixtine.


Après seulement quatre tours de scrutin, c’est l’archevêque de Buenos-Aires en Argentine qui est élu et devient pape François en référence à Saint François d’Assise.

Né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires dans une modeste famille d’origine italienne le pape François est technicien en chimie. A 22 ans, il intègre la Compagnie de Jésus. Il est ordonné prêtre le 13 décembre 1969.

A 36 ans il est élu provincial des jésuites argentins. Pendant la dictature militaire en Argentine (1976-1983) il se bat pour conserver l’unité jésuite face à l’émergence de la théologie de la libération. Il se rend ensuite à Fribourg, en Allemagne où il obtient son doctorat.

A son retour, il reprend l’activité pastorale comme simple curé de province dans la ville de Cordoba, à 700 km au nord de Buenos Aires.
Le 20 mai 1992, Jean-Paul II le nomme évêque d’Auca et évêque auxiliaire de Buenos Aires.
Il est fait cardinal le 21 février 2001.
On le sait grand lecteur de José Luis Borgès et de Dostoïevski, amateur d’opéra et supporter du club de football de Buenos Aires San Lorenzo.
Au Saint-Siège, il était avant son élection membre de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
Le pape François est le premier pape latino-américain et le premier jésuite à devenir Pape. 


François en référence à Saint Françoise d'Assise
On atteint plus vite le ciel en partant d'une chaumière que d'un palais (Saint François d'Assise)

• La réaction du père Jean-Pierre Samoride, vicaire général, et curé de La Rochelle centre :
« Un bon signe de ce que l’Eglise doit être » 

Pour le père Jean-Pierre Samoride, vicaire général, et curé de La Rochelle centre, l’élection de Jorge Mario Bergoglio est un bon signe. Ses explications. 

Comment avez-vous accueilli la nouvelle ? 

C’est une bonne surprise car Jorge Mario Bergoglio ne figurait pas parmi les favoris. Cependant au dernier conclave, il avait déjà beaucoup de voix, ce qui signifie qu’il avait déjà été pressenti pour être Pape. Pourquoi ? Pour des raisons que l’on connaît et que je partage. Jorge Maria Bergoglio a une expérience intéressante dans un pays en développement. Je crois aussi que sa simplicité convient à ce que l’Eglise doit être aujourd’hui. Elle doit être aussi au milieu du monde, comme le Christ qui était proche de tous, dont les plus pauvres.


Pour quelles raisons pensez-vous que Jorge Mario Bergoglio a été élu par les cardinaux ? 

Il est jésuite : ce qui évoque le monde intellectuel. Il est Argentin : l’Argentine évoque les pays émergeants, ce qui correspond à ce qui se passe dans un monde en pleine mutation. L’Amérique latine, c’est aussi le "continent" qui "fabrique" le plus de catholiques. Tout cela milite en faveur d’un Pape qui n’est pas simplement dans les horizons de l’Europe.

Que vous inspire la simplicité manifeste du Pape ? 

Dans un monde très médiatisé, le moindre signe est interprété. Le moindre détail a une signification. De fait, le soir de son élection, au balcon de la basilique Saint-Pierre, il n’est pas apparu avec le camail avec lequel se présentait Benoît XVI, mais en soutane blanche. Cela est interprété comme un signe d’humilié, de simplicité qui plaît aux médias et au monde.

Pensez-vous que le Pape François sera populaire ?

Certainement. Je pense que les Français se reconnaîtront bien dans son profil. Le nom qu’il a choisi ne peut que contribuer à le rendre populaire. La question que l’on peut se poser en revanche est de savoir si sa santé sera assez bonne pour lui permettre de faire face à ses nouvelles responsabilités.

Propos recueillis par OS (Source : site de l'Evêché)

Messe inaugurale mardi 19 mars à Rome en présence de nombreux chefs d'Etat et de milliers de fidèles



Royan : les caricatures
de Barthélemy Gautier
exposées au musée


C’est une centaine de croquis saintongeais de Barthélemy Gautier que présente actuellement le musée de Royan. Ce dessinateur et caricaturiste a collaboré avec l’éditeur et journaliste Victor Billaud de 1880 à 1893 en illustrant la première page de la fameuse Gazette des Bains de Mer de Royan sur l’Océan. Sa cible préférée était les gens de la campagne avec leurs coutumes et usages. 


Chaque dessin est accompagné d’une légende humoristique en patois et traduite en français pour les non initiés.

Rémy Tessonneau, de l’Académie de Saintonge, a consacré un ouvrage à Barthélemy Gautier paru dans les années 1990. Il y présente la vie de ce dessinateur humoristique, imagier et parolier des Saintongeais. Témoin de son temps, on lui doit plus de 2 100 croquis.

Des dessins franco-saintongeais !
L'inauguration en présence du député maire Didier Quentin


Extraits de sa biographie : Né à Pons en novembre 1846, au bord de la Seugne, où ses parents, protestants, étaient tanneurs, il est placé en internat à 12 ans dans un collège laïque de Saintes. En 1861, il en sort après de bonnes études, ayant développé un goût inné pour le dessin. Contraint de revenir au métier de la tannerie, il profite de ses loisirs pour capter les attitudes du monde rural de l’époque, aussitôt traduites en croquis sommaires.

Et quelques histoires en  patois !
 Incorporé en septembre 1870 dans l’armée de la Loire, il est capturé par les Prussiens et interné dans un camp près du Mans. Il s’en évade bientôt, déguisé en paysan. De retour à Pons, sa personnalité se précise dans plusieurs croquis datés de 1873 où apparaît le prénom de Barthélemy à la place de celui de Pierre. Il réside à Pons jusqu’en 1880 en continuant ses sorties campagnardes. Il croque quelques silhouettes sans complaisance et enregistre en même temps des expressions et tournures saintongeaises savoureuses. Il est publié par l'imprimeur local, Noël Texier, en 1874 dans un hebdomadaire pontois, La Cigale (qui ne durera qu'un été !). Cette publication lui vaut les félicitations de Pierre Véron, directeur parisien du célèbre journal Charivari.

Le 26 décembre 1875, il publie un album de 26 croquis (imprimé par Noël Texier, édité par Fleury). Il s’intitule : Les Gens de Mazerolles peints par l'un d'eux. Succès sans précédent.
À partir de janvier 1876, les croquis saintongeais confirment son talent. Une centaine est publiée en trois ans sous le titre Saintongeoisiana.
Les personnages de ses dessins s’expriment en patois et se trouvent souvent dans des situations cocasses. Rien ne lui échappe ! Le monde paysan est son sujet de prédilection.

Entre 1876 et 1877, il illustre les Contes balzatois, productions d'un écrivain charentais installé à Bordeaux. Il s’agit de Jean Condat, dit Chapelot, originaire de Vindelle à 8 kilomètres de Balzac, près d’Angoulême.
 Il se marie à Pons en mars 1877 avec Léonie Fontaine. Encouragé par ses succès en Saintonge et à Bordeaux, il part s'installer à Vincennes.
A partir de cette année, l’un de ses dessins humoristiques illustre chaque semaine La Gazette des bains de mer de Royan que dirige Victor Billaud. Il y déploie toute sa verve piquante, opposant les élégances citadines aux silhouettes rustiques des Charentais égarés dans ces milieux.
La station balnéaire étant de plus en plus fréquentée par des personnalités de la politique, de la littérature et du spectacle, le dessinateur est ainsi apprécié jusque dans la capitale.


À Paris, où il réside désormais, il poursuit une réussite facilitée par son amitié avec Alfred Grévin, collaborateur des journaux Le Gaulois, La Vie parisienne, Le Journal amusant, Le Petit journal pour rire (en couleurs). Il devient pendant une dizaine d'années l'intarissable caricaturiste toujours en veine de découverte. Les sessions électorales de la IIIe République sont pour lui d'incomparables ressources.

 En homme libre, il se déclare contre le régime, contre le fisc, contre les révolutionnaires, contre les parlementaires ; il tourne également en dérision les juges, les curés, les bourgeois et les Parisiens ; son parler est fortement patoisant. Pendant un séjour à Pons, il est terrassé par une pneumonie fulgurante à l'âge de 46 ans. Tout au long de sa vie, il aura dessiné à sa fantaisie des êtres hilarants, joyeux, grotesques, inquiets, douloureux, touchants, naïfs, ignorants, prétentieux, stupides ou finauds…
 
  
• Horaires : tous les jours sauf le mardi de 14 h à 18 h. Entrée 4 euros (2,50 euros tarif réduit). Tous les mercredis à 14 h 30, visite guidée d’une heure.
• Visite adaptée aux groupes sur demande. 5 euros (3 euros tarif réduit)
• Adresse : 31, rue de Paris, 05 46 38 85 96

Le musée abrite des objets originaux dont ces pièces venant du trésor de Plassay
La photographie représente le grand casino de Royan détruit durant la Seconde Guerre mondiale

Saintes a un trésor !


Jusqu’au 7 avril, les objets qui composent le trésor de la cathédrale sont exceptionnellement exposés au musée de l’Echevinage, rue piétonne à Saintes, avant qu’ils ne retrouvent leur écrin d’origine. Un rendez-vous à ne pas manquer. 

Rayonnant...
Patène en cuivre
Encensoir, Moyen-âge, alliage base cuivre
Ciboire en vermeil
Le trésor d’une église est constitué d’objets liturgiques souvent précieux. Symbole de sa richesse spirituelle, il est aussi l’expression de son pouvoir financier et politique à travers les siècles. Les biens de l’Eglise ont souvent été saccagés lors de la Révolution française. C’est ainsi que de nombreux trésors médiévaux ont disparu et ont été reconstitués au XIXe siècle. Comme à Saintes, où ils s’enrichissent de dons ou legs consentis par les paroissiens.

Bustes reliquaires XIXe siècle en bois sculpté et capsule de cuivre
Ce trésor a été exposé dans la cathédrale Saint-Pierre à partir des années 1980, pendant une vingtaine d’années. En 2007, lors des premiers travaux réalisés dans l’église, il a été déménagé en urgence dans les réserves des musées de Saintes. Les objets ont alors été nettoyés et les menues restaurations effectuées par l’équipe des musées.


• Ouverture : du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 h, le dimanche et jour férié de 14 h à 18 h. Entrée gratuite (29 rue Alsace Lorraine).

Cette ornementation sur un vêtement liturgique n’est pas sans rappeler le grade dénommé « chevalier rose-croix » en franc-maçonnerie devenu en 1801 le 18e grade du rite écossais ancien et accepté. Le bijou traditionnel de ce grade est un compas orné d'une rose-croix et d'un pélican qui nourrit ses petits avec son propre sang
 • Les objets exposés :

Deux bannières de procession du XIXe en soie
Ornement (chasuble, étole, manipule, bourse, voile de calice) du XIXe siècle en taffetas de soie verte à décor broché.
Ornement (deux dalmatiques, manipules, étoles, bourse, voile de calice, chasuble) du XIXe siècle lampas damassé, soie, décor broché et filé d'or
Ornement (chasuble, manipule, bourse, voile) XXe siècle en soie blanche
Chasuble début du XXe siècle soie, broderies d’argent et d’or
Chape ou pluvial du XXe siècle en velours noir brodé de galons d'or et doublure de soie violette Ornement (chasuble, étole, manipule, bourse, voile de calice) du XIX e siècle en soie violette à broderies d'or et d'argent
Ornement (chasuble, étole, manipule, bourse, voile de calice) du XIX e siècle en soie rouge fleurie Croix d'autel du XVIIIe siècle en argent moulé et ciselé, aluminium
Crucifix, probablement du XVIIe siècle en ivoire et bois
Bannière fin XVIIe, début XVIIIe en soie polychrome et perles
Tapisserie murale du XIX e siècle en laine et fil d'argent
Bustes reliquaires XIXe siècle en bois sculpté et capsule de cuivre Navette à encens et sa cuillère du XIXe siècle en argent ciselé
Encensoir, Moyen-âge, alliage base cuivre
Encensoir du XVe siècle en cuivre
Encensoir début du XIXe siècle en argent repoussé et ciselé
Burettes et leur plateau XVIIIe siècle porcelaine de Saxe
Burettes et leur plateau XIXe siècle en argent
Burettes et leur plateau XIXe siècle en métal plaqué argent
Clochettes liturgiques XIXe siècle en bronze
Calice fin XVIIIe, début XIX e en vermeil ciselé
Fer à hostie XVIIIe ou XIXe en fonte de fer
Deux patènes début XIXe siècle en vermeil
Ciboire XXe siècle en argent et vermeil
Ostensoir fin XIXe siècle en vermeil, pierres semi-fines et émaux
Ostensoir XIXe siècle en métal doré, émaux Ostensoir XIXe en argent doré, pierres semi-fines
Baiser de paix XIXe en bronze argenté
Plat à quête XVe ou XVIe en cuivre repoussé Bougeoir épiscopal fin XXe en bronze doré et ciselé
Calice XVIIe en argent repoussé et ciselé
Calice XVIIIe en vermeil
Calice XVIIIe en argent
Calice début XVIIIe en argent ciselé
Canons d'autel XIXe, cartons peints ; décor imprimé rehaussé d'aquarelle
Missel fin XIXe reliure en cuir, fermoir en argent

Inauguration en présence de Jean Rouger, maire de Saintes
Les chants gospel de la chorale Allegria

Michel Amblard élu Président
du Mouvement démocrate de Charente-Maritime


L'élection s'est déroulée samedi 16 mars à Saint-Jean d'Angely. Elle a marqué la totale adhésion du Mouvement départemental 17 à la personne de Michel Amblard, sans abstention, ni vote blanc. 


Dans son discours de remerciement, Michel Amblard a montré ses convictions et son sens de l'organisation, prévoyant une dynamisation des instances, le renforcement des relais territoriaux et des actions, rappelant l'indépendance et l'autonomie du Mouvement.
Parmi ses premières actions de président, Michel Amblard sera présent à la prochaine réunion du « Groupe-Projet Municipales » de La Rochelle.

En ouverture de l'Assemblée Générale, Alain Burnet a tenu dans son rapport moral un discours offensif de mobilisation, d’ouverture et de rassemblement pour l'avenir, confirmant sa présence active au sein du Mouvement, son appui et son soutien à Michel Amblard pour cette prise de fonction. Déléguée départementale, Elisabeth Delorme-Blaizot a insisté sur la nécessité de travailler sur les compétences et les ressources humaines et annoncé la réunion régionale de juin sur le thème de la moralisation de la vie publique.

Commencée par un déjeuner préélectoral, la journée s'est terminée par un moment de convivialité autour d'un verre et d'échanges sur le livre de François Bayrou.

• Michel Amblard : 56 ans, agriculteur à Bois ; vice-président de la Chambre d'agriculture de la Charente-Maritime, plus particulièrement en charge du lien avec les territoires ; vice-président de L'E.P.L.E.C.F.A. de Saintonge ; conseiller municipal ; responsable associatif ; ancien président de la FDSEA de la Charente-Maritime ; chevalier dans l'ordre du Mérite national.

Les compagnons du goût


Pâques 2013. Gourmands et gourmets, faites le plein de saveurs chez vos artisans compagnons en Charente et en Charente-Maritime ! 

Chaque année, les Compagnons du Goût qui rassemblent 440 bouchers charcutiers traiteurs indépendants sélectionnés parmi les meilleurs de France mijotent une opération spéciale pour les fêtes de Pâques.
2013 ne faillit pas à la tradition, avec une animation basée sur la gourmandise et les surprises. Nouvelles spécialités, produits gratuits, lots à gagner au grattage et au tirage. Rien que du bon signé Compagnons

Dès le 22 mars, les Compagnons mettent les petits plats dans les grands ! Pour fêter Pâques et l’arrivée du printemps tout en saveurs, les Compagnons du Goût - qui ressemblent 450 artisans bouchers charcutiers traiteurs sélectionnés parmi les meilleurs de France - proposent une nouvelle sélection de suggestions. Jambon cuit fermier, saucisson sec d’Auvergne, minis saucissons pour l’apéritif, salade de pennes au pesto, salade de gambas à l’ail ou encore coquille St Jacques aux fruits de mer. Il y en a pour toutes les envies !

Pour l’occasion, vous bénéficierez d’une offre spéciale, soit 2 produits identiques achetés = le 3ème identique offert (sur la sélection). Et comme les Compagnons aiment allier plaisir des papilles et surprises, pour tout achat sur la sélection, une carte chance sera remise pour tenter de gagner de nombreux lots (moules en silicone pour fabriquer ses propres chocolats, appareils de fondue à chocolat). Régal en perspective !

Alors, gourmands et gourmets, rendez-vous : 
• en Charente du 22 mars au 7 avril - chez Laurent Tardif : 51 rue de Saintes à Angoulême - chez Jean-Pierre Bertrand : 40 avenue de la Gare à Chalais
• en Charente-Maritime : - du 22 mars au 7 avril chez David Duphil : place de Verdun à Etaules - du 22 mars au 14 avril chez Didier Guérin : 75 Grande Rue à Mortagne-sur-Gironde - du 29 mars au 14 avril chez Marie-Ange Desmoulins, les Délices de Marie : Marché Central, ban 83 à Royan et chez Stéphane Charrier : 12 bis route d’Aigrefeuille à Saint-Christophe
Pour en savoir plus sur les Compagnons du Goût : www.compagnonsdugout.fr

Manuscrits maliens :
Arkhênum et l’INSA de Lyon
prêts à reprendre
leur travail de numérisation


L’actualité récente a remis sous le feu des projecteurs le Mali et en particulier la ville de Tombouctou. 

Les manuscrits sont classés et nommés pour permettre un archivage optimal.
De nombreux médias s’inquiètent à juste titre de la sauvegarde et pérennité des trésors de la région, et en particulier des manuscrits. Cependant ce travail de conservation de milliers de manuscrits de la région a été entrepris dès 2009 sur l’initiative de la Région Rhône-Alpes qui a confié à l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon une mission de numérisation. « Pour mener à bien cette mission de sauvegarde des manuscrits maliens, il m’a fallu mettre en place le projet sur le terrain. La société bordelaise Arkhênum a accepté fin 2009, à titre bénévole, d’assurer le conseil, l’installation sur site d’un atelier de numérisation et la formation des opérateurs » souligne Jean-Pierre Chante, responsable de cette mission.

Le scanner vient d'arriver de France et les équipes procèdent au déballage pour démarrer le projet.
Arkhênum et l’INSA, en collaboration avec l’Assemblée Régionale de Tombouctou, et grâce au travail sur place de 3 maliens formés par Arkhênum à la numérisation, ont pu numériser une centaine de manuscrits issus des fonds de collectionneurs privés. Malheureusement, le travail effectué a été stoppé et perdu suite à l’arrivée des djihadistes dans la région.

Christian Chabrier, directeur de la société Arkhênum ajoute : « Nous suivons de près les discussions et projets en cours à l’UNESCO et ailleurs qui permettraient de reprendre ce travail de numérisation. Par-delà l’aspect numérisation, se pose notamment la question de la sauvegarde des images sur des serveurs sécurisés pour pérenniser ces fichiers ».

La société Arkhênum propose depuis 1999 des services de conservation et valorisation de fonds patrimoniaux et iconographiques. La prestation fournie va de l’étude de projets à la conservation (numérisation, hébergement) jusqu’à la phase de valorisation in situ par le biais de bornes interactives ou sur internet avec la mise en place de bibliothèques en ligne qui mettent en valeur les écrites, iconographiques ou encore multimédias. www.arkhenum.fr

Ces manuscrits sont en différents états de conservation et de différente facture/taille

samedi 16 mars 2013

Danse en Haute-Saintonge
les 13 et 14 avril


Pour la septième année consécutive, la Communauté de Communes de Haute Saintonge offre aux élèves des écoles de danse du territoire, un stage de danse tous niveaux aux Antilles de Jonzac, cette année la danse classique et la danse contemporaine sont à l’honneur. Le samedi 13 et le dimanche 14 avril, les élèves des écoles de danses de la Haute-Saintonge pourront découvrir la danse classique avec Prêle Mainfroy et la danse contemporaine avec Cindy Villemin.


 • Classique : Prêle Mainfroy Formée à l’Institut International de Danse de Paris Janine Stanlowa, puis au Jeune ballet de l’Ecole Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower, elle obtient son Examen d’Aptitude Technique classique au Centre National de la Danse en 2002. Jusqu’en 2012, elle était danseuse au Straatstheater Mainz en Allemagne et aujourd’hui, elle est danseuse et assistante chorégraphique de la Delattre Dance Company (Allemagne). Directeur : Stephen Delattre.

• Contemporain : Cindy Villemin travaille avec le chorégraphe Alain Gonotey. C'est l'occasion pour elle de travailler entre autre avec Samuel Mathieu, Paco Dècina et Catherine Legrand. Depuis 2009, elle est danseuse interprète au « Centre Chorégraphique National de Nantes » de Claude Brumachon. Depuis 2010, elle est également interprète dans la compagnie «Lassen» de Faustine Lasnier, qui associe danse, théâtre, chant et percussions corporelles. Elle participe cette année à la création « Bouncing Universe in a Bulk » d'Eric Arnal Burtschy. Dans ses cours, elle amène les danseurs à découvrir, assimiler et s’approprier autant physiquement que mentalement chaque mouvement accompli. La compréhension du corps associé à l'instinct, aux pulsions ainsi qu'un engagement physique sont indissociables de sa danse.

 • Spectacle de clôture dimanche 14 avril à 20h30, aux Antilles de Jonzac :

 - 1ère partie : Les écoles de danse de Haute Saintonge présenteront leur propre création, Présentation de l’atelier chorégraphique contemporain du stage Chorégraphie et création de Prêle Mainfroy 
- 2ème partie : « Série B » de LaSen compagnie : pièce de danse contemporaine

Entrée : 5 € pour les adultes, gratuit pour les moins de 18 ans.

L'incroyable odyssée
du violon du Titanic


Il a été retrouvé 101 ans après sa disparition... 


Le violon en bois de rose du chef de l’orchestre du Titanic a été retrouvé dans un grenier en Angleterre et authentifié 101 ans après le naufrage du paquebot "insubmersible", a-t-on appris vendredi auprès d’une maison d’enchères britannique.

Il a fallu sept ans pour certifier l’origine de l’instrument qui a miraculeusement survécu au drame, a expliqué Andrew Aldridge, de la maison Henry Aldridge and son, située dans le sud-ouest de l’Angleterre.
Le violon appartenait à Wallace Hartley, à la tête de la petite formation instrumentale du Titanic qui s’était illustrée en jouant jusqu’à ce que le bateau ne sombre dans l’Atlantique en avril 1912. La dépouille de Wallace Hartley avait passé dix jours dans l’eau, et "le violon a été trouvé dans une valise en cuir" qui était attachée à son corps, a raconté à l’AFP Andrew Aldridge.
Le violon, cadeau de sa fiancée, Maria Robinson, portait une petite plaque en argent "Pour Wallys, à l’occasion de nos fiançailles. Maria", un élément qui a permis de l’authentifier.

Après avoir repêché le précieux instrument, les autorités canadiennes l’avaient envoyé à Maria Robinson. A sa mort en 1939, il avait été confié à l’Armée du salut.
Dans une lettre datant du début des années 40, une professeur de musique de l’organisation écrivait : "Il est quasiment impossible de jouer (sur le violon), sûrement à cause de sa vie mouvementée".

L’instrument avait ensuite été donné à une famille qui l’a gardé dans son grenier. Ce violon est évalué à au moins 100.000 euros. Il n’est pas question pour l’instant de le vendre aux enchères, selon Andrew Aldridge, qui a précisé être en négociation avec des musées. Le Titanic a sombré dans les eaux glaciales de l’Atlantique Nord lors de son voyage inaugural dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 après avoir heurté un iceberg. Sur les quelque 2.200 personnes à bord, 1.500 avaient péri, dont les huit membres de l’orchestre.

Source : Association des journalistes du Patrimoine

Parrain/filleul :
accompagner un jeune
dans sa recherche d’emploi


L’action parrainage consiste à mettre en relation des jeunes proches de l’emploi suivis par les missions locales et des professionnels d’entreprises bénévoles en qualité de conseillers en recherche d’emploi. Les jeunes inscrits dans un parcours sont nommés « filleuls » et les professionnels d’entreprises « parrains ». 


Bilan de l'opération dressé au Conseil général
Initiée en 1999 par le MEDEF, cette action est soutenue financièrement par le département de Charente-Maritime qui intervient sur le dispositif depuis 2005 Depuis 2011, le rôle d’interface entre les missions locales (au nombre de cinq, La Rochelle - Ré - Pays d’Aunis, Rochefort - Marennes – Oléron, Royan, Saintonges et Haute Saintonge) et les bénévoles d’entreprises est assuré directement par le Conseil général via un coordonnateur « parrainage ».

 • Un partenariat Conseil général - missions locales

Assurée par le Département depuis 2011, la coordination de ce dispositif auprès des missions locales et des parrains, assortie d’une convention, permet aux filleuls de valoriser leurs compétences et atouts professionnels, de cibler leur recherche d’emploi, d’organiser leurs démarches, de bénéficier du réseau relationnel de professionnels. Pour les parrains, il s’agit de soutenir et de conseiller le jeune dans sa démarche de recherche d’emploi ; pour les missions locales d’associer les entreprises à l’accès à l’emploi des jeunes et bénéficier d’un éclairage sur le bassin d’emploi et l’activité économique. Entre 2005 et 2012, l’action parrainage en Charente-Maritime, complémentaire du parrainage d’Etat et des autres dispositifs mis en œuvre par les missions locales a prouvé son efficacité : 1517 jeunes ont été accompagnés en 2012. 253 professionnels se sont engagés dans cette démarche. Les secteurs d’activités ont été variés : banques, assurances, aéronautique, nautisme, agroalimentaire et transport.

 • Un partenariat efficace 

172 jeunes sont entrés en 2012 : taux de réalisation 100 %. 253 parrains ont participé.  Sur ces 172 jeunes, 123 jeunes sont sortis de l’action dont 102 en emploi ou en formation qualifiante ; 5 en service civique ; 17 pour autres raisons (déménagement, travail trouvé hors département) Sur les 123 jeunes sortis de l’action, le taux de sortie positive a été de 87% (formation qualifiante ou diplômante, service civique, CDD et CDI). 49 jeunes sont actuellement en cours de suivi.

Sur les 172 jeunes entrés dans le dispositif de parrainage : 73 jeunes avaient entre 18 et 21 ans (soit 42 %) ; 99 jeunes entre 22 et 25 ans (soit 58 %) 169 étaient titulaires d’un diplôme dont : 3 jeunes diplômés BEPC, 20 jeunes diplômés BEP/CAP, 56 BAC/BAC PRO, 43 jeunes diplômés BTS/DUT et 47 jeunes diplômés niveaux I et II. - Sur les 96 femmes : 6 femmes avaient un BEP/CAP ; 31 BAC/BAC pro, 27 BTS/DUT, 32 niveaux I et II - Sur les 76 hommes : 3 avaient le BEPC, 14 BEP/CAP, 25 hommes BAC/BAC pro, 16 BTS/ DUT, 18 hommes niveaux I et II. 

 • Sur 172 jeunes entrés dans le dispositif en 2012 : 11 % ont obtenu une formation qualifiante, 28,5 % sont en CDD et 19,7 % sont en CDI. Un bilan encourageant.

Il était une fois
le Petit Poucet,
un spectacle plein d'entrain


En janvier dernier, s’est ouverte à Jonzac la nouvelle saison théâtrale. 


Ils sont jeunes, beaux et dynamiques. En présentant «  il était une fois le Petit Poucet  » mis en scène par Emmanuel Besnault, directeur artistique de «  l’Éternel Été  », les comédiens ont apporté leur joie de vivre au Petit Théâtre du château. Et, dans leurs poches, ils avaient des cailloux blancs, comme dans le conte de Charles Perrault.


Pierre-Jacques Rambeaud, lui-même acteur de la vie municipale, ne s’est pas trompé en invitant cette troupe. D’une part, il a privilégié la qualité ; d’autre part, il a joué la carte locale car plusieurs de ses membres sont d’origine saintongeaise.


Dans les rangs, grands-parents, parents en enfants avaient répondu présent à ce rendez-vous prometteur. Pendant plus d’une heure, les spectateurs ont été pris dans le feu de l’action de cette nouvelle version. Le Petit Poucet y garde ses repères et surtout ses bottes de sept lieues qu’il vole à l’ogre. Il est aussi le plus malin de ses frères et sœurs.

Lou de Laâge en a profité pour embrasser sa grand-mère, Marguerite, l'une de ses plus fidèles admiratrices.

C’est sûrement pourquoi il s’en sort à bon compte (conte ?) en devenant marquis grâce à dame Fortune. Devenu vieux, il a perdu la mémoire : toute l’intrigue porte alors sur cette flamme qu’il doit raviver pour éclairer les souvenirs. 
La soirée a été assurément joyeuse. Bravo pour cette initiative, source de complicité et de gaîté à l’orée des cœurs.

Parmi les comédiens, Benoit Gruel a joué sous le regard des parents, domiciliés à Montendre

Pons 2014 avec vous :
Fabienne Dugas Raveneau face
à Daniel Laurent ?


Fabienne Dugas Raveneau, candidate de gauche aux élections législatives, s’installe à Pons. De là à conduire la liste d’opposition aux prochaines municipales, il n’est pas interdit de le penser. 

Après une campagne législative âprement menée contre Dominique Bussereau, élu difficile à battre, Fabienne Dugas Raveneau aurait pu raccrocher. La politique, en effet, n’est pas facile pour les femmes dans le monde charentais maritime !
C’était mal connaître cette femme au regard clair qui possède en elle la volonté d’avancer. Elle vient de s’installer à Pons et - ce n’est pas un hasard - elle y a constitué un groupe qui va plancher sur la ville.
Il compte parmi ses membres des figures bien connues de la cité des biscuits. Ainsi Bernard Gimard. « Aux dernières municipales, il n’y avait qu’une liste. Beaucoup l’ont regretté. Nous étions à une époque charnière. Les “anciens“ commençaient à raccrocher et la relève n’était pas encore arrivée ». 

Au centre, Fabienne Dugas Raveneau sera candidate aux municipales pontoises de 2014
Consciente qu’en 2014, la démocratie doit être représentée par la gauche et la droite, Fabienne Dugas Raveneau s’est entourée d’un cercle qui souhaite faire évoluer la ville au fier donjon. «  Nous nous sommes rencontrés au moment des Primaires et depuis, nous avons fait plus ample connaissance. Je crois que les Pontois ont envie d’autre chose. Pour l’instant, ils sont résignés. Il faut qu’ils réinventent leur ville, qu’ils se la réapproprient  ». Un site internet a été ouvert pour vivre avec son temps.

L’objectif est d’établir un projet en tenant compte des préoccupations avec citoyens. Pour l’instant, l’heure est au diagnostic. Des groupes de travail seront constitués sur la base de valeurs partagées : humanisme, tolérance, responsabilité, écoute, justice. Les personnes intéressées sont cordialement invitées à y participer.

 Site internet : http ://pons2014avecvous/wordpress.com 

•    Fabienne Dugas Raveneau nous prie d’insérer

« Nous nous étonnons de la réponse faite par la municipalité pontoise à notre demande de mise à disposition de salles municipales. Nous comprenons - et ce n’était, bien sûr, pas notre intention - que nous ne pouvons pas monopoliser les salles et ainsi gêner les initiatives associatives qui auraient les mêmes besoins.
Nous avions pris soin de caler les dates en fonction des disponibilités indiquées par les services municipaux lors de différents entretiens téléphoniques dans la journée du 8 mars, confirmées le même jour par courriel. Mardi 12 mars, le maire par un appel téléphonique nous refuse les réservations. Cette décision est incompréhensible. Il s’agit donc d’un refus de principe. Mais quel principe ?
Rappelons qu’il s’agit de réunions publiques pour débattre avec nos concitoyens sur ce que nous souhaitons pour notre ville demain. Notre démarche de concertation avec les Pontois gênerait-elle ? Et qui ?
Nous nous inscrivons dans une procédure de projet collectif qui devrait être le préalable à tout engagement municipal. Cela demande des lieux de réunion pour accueillir nos concitoyens, comme nous le faisons depuis quatre mois, avec une participation croissante. Il semble que la préoccupation qui est la nôtre ne soit pas comprise par la municipalité actuelle. C’est pourtant l’un des fondements du débat démocratique que nous souhaitons réinstaurer dans notre ville.

C’est en ce sens que nous demandons audience en urgence au maire afin qu’il revienne sur une décision qui, en outre, est illégale ».

Venez apprendre le coréen
à l’Université de La Rochelle


La filière de formation en 3 ans finalement maintenue à la rentrée 

Avec la croissance de l’industrie culturelle de la Corée et son développement économique, de nombreux jeunes souhaitent aujourd’hui apprendre la langue coréenne. Or, les formations universitaires de coréen restent rares en France. Face à cet attrait, l’Université de La Rochelle s’est mobilisée et a obtenu l’opportunité de renforcer son équipe pédagogique pour ouvrir un nouveau cycle de formation en Langues étrangères appliquées (LEA).

 Impliquée dans les enseignements de langues et de civilisations de la zone Asie-Pacifique, l’Université de La Rochelle, a obtenu le 12 mars dernier l’ouverture d’un poste d’enseignant en coréen dans ses effectifs, grâce au soutien du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Cette annonce permettra, dès la rentrée 2013-2014, à trente étudiants de suivre un cursus de LEA, spécialité « anglais coréen ». Les étudiants intéressées (priorité aux bacheliers de l’Académie de Poitiers) peuvent s’inscrire jusqu’au 20 mars.

 • Le cursus
 Ce cursus de licence LEA sera organisé autour de la pratique orale et écrite de la langue (honorifique et quotidienne), la grammaire, la phonologie lors de cours en laboratoire ainsi que les techniques de traduction et de version. La compréhension des institutions, des enjeux économiques et sociaux du pays seront aussi abordés. Cette licence est proposée sur trois ans (du L1 au L3) et peut se poursuivre en master. Deux groupes de 15 étudiants seront formés. Les débouchés Le marché du travail en lien avec la Corée se développe. Cette licence LEA permettra aux étudiants de viser des métiers variés : responsable d'un bureau de représentation, responsable commercial export, chargé de mission dans le conseil et l'audit, chargé de mission dans une institution consulaire, chargé des études économiques, responsable logistique. En effet, de nombreux secteurs d’activités recherchent des compétences en coréen aujourd’hui : tourisme, agro-alimentaire, distribution, banques, import–export, conseil et services aux entreprises, transport et logistique…

• Le coréen à l’Université de La Rochelle L’Asie-Pacifique est une priorité pour la coopération internationale de l’Université de La Rochelle, depuis ses origines, de concert avec les orientations de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Au sein de de l’Université, l’Institut Universitaire Asie-Pacifique (IUAP) a été créé sur la base du travail depuis dix ans des enseignants-chercheurs spécialistes des langues et cultures de cette zone Asie-Pacifique : Chine, Corée, Japon, Taiwan, pays membres de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN), Australie, Nouvelle-Zélande et pays d’Océanie. Cet Institut a vocation à apporter son concours pour aider à concevoir et mettre en œuvre des actions de coopération en formation et/ou recherche en Asie-Pacifique. Parmi nos cursus en arts, lettres et langues, trois licences Asie-Pacifique sont proposées : « anglais-chinois », « anglais-coréen » et « anglais indonésien ».
Cette formation « anglais-coréen » existe dans l’université de La Rochelle depuis plus de dix ans. En 2013, l’arrêt progressif de cette filière avait été envisagé, faute d’enseignants. L’obtention d’un poste à temps plein d’enseignant permet de répondre à l’attrait des lycéens pour la civilisation et la culture de Corée.

 Infos : Maison de la réussite, mail : orientation@univ-lr.fr

Lettre ouverte
de Jean-Marie Matagne,
président de l’Action
des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire,
à l'Eglise catholique


Depuis cette semaine, l’Eglise catholique a un nouveau pape. Avec des millions ou des milliards d’êtres humains croyants et incroyants, je formule le vœu que François devienne, sur la petite planète que nous avons à partager, le pape des pauvres et de la paix.

 Pour de nombreux baptisés, dont je suis, qui ont perdu la foi de leur jeunesse en la confrontant aux exigences de la raison comme au spectacle du monde, peu apte à nous convaincre de l’infinie bonté et l’infinie puissance de son Créateur présumé, ce nouveau magistère ne suffira sans doute pas à les réconcilier avec les dogmes et les mystères de la foi catholique. Il n’importe. Nous avons en commun notre humanité, cela devrait suffire à poursuivre un dialogue constructif.

 Permettez donc, Messeigneurs, qu’à l’aube de ce nouveau pontificat, l’une de vos ouailles perdues attire votre attention sur une fâcheuse contradiction de l’Eglise de France et renouvelle le vœu, déjà exprimé auprès de Mgr Lustiger et Mgr Vingt-Trois, de la voir surmontée. Les armes nucléaires sont, nul n’en saurait douter, des armes de massacre, de crime contre l’humanité. Elles ont été clairement condamnées par l’Organisation des Nations-Unies. Ainsi, « considérant que l’emploi d’armes nucléaires et thermonucléaires entraînerait pour l’humanité et la civilisation des souffrances et des destructions aveugles dans une mesure encore plus large que l’emploi des armes que les déclarations et accords internationaux… ont été proclamées contraires aux lois de l’humanité et criminelles aux termes du droit international », l’Assemblée générale de l’ONU a déclaré le 24 novembre 1961 que « tout Etat qui emploie des armes nucléaires et thermonucléaires doit être considéré comme violant la Charte des Nations-Unies, agissant au mépris des lois de l’Humanité et commettant un crime contre l’Humanité et la civilisation » (résolution 1653 XVI).

 A ce titre également, les prédécesseurs du pape François, dont Benoît XVI, les ont condamnées. Inutile de vous rappeler en quels termes vigoureux ils ont appelé à les éliminer. La surdité de l’Eglise de France aux appels pontificaux et son silence persistant en la matière sont donc un grand motif d’étonnement, si ce n’est de scandale. Elle qui ne se prive pas d’intervenir dans des débats de société tels que le « mariage pour tous », va-t-elle rester longtemps sourde et muette à propos d’un sujet dont dépend la survie même de l’humanité ?

 L’un de vous, Messeigneurs, a rompu ce silence. Mgr Christophe Dufour, archevêque d’Aix et Arles, a écrit le 5 juin 2012 au président de la République : « J’approuve et je soutiens la démarche de Monsieur Jean-Marie Matagne, président d’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire en grève de la faim depuis le 15 mai 2012 ». Je vous serais reconnaissant de répondre à la question posée dans le courrier qu’il vous a adressé le 18 mai dernier : « Approuvez-vous que la France participe, avec les autres Etats concernés, à l’élimination complète des armes nucléaires, sous un contrôle mutuel et international strict et efficace ? ».
Un ami adhérent d’ACDN, Luc Dazy, m’avait rejoint le 1er juin dans cette grève (jeûne intégral ou carême sévère si vous préférez). Nous l’avons poursuivi jusqu’au 25 juin 2012 (42e jour de jeûne dans mon cas), date à laquelle nous avons trouvé porte close à l’Elysée. Et motif pour lequel nous continuons sous d’autres formes l’action que nous vous appelons à soutenir au nom de l’Eglise de France.

 Depuis, Mgr Dufour et deux de ses collègues - Mgr Emmanuel Lafon, évêque de Cayenne, et Mgr Jacques Gaillot, évêque de Parténia en Algérie – qui nous avaient apporté leur soutien font partie des 113 personnalités et responsables associatifs, politiques ou religieux ayant signé la lettre envoyée le 26 février dernier au Président de la République. Le 9 mars, en compagnie de Jacques Gaillot, nous en avons porté des exemplaires signés à l'Elysée.

 L’Eglise de France porte une grave responsabilité dans le fait que notre pays refuse toujours de négocier avec les autres états concernés l’élimination de leurs arsenaux nucléaires, y compris le sien, alors que le droit international, notamment l’article 6 du traité de non prolifération, leur en fait une stricte obligation. Sans parler de la morale, bien entendu.

Tout récemment encore, les 4 et 5 mars, la France a refusé de participer à la conférence d’Oslo où plus de 130 Etats dont 35 pays européens ont examiné « l’impact humanitaire des armes nucléaires » et conclu à l’urgente nécessité de les éliminer. 
Ne serait-il pas temps, Messeigneurs, que l’Eglise de France, assumant son magistère spirituel, prenne clairement position pour l’abolition des armes nucléaires, même françaises, et pour le transfert à des fins humanistes des sommes et des ressources dépensées pour cet emploi aussi absurde que criminel ? Examinez, je vous prie, les arguments exposés dans la lettre ouverte au Président de la République. Si vous les trouvez justes, ayez la bonté de lui écrire à votre tour et d’inviter vos fidèles à en faire autant - comme vous le leur avez récemment demandé à propos d’un sujet de société évoqué plus haut. Et pourquoi ne dédieriez-vous pas la fin du carême ou vos homélies du dimanche des Rameaux à la cause de la paix et du désarmement, notamment nucléaire ?

 Croyez bien, Messeigneurs, à mon profond respect, eu égard à la foi, l’espérance et la charité qui vous inspirent et que j’aimerais, comme beaucoup d’humains, pouvoir partager avec vous - au moins les deux dernières.

 Jean-Marie Matagne, président de l’ACDN 

• Conférence débat
De retour du Japon, Hélène Shemwell, conseillère régionale, livrera un témoignage percutant sur ce qu'est désormais la vie dans la région de Fukushima lundi 18 mars à 20 h 30, salle Saintonge n° 5 à Saintes. Les personnes intéressées sont cordialement invitées.

CDA de Saintes :
100 hectares supplémentaires
sur la ZAC de Saint-Georges des Coteaux : construire une ville à la campagne !


La nouvelle Communauté d’Agglomération se met en ordre de marche. Dernièrement, son président Jean Rouger a distribué les rôles et présenté les grandes lignes des actions conduites en 2013. 

La photo de famille autour du président Jean Rouger
 Il n’en manquait pas un. Le président, Jean Rouger, entouré très officiellement de ses treize vice-présidents constituaient une scène (pas une cène !) auquel les Saintais devront désormais s’habituer. En effet, la CDC est morte, vive la CDA dont le bureau a été élu en janvier.
Dernièrement, à l’abbaye aux dames, il s’agissait d’installer la gouvernance de cette institution en désignant les présidents de commissions. Ce qui fut fait.
Dans la salle, un élu fit remarquer qu’il n’y avait pas de commission “communication”. Jean Rouger en convint. Il semble que cette fameuse « com », indispensable de nos jours, sera décidée en bureau autour du président, avec les conseils de collaborateurs avisés. A ce sujet, Paul Durand sera recruté comme directeur de cabinet à 70% de son temps. Les 30% restants sont destinés à la mairie.

A gauche, Jean Rouger, maire de Saintes et président de la CDA. Il vient d'ailleurs d'annoncer qu'il serait candidat  aux municipales de 2014
 • Suivit un sujet qui provoqua quelque animation : les indemnités versées aux présidents et vice-présidents. « Comme la loi l’y autorise pour une CDA dont la population se situe entre 50.000 et 99 999 habitants, elles peuvent atteindre 4181 euros en salaire brut pour le président et 1672 euros pour les vice-présidents » souligna Jean Rouger.
Le bureau a choisi de les fixer à 3000 euros pour la présidence et 1300 euros pour la vice-présidence. Chaque fois qu’on parle d‘argent public, les remarques ne manquent pas de fuser, dont celle d’un délégué : « vous n’avez pas l’impression de faire du cumul de mandats ? ». 
Jean Rouger trancha net : « les indemnités sont décrétées, c’est-à-dire qu’elles sont établies par le législateur. Et elles ne sont pas considérées comme un cumul ».
A la question « combien ces rémunérations vont-elles coûter annuellement à la collectivité ? », la somme de 252 000 euros est avancée (elle était de moitié avec la CDC du Pays Santon).
Au moment du vote, huit “sceptiques” s’abstinrent. Sans doute pensaient-ils que ces 1 300 euros équivalent au salaire d’un employé au SMIG effectuant 35 heures par semaine… Mais ne plombons pas l’ambiance d’autant qu’à la CDA, les délégués ont droit à la parole que leur donne démocratiquement le président ! Il est d‘autres endroits où ce n‘est pas forcément le cas.


• Commission des appels d’offres : Elle réunira 5 membres titulaires et 5 suppléants. Les élections auront lieu lors de la prochaine réunion de la CDA. Idem pour la commission d‘ouverture des plis qui comprendra le même nombre d’élus. « Il faut que les candidats soient disponibles » rappela Guy Drouillard. Afin qu’ils puissent répondre présent aux réunions de la commission.

 • Budgets : En plus du budget principal, seront créés cinq budgets annexes, environnement, transports urbains, hôtel d‘entreprises, ZAC communautaire et chantier d’insertion Burie. Pour assurer les engagements pris par la CDC du Pays Santon, la CDA revote les autorisations de programme et crédits de paiements (dont subventions au logement des particuliers, création d’une structure de petite enfance inter entreprises, dernières factures concernant le centre aquatique ouvert l’été dernier, nouvelle déchetterie).


 • Agrandir la ZAC des Coteaux
Renforcer le développement des entreprises est l’un de ses objectifs de la CDA. Sur une période de 10 ans, 100 hectares seront aménagés sur la ZAC communautaire des Coteaux dont 70 hectares réservés à l’accueil des entreprises productives. Le montant global, entre 2013 et 2016, est estimé à 19 millions d’euros. On peut simplement être surpris que, huit jours après la création de la CDA, le président fasse voter un budget sans réunion de la commission économique liant pour trois ans la CDA. Si l’on ajoute à ces 19 millions, 5 millions pour d’autres zones de Saintes, c’est au total 24 millions : cela laisse bien peu de place pour d’autres aménagements dans les communes.

• Ligne à grande vitesse : Plusieurs collectivités, dont la CDA de Saintes, se sont engagées à contribuer au financement de LGV Tours-Bordeaux. Montant total 2 115 000 euros étalés sur plusieurs années.

 • Hôtel d’entreprises : Cet hôtel a été créé afin d’accompagner les porteurs de projets en mettant à leur disposition des locaux adaptés à leur période d’activité. Les tarifs sont majorés de 2,72% en 2013.


La CDA s’est donc hâtée de voter un programme pluriannuel qui est la poursuite des projets de l’ancienne CDC, lesquels viennent de trouver le financement de toutes les communes nouvellement venues.

Les responsables de commissions : • Christophe Dourthe : Habitat, • Eliane Train : Finances – Budget, • Christian Fougerat : Insertion - Economie solidaire, • Danielle Giraud : Education, • Frédéric Mahaud : Développement économique – emploi, • Jacques Tanner : Gestion et valorisation des déchets, • Patrick Simon : Aménagement du territoire, • Jean-Claude Classique : Mobilité - Déplacements – Transports, • Daniel de Miniac : Tourisme - Nouvelles Technologies, • Guy Drouillard : Ressources humaines, • Margarita Sola : Politique de la ville – CISPD, • Christian Pajeil : Développement durable – Environnement, • Bernard Bertrand : Développement des équipements communautaires.

Dans les rangs, le maire de Montils, Jean Paul Geay, qui s'est beaucoup battu pour rejoindre la CDA et non la CDC de Haute Saintonge