Nathalie Lanzi, vice-présidente du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine chargée de la jeunesse, Pascal Duforestel, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine et élu de territoire, et Arnaud Leclerc, directeur académique des services de l'éducation nationale, assisteront à la première remise de produits dans le cadre du dispositif « Des cantines aux familles », lundi 4 mai au lycée Jean Macé de Niort
Ce projet de solidarité impulsé par la Région Nouvelle-Aquitaine, réalisé par l'association ACENA (association des coordonnateurs d'Etablissement Public Local d'Enseignement de Nouvelle-Aquitaine) et les lycées publics volontaires, a pour objectif de soutenir les filières agricoles de Nouvelle-Aquitaine et notamment les agriculteurs, fournisseurs habituels des établissements scolaires.
Il a pour but de faire connaître à la communauté scolaire, aux familles et à leur entourage les circuits courts d'approvisionnements habituellement dédiés aux cantines des lycées. Il s'agit aussi de trouver des débouchés aux agriculteurs locaux dont le contrat a été interrompu en raison de la fermeture des établissements.
L'expérimentation de cette démarche solidaire qui a eu lieu dans 4 lycées des Pyrénées-Atlantiques a rencontré un franc succès. Ainsi, ce dispositif a été déployé dans les lycées de la grande région, comme au lycée Jean Macé à Niort, par le groupement de commande AGAPE 79.
Techniquement, le projet est organisé autour d'un site de commande en ligne mis en place bénévolement par l'ACENA. Une fois les commandes centralisées, les producteurs remettront les produits sur une première demi-journée dans l'enceinte du lycée le lundi 4 mai. Cette opération devrait pouvoir se renouveler d'ici la fin du mois de mai.
Avec cette initiative conjuguée, la Région, l'Acena et les lycées volontaires souhaitent répondre en partie à l'attente du monde agricole et de la restauration hors-domicile.
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vie culturelle, artistique, patrimoine, histoire, voyages
jeudi 30 avril 2020
Usine Picard Thermoformage : une commande de la Région de 904000 masques lavables
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, visitera l'usine Picard Thermoformage mardi 5 mai à Nersac en Charente
En temps normal, cette usine fabrique des emballages thermoformés spécifiques, principalement destinés à l'agro-alimentaire. Par solidarité dans la lutte contre la propagation du Covid-19, elle a su dès début avril réorienter son outil de production pour réaliser une prouesse dans la fabrication de masques.
Le président Alain Rousset a soutenu cette initiative qui a rallié à elle d'autres entreprises charentaises, notamment auprès de la direction générale des entreprises.
Plusieurs prototypes de masques à usage unique ont été validés tout début avril par la direction générale des armées, puis un objectif de production commun de 100 000 masques par jour a été fixé, pour des modèles à destination des personnes en contact avec le public.
La production industrielle a été lancée à la mi-avril et la Région Nouvelle-Aquitaine lui a passé une commande de 904 000 masques lavables.
En temps normal, cette usine fabrique des emballages thermoformés spécifiques, principalement destinés à l'agro-alimentaire. Par solidarité dans la lutte contre la propagation du Covid-19, elle a su dès début avril réorienter son outil de production pour réaliser une prouesse dans la fabrication de masques.
Le président Alain Rousset a soutenu cette initiative qui a rallié à elle d'autres entreprises charentaises, notamment auprès de la direction générale des entreprises.
Plusieurs prototypes de masques à usage unique ont été validés tout début avril par la direction générale des armées, puis un objectif de production commun de 100 000 masques par jour a été fixé, pour des modèles à destination des personnes en contact avec le public.
La production industrielle a été lancée à la mi-avril et la Région Nouvelle-Aquitaine lui a passé une commande de 904 000 masques lavables.
Lancement des prêts à taux zéro pour les commerçants, les artisans, les services de proximité et les associations
Covid-19 : Fonds de solidarité et de proximité en Nouvelle-Aquitaine :
Après avoir annoncé il y a quelques jours la création d'un fonds régional de proximité de 24 millions d'euros destiné à soutenir les commerçants, artisans, services de proximité et associations relevant de l'Economie Sociale et Solidaire, la Région Nouvelle-Aquitaine et la Banque des Territoires, en partenariat avec les intercommunalités, lancent la plateforme www.fondstpenouvelleaquitaine.fr conçue par Initiative Nouvelle-Aquitaine. Elle permet aux dirigeants de ces petites structures de déposer en ligne leurs demandes de prêts à taux 0 %.
Ces prêts sont destinés aux entreprises de 10 salariés ou moins et aux associations de moins de 50 salariés, dont le siège social est situé en Nouvelle-Aquitaine. Les entités sollicitant un prêt devront attester être à jour de leur déclaration et paiement des charges fiscales et sociales à fin février, ne pas être interdit bancaire et ne pas faire l'objet d'une procédure judiciaire. Enfin, elles devront justifier d'un besoin de trésorerie lié à la crise et impactant leur viabilité.
Les demandes sont à déposer de manière dématérialisée sur un site dédié à cette aide d'urgence : www.fondstpenouvelleaquitaine.fr
La gestion du fonds, de 24 millions d'euros abondé par la Région Nouvelle-Aquitaine, la Banque des Territoires et les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale, sera assurée par la coordination régionale Initiative qui fédère en Nouvelle-Aquitaine les 14 associations implantées localement.
Chacune des plateformes est en charge de l'expertise des demandes et de l'attribution des prêts, en partenariat avec le réseau France Active sur le volet associatif, au travers de comités mis en place spécifiquement pour l'attribution des prêts. Ces comités valident les demandes en appréhendant avec justesse les besoins des entreprises, leurs capacités de rebond, et accordent l'aide financière leur permettant de résister face à la crise, augmentant ainsi leur chance de maintien de leur activité et de leur(s) emploi(s).
Le fonds de proximité est ouvert en priorité aux entreprises et associations dont le siège ou l'établissement est implanté sur les Communautés de communes et pourra être étendu en partenariat avec les Communautés d'agglomération, Communautés urbaines et la Métropole.
Il est destiné à maintenir l'activité et l'emploi des plus petites entreprises et des associations du territoire (hors secteur agricole, professions libérales et médicales) quel que soit leur statut juridique (entreprise individuelle, micro-entreprise, SARL, EURL, SA). Il s'adresse aux commerçants, artisans, services de proximité, associations et autres structures de l'Economie Sociale et Solidaire, impactés par la crise du Covid-19 et nécessitant un renforcement de leur trésorerie.
A propos d'Initiative Nouvelle-Aquitaine
Initiative Nouvelle-Aquitaine fédère le 1er réseau associatif de financement et d'accompagnement des créateurs, repreneurs et développeurs d'entreprise sur la région. Le réseau est fortement ancré localement avec 14 associations et plus de 70 points de contact locaux. Les plateformes locales accueillent les entrepreneurs, évaluent leur projet, le financent par un prêt d'honneur sans intérêt ni garantie et accompagnent les entrepreneurs en leur faisant bénéficier d'un soutien par d'autres chefs d'entreprises et en leur permettant d'accéder à un réseau économique local.
En 2019, le réseau Initiative en Nouvelle-Aquitaine a soutenu et financé la création ou reprise de 1482 entreprises, soit 3789 emplois créés ou sauvegardés. Le réseau a apporté 18,8 millions d'euros en prêts d'honneur aux entrepreneur.e.s, ce qui leur a permis d'obtenir 138,8 millions d'euros auprès des banques. Le taux de pérennité des entreprises soutenues est de 94% à trois ans.
A propos de la Banque des Territoires
Créée en 2018, la Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Elle rassemble dans une même structure les expertises internes à destination des territoires. Porte d'entrée client unique, elle propose des solutions sur mesure de conseil et de financement en prêts et en investissement pour répondre aux besoins des collectivités locales, des organismes de logement social, des entreprises publiques locales et des professions juridiques. Elle s'adresse à tous les territoires, depuis les zones rurales jusqu'aux métropoles, avec l'ambition de lutter contre les inégalités sociales et les fractures territoriales. La Banque des Territoires est déployée dans les 16 directions régionales et les 35 implantations territoriales de la Caisse des Dépôts afin d'être mieux identifiée auprès de ses clients et au plus près d'eux.
Pour des territoires plus attractifs, inclusifs, durables et connectés.
www.banquedesterritoires.fr @BanqueDesTerr
Après avoir annoncé il y a quelques jours la création d'un fonds régional de proximité de 24 millions d'euros destiné à soutenir les commerçants, artisans, services de proximité et associations relevant de l'Economie Sociale et Solidaire, la Région Nouvelle-Aquitaine et la Banque des Territoires, en partenariat avec les intercommunalités, lancent la plateforme www.fondstpenouvelleaquitaine.fr conçue par Initiative Nouvelle-Aquitaine. Elle permet aux dirigeants de ces petites structures de déposer en ligne leurs demandes de prêts à taux 0 %.
Ces prêts à taux 0% d'un montant de 5 000 euros à 15 000 euros seront accordés après étude d'un dossier déposé en ligne par les entreprises ou associations impactées par la situation sanitaire (fermetures administratives et pertes de chiffre d'affaires, notamment).
Le prêt accordé, sans garantie personnelle du dirigeant, est remboursable sur 4 ans, avec un différé de 12 mois maximum. Il sera versé à l'entreprise, en une seule fois, à compter de début mai.Ces prêts sont destinés aux entreprises de 10 salariés ou moins et aux associations de moins de 50 salariés, dont le siège social est situé en Nouvelle-Aquitaine. Les entités sollicitant un prêt devront attester être à jour de leur déclaration et paiement des charges fiscales et sociales à fin février, ne pas être interdit bancaire et ne pas faire l'objet d'une procédure judiciaire. Enfin, elles devront justifier d'un besoin de trésorerie lié à la crise et impactant leur viabilité.
Les demandes sont à déposer de manière dématérialisée sur un site dédié à cette aide d'urgence : www.fondstpenouvelleaquitaine.fr
La gestion du fonds, de 24 millions d'euros abondé par la Région Nouvelle-Aquitaine, la Banque des Territoires et les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale, sera assurée par la coordination régionale Initiative qui fédère en Nouvelle-Aquitaine les 14 associations implantées localement.
Chacune des plateformes est en charge de l'expertise des demandes et de l'attribution des prêts, en partenariat avec le réseau France Active sur le volet associatif, au travers de comités mis en place spécifiquement pour l'attribution des prêts. Ces comités valident les demandes en appréhendant avec justesse les besoins des entreprises, leurs capacités de rebond, et accordent l'aide financière leur permettant de résister face à la crise, augmentant ainsi leur chance de maintien de leur activité et de leur(s) emploi(s).
Le fonds de proximité est ouvert en priorité aux entreprises et associations dont le siège ou l'établissement est implanté sur les Communautés de communes et pourra être étendu en partenariat avec les Communautés d'agglomération, Communautés urbaines et la Métropole.
Il est destiné à maintenir l'activité et l'emploi des plus petites entreprises et des associations du territoire (hors secteur agricole, professions libérales et médicales) quel que soit leur statut juridique (entreprise individuelle, micro-entreprise, SARL, EURL, SA). Il s'adresse aux commerçants, artisans, services de proximité, associations et autres structures de l'Economie Sociale et Solidaire, impactés par la crise du Covid-19 et nécessitant un renforcement de leur trésorerie.
A propos d'Initiative Nouvelle-Aquitaine
Initiative Nouvelle-Aquitaine fédère le 1er réseau associatif de financement et d'accompagnement des créateurs, repreneurs et développeurs d'entreprise sur la région. Le réseau est fortement ancré localement avec 14 associations et plus de 70 points de contact locaux. Les plateformes locales accueillent les entrepreneurs, évaluent leur projet, le financent par un prêt d'honneur sans intérêt ni garantie et accompagnent les entrepreneurs en leur faisant bénéficier d'un soutien par d'autres chefs d'entreprises et en leur permettant d'accéder à un réseau économique local.
En 2019, le réseau Initiative en Nouvelle-Aquitaine a soutenu et financé la création ou reprise de 1482 entreprises, soit 3789 emplois créés ou sauvegardés. Le réseau a apporté 18,8 millions d'euros en prêts d'honneur aux entrepreneur.e.s, ce qui leur a permis d'obtenir 138,8 millions d'euros auprès des banques. Le taux de pérennité des entreprises soutenues est de 94% à trois ans.
A propos de la Banque des Territoires
Créée en 2018, la Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Elle rassemble dans une même structure les expertises internes à destination des territoires. Porte d'entrée client unique, elle propose des solutions sur mesure de conseil et de financement en prêts et en investissement pour répondre aux besoins des collectivités locales, des organismes de logement social, des entreprises publiques locales et des professions juridiques. Elle s'adresse à tous les territoires, depuis les zones rurales jusqu'aux métropoles, avec l'ambition de lutter contre les inégalités sociales et les fractures territoriales. La Banque des Territoires est déployée dans les 16 directions régionales et les 35 implantations territoriales de la Caisse des Dépôts afin d'être mieux identifiée auprès de ses clients et au plus près d'eux.
Pour des territoires plus attractifs, inclusifs, durables et connectés.
www.banquedesterritoires.fr @BanqueDesTerr
Nouvelle-Aquitaine : Visite d'Ademtech, entreprise à la pointe de la recherche en matière de dépistage et de diagnostic du Covid-19
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, visitera l'entreprise Ademtech lundi 4 mai à Pessac
Cette entreprise de biotechnologies, spécialiste dans le domaine de l'extraction d'acides nucléiques, porte un projet de recherche, visant à développer un ensemble d'outils de dépistage et de diagnostic permettant l'analyse moléculaire d'échantillons respiratoires sur les patients Covid-19.
Objectif : apporter une aide au dépistage en appliquant son savoir-faire dans la détection des infections fongiques chez les patients immunodéprimés et en l'associant avec les technologies développées par l'Institut Pasteur.
Pour rappel, Ademtech s'est très tôt engagée dans la lutte contre les effets du Covid-19, tous comme d'autres industriels de Nouvelle-Aquitaine qui ont mis à disposition leurs compétences via la plateforme régionale de mise en relation d'initiatives industrielles créée par la Région et l'agence régionale de Développement et d'Innovation (ADI N-A). Pour Ademtech, il s'agissait de fourniture pour tests diagnostics.
Cette entreprise de biotechnologies, spécialiste dans le domaine de l'extraction d'acides nucléiques, porte un projet de recherche, visant à développer un ensemble d'outils de dépistage et de diagnostic permettant l'analyse moléculaire d'échantillons respiratoires sur les patients Covid-19.
Objectif : apporter une aide au dépistage en appliquant son savoir-faire dans la détection des infections fongiques chez les patients immunodéprimés et en l'associant avec les technologies développées par l'Institut Pasteur.
Pour rappel, Ademtech s'est très tôt engagée dans la lutte contre les effets du Covid-19, tous comme d'autres industriels de Nouvelle-Aquitaine qui ont mis à disposition leurs compétences via la plateforme régionale de mise en relation d'initiatives industrielles créée par la Région et l'agence régionale de Développement et d'Innovation (ADI N-A). Pour Ademtech, il s'agissait de fourniture pour tests diagnostics.
Soutien aux clubs sportifs amateurs : Le député Olivier Falorni fait des propositions à Roxana Maracineanu
La France compte 180.000 clubs et associations sportives et 17 millions de licenciés. Ce sont tous ces « petits » clubs qui transmettent aux jeunes et aux moins jeunes les valeurs citoyennes du sport comme la tolérance, le respect et l’effort. Beaucoup sont aujourd’hui en survie, voire en danger de mort.
Le député Olivier Falorni vient donc de soumettre par écrit deux propositions à la Ministre des Sports : La réorientation immédiate du Fonds de développement de la vie associative (FDVA) sur l’aide urgente aux clubs et associations menacés ; le rehaussement des plafonds de déductions fiscales pour les dons faits aux clubs amateurs, dans le cadre du mécénat.
Le député Olivier Falorni vient donc de soumettre par écrit deux propositions à la Ministre des Sports : La réorientation immédiate du Fonds de développement de la vie associative (FDVA) sur l’aide urgente aux clubs et associations menacés ; le rehaussement des plafonds de déductions fiscales pour les dons faits aux clubs amateurs, dans le cadre du mécénat.
Saintes/Retour des enfants à l’école à partir du 11 mai : lettre ouverte de Pierre Dietz et Pierre Maudoux au maire
Lettre conjointe adressée à Jean-Philippe Machon, maire de Saintes
« La compétence scolaire est déléguée à la Communauté d’agglomération. Cependant, en tant que maire de Saintes, votre position intéresse les parents, leurs enfants, la communauté éducative, les employés de la ville et de la CDA.
1. Avez-vous prévu d’ouvrir les quinze écoles ? Si non, lesquelles en priorité ?
2. Informerez-vous les parents sur les conditions d’ouverture des écoles ? Par quels moyens ?
3. La restauration collective n’étant pas assurée, quel soutien prévoyez-vous aux familles ?
4. Organiserez-vous une concertation avec la communauté éducative et les associations de parents d’élèves ?
5. Quel nombre d’agents et moyens techniques mettrez-vous en place pour éviter tout rassemblement devant les écoles ?
6. Quelle concertation avez-vous menée avec l’agglomération notamment en ce qui concerne les activités périscolaires ?
Dans l’attente de vos réponses, veuillez recevoir Monsieur le maire, nos salutations distinguées ».
1. Avez-vous prévu d’ouvrir les quinze écoles ? Si non, lesquelles en priorité ?
2. Informerez-vous les parents sur les conditions d’ouverture des écoles ? Par quels moyens ?
3. La restauration collective n’étant pas assurée, quel soutien prévoyez-vous aux familles ?
4. Organiserez-vous une concertation avec la communauté éducative et les associations de parents d’élèves ?
5. Quel nombre d’agents et moyens techniques mettrez-vous en place pour éviter tout rassemblement devant les écoles ?
6. Quelle concertation avez-vous menée avec l’agglomération notamment en ce qui concerne les activités périscolaires ?
Dans l’attente de vos réponses, veuillez recevoir Monsieur le maire, nos salutations distinguées ».
Pierre Dietz - Pierre Maudoux
Saintes/Covid-19 : les élus de l'opposition demandent l'organisation d'un conseil municipal
Copie de la lettre ouverte que les conseillers municipaux de l’opposition et du groupe « ensemble et autrement » ont adressé le 29 avril à Jean-Philippe Machon, maire de Saintes, demandant l'organisation d'un conseil municipal (qui se tiendrait dans le cadre des dispositions de l'Ordonnance du 1er avril).
Ce courrier a été envoyé à l’ensemble des conseillers municipaux de Saintes, par adresse courriel de la messagerie de la mairie, afin qu’ils puissent en prendre directement connaissance.
Ce courrier a été envoyé à l’ensemble des conseillers municipaux de Saintes, par adresse courriel de la messagerie de la mairie, afin qu’ils puissent en prendre directement connaissance.
De gauche à droite lors du dernier conseil municipal en février : Dominique Deren, Philippe Creachcadec, Bruno Drapron, Caroline Audouin, Marie-Line Cheminade |
Renée Lauribe Benchimol, Serge Maupouet, François Elhinger |
mercredi 29 avril 2020
Stéphane Villain : « Les professionnels du tourisme sont les grands oubliés des annonces gouvernementales »...
• COVID-19, LES ACTEURS DU TOURISME DES CHARENTES, TOUJOURS MOBILISÉS, DEMANDENT DES MESURES CLAIRES POUR LIMITER LE PÉRIL AMORCÉ
Suite aux dernières annonces du gouvernement le 28 avril concernant le plan de déconfinement national, Charentes Tourisme, par la voie des acteurs de la filière touristique, déplore encore le manque de décisions pour permettre à l’économie du tourisme de reprendre.
Dans la continuité des six propositions établies par Charentes Tourisme pour un plan de sauvetage à la hauteur du péril amorcé dans un communiqué du 16 avril, le besoin actuel est d’aller plus loin sur d’autres sujets de fond afin de permettre une relance de l’activité vigoureuse et rapide.
• Pour Stéphane Villain, Président de Charentes Tourisme et Jean-Hubert Lelièvre, Président délégué : « Les professionnels du tourisme ont besoin de savoir où ils vont. Aujourd’hui, ils sont les grands oubliés des annonces gouvernementales. Certes, des décisions ont été émises pour accompagner une partie des difficultés en cours. Cependant, il est nécessaire d’aller plus loin. En effet, en quoi, serait-il plus compliqué d’ouvrir certains hébergements, restaurants ou sites de visites par la mise en place de gestes barrières et de gestion de flux que dans les métros, les commerces ou les écoles ?
Au quotidien, nous suivons de près les conséquences catastrophiques pour un secteur des Charentes fort de 16 700 emplois et plus de 5 000 entreprises. Nos propositions et nos idées sont proposées pour faire avancer la cause nationale de nos acteurs.
Notre engagement est motivé par l’impérieuse nécessité de préserver la santé de nos concitoyens tout en conservant les équipements, les acteurs et les emplois des hommes et des femmes du tourisme des Charentes ».
Le maître mot est bien « Nous prenons soin de vous… prenons soin de nos professionnels ! »
Sept idées et recommandations aux pouvoirs publics pour accompagner au mieux la réouverture et la reprise d’activité des acteurs des Charentes :
1. Toujours un besoin urgent de calendrier et de conditions de réouvertures
2. Des mesures sanitaires rigoureuses et unitaires sur l’ensemble de la chaîne de valeur du tourisme (taxis, hôtels, campings, sites, etc)
3. Maires et Préfets pourraient adapter les situations aux territoires : on ne gère bien que de près
4. Un accès aux plages et aux plans d’eau possible mais très encadré
5. Négocier ou reporter les loyers
6. Une prise en compte nécessaire des loueurs en meublés
7. Renforcer les ponts entre les Offices de Tourisme et Charentes Tourisme
Suite aux dernières annonces du gouvernement le 28 avril concernant le plan de déconfinement national, Charentes Tourisme, par la voie des acteurs de la filière touristique, déplore encore le manque de décisions pour permettre à l’économie du tourisme de reprendre.
Dans la continuité des six propositions établies par Charentes Tourisme pour un plan de sauvetage à la hauteur du péril amorcé dans un communiqué du 16 avril, le besoin actuel est d’aller plus loin sur d’autres sujets de fond afin de permettre une relance de l’activité vigoureuse et rapide.
• Pour Stéphane Villain, Président de Charentes Tourisme et Jean-Hubert Lelièvre, Président délégué : « Les professionnels du tourisme ont besoin de savoir où ils vont. Aujourd’hui, ils sont les grands oubliés des annonces gouvernementales. Certes, des décisions ont été émises pour accompagner une partie des difficultés en cours. Cependant, il est nécessaire d’aller plus loin. En effet, en quoi, serait-il plus compliqué d’ouvrir certains hébergements, restaurants ou sites de visites par la mise en place de gestes barrières et de gestion de flux que dans les métros, les commerces ou les écoles ?
Au quotidien, nous suivons de près les conséquences catastrophiques pour un secteur des Charentes fort de 16 700 emplois et plus de 5 000 entreprises. Nos propositions et nos idées sont proposées pour faire avancer la cause nationale de nos acteurs.
Notre engagement est motivé par l’impérieuse nécessité de préserver la santé de nos concitoyens tout en conservant les équipements, les acteurs et les emplois des hommes et des femmes du tourisme des Charentes ».
Le maître mot est bien « Nous prenons soin de vous… prenons soin de nos professionnels ! »
Sept idées et recommandations aux pouvoirs publics pour accompagner au mieux la réouverture et la reprise d’activité des acteurs des Charentes :
1. Toujours un besoin urgent de calendrier et de conditions de réouvertures
2. Des mesures sanitaires rigoureuses et unitaires sur l’ensemble de la chaîne de valeur du tourisme (taxis, hôtels, campings, sites, etc)
3. Maires et Préfets pourraient adapter les situations aux territoires : on ne gère bien que de près
4. Un accès aux plages et aux plans d’eau possible mais très encadré
5. Négocier ou reporter les loyers
6. Une prise en compte nécessaire des loueurs en meublés
7. Renforcer les ponts entre les Offices de Tourisme et Charentes Tourisme
Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine
• Cas confirmés rapportés par les laboratoires de Nouvelle-Aquitaine
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 33 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 28 avril, ce qui porte le total à 4 615 depuis le début de l’épidémie.
• Pour rappel :
- ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville.
- les chiffres des départements comprennent des cas n’ayant pas été encore géolocalisés et attribués au département du laboratoire qui a réalisé le test.
• Prise en charge et décès en Nouvelle-Aquitaine
· 663 personnes sont actuellement hospitalisées (1) (- 53 par rapport à la veille)
· 117 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (1) (-9 par rapport à la veille)
· 1385 personnes sont sorties guéries de l’hôpital depuis le début de l’épidémie (1) (+70 par rapport à la veille)
· Depuis le début de l’épidémie, on déplore 313 décès (1) parmi les personnes hospitalisées (+11 par rapport à la veille).
(1) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 28/04 à 10h30
• Situation dans les EHPAD de Nouvelle-Aquitaine
Les chiffres collectés dans le tableau de Santé publique France sont les données déclaratives qui ont été transmises par les établissements entre le 1er mars et le 29 avril 2020 à 9 h.
Il est question de signalements pouvant émaner de structures ayant déjà fait des signalements ou même ayant clôturé des situations (cas suspects testés négatifs ou retour à la normale dans l’EHPAD).
L’ARS Nouvelle-Aquitaine procède à une vérification de ces données, en lien avec les établissements. Sont ainsi identifiés dans cette base de données :
- les signalements en doublon,
- les cas suspects testés négatifs,
- les situations revenues à la normale.
Au total, 340 EHPAD ont été concernés par un cas confirmé ou suspect de Covid-19 depuis le début de l’épidémie.
En isolant les signalements clos (tests négatifs ou retour à la normale dans l’établissement), il est établi qu’au 29 avril, 174 EHPAD sont actuellement concernés par une situation de Covid-19 confirmée ou suspecte parmi des résidents ou le personnel, soit 19,4 % des EHPAD de notre région (898 EHPAD en Nouvelle-Aquitaine).
· Parmi les signalements, 1 465 résidents ont été comptabilisés confirmés ou cas possibles (suspects présentant des symptômes) Covid-19 (-112 par rapport à la veille),
· Parmi ces cas possibles ou confirmés, 114 sont décédés au sein des établissements (+ 5 par rapport à la veille) et 72 sont décédés à l’hôpital (+ 3 par rapport à la veille suite - Ces décès sont inclus dans l’indicateur « nombre de décès parmi les personnes hospitalisées » dans le tableau des données hospitalières SI-VIC).
Pour rappel, dans le cadre de la doctrine du dépistage systématisé en EHPAD, l’ARS Nouvelle-Aquitaine le déclenche dès qu’un premier cas est confirmé chez un résident ou un membre du personnel. L’ensemble des résidents et du personnel de l’EHPAD sont alors dépistés.
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 33 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 28 avril, ce qui porte le total à 4 615 depuis le début de l’épidémie.
• Pour rappel :
- ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville.
- les chiffres des départements comprennent des cas n’ayant pas été encore géolocalisés et attribués au département du laboratoire qui a réalisé le test.
• Prise en charge et décès en Nouvelle-Aquitaine
· 663 personnes sont actuellement hospitalisées (1) (- 53 par rapport à la veille)
· 117 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (1) (-9 par rapport à la veille)
· 1385 personnes sont sorties guéries de l’hôpital depuis le début de l’épidémie (1) (+70 par rapport à la veille)
· Depuis le début de l’épidémie, on déplore 313 décès (1) parmi les personnes hospitalisées (+11 par rapport à la veille).
(1) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 28/04 à 10h30
• Situation dans les EHPAD de Nouvelle-Aquitaine
Les chiffres collectés dans le tableau de Santé publique France sont les données déclaratives qui ont été transmises par les établissements entre le 1er mars et le 29 avril 2020 à 9 h.
Il est question de signalements pouvant émaner de structures ayant déjà fait des signalements ou même ayant clôturé des situations (cas suspects testés négatifs ou retour à la normale dans l’EHPAD).
L’ARS Nouvelle-Aquitaine procède à une vérification de ces données, en lien avec les établissements. Sont ainsi identifiés dans cette base de données :
- les signalements en doublon,
- les cas suspects testés négatifs,
- les situations revenues à la normale.
Au total, 340 EHPAD ont été concernés par un cas confirmé ou suspect de Covid-19 depuis le début de l’épidémie.
En isolant les signalements clos (tests négatifs ou retour à la normale dans l’établissement), il est établi qu’au 29 avril, 174 EHPAD sont actuellement concernés par une situation de Covid-19 confirmée ou suspecte parmi des résidents ou le personnel, soit 19,4 % des EHPAD de notre région (898 EHPAD en Nouvelle-Aquitaine).
· Parmi les signalements, 1 465 résidents ont été comptabilisés confirmés ou cas possibles (suspects présentant des symptômes) Covid-19 (-112 par rapport à la veille),
· Parmi ces cas possibles ou confirmés, 114 sont décédés au sein des établissements (+ 5 par rapport à la veille) et 72 sont décédés à l’hôpital (+ 3 par rapport à la veille suite - Ces décès sont inclus dans l’indicateur « nombre de décès parmi les personnes hospitalisées » dans le tableau des données hospitalières SI-VIC).
Pour rappel, dans le cadre de la doctrine du dépistage systématisé en EHPAD, l’ARS Nouvelle-Aquitaine le déclenche dès qu’un premier cas est confirmé chez un résident ou un membre du personnel. L’ensemble des résidents et du personnel de l’EHPAD sont alors dépistés.
Tablettes numériques : Près de 400 000 euros investis par l’ARS pour équiper chaque EHPAD de Nouvelle-Aquitaine
Au début du mois de mai, les 891 EHPAD de Nouvelle-Aquitaine seront tous dotés d’une tablette numérique financée et mise à disposition par l’ARS Nouvelle-Aquitaine. Cette initiative répond à deux objectifs majeurs : faciliter la réalisation de téléconsultations avec des médecins afin de continuer à garantir un accès aux soins et maintenir le lien virtuel avec les familles.
Ainsi, l’ARS Nouvelle Aquitaine s’associe aux initiatives solidaires déjà engagées par de nombreux partenaires territoriaux publics, associatifs et privés. Toutes ces actions vont dans le même sens : soutenir les professionnels qui au quotidien font face sans relâche à cette crise sanitaire et faciliter, autant que faire se peut, la vie quotidienne des personnes qui résident dans ces établissements.
La difficulté de vivre confinés depuis plusieurs semaines et le manque d’échanges directs avec leurs proches augmentent les phénomènes d’anxiété chez certains résidents d’EHPAD. L’assouplissement du cadre des visites depuis le 21 avril contribue très directement à un apaisement. Les équipements numériques, dont l’usage est accompagné au quotidien par les professionnels des EHPAD, viennent soutenir ce renforcement des liens familiaux et sociaux. Un échange virtuel ne remplace pas la visite réelle d’un proche mais il peut faciliter les échanges, permettre, pour les familles, d’apprécier l’état de santé de la personne âgée et maintenir le lien quotidien avec elle.
La télémédecine est l’une des modalités essentielles de suivi de la santé des résidents dans un contexte de confinement. Avant la crise, 72% des EHPAD étaient déjà équipées ou en cours de l’être (par des solutions fixes) et 50% ont indiqué avoir, au 28 avril, pu développer des actes de télémédecine tant vers les établissements de santé que vers les professionnels de santé libéraux.
Ces tablettes numériques viennent donc utilement compléter les solutions concrètes de télémédecine en cours de déploiement avant la crise sanitaire. Là encore, l’outil ne fait pas tout. La dynamique de coopération territoriale est très forte entre les différents professionnels et les établissements, soutenue par les organisations professionnelles et les fédérations.
L’ARS les remercie de leur engagement quotidien et souhaite faciliter et renforcer ces coopérations au service de nos concitoyens les plus fragilisées par cette crise sanitaire.
Ces tablettes seront livrées, au cours de la semaine du 4 mai, dans les 12 établissements supports des GHT puis diffusées dans chaque EHPAD de la région, via le circuit de distribution mis en place pour les masques. Là encore l’ARS remercie les établissements support de GHT pour leur mobilisation.
Pour se familiariser avec l’utilisation de ces outils, chaque EHPAD de la région pourra être accompagné par le GIP ESEA, promoteur de la e-santé en Nouvelle-Aquitaine. Des tutoriels seront aussi mis à disposition afin que les utilisateurs puissent être rapidement autonomes.
Ce n’est qu’une première étape, l’ARS se préoccupe également des établissements pour personnes handicapées et des services de soins à domicile
L’ARS va engager très prochainement la même démarche pour les établissements médico-sociaux pour personnes en situation de handicap (et tout particulièrement les MAS, FAM, établissements pour enfants polyhandicapés). Il s’agit là aussi d’accélérer le déploiement des activités de télémédecine déjà engagées depuis 2019.
Du côté des services à domicile (SSIAD, SPASAD) le recours aux tablettes numériques répond à des usages différents comme la transmission d’informations entre professionnels de santé ou l’accès au dossier. L’ARS étudie également le fait de renforcer l’équipement des équipes des services de soins à domicile dans un contexte de sollicitations qui vont se renforcer dans la période qui s’ouvre.
Pour garantir un accès permanent à internet dans tous les EHPAD
Pour permettre d’utiliser ces tablettes dans les meilleures conditions possibles compte tenu de l’existence de zone blanche sur l’accès au haut débit, l’ARS lance un appel à la solidarité auprès des acteurs de la téléphonie mobile, des fournisseurs d’accès à Internet et de toutes structures pouvant proposer de telles solutions (collectivités territoriales, acteurs privés) afin que les EHPAD ne disposant pas de réseau Wifi puissent bénéficier des équipements sans-fil nécessaires (bornes Wifi, clés/routeurs 3G ou 4G).
Cette participation peut se faire sous forme de prêts ou de dons.
Pour faire un prêt ou un don, il suffit de renseigner le formulaire en ligne en cliquant ici.
Plusieurs collectivités territoriales, municipalités, entreprises privés (commerce multimédia, boutique de téléphonie), associations, fondations ont ces dernières semaines fait des dons d’équipements numériques.
Par exemple, le SYNERPA (Syndicat National des Établissements et Résidences Privés pour Personnes Âgées), en partenariat avec France Silver Eco, la FEHAP, la FHF et l’UNCASS et grâce au soutien de la fondation du Crédit Agricole, vient également de proposer d’équiper les EHPAD en outils numériques (tablettes, équipements Wifi).
Pour bénéficier de cette aide, les EHPAD peuvent renseigner le formulaire en ligne.
Ainsi, l’ARS Nouvelle Aquitaine s’associe aux initiatives solidaires déjà engagées par de nombreux partenaires territoriaux publics, associatifs et privés. Toutes ces actions vont dans le même sens : soutenir les professionnels qui au quotidien font face sans relâche à cette crise sanitaire et faciliter, autant que faire se peut, la vie quotidienne des personnes qui résident dans ces établissements.
La difficulté de vivre confinés depuis plusieurs semaines et le manque d’échanges directs avec leurs proches augmentent les phénomènes d’anxiété chez certains résidents d’EHPAD. L’assouplissement du cadre des visites depuis le 21 avril contribue très directement à un apaisement. Les équipements numériques, dont l’usage est accompagné au quotidien par les professionnels des EHPAD, viennent soutenir ce renforcement des liens familiaux et sociaux. Un échange virtuel ne remplace pas la visite réelle d’un proche mais il peut faciliter les échanges, permettre, pour les familles, d’apprécier l’état de santé de la personne âgée et maintenir le lien quotidien avec elle.
La télémédecine est l’une des modalités essentielles de suivi de la santé des résidents dans un contexte de confinement. Avant la crise, 72% des EHPAD étaient déjà équipées ou en cours de l’être (par des solutions fixes) et 50% ont indiqué avoir, au 28 avril, pu développer des actes de télémédecine tant vers les établissements de santé que vers les professionnels de santé libéraux.
Ces tablettes numériques viennent donc utilement compléter les solutions concrètes de télémédecine en cours de déploiement avant la crise sanitaire. Là encore, l’outil ne fait pas tout. La dynamique de coopération territoriale est très forte entre les différents professionnels et les établissements, soutenue par les organisations professionnelles et les fédérations.
L’ARS les remercie de leur engagement quotidien et souhaite faciliter et renforcer ces coopérations au service de nos concitoyens les plus fragilisées par cette crise sanitaire.
Ces tablettes seront livrées, au cours de la semaine du 4 mai, dans les 12 établissements supports des GHT puis diffusées dans chaque EHPAD de la région, via le circuit de distribution mis en place pour les masques. Là encore l’ARS remercie les établissements support de GHT pour leur mobilisation.
Pour se familiariser avec l’utilisation de ces outils, chaque EHPAD de la région pourra être accompagné par le GIP ESEA, promoteur de la e-santé en Nouvelle-Aquitaine. Des tutoriels seront aussi mis à disposition afin que les utilisateurs puissent être rapidement autonomes.
Ce n’est qu’une première étape, l’ARS se préoccupe également des établissements pour personnes handicapées et des services de soins à domicile
L’ARS va engager très prochainement la même démarche pour les établissements médico-sociaux pour personnes en situation de handicap (et tout particulièrement les MAS, FAM, établissements pour enfants polyhandicapés). Il s’agit là aussi d’accélérer le déploiement des activités de télémédecine déjà engagées depuis 2019.
Du côté des services à domicile (SSIAD, SPASAD) le recours aux tablettes numériques répond à des usages différents comme la transmission d’informations entre professionnels de santé ou l’accès au dossier. L’ARS étudie également le fait de renforcer l’équipement des équipes des services de soins à domicile dans un contexte de sollicitations qui vont se renforcer dans la période qui s’ouvre.
Pour garantir un accès permanent à internet dans tous les EHPAD
Pour permettre d’utiliser ces tablettes dans les meilleures conditions possibles compte tenu de l’existence de zone blanche sur l’accès au haut débit, l’ARS lance un appel à la solidarité auprès des acteurs de la téléphonie mobile, des fournisseurs d’accès à Internet et de toutes structures pouvant proposer de telles solutions (collectivités territoriales, acteurs privés) afin que les EHPAD ne disposant pas de réseau Wifi puissent bénéficier des équipements sans-fil nécessaires (bornes Wifi, clés/routeurs 3G ou 4G).
Cette participation peut se faire sous forme de prêts ou de dons.
Pour faire un prêt ou un don, il suffit de renseigner le formulaire en ligne en cliquant ici.
Plusieurs collectivités territoriales, municipalités, entreprises privés (commerce multimédia, boutique de téléphonie), associations, fondations ont ces dernières semaines fait des dons d’équipements numériques.
Par exemple, le SYNERPA (Syndicat National des Établissements et Résidences Privés pour Personnes Âgées), en partenariat avec France Silver Eco, la FEHAP, la FHF et l’UNCASS et grâce au soutien de la fondation du Crédit Agricole, vient également de proposer d’équiper les EHPAD en outils numériques (tablettes, équipements Wifi).
Pour bénéficier de cette aide, les EHPAD peuvent renseigner le formulaire en ligne.
Royan/Festival Un Violon sur le Sable : Rendez-vous en 2021
Compte-tenu de la crise sanitaire, le festival Un Violon sur le Sable, qui devait se tenir du 24 juillet au 1er août prochains, est reporté à 2021
La maman de Roméo nous écrit qu’il se faisait une joie d’assister pour la première fois au Violon sur le Sable cet été, d’autant que Noémie, sa grande sœur, s’est mise au piano il y a 3 ans après avoir vu une grande pianiste sur la plage. Pour un peu, le pique-nique était déjà prêt !
Seulement voilà, à l’instar des cours d’école, la plage de Royan restera muette cet été... pour la première fois depuis 33 ans.
Ses parents lui ont expliqué que pour le bien de tous ; les spectateurs, dont sa famille, les artistes et tous ceux qui œuvrent pour ces instants d’émotions, Un Violon sur le Sable restera muet cet été, enroué par ce fichu virus.
Mais pour le consoler, on lui a dit qu’Un Violon sur le Sable habitait à Royan et que lui aussi reviendrait sur la plage l’été prochain... et que même Monsieur le Maire l’a dit et promis !
Quand bien même notre immense déception, nous avons le regard tourné vers 2021, en accord et avec le précieux soutien de la Ville de Royan ainsi que le Département de la Charente-Maritime, sans oublier la Région Nouvelle-Aquitaine, la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique (Festival «Un Violon sur la Ville») et tous nos partenaires.
Continuez à suivre le Violon sur le Sable à la télévision, sur les réseaux sociaux et notre site internet en attendant de nous retrouver pour l’édition 2021 du festival.
Prenez soin de vous, de vos proches et rendez-vous en Juillet 2021 ! Si tout va bien.
Soirée inoubliable sur la plage de Royan... |
Seulement voilà, à l’instar des cours d’école, la plage de Royan restera muette cet été... pour la première fois depuis 33 ans.
Ses parents lui ont expliqué que pour le bien de tous ; les spectateurs, dont sa famille, les artistes et tous ceux qui œuvrent pour ces instants d’émotions, Un Violon sur le Sable restera muet cet été, enroué par ce fichu virus.
Mais pour le consoler, on lui a dit qu’Un Violon sur le Sable habitait à Royan et que lui aussi reviendrait sur la plage l’été prochain... et que même Monsieur le Maire l’a dit et promis !
Quand bien même notre immense déception, nous avons le regard tourné vers 2021, en accord et avec le précieux soutien de la Ville de Royan ainsi que le Département de la Charente-Maritime, sans oublier la Région Nouvelle-Aquitaine, la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique (Festival «Un Violon sur la Ville») et tous nos partenaires.
Continuez à suivre le Violon sur le Sable à la télévision, sur les réseaux sociaux et notre site internet en attendant de nous retrouver pour l’édition 2021 du festival.
Prenez soin de vous, de vos proches et rendez-vous en Juillet 2021 ! Si tout va bien.
Covid-19 : la Conférence territoriale du sport spéciale "post-déconfinement" sera organisée « dès que les conditions sanitaires le permettront »
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, et Nathalie Lanzi, vice-présidente en charge du Sport, rappellent le soutien de la Région au monde du sport amateur et professionnel, et à ses acteurs régionaux. Avec la crise sanitaire liée au Covid-19, c'est en effet l'ensemble du sport néo-aquitain qui est aujourd'hui confronté à une situation inédite et difficile.
« Dès que les conditions sanitaires le permettront, je prendrai l'initiative de réunir la Conférence territoriale du sport, afin de penser l'après-déconfinement avec le mouvement sportif » explique Nathalie Lanzi.
A chaque nouvelle étape de cette crise, la Région Nouvelle-Aquitaine se tient aux côtés des bénévoles et salariés qui font vivre le sport dans la région, et participent ainsi au renforcement du lien social.
Elle veillera aussi à soutenir l'ensemble des clubs de l'élite amateur et professionnelle, et des organisateurs de manifestations sportives qui subissent un impact économique direct, en raison des incertitudes qui entourent la reprise des différentes compétitions.
L'interdiction de déplacement fait par ailleurs prendre conscience à tous de l'importance de la pratique d'activités physiques comme facteur de santé. La situation des jeunes lycéens qui ne peuvent plus pratiquer d'activité sportive est particulièrement préoccupante.
Le président Alain Rousset et la vice-présidente Nathalie Lanzi souhaitent que la Nouvelle-Aquitaine demeure prête à relever le défi de l'après-crise et invitent dès aujourd'hui à une réflexion collective sur les moyens à mettre en œuvre pour que chacun puisse demain, en toute sécurité, retrouver une pratique sportive émancipatrice.
Réuni en assemblée plénière le 10 avril, le Conseil régional a voté un plan d'urgence exceptionnel prévoyant l'engagement d'un fonds de 5 M€ pour soutenir les associations impactées par la décision de confinement.
A ce jour, plus de la moitié des demandes d'aides reçues dans le cadre de ce dispositif proviennent d'associations sportives. Un chiffre qui rappelle l'importance du mouvement sportif dans le territoire régional avec 1,4 million de licenciés, soit le plus grand corps social de Nouvelle-Aquitaine.
« Dès que les conditions sanitaires le permettront, je prendrai l'initiative de réunir la Conférence territoriale du sport, afin de penser l'après-déconfinement avec le mouvement sportif » explique Nathalie Lanzi.
A chaque nouvelle étape de cette crise, la Région Nouvelle-Aquitaine se tient aux côtés des bénévoles et salariés qui font vivre le sport dans la région, et participent ainsi au renforcement du lien social.
Elle veillera aussi à soutenir l'ensemble des clubs de l'élite amateur et professionnelle, et des organisateurs de manifestations sportives qui subissent un impact économique direct, en raison des incertitudes qui entourent la reprise des différentes compétitions.
L'interdiction de déplacement fait par ailleurs prendre conscience à tous de l'importance de la pratique d'activités physiques comme facteur de santé. La situation des jeunes lycéens qui ne peuvent plus pratiquer d'activité sportive est particulièrement préoccupante.
Le président Alain Rousset et la vice-présidente Nathalie Lanzi souhaitent que la Nouvelle-Aquitaine demeure prête à relever le défi de l'après-crise et invitent dès aujourd'hui à une réflexion collective sur les moyens à mettre en œuvre pour que chacun puisse demain, en toute sécurité, retrouver une pratique sportive émancipatrice.
Réuni en assemblée plénière le 10 avril, le Conseil régional a voté un plan d'urgence exceptionnel prévoyant l'engagement d'un fonds de 5 M€ pour soutenir les associations impactées par la décision de confinement.
A ce jour, plus de la moitié des demandes d'aides reçues dans le cadre de ce dispositif proviennent d'associations sportives. Un chiffre qui rappelle l'importance du mouvement sportif dans le territoire régional avec 1,4 million de licenciés, soit le plus grand corps social de Nouvelle-Aquitaine.
Rémunération des étudiants de santé mobilisés pour le Covid-19
Dans le communiqué qui suit co-signé avec le député de Haute-Vienne
Pierre Venteau, Guillaume Guérin, conseiller régional, souligne le déblocage du Plan
d'Investissement dans les Compétences (PIC) en Nouvelle-Aquitaine qui permettra de rémunérer les étudiants en filière de santé
mobilisés dans la lutte contre le COVID-19.
mardi 28 avril 2020
Automobilistes : sur la route, appel à la vigilance et au civisme
Saintes : Le Préfet à la rencontre de deux entreprises qui conçoivent des masques grand public et visières de protection
Soutenus par la CCI de Rochefort et Saintonge et accueillis au sein de l’hôtel d’entreprises de la CDA, deux entrepreneurs, Nathan Enflamme et Philippe Gendron, s’investissent dans le cadre de la crise sanitaire afin de répondre à la demande en masques grand public et visières de protection anti-projection.
Vendredi dernier, Nicolas Basselier, préfet de Charente-Maritime, accompagné du président de la CCI et du président de la Communauté d’agglomération, est allé à leur rencontre. Il a salué ces initiatives locales visant à protéger les populations contre la propagation du Covid-19.
• "Capitaine Masque", société que dirige Nathan Efflamme, produit des masques en tissu lavable. Son installation est intervenue après des échanges entre le préfet de Charente-Maritime, Hervé Fauchet, président de la CCI, et Jean-Claude Classique, président de la Communauté d’Agglomération de Saintes. En effet, L’Etat a demandé aux acteurs territoriaux de rechercher des solutions sur le plan local pour la fabrication de masques. Etant en contact avec l’entreprise Capitaine Masque, la CCI a sollicité l’agglomération afin de lui trouver un bâtiment. La CDA a alors validé son installation dans l’hôtel d’entreprises.
• Philippe Gendron, un autre entrepreneur, était également présent lors de cette visite. Sa société est spécialisée dans l’ingénierie du plastique biosourcé. Philippe Gendron, qui devait initialement s’installer dans l’hôtel d’entreprises, a accepté de céder temporairement sa place dans le dernier box disponible de l’hôtel car il est en attente de la livraison de ses machines de production. Compte-tenu du contexte, il s’est réorienté dans la fabrication de visières. A terme, il reprendra sa place dans l’hôtel d’entreprises, un autre local devant être trouvé pour Nathan Efflamme. La CDA accompagne ce dernier dans la recherche d’un espace plus grand.
Vendredi dernier, Nicolas Basselier, préfet de Charente-Maritime, accompagné du président de la CCI et du président de la Communauté d’agglomération, est allé à leur rencontre. Il a salué ces initiatives locales visant à protéger les populations contre la propagation du Covid-19.
Nathan Efflamme présente la fabrication de masques (© CDA M. Rouault) |
• Philippe Gendron, un autre entrepreneur, était également présent lors de cette visite. Sa société est spécialisée dans l’ingénierie du plastique biosourcé. Philippe Gendron, qui devait initialement s’installer dans l’hôtel d’entreprises, a accepté de céder temporairement sa place dans le dernier box disponible de l’hôtel car il est en attente de la livraison de ses machines de production. Compte-tenu du contexte, il s’est réorienté dans la fabrication de visières. A terme, il reprendra sa place dans l’hôtel d’entreprises, un autre local devant être trouvé pour Nathan Efflamme. La CDA accompagne ce dernier dans la recherche d’un espace plus grand.
Masques et visières de protection (© CDA M. Rouault) |
Montguyon : la mairie va financer un masque grand public ou barrière pour tous les habitants
Communiqué de la mairie de Montguyon :
« Depuis plusieurs semaines, la France est victime d’une pandémie sans précédent. L’année 2020 sera marquée par cette crise.
La lutte contre la propagation du Coronavirus doit rester dans l’esprit de chacun. Sachant que ce virus circule sur l’ensemble du territoire français, il en va de la sécurité de tous. Il est primordial de respecter les gestes barrières qui sont :
- Conserver une distance entre chaque personne d’au moins 1,5m
- Porter un masque barrière lorsque vous êtes à proximité d’une autre personne et ne pas le toucher lorsque vous l’avez posé sur votre visage
- Lavage des mains très régulièrement au savon et/ou application de gel hydro alcoolique
- Utiliser des mouchoirs à usage unique
- Tousser ou éternuer dans votre coude
- Arrêter les embrassades et se saluer sans se serrer la main
Cette crise qui touche bien des citoyens, nous conduit à prendre des décisions afin d’assurer la sécurité de chacun.
C’est pour cela que la Mairie de Montguyon a décidé de financer un masque grand public ou barrière pour tous les Montguyonnais. Ce masque aux normes AFNOR est réutilisable et lavable. Ce dernier vous permet de limiter les projections de micros gouttelettes pouvant contenir des particules virales, expulsées simplement en parlant ou par un éternuement ou encore une toux.
En complément de cette action municipale, le Conseil Départemental nous a informé qu’il allait également fournir un masque par habitant de la Charente-Maritime.
La livraison de ces masques serait prévue pour le déconfinement.
Si vous souhaitez vous procurer ces deux masques par personne, nous vous demandons de prendre contact avec le CCAS de Montguyon à partir du 27 avril jusqu’au 5 mai du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h soit :
- Par téléphone au 05 46 04 01 45 ou 05 46 86 47 17
- Par mail au ccas.msap@montguyon.fr en précisant le nombre exact de personnes composant votre foyer avec les noms, prénoms, vos coordonnées complètes (adresse, tel. fixe, tél. portable, adresse mail) et les dates de naissance de chaque personne.
Les masques seront ensuite déposés dans votre boîte aux lettres.
La Mairie de Montguyon espère que cette initiative vous permettra d’assurer au maximum votre sécurité ».
BTP : soutien à la reprise d'activité en période estivale
Comme pour de nombreuses activités, l’épidémie du Covid-19 a entraîné l’arrêt de la plupart des chantiers de BTP pendant plusieurs semaines, induisant des conséquences économiques et sociales extrêmement lourdes pour l’ensemble des entreprises de ce secteur ainsi que des retards dans la programmation des chantiers.
Un guide de l’Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics (OPPBTP), élaboré par la profession et validé par les différents ministères concernés, définit désormais les conditions dans lesquelles les chantiers peuvent être conduits dans le respect des prescriptions sanitaires à prendre en compte pour la protection des salariés et des autres intervenants.
Grâce à la mobilisation de tous les acteurs (de la maîtrise d’ouvrage jusqu’aux filières amont d’approvisionnement) et en s’appuyant sur les recommandations de ce guide, l’activité redémarre progressivement dans le département de la Charente-Maritime.
Cette reprise de l’activité BTP demeure néanmoins fragile et va nécessiter la vigilance de tous.
Qu’il s’agisse de la construction ou de la réhabilitation de logements, de travaux routiers ou portuaires, de la mise en place d’infrastructures aussi stratégiques que la fibre optique ou encore de la réalisation des aménagements de sécurité inscrits aux programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI), les entreprises du BTP satisfont des besoins vitaux du pays et de la population.
Dans le contexte économique particulièrement incertain que connaît le secteur du BTP, le préfet de la Charente-Maritime et le président de l’association des maires ont écrit aux maires du département pour appeler leur attention sur le fait qu’une nouvelle interruption des chantiers traditionnellement pratiquée dans plusieurs communes au cours de la période estivale, en raison de la fréquentation touristique, risquerait de compromettre gravement le redémarrage de l’activité.
Au vu de ces circonstances exceptionnelles, le préfet et le président de l’association des maires ont demandé aux maires d’assouplir les mesures prises habituellement en matière de gel des travaux du BTP au cours de la période estivale.
Personnes âgées ou vulnérables : Le Préfet salue la mobilisation des maires
Le préfet de la Charente-Maritime tient à saluer la mobilisation des maires pour leur engagement dans cette période de crise sanitaire inédite que connaît la France, notamment pour l’attention et la solidarité dont ils témoignent envers les personnes âgées ou vulnérables qui sont seules à leur domicile
Dès le 22 mars, le préfet de la Charente-Maritime a écrit aux maires pour leur demander d’activer leur plan d’alerte et d’urgence en mobilisant le registre nominatif recensant les personnes âgées ou vulnérables de leur commune. Ce plan vise à faciliter l’intervention des services sociaux et sanitaires auprès de ce public fragile. 369 communes ont ainsi mis en œuvre une procédure de suivi des personnes âgées, vulnérables ou isolées. Que ce soit le maintien du lien par appels téléphoniques, l’impression et la remise en boîte aux lettres d’autorisation dérogatoire de déplacement, d’achats de première nécessité ou de médicaments, les centres communaux d’Action sociale (CCAS) font un travail exemplaire en cette période où la mobilisation de tous est indispensable.
Dès le 22 mars, le préfet de la Charente-Maritime a écrit aux maires pour leur demander d’activer leur plan d’alerte et d’urgence en mobilisant le registre nominatif recensant les personnes âgées ou vulnérables de leur commune. Ce plan vise à faciliter l’intervention des services sociaux et sanitaires auprès de ce public fragile. 369 communes ont ainsi mis en œuvre une procédure de suivi des personnes âgées, vulnérables ou isolées. Que ce soit le maintien du lien par appels téléphoniques, l’impression et la remise en boîte aux lettres d’autorisation dérogatoire de déplacement, d’achats de première nécessité ou de médicaments, les centres communaux d’Action sociale (CCAS) font un travail exemplaire en cette période où la mobilisation de tous est indispensable.
Vente de muguet : une carte interactive pour faire connaître les points de vente autorisés
Suite aux nouvelles règles édictées par le ministère de l'Intérieur concernant la vente de muguet dans le contexte covid-19, les Chambres de métiers et de l'artisanat et de l'agriculture et la Région Nouvelle-Aquitaine s'associent pour mettre en ligne une carte interactive des points de vente autorisés, artisans fleuristes et producteurs.
• Des nouvelles règles contraignantes pour la vente de muguet
Dans le contexte de crise sanitaire actuel, le ministère de l'Intérieur a précisé les règles de commercialisation du muguet pour le 1er mai 2020. La vente à la sauvette est interdite, les fleuristes pourront le vendre uniquement en livraison et en retrait de commandes. Enfin, le muguet pourra être commercialisé dans les commerces de produits essentiels.
• Soutenir les professionnels à commercialiser le muguet
La vente de muguet pour le 1er mai représente un chiffre d'affaires important pour les producteurs et artisans revendeurs de la région. Pour les soutenir, les deux chambres consulaires, avec le soutien de la Région, ont décidé de mettre en place une action solidaire pour promouvoir les circuits courts et l'achat local.
Dans un premier temps, les professionnels ont été interrogés sur leur capacité à mettre en place la vente avec livraison ou en retrait de commande et sur leur volonté de figurer sur une carte interactive destinée aux consommateurs et aux commerces de produits essentiels intéressés. Les artisans fleuristes ont aussi été sensibilisés sur l'importance de se fournir auprès des producteurs de Nouvelle-Aquitaine.
Une carte interactive pour trouver son muguet pour le 1er mai !
La plupart des entreprises proposent à leurs clients un système de commande avec retrait au magasin. Les chambres consulaires ont pu mettre en place en quelques jours une plateforme dédiée http://muguet-nouvelle-aquitaine.fr avec une carte qui permet d'obtenir les coordonnées des points de vente à proximité. Sur sa fiche, chaque revendeur précise ses conditions de livraison. L'objectif de la plateforme est d'orienter les particuliers vers un revendeur près de chez lui. Elle n'est qu'informative et n'intervient aucunement dans la commercialisation. L'opération a reçu le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine.
• Des nouvelles règles contraignantes pour la vente de muguet
Dans le contexte de crise sanitaire actuel, le ministère de l'Intérieur a précisé les règles de commercialisation du muguet pour le 1er mai 2020. La vente à la sauvette est interdite, les fleuristes pourront le vendre uniquement en livraison et en retrait de commandes. Enfin, le muguet pourra être commercialisé dans les commerces de produits essentiels.
• Soutenir les professionnels à commercialiser le muguet
La vente de muguet pour le 1er mai représente un chiffre d'affaires important pour les producteurs et artisans revendeurs de la région. Pour les soutenir, les deux chambres consulaires, avec le soutien de la Région, ont décidé de mettre en place une action solidaire pour promouvoir les circuits courts et l'achat local.
Dans un premier temps, les professionnels ont été interrogés sur leur capacité à mettre en place la vente avec livraison ou en retrait de commande et sur leur volonté de figurer sur une carte interactive destinée aux consommateurs et aux commerces de produits essentiels intéressés. Les artisans fleuristes ont aussi été sensibilisés sur l'importance de se fournir auprès des producteurs de Nouvelle-Aquitaine.
Une carte interactive pour trouver son muguet pour le 1er mai !
La plupart des entreprises proposent à leurs clients un système de commande avec retrait au magasin. Les chambres consulaires ont pu mettre en place en quelques jours une plateforme dédiée http://muguet-nouvelle-aquitaine.fr avec une carte qui permet d'obtenir les coordonnées des points de vente à proximité. Sur sa fiche, chaque revendeur précise ses conditions de livraison. L'objectif de la plateforme est d'orienter les particuliers vers un revendeur près de chez lui. Elle n'est qu'informative et n'intervient aucunement dans la commercialisation. L'opération a reçu le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Saintes : La Ville aux côtés des entreprises et des commerces
Depuis le début de la crise provoquée par la pandémie du COVID-19, la Ville de Saintes est aux côtés de ses entreprises et commerces, sédentaires ou non.
Ainsi, une cellule dédiée aux Commerces et entreprises de la ville est à leur disposition, afin de les aider à trouver des solutions pour poursuivre leur activité et leur relation avec la clientèle, dans le respect des mesures sanitaires.
En parallèle, le site internet et la page Facebook permettent de relayer régulièrement les informations des commerces ouverts durant cette période, afin de répondre aux besoins des Saintaises et des Saintais :
• liste des commerçants du centre-ville ouverts
• cartographie de ces commerces pour aider la clientèle à trouver plus rapidement les services recherchés
• liste des commerçants non sédentaires présents sur les marchés du mardi (Cours Reverseaux) et du samedi (Saint-Pierre)
• lien vers la page Facebook des commerçants qui assurent une activité en mode Drive et livraison
Toutes les infos : https://www.ville-saintes.fr/actualite/sante-coronavirus/commerces-saintais-covid19/
La cellule Commerces et entreprises est également à leur côté, afin de les accompagner dans leurs démarches de demandes d’aides durant cette période de forte baisse ou d’interruption d’activité.
Informations et contacts : https://www.ville-saintes.fr/actualite/sante-coronavirus/entreprises-a-votre-ecoute-covid19/
Syndicat UNSA/Centre hospitalier de Saintes « quels que soient les événements, le personnel hospitalier est capable de se mobiliser. Il le prouve chaque jour »
Marie-Pierre Branchard, secrétaire du CHSCT (Comité d’hygiène, de
sécurité et des conditions de travail) et représentante de l'UNSA fait le
point sur la prise en charge du Covid-19 au Centre Hospitalier de
Saintes. Si le personnel est largement mobilisé pour faire
face à la crise sanitaire, il n’en reste pas moins que le manque de
moyens dont souffrent les hôpitaux publics reste d’actualité…
L'équipe du service de prélèvement mobile de l'hôpital de retour de mission |
• Tout d’abord, quelles actions votre syndicat conduit-il ?
Marie-Pierre Branchard : L’UNSA (union nationale des syndicats autonomes) est le syndicat majoritaire au Centre hospitalier de Saintes. Nous sommes autonomes par rapport à notre siège national
et pouvons conduire librement des actions au niveau local. Nous
nous investissons pleinement dans les services, répondons aux
sollicitations des collègues et travaillons avec la direction avec qui
nous entretenons des relations fluides et saines. Au
CH, nous sommes quatre à nous être portés volontaires pour soutenir les
équipes du service de prélèvement mobile de l’hôpital, Céline Saubabere, infirmière et Franck Rocherieu-Rodriguez, infirmier. Moi-même Marie-Pierre Branchard et Samira Robbes, aide-soignantes, venons en renfort sur les équipes de nuit.
Les locaux du service de prélèvement mobile de l'hôpital |
• Quelle est la situation au CH de Saintes ? Avez-vous des masques en nombre suffisant ?
Les services sont adaptés par rapport aux prises en charge, le CH de Saintes accueillant également les patients Covid des territoires de Saint-Jean d’Angély, Royan, Jonzac et le sud du département. Les CH de Saintes et La Rochelle sont les deux hôpitaux de référence de Charente-Maritime. De quels moyens disposons-nous ? Au début, c’était compliqué. Très vite, la direction a mis en place différentes actions en particulier pour l’approvisionnement en matériel, masques et autres protections. Il faut avouer qu’au début, on ne savait pas grand chose sur ce virus et les masques, fournis par l’ARS, sont apparus comme une priorité. Nous avons également reçu des dons émanant du privé, masques, lunettes, visières. Merci à ces généreux donateurs.
L’UNSA a été très vigilante pour que les personnels soient bien dotés. L’équipe de nuit, par exemple, a reçu des pochettes indépendantes. Nous avons actuellement les moyens pour travailler dans une sécurité optimale. Des masques sont également délivrés par le CH aux Ehpad de Saintes. A ce jour, le CH dispose d’un nombre suffisant de masques. Ce n’est pas le cas pour les infirmières et infirmiers libéraux qui n’en reçoivent qu'un peu plus d'une dizaine par semaine.
Cette crise révèle la situation difficile dans laquelle se trouvaient les hôpitaux publics, situation que vous avez maintes fois dénoncée. L’épidémie dévoile cette triste réalité. Pour des raisons économiques, le gouvernement Hollande s’est séparé de son stock de masques, a réduit le nombre de lits et on gère les hôpitaux comme une entreprise. Il suffit de faire une comparaison avec l’Allemagne en nombre de lits en réanimation et en tests. Le constat se passe de commentaires et lorsque la crise sanitaire sera passée, la question des moyens à l’hôpital sera à l’ordre du jour. Nous attendons beaucoup du Gouvernement. La direction doit avoir des marges de manœuvre financières.
• Des masques sont désormais disponibles en pharmacie pour le public et, en certains endroits, les prix s’envolent…
Les masques devraient être remis gratuitement aux familles. Certains prix nous choquent en effet…
• Qu’en est-il des tests ?
L’UNSA estime qu’il fallait massivement tester la population comme l’ont fait d’autres pays. Or, nous ne disposions pas du matériel pour conduire une action d’envergure. Actuellement, les personnes présentant des symptômes de Covid-19 sont testées à l’hôpital sur prescription. Au départ, nous avions l’espoir que les laboratoires vétérinaires fabriqueraient des tests, mais la réponse du Gouvernement a été négative. Lorsque nous aurons des tests en plus grand nombre, sérologiques en particulier, les choses avanceront.
• Que pensez-vous de l’effet « nicotine » ?
Les services sont adaptés par rapport aux prises en charge, le CH de Saintes accueillant également les patients Covid des territoires de Saint-Jean d’Angély, Royan, Jonzac et le sud du département. Les CH de Saintes et La Rochelle sont les deux hôpitaux de référence de Charente-Maritime. De quels moyens disposons-nous ? Au début, c’était compliqué. Très vite, la direction a mis en place différentes actions en particulier pour l’approvisionnement en matériel, masques et autres protections. Il faut avouer qu’au début, on ne savait pas grand chose sur ce virus et les masques, fournis par l’ARS, sont apparus comme une priorité. Nous avons également reçu des dons émanant du privé, masques, lunettes, visières. Merci à ces généreux donateurs.
L’UNSA a été très vigilante pour que les personnels soient bien dotés. L’équipe de nuit, par exemple, a reçu des pochettes indépendantes. Nous avons actuellement les moyens pour travailler dans une sécurité optimale. Des masques sont également délivrés par le CH aux Ehpad de Saintes. A ce jour, le CH dispose d’un nombre suffisant de masques. Ce n’est pas le cas pour les infirmières et infirmiers libéraux qui n’en reçoivent qu'un peu plus d'une dizaine par semaine.
Cette crise révèle la situation difficile dans laquelle se trouvaient les hôpitaux publics, situation que vous avez maintes fois dénoncée. L’épidémie dévoile cette triste réalité. Pour des raisons économiques, le gouvernement Hollande s’est séparé de son stock de masques, a réduit le nombre de lits et on gère les hôpitaux comme une entreprise. Il suffit de faire une comparaison avec l’Allemagne en nombre de lits en réanimation et en tests. Le constat se passe de commentaires et lorsque la crise sanitaire sera passée, la question des moyens à l’hôpital sera à l’ordre du jour. Nous attendons beaucoup du Gouvernement. La direction doit avoir des marges de manœuvre financières.
• Des masques sont désormais disponibles en pharmacie pour le public et, en certains endroits, les prix s’envolent…
Les masques devraient être remis gratuitement aux familles. Certains prix nous choquent en effet…
• Qu’en est-il des tests ?
L’UNSA estime qu’il fallait massivement tester la population comme l’ont fait d’autres pays. Or, nous ne disposions pas du matériel pour conduire une action d’envergure. Actuellement, les personnes présentant des symptômes de Covid-19 sont testées à l’hôpital sur prescription. Au départ, nous avions l’espoir que les laboratoires vétérinaires fabriqueraient des tests, mais la réponse du Gouvernement a été négative. Lorsque nous aurons des tests en plus grand nombre, sérologiques en particulier, les choses avanceront.
• Que pensez-vous de l’effet « nicotine » ?
• Quels enseignements tirer de cette crise sanitaire ?
Nous espérons que l’Etat va enfin comprendre que nos mouvements de grève n’avaient qu’un seul but, dénoncer le manque de moyens de l’hôpital public. Il faut que le gouvernement fasse des investissements, cesse de fermer des lits et que l’aspect rentabilité ne soit pas la seule priorité. Tout un réseau est à retravailler. On nous annonce une prime de 500 euros, je préférerais qu’on nous donne les moyens de travailler correctement, humainement et que ne soient pas gelés les points d’indice. En effet, la grille des salaires n’évolue pas. Je prends l’exemple des infirmières de Saintes qui sont recrutées en dessous de la grille normale.
Malgré ces difficultés, quels que soient les événements, le personnel hospitalier est capable de se mobiliser. Il le prouve chaque jour.
• Pour conclure, comment voyez-vous le déconfinement ?
Il sera réussi si les consignes données sont respectées. Etre déconfiné ne veut pas dire faire la fête avec 50 personnes ! Sinon, le virus continuera à se propager et il y aura une seconde vague. Pour l’instant, il faut rester chez soi...
lundi 27 avril 2020
Salons de coiffure : le député Olivier Falorni écrit à Bruno le Maire
Olivier Falorni, député, a saisi par courrier le Ministre de l’Economie et des finances Bruno le maire à propos de la situation des salons de coiffure très impactés par la crise et bientôt par l’après-crise :
Jean-Philippe Machon, maire de Saintes : « Nous attendons la livraison de masques destinés aux habitants que nous espérons distribuer avant le 11 mai »
Alors que le déconfinement a été annoncé pour le 11 mai prochain, nous faisons le point de la situation avec le premier magistrat saintais Jean-Philippe Machon. Bonne nouvelle pour les habitants, la Nouvelle-Aquitaine est peu touchée par le Covid-19 et le CH de Saintes, doté d’une bonne organisation, fait face à la crise ainsi que les médecins généralistes et personnel infirmier. Parmi les sujets évoqués, masques, tests, aides aux commerces, entreprises et… élections municipales
• Jean-Philippe Machon, quelle est la situation de l’épidémie de Covid-19 sur Saintes ?
Dans la région Nouvelle-Aquitaine, la situation est stable avec 1,4% de la population concernée. L’hôpital de Saintes soigne une dizaine de malades placés en réanimation dont l’un arrive de la région parisienne.
De 11 lits de réanimation, le CH est passé à 30, sans oublier 50 lits destinés aux urgences. L’établissement compte deux circuits bien distincts afin que les personnes atteintes de Covid n’entrent pas en contact avec les autres patients. Le confinement a permis à l’épidémie de ne pas se propager. Cela ne doit pas faire oublier les consignes données et les gestes barrières.
Une maison Covid-19 a été ouverte en ville par les médecins généralistes et le personnel infirmier. Il s'agit d'un cabinet de kinés situé derrière la Pataterie. Les patients ayant des symptômes y sont envoyés. La Ville contribue à son fonctionnement : secrétariat, entretien et désinfection des locaux. Compte-tenu du faible nombre de patients venant en consultation, les médecins pourraient mettre cette cellule en sommeil, sachant que tout y est prêt et qu'elle serait immédiatement réactivée si l’épidémie présentait une nouvelle vague.
• Où en êtes-vous en matière de dépistage ?
En effet, le dépistage est important. La Ville suit les consignes de l’ARS et ne sont testées que les personnes suspectées d’avoir contracté le Covid-19. Nous avons eu un cas à la police municipale et le test s’est avéré négatif. Personnellement, j’ai souhaité que les tests soient étendus aux pensionnaires et personnels des Ehpad. Cela a été fait à Recouvrance et Aquitania où l’ensemble des tests ont été négatifs.
Ces tests nous sont fournis par l’Agence Régionale de Santé qui travaille avec un laboratoire privé.
Nous espérons que les quatre Ehpad privés du secteur feront la même démarche dans ce domaine.
• Pourriez-vous étendre les tests à l’ensemble du personnel municipal ?
Nous y pensons mais pour cela, il faut se mettre en contact avec un laboratoire et avoir la possibilité de se procurer des tests disponibles…
• Et les masques ? Les Saintais les attendent avec impatience…
La Ville avait pris les devants en sollicitant la société Amarine Couture qui n’a pas pu mettre les masques en fabrication par manque d’approvisionnement en tissu homologué. La Ville s’est donc alliée avec Bordeaux Métropole pour effectuer une commande de masques auprès d’une entreprise de Saint-Genis de Saintonge, Eurobedding. L’objectif est de donner un masque à chaque foyer qui viendra s’ajouter à ceux remis par le Conseil Départemental. Nous attendons la livraison et espérons en disposer avant le 11 mai.
Comment va s’opérer cette distribution auprès du public ? Pour l’instant, c’est à l’étude et nous regardons comment opèrent les autres villes. Par ailleurs, nous avons commandé 300 visières de protection pour les aides à domicile.
En ce qui concerne la mairie, nous disposions d’un stock de masques. Tous les agents municipaux en contact avec le public en ont été pourvus. Nous avions proposé à la CDA de se joindre à nous pour commander des masques, mais elle n’a pas donné suite à cette proposition (1).
• Quel soutien apportez-vous aux commerçants et aux entreprises qui souffrent de cette situation exceptionnelle ?
La Ville a fait en sorte que les commerces puissent disposer d’outils pour continuer à vendre leurs produits aux consommateurs. 56 sont inscrits sur la plateforme internet qui fonctionne très bien. Par les temps qui courent, de tels services sont appréciés.
En ce qui concerne les entreprises, elles doivent pouvoir bénéficier des différentes aides auxquelles elles ont droit. La Ville est en contact avec elles pour les aider. Je suis inquiet pour les restaurants, les hôtels et la période touristique en général. Nous aurons un contrecoup à cette épidémie et des problèmes économiques à gérer. Peut-être sur plusieurs années. Dans un tel contexte, de solides gestionnaires seront nécessaires. C’est la raison pour laquelle j’ai créé la cellule de crise « entreprises et commerces » ; idem pour les associations. Prenons l’organisation de la nuit de la Saint-Sylvestre par exemple : les organisateurs vont avoir des difficultés à réunir un nombre conséquent de chars. Tout est en suspens : on ignore si le festival de Musique à l’Abbaye aux Dames sera maintenu ou reporté…
• Et dans le domaine social ?
Un gros travail social est accompli. Nous sommes en contact permanent avec les Ehpad , effectuons des livraisons de repas, appelons par téléphone nos anciens. La Maison de la solidarité accueille les plus démunis. CCAS, aides à domicile, Maison de la solidarité et associations sont mobilisés.
• Qu’en est-il de l’ouverture des écoles le 11 mai ?
C’est une compétence de la Communauté d’Agglomération. La Ville, pour sa part, assure l’entretien des espace verts, de la cour des écoles et du Centre du Pidou.
• La cérémonie du 8 mai aura-t-elle lieu à Saintes ?
Oui, mais à huis-clos avec dépôt de gerbes.
• Votre regard sur le second tour des élections municipales ?
Très franchement, je suis loin des élections et ma priorité est d’aider les Saintais à traverser cette période difficile. Actuellement, nous avons vraiment autre chose à faire que de penser au futur scrutin ! Toutefois, je souhaite que la date retenue par le Gouvernement permette à chacun de voter dans la sérénité, ce qui n’a pas été le cas au premier tour. Les citoyens doivent effectuer leur devoir démocratique sans avoir à craindre une contamination…
• On parle d’un avant et d’un après de la crise sanitaire. Qu’en pensez-vous ?
Effectivement, le monde va changer. Je prends un exemple concret : le marché du mardi matin, cours Reverseaux, connaît une large fréquentation. Un changement de comportement s’opère de la part des consommateurs qui privilégient les producteurs locaux.
Dans un autre domaine, le télétravail démontre que l’outil numérique est une opportunité. A l’avenir, les modes de travail seront remis en question dans les entreprises. A Saintes, je tiens à souligner la réactivité des commerçants dans l’élaboration d’une vitrine numérique dont nous parlions depuis quatre ans. Sa mise en place s'accélère.
Des choses vont évoluer, c’est une évidence, et nous assistons en direct aux limites de la mondialisation…
1) Interrogée sur les commandes de masques, la Communauté d'Agglomération réfute les déclarations du maire : « il est inexact de dire que la mairie a sollicité la CDA pour la commande de masques. Nous n’avons pas été sollicités. A l’inverse, la CDA a sollicité toutes les communes de son territoire pour effectuer une commande groupée de masques pour les agents communautaires et communaux. De nombreuses communes ont répondu favorablement. La ville de Saintes avait déjà choisi de faire cette commande de son côté ».
• | COMMERCE | Retrouvez dès à présent les commerces qui restent à votre service sur la nouvelle carte interactive « Ça reste ouvert », disponible sur le site de la ville : https://bit.ly/3cEPtUw.
Sur Facebook, la page "Ville de Saintes" apporte de nombreuses informations |
Jean-Philippe Machon, maire de Saintes |
Dans la région Nouvelle-Aquitaine, la situation est stable avec 1,4% de la population concernée. L’hôpital de Saintes soigne une dizaine de malades placés en réanimation dont l’un arrive de la région parisienne.
De 11 lits de réanimation, le CH est passé à 30, sans oublier 50 lits destinés aux urgences. L’établissement compte deux circuits bien distincts afin que les personnes atteintes de Covid n’entrent pas en contact avec les autres patients. Le confinement a permis à l’épidémie de ne pas se propager. Cela ne doit pas faire oublier les consignes données et les gestes barrières.
Une maison Covid-19 a été ouverte en ville par les médecins généralistes et le personnel infirmier. Il s'agit d'un cabinet de kinés situé derrière la Pataterie. Les patients ayant des symptômes y sont envoyés. La Ville contribue à son fonctionnement : secrétariat, entretien et désinfection des locaux. Compte-tenu du faible nombre de patients venant en consultation, les médecins pourraient mettre cette cellule en sommeil, sachant que tout y est prêt et qu'elle serait immédiatement réactivée si l’épidémie présentait une nouvelle vague.
• Où en êtes-vous en matière de dépistage ?
En effet, le dépistage est important. La Ville suit les consignes de l’ARS et ne sont testées que les personnes suspectées d’avoir contracté le Covid-19. Nous avons eu un cas à la police municipale et le test s’est avéré négatif. Personnellement, j’ai souhaité que les tests soient étendus aux pensionnaires et personnels des Ehpad. Cela a été fait à Recouvrance et Aquitania où l’ensemble des tests ont été négatifs.
Ces tests nous sont fournis par l’Agence Régionale de Santé qui travaille avec un laboratoire privé.
Nous espérons que les quatre Ehpad privés du secteur feront la même démarche dans ce domaine.
• Pourriez-vous étendre les tests à l’ensemble du personnel municipal ?
Nous y pensons mais pour cela, il faut se mettre en contact avec un laboratoire et avoir la possibilité de se procurer des tests disponibles…
• Et les masques ? Les Saintais les attendent avec impatience…
La Ville avait pris les devants en sollicitant la société Amarine Couture qui n’a pas pu mettre les masques en fabrication par manque d’approvisionnement en tissu homologué. La Ville s’est donc alliée avec Bordeaux Métropole pour effectuer une commande de masques auprès d’une entreprise de Saint-Genis de Saintonge, Eurobedding. L’objectif est de donner un masque à chaque foyer qui viendra s’ajouter à ceux remis par le Conseil Départemental. Nous attendons la livraison et espérons en disposer avant le 11 mai.
Comment va s’opérer cette distribution auprès du public ? Pour l’instant, c’est à l’étude et nous regardons comment opèrent les autres villes. Par ailleurs, nous avons commandé 300 visières de protection pour les aides à domicile.
En ce qui concerne la mairie, nous disposions d’un stock de masques. Tous les agents municipaux en contact avec le public en ont été pourvus. Nous avions proposé à la CDA de se joindre à nous pour commander des masques, mais elle n’a pas donné suite à cette proposition (1).
• Quel soutien apportez-vous aux commerçants et aux entreprises qui souffrent de cette situation exceptionnelle ?
La Ville a fait en sorte que les commerces puissent disposer d’outils pour continuer à vendre leurs produits aux consommateurs. 56 sont inscrits sur la plateforme internet qui fonctionne très bien. Par les temps qui courent, de tels services sont appréciés.
En ce qui concerne les entreprises, elles doivent pouvoir bénéficier des différentes aides auxquelles elles ont droit. La Ville est en contact avec elles pour les aider. Je suis inquiet pour les restaurants, les hôtels et la période touristique en général. Nous aurons un contrecoup à cette épidémie et des problèmes économiques à gérer. Peut-être sur plusieurs années. Dans un tel contexte, de solides gestionnaires seront nécessaires. C’est la raison pour laquelle j’ai créé la cellule de crise « entreprises et commerces » ; idem pour les associations. Prenons l’organisation de la nuit de la Saint-Sylvestre par exemple : les organisateurs vont avoir des difficultés à réunir un nombre conséquent de chars. Tout est en suspens : on ignore si le festival de Musique à l’Abbaye aux Dames sera maintenu ou reporté…
• Et dans le domaine social ?
Un gros travail social est accompli. Nous sommes en contact permanent avec les Ehpad , effectuons des livraisons de repas, appelons par téléphone nos anciens. La Maison de la solidarité accueille les plus démunis. CCAS, aides à domicile, Maison de la solidarité et associations sont mobilisés.
• Qu’en est-il de l’ouverture des écoles le 11 mai ?
C’est une compétence de la Communauté d’Agglomération. La Ville, pour sa part, assure l’entretien des espace verts, de la cour des écoles et du Centre du Pidou.
• La cérémonie du 8 mai aura-t-elle lieu à Saintes ?
Oui, mais à huis-clos avec dépôt de gerbes.
• Votre regard sur le second tour des élections municipales ?
Très franchement, je suis loin des élections et ma priorité est d’aider les Saintais à traverser cette période difficile. Actuellement, nous avons vraiment autre chose à faire que de penser au futur scrutin ! Toutefois, je souhaite que la date retenue par le Gouvernement permette à chacun de voter dans la sérénité, ce qui n’a pas été le cas au premier tour. Les citoyens doivent effectuer leur devoir démocratique sans avoir à craindre une contamination…
• On parle d’un avant et d’un après de la crise sanitaire. Qu’en pensez-vous ?
Effectivement, le monde va changer. Je prends un exemple concret : le marché du mardi matin, cours Reverseaux, connaît une large fréquentation. Un changement de comportement s’opère de la part des consommateurs qui privilégient les producteurs locaux.
Dans un autre domaine, le télétravail démontre que l’outil numérique est une opportunité. A l’avenir, les modes de travail seront remis en question dans les entreprises. A Saintes, je tiens à souligner la réactivité des commerçants dans l’élaboration d’une vitrine numérique dont nous parlions depuis quatre ans. Sa mise en place s'accélère.
Des choses vont évoluer, c’est une évidence, et nous assistons en direct aux limites de la mondialisation…
1) Interrogée sur les commandes de masques, la Communauté d'Agglomération réfute les déclarations du maire : « il est inexact de dire que la mairie a sollicité la CDA pour la commande de masques. Nous n’avons pas été sollicités. A l’inverse, la CDA a sollicité toutes les communes de son territoire pour effectuer une commande groupée de masques pour les agents communautaires et communaux. De nombreuses communes ont répondu favorablement. La ville de Saintes avait déjà choisi de faire cette commande de son côté ».
• | COMMERCE | Retrouvez dès à présent les commerces qui restent à votre service sur la nouvelle carte interactive « Ça reste ouvert », disponible sur le site de la ville : https://bit.ly/3cEPtUw.
Réouverture des lycées : Alain Rousset, président de la Nouvelle-Aquitaine, écrit au Premier ministre
Garantir la sécurité sanitaire et faire de l'orientation une priorité
La complexité et l'ampleur de la tâche du redémarrage de l'économie française et des écoles, collèges et lycées à partir du 11 mai est un véritable défi pour le pays. Dans un courrier adressé au Premier ministre vendredi 24 avril, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, propose de prendre en charge la dotation d'un arsenal de protection pour les établissements, tant pour les personnels régionaux, les enseignants que pour les élèves, et attire l'attention d'Edouard Philippe sur l'ampleur préoccupante de la rupture de continuité dans le processus d'orientation et d'affectation des élèves.
« Je souhaite vous proposer de prendre en charge les aspects de conception et mise au point des dotations en équipements, en lien bien entendu avec les trois rectorats de Nouvelle-Aquitaine, avec lesquels le dialogue a commencé » écrit Alain Rousset. Les volumes de masques sont très importants pour l'ensemble de l'enseignement en Nouvelle-Aquitaine. L'estimation sur la base des données élèves et enseignants est de l'ordre de 10 millions de masques par semaine. Cela signifie que le Conseil Régional préfinancera l'ensemble de ces achats et aménagements pour les lycées, pour l'ensemble de la communauté éducative, au titre de sa responsabilité immobilière et logistique dans les établissements. « Si à moyen terme, on peut imaginer que les familles doteront les enfants et les jeunes de masques, la phase d'amorçage me semble devoir relever des pouvoirs publics compétents. Il me semblerait par ailleurs aller de soi que l'Education Nationale participe financièrement aux dotations pour ses personnels » poursuit-il.
Compte-tenu toutefois des coûts importants en matière de masques, Alain Rousset demande au Gouvernement d'appuyer la demande des Régions auprès de la Commission européenne pour que ces dépenses soient couvertes, au moins en partie, par le fonds social européen (FSE). Cette demande vaudra certainement également pour les départements et les communes. « Il me semble en effet nécessaire que l'Europe puisse prendre sa part dans la gestion opérationnelle de la crise qui touche l'ensemble du continent » argue le Président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.
Au-delà de ces questions cruciales d'organisation, le Président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine a souhaité attirer l'attention du Premier Ministre sur l'ampleur préoccupante de la rupture de continuité dans le processus d'orientation et d'affectation des élèves, qui s'est retrouvé perturbé au plus mauvais moment de l'année scolaire. Une forte proportion des élèves de troisième n'ont pas été en mesure d'affiner leurs vœux pour leur poursuite d'étude, faute notamment d'informations et de conseils suffisants. « Les lycées professionnels et les CFA, les lycées agricoles aussi dans leurs différentes composantes, risquent d'être les victimes immédiates de ces choix : dès la rentrée prochaine ils pourraient manquer d'élèves, singulièrement dans les formations qui peinent à recruter en temps ordinaire et qui pourtant, sur tous nos territoires, sont pourvoyeuses d'emploi » alerte Alain Rousset. L'objectif est aussi simple à formuler qu'il est nécessaire : aucune formation initiale porteuse d'avenir ne doit présenter des places vacantes à la rentrée 2020 sur notre territoire ! L'intérêt de nos entreprises est en jeu et la préoccupation que nous formulons ici concerne d'abord les publics les plus fragiles.
La complexité et l'ampleur de la tâche du redémarrage de l'économie française et des écoles, collèges et lycées à partir du 11 mai est un véritable défi pour le pays. Dans un courrier adressé au Premier ministre vendredi 24 avril, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, propose de prendre en charge la dotation d'un arsenal de protection pour les établissements, tant pour les personnels régionaux, les enseignants que pour les élèves, et attire l'attention d'Edouard Philippe sur l'ampleur préoccupante de la rupture de continuité dans le processus d'orientation et d'affectation des élèves.
Alain Rousset, président du Conseil régional |
Compte-tenu toutefois des coûts importants en matière de masques, Alain Rousset demande au Gouvernement d'appuyer la demande des Régions auprès de la Commission européenne pour que ces dépenses soient couvertes, au moins en partie, par le fonds social européen (FSE). Cette demande vaudra certainement également pour les départements et les communes. « Il me semble en effet nécessaire que l'Europe puisse prendre sa part dans la gestion opérationnelle de la crise qui touche l'ensemble du continent » argue le Président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.
Au-delà de ces questions cruciales d'organisation, le Président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine a souhaité attirer l'attention du Premier Ministre sur l'ampleur préoccupante de la rupture de continuité dans le processus d'orientation et d'affectation des élèves, qui s'est retrouvé perturbé au plus mauvais moment de l'année scolaire. Une forte proportion des élèves de troisième n'ont pas été en mesure d'affiner leurs vœux pour leur poursuite d'étude, faute notamment d'informations et de conseils suffisants. « Les lycées professionnels et les CFA, les lycées agricoles aussi dans leurs différentes composantes, risquent d'être les victimes immédiates de ces choix : dès la rentrée prochaine ils pourraient manquer d'élèves, singulièrement dans les formations qui peinent à recruter en temps ordinaire et qui pourtant, sur tous nos territoires, sont pourvoyeuses d'emploi » alerte Alain Rousset. L'objectif est aussi simple à formuler qu'il est nécessaire : aucune formation initiale porteuse d'avenir ne doit présenter des places vacantes à la rentrée 2020 sur notre territoire ! L'intérêt de nos entreprises est en jeu et la préoccupation que nous formulons ici concerne d'abord les publics les plus fragiles.
Saintes/Restauration : Pierre Maudoux fait des propositions à Jean-Philippe Machon, maire
Déconfinement et restaurateurs saintais :
Lettre ouverte à Jean-Philippe Machon, maire de Saintes
« Monsieur le Maire,
Vous n’êtes pas sans connaître la détresse des restaurateurs de notre ville qui ont vu leur activité s’interrompre totalement lors du confinement, qui ne ré-ouvriront pas le 11 mai, et qui seront soumis à des mesures barrière diminuant notablement leur activité lors de leur réouverture.
Voilà pourquoi je vous propose de mettre en œuvre d’ores et déjà une réflexion amenant à des mesures concrètes de soutien à leur activité.
Que ce soit dès le 11 mai, mais aussi après leur réouverture complète, la vente à emporter peut représenter pour nombre d’entre eux un soutien. Elle serait à mon sens encouragée par la puissance publique si cette dernière offrait des tables et chaises réparties en des endroits stratégiques de la ville, proches des établissements, respectant les mesures barrières, abritées des intempéries, pour permettre aux clients de pique-niquer. J’espère que vous saurez vous emparer de cette proposition au plus vite pour permettre à la fois aux professionnels de s’y préparer, et aux clients futurs de connaître les structures mises en place par une campagne de communication.
Au moment de leur ouverture officielle ( juillet ?), il est certain que l’activité de nos professionnels sera impactée à cause des mesures barrières les obligeant à réduire leur nombre de tables d’accueil. Je vous propose donc :
- l’interruption pour 2020 des taxes d’occupation de l’espace public (soutien financier)
- l’autorisation aux restaurateurs d’installer plus de tables qu’à l’accoutumée sur l’espace public
- la fourniture aux restaurateurs de structures d’abri, voire de tables et chaises supplémentaires
- l’extension des espaces pique-niques pour continuer à soutenir la vente à emporter (bords de Charente, place Bassompierre, réquisition de places de stationnement Avenue Gambetta, place Saint Pierre, etc)
- la mise en place d’un système de gardiennage éventuel des installations que la Ville aura mises en place.
Il va s’en dire que ces propositions pourraient contribuer, à mon sens, non seulement au soutien de nos professionnels, au bien être des habitants et des touristes, mais aussi à la notoriété de notre ville quant à sa capacité à réagir et à inventer des mesures de reprise ».
Lettre ouverte à Jean-Philippe Machon, maire de Saintes
« Monsieur le Maire,
Vous n’êtes pas sans connaître la détresse des restaurateurs de notre ville qui ont vu leur activité s’interrompre totalement lors du confinement, qui ne ré-ouvriront pas le 11 mai, et qui seront soumis à des mesures barrière diminuant notablement leur activité lors de leur réouverture.
Voilà pourquoi je vous propose de mettre en œuvre d’ores et déjà une réflexion amenant à des mesures concrètes de soutien à leur activité.
Que ce soit dès le 11 mai, mais aussi après leur réouverture complète, la vente à emporter peut représenter pour nombre d’entre eux un soutien. Elle serait à mon sens encouragée par la puissance publique si cette dernière offrait des tables et chaises réparties en des endroits stratégiques de la ville, proches des établissements, respectant les mesures barrières, abritées des intempéries, pour permettre aux clients de pique-niquer. J’espère que vous saurez vous emparer de cette proposition au plus vite pour permettre à la fois aux professionnels de s’y préparer, et aux clients futurs de connaître les structures mises en place par une campagne de communication.
Au moment de leur ouverture officielle ( juillet ?), il est certain que l’activité de nos professionnels sera impactée à cause des mesures barrières les obligeant à réduire leur nombre de tables d’accueil. Je vous propose donc :
- l’interruption pour 2020 des taxes d’occupation de l’espace public (soutien financier)
- l’autorisation aux restaurateurs d’installer plus de tables qu’à l’accoutumée sur l’espace public
- la fourniture aux restaurateurs de structures d’abri, voire de tables et chaises supplémentaires
- l’extension des espaces pique-niques pour continuer à soutenir la vente à emporter (bords de Charente, place Bassompierre, réquisition de places de stationnement Avenue Gambetta, place Saint Pierre, etc)
- la mise en place d’un système de gardiennage éventuel des installations que la Ville aura mises en place.
Il va s’en dire que ces propositions pourraient contribuer, à mon sens, non seulement au soutien de nos professionnels, au bien être des habitants et des touristes, mais aussi à la notoriété de notre ville quant à sa capacité à réagir et à inventer des mesures de reprise ».
Pierre Maudoux, candidat aux élections municipales 2020
jeudi 23 avril 2020
Intermittents du spectacle : Le député Olivier Falorni attire l'attention de Muriel Pénicaud
Copie de la saisine du député Olivier Falorni auprès de la Ministre du Travail à propos du statut des intermittents du spectacle. Le député demande à la Ministre de considérer cette année comme une année blanche pour ces professionnels et d’ouvrir les droits 2021 au regard des déclarations de 2019.
Acteurs essentiels du paysage culturel français, les intermittents du spectacle pourraient cesser leur activité sans dispositions particulières du gouvernement...
« Olivier Falorni attire l'attention de Mme la Ministre du Travail à propos de la situation des intermittents du spectacle fortement affectés par la crise liée à la pandémie du covid-19.
Les intermittents du spectacle possèdent un statut particulier. Du fait de la précarité inhérente à leur profession, ils alternent des périodes d'emploi et de chômage, ils relèvent donc d'une assurance-chômage spécifique qui diffère du régime général d'assurance - chômage sur la durée minimale requise de travail permettant l'ouverture des droits. Ainsi, pour obtenir des allocations chômage, les intermittents du spectacle doivent justifier avoir travaillé 507 heures au cours des 319 jours précédant l'inscription pour les artistes, et au cours des 304 jours précédant l'inscription pour les techniciens.
Or, la pandémie du covid-19 met en péril ce statut. Si aucune disposition n’est prise, les intermittents du spectacle perdront le bénéfice du chômage pour non-exécution des conditions relatives au temps de travail minimum.
En effet, pour une très forte majorité des intermittents, 90% des 507 heures exigées sont réalisées entre les mois de mars et de septembre. Pour cette période, un grand nombre de spectacles et de productions audiovisuelles ne pourront être reportés car d’autres sont déjà programmés aux mêmes dates, sans compter que certains ont été annulés très tôt par précaution, faute de recommandations claires. Toutes ces annulations précipitent des dizaines de milliers d’artistes et de techniciens salariés intermittents dans la plus grande précarité financière.
Par ailleurs, les rendez-vous repoussés à partir de septembre risquent de ne pas rencontrer le public espéré qui, méfiant encore, pourraient appréhender les réunions de grandes capacités.
Sans dispositions particulières, les intermittents du spectacle pourraient cesser leur activité. Pourtant, ce sont des acteurs essentiels du paysage culturel français.
C’est pourquoi il était nécessaire de neutraliser la période de confinement dans le calcul des droits à l’intermittence, mais il est impérieux également d’être plus volontariste en reprenant l'année 2019 comme année de référence pour les droits 2021, considérant que 2020 est une année blanche.
Il lui demande donc quelles réponses le gouvernement entend prendre pour maintenir durablement le statut des intermittents du spectacle ».
Acteurs essentiels du paysage culturel français, les intermittents du spectacle pourraient cesser leur activité sans dispositions particulières du gouvernement...
« Olivier Falorni attire l'attention de Mme la Ministre du Travail à propos de la situation des intermittents du spectacle fortement affectés par la crise liée à la pandémie du covid-19.
Les intermittents du spectacle possèdent un statut particulier. Du fait de la précarité inhérente à leur profession, ils alternent des périodes d'emploi et de chômage, ils relèvent donc d'une assurance-chômage spécifique qui diffère du régime général d'assurance - chômage sur la durée minimale requise de travail permettant l'ouverture des droits. Ainsi, pour obtenir des allocations chômage, les intermittents du spectacle doivent justifier avoir travaillé 507 heures au cours des 319 jours précédant l'inscription pour les artistes, et au cours des 304 jours précédant l'inscription pour les techniciens.
Or, la pandémie du covid-19 met en péril ce statut. Si aucune disposition n’est prise, les intermittents du spectacle perdront le bénéfice du chômage pour non-exécution des conditions relatives au temps de travail minimum.
En effet, pour une très forte majorité des intermittents, 90% des 507 heures exigées sont réalisées entre les mois de mars et de septembre. Pour cette période, un grand nombre de spectacles et de productions audiovisuelles ne pourront être reportés car d’autres sont déjà programmés aux mêmes dates, sans compter que certains ont été annulés très tôt par précaution, faute de recommandations claires. Toutes ces annulations précipitent des dizaines de milliers d’artistes et de techniciens salariés intermittents dans la plus grande précarité financière.
Par ailleurs, les rendez-vous repoussés à partir de septembre risquent de ne pas rencontrer le public espéré qui, méfiant encore, pourraient appréhender les réunions de grandes capacités.
Sans dispositions particulières, les intermittents du spectacle pourraient cesser leur activité. Pourtant, ce sont des acteurs essentiels du paysage culturel français.
C’est pourquoi il était nécessaire de neutraliser la période de confinement dans le calcul des droits à l’intermittence, mais il est impérieux également d’être plus volontariste en reprenant l'année 2019 comme année de référence pour les droits 2021, considérant que 2020 est une année blanche.
Il lui demande donc quelles réponses le gouvernement entend prendre pour maintenir durablement le statut des intermittents du spectacle ».
Masseurs-kinésithérapeutes : Recommandations pour le suivi des patients à domicile pendant l'épidémie
Communiqué de l'ARS :
• En cas d’urgence, si votre masseur-kinésithérapeute traitant n'assure pas de soins urgents au domicile, le Réseau de santé respiratoire en Nouvelle-Aquitaine AquiRespi a recensé les professionnels mobilisables rapidement pour venir chez vous dans le respect des mesures barrières : www.soskine.fr
Des recommandations professionnelles pour une prise en charge sécurisée
Dans le but d’aider les masseurs-kinésithérapeutes à réaliser, dans les conditions actuelles, une prise en charge sécurisée de leurs patients, la Haute Autorité de Santé a publié des recommandations professionnelles dédiée à ces situations, en collaboration avec le Collège de la masso-kinésithérapie et l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes.
La HAS recommande aux masseurs-kinésithérapeutes d’intervenir de la façon la plus sécurisée possible au domicile de leurs patients, en considérant que tout patient – voire eux-mêmes – peuvent être infectés ou contagieux. Elle récapitule des conseils généraux et les précautions obligatoires à prendre en matière d’hygiène. Ce document liste également les points à surveiller (repérage de patients fragiles, évaluation des conséquences fonctionnelles du confinement, etc.) et les soins classés comme prioritaires.
> Des précisions sur les mesures de protection sont disponibles sur la plateforme de coordination des soins respiratoires en Nouvelle-Aquitaine : aquirespi.fr
Une évaluation bénéfice/risque de l’intervention à domicile
Elle préconise que chaque intervention à domicile, si elle doit être maintenue, le soit après une analyse du rapport bénéfice/risque et réponde aux préconisations suivantes :
• Les actes sont-ils indispensables à domicile pour ce patient ?
• Le patient et son entourage semblent-ils suffisamment autonomes pour s’investir et effectuer la rééducation à distance par télésoin ?
• Quels sont les risques en cas d’abstention de déplacement au domicile ?
• Suis-je doté du matériel de protection nécessaire aux soins à domicile ?
• Le patient est-il informé du risque potentiel lié à ma visite à domicile ?
Un suivi de kinésithérapie à distance, c’est possible
Dans le but de minimiser les risques, les masseurs-kinésithérapeutes sont autorisés à réaliser certains actes à distance par télésoin, lorsque c’est possible.
Dans le contexte épidémique, certains suivis de rééducation peuvent être réalisés via une prise en charge à distance : le patient peut, par exemple, utiliser les ressources du domicile (chaise, escaliers, bouteilles d’eau en guise d’altères, etc.) et suivre les exercices que le masseur-kinésithérapeute lui aura montré, par écran interposé. Le patient pourra tenir un cahier de bord pour évaluer, à distance, l’observance du programme d’auto-exercices prescrit, et les difficultés rencontrées pour ajuster et faire évoluer le programme de rééducation.
• Une prise en charge particulière pour les patients atteints de Covid-19
La HAS précise également des éléments sur les programmes de rééducation adaptés aux patients atteints de Covid-19 ou susceptibles de l’être. Dans ce cadre, elle rappelle les précautions à prendre en matière de sécurité. Elle conseille d’éviter tout exercice actif du fait de la grande fatigabilité de ces malades durant la phase de fièvre ou de symptômes aigus, dresse une liste d’évaluations à réaliser (température, saturation en oxygène, etc.) et des soins prioritaires à maintenir en fonction de l’état du patient (drainage bronchique, mise en place de programme de réhabilitation, etc.).
Durant l’épidémie, certains patients (atteints de maladies chroniques et/ou personnes âgées) peuvent nécessiter, malgré le confinement, des actes de kinésithérapie à domicile notamment si un arrêt des soins risque d’entraîner une aggravation de leur état de santé.
Les masseurs-kinésithérapeutes doivent donc rester joignables pour répondre aux sollicitations des patients et de leur entourage.• En cas d’urgence, si votre masseur-kinésithérapeute traitant n'assure pas de soins urgents au domicile, le Réseau de santé respiratoire en Nouvelle-Aquitaine AquiRespi a recensé les professionnels mobilisables rapidement pour venir chez vous dans le respect des mesures barrières : www.soskine.fr
Des recommandations professionnelles pour une prise en charge sécurisée
Dans le but d’aider les masseurs-kinésithérapeutes à réaliser, dans les conditions actuelles, une prise en charge sécurisée de leurs patients, la Haute Autorité de Santé a publié des recommandations professionnelles dédiée à ces situations, en collaboration avec le Collège de la masso-kinésithérapie et l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes.
La HAS recommande aux masseurs-kinésithérapeutes d’intervenir de la façon la plus sécurisée possible au domicile de leurs patients, en considérant que tout patient – voire eux-mêmes – peuvent être infectés ou contagieux. Elle récapitule des conseils généraux et les précautions obligatoires à prendre en matière d’hygiène. Ce document liste également les points à surveiller (repérage de patients fragiles, évaluation des conséquences fonctionnelles du confinement, etc.) et les soins classés comme prioritaires.
> Des précisions sur les mesures de protection sont disponibles sur la plateforme de coordination des soins respiratoires en Nouvelle-Aquitaine : aquirespi.fr
Une évaluation bénéfice/risque de l’intervention à domicile
Elle préconise que chaque intervention à domicile, si elle doit être maintenue, le soit après une analyse du rapport bénéfice/risque et réponde aux préconisations suivantes :
• Les actes sont-ils indispensables à domicile pour ce patient ?
• Le patient et son entourage semblent-ils suffisamment autonomes pour s’investir et effectuer la rééducation à distance par télésoin ?
• Quels sont les risques en cas d’abstention de déplacement au domicile ?
• Suis-je doté du matériel de protection nécessaire aux soins à domicile ?
• Le patient est-il informé du risque potentiel lié à ma visite à domicile ?
Un suivi de kinésithérapie à distance, c’est possible
Dans le but de minimiser les risques, les masseurs-kinésithérapeutes sont autorisés à réaliser certains actes à distance par télésoin, lorsque c’est possible.
Dans le contexte épidémique, certains suivis de rééducation peuvent être réalisés via une prise en charge à distance : le patient peut, par exemple, utiliser les ressources du domicile (chaise, escaliers, bouteilles d’eau en guise d’altères, etc.) et suivre les exercices que le masseur-kinésithérapeute lui aura montré, par écran interposé. Le patient pourra tenir un cahier de bord pour évaluer, à distance, l’observance du programme d’auto-exercices prescrit, et les difficultés rencontrées pour ajuster et faire évoluer le programme de rééducation.
• Une prise en charge particulière pour les patients atteints de Covid-19
La HAS précise également des éléments sur les programmes de rééducation adaptés aux patients atteints de Covid-19 ou susceptibles de l’être. Dans ce cadre, elle rappelle les précautions à prendre en matière de sécurité. Elle conseille d’éviter tout exercice actif du fait de la grande fatigabilité de ces malades durant la phase de fièvre ou de symptômes aigus, dresse une liste d’évaluations à réaliser (température, saturation en oxygène, etc.) et des soins prioritaires à maintenir en fonction de l’état du patient (drainage bronchique, mise en place de programme de réhabilitation, etc.).
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