Ils cherchaient de l'eau, bleue de préférence et c'est grâce à internet qu'ils l'ont trouvée... en Charente Maritime et plus précisément à Saint-Dizant du Gua. Une algue microscopique, en effet, colore les claires fontaines du château de Beaulon, rendant ces lieux magnifiques sous les frondaisons.
Souhaitant réaliser un film qui sera projeté à Paris au moment des défilés de haute couture, le staff de Jean-Paul Gaultier a succombé au charme de ce parc verdoyant entourant un château Renaissance, propriété de Christian Thomas dont le nom est intimement lié à des pineaux et cognacs renommés.
Après différents repérages, le tournage a eu lieu samedi dernier et un rayon de soleil, traversant la canopée, a apporté aux prises de vue la lumière désirée, générant autour des mannequins une ambiance énigmatique dans un cadre à la fois secret et naturel. Le film est attendu avec impatience !
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| Pour les besoins de la cause, ne pas hésiter à se mettre à l'eau en combinaison pour les prises de vue. Elle était tout de même très fraîche ! |
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| Les nénuphars... |
• Les Fontaines bleues sont des exsurgences artésiennes dont la couleur bleu turquoise est due à la présence d'algues microscopiques. Au milieu de la clairière, les bassins des fontaines, forment des entonnoirs de 10 à 18 mètres de profondeur, et l'eau, d'une température constante de 13 °C, s'écoule avec un fort débit et forme l'Étier de Beaulon. Chaque fontaine porte un nom : la Grande Fontaine, le Miroir des fées, la Fontaine aux fées, les Fontaines sereines, les Sources vives, et la Fontaine de la Main rouge avec sa légende (la créature attirait les lavandières dans les profondeurs !). Le sous-bois, composé d'aulnes, de frênes, d'érables et des vivaces côtoie un parc aménagé où il fait bon se promener.
En 1965, le château de Beaulon est devenu la propriété de Christian Thomas. Des travaux de rénovation importants ont été effectués tant au niveau des bâtiments que de l'aménagement et l'embellissement des vignobles. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1987 grâce à la pugnacité de son propriétaire, le domaine familial accueille les visiteurs toute l'année.
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| Christian Thomas avec le président des Archives historiques, Marc Seguin, et Madeleine Le Bars |
© Nicole Bertin
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