Les bateaux en question |
Soudain, il voit arriver plusieurs voitures d’où descendent des hommes, des enfants et des femmes en burka. Le groupe se dirige alors vers deux bateaux, le Feeling et le Flipper. François est intrigué car il n’a jamais vu ces personnes et il se demande si elles sont vraiment les propriétaires des bateaux en question. Saisi d’un doute, il prend des photos. Au cas où…
C’est alors que tout le monde lui tombe sur le dos, en particulier les hommes. Ils pensent qu’il a voulu se moquer des femmes en longue tenue noire : « Je n’ai pas pu expliquer ma position. Ils m’ont dit qu’il était interdit de prendre des photos, me signifiant sèchement qu’ils étaient chez eux et que je n’avais qu’à bien me tenir ».
Le ton monte rapidement parce que François estime qu’il n’a pas mal agi. « On voit tellement de choses actuellement qu’il vaut mieux être prudent ». L’ambiance dégénère et François pressent qu’il va s’attraper une bonne raclée. Une des femmes lui lance que « personne ne viendra à son aide ». Et sur ce chapitre, elle n’a pas tort parce que le courage n’est pas inscrit dans les astres : on se souvient par exemple de jeunes filles agressées dans des trains sous le regard totalement passif des passagers…
Eh bien à Mortagne, ce n’est pas le cas ! Deux passants ramènent la raison entre les belligérants qui finissent par se calmer, d’autant qu’un troisième dit également son juste mot.
Conséquence, François s’en est sorti sans règlement de compte et le lendemain, il s’est aperçu que les deux bateaux étaient vides. Leurs occupants étaient partis comme ils étaient arrivés. Il remercie ceux qui sont intervenus pour le sortir de cette malheureuse altercation.
L'entrée du Sentier des arts est proche du port à sec de Mortagne |
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