La question a été abordée à la fin du conseil municipal de Jonzac, jeudi dernier. On sentait bien que Claude Belot avait quelque chose en travers de la gorge et on peut le comprendre.
Alors que le lycée de Jonzac attendait la création d'une seconde classe de BTS diététique face à l'avalanche de demandes - et pourquoi pas une licence qui aurait valorisé la filière ? - l'Education Nationale a opté pour un CAP non diplômant en thermalisme. D'où la décision du maire de ne plus siéger, avec Pierre-Jean Ravet et Pierre-Jacques Rambeaud, au conseil d'administration. Une motion a été adoptée par l'ensemble des élus municipaux avec un mot d'ordre : se retrouver, avec les personnels enseignants et les agents, devant le lycée mardi 4 octobre à 7 h 30 pour faire entendre « la voix de la raison ».
Claude Belot est d'autant plus mécontent de la façon dont on traite Jonzac que le lycée obtient un bon taux de réussite au bac et dispose d'un corps professoral de qualité.
Une commission, présidée par Bernard Lalande, avait été chargée d'étudier, fin 2014, le développement post baccalauréat des lycées de Pons, Jonzac et Barbezieux afin d'assurer « une motivation conjointe ». Les élus et responsables d'établissements la composant pensaient arriver à une issue heureuse, leurs vœux respectifs étant exaucés.
Malgré la venue récente de Jean-Louis Nembrini, vice-président de la Région, et Jacky Emon, élu référent, Jonzac n'a pas obtenu gain de cause, ne pouvant se satisfaire d'un CAP en thermalisme. Bien que contrarié, Claude Belot ne baisse pas les bras, lui qui a sauvé le lycée agricole le Renaudin d'une fermeture annoncée dans les années 80. « A l'époque, j'avais réussi à convaincre René Monory de le maintenir ouvert ». Ce qui fut fait…
Récemment, le lycée de Jonzac a reçu la visite du vice-président de la Région, Jean Louis Nembrini |
Un groupe de travail, dont Maylis Lafferère, proviseur du lycée Jean Hyppolite, et des élus régionaux, a été reçu vendredi dernier à Poitiers par la rectrice, Anne Bisagni-Faure. Lors de cet entretien, les problèmes jonzacais ont été évoqués et "entendus". La rectrice a expliqué que seraient privilégiées des formations innovantes dans cet établissement. En relation avec les services de la Nouvelle-Aquitaine, il reste maintenant à les définir avant de les soumettre officiellement au Ministère de l'Education Nationale.
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