lundi 12 novembre 2018

Cérémonies du 11 novembre à Jonzac - Trois sapeurs-pompiers à l'honneur

Comme toutes les communes de France, la ville de Jonzac a célébré dimanche l'armistice du 11 novembre mettant fin à la guerre 1914-1918. Elle a rendu hommage aux hommes, trop nombreux, qui ont laissé leur vie dans le premier conflit mondial. Il y a cent ans, déjà…

Construire un monde de paix pour les générations à venir
Un hommage européen rendu par les lycéens
A cette cérémonie, participaient les représentants des associations patriotiques, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers et leur capitaine Hervé Robert, Claude Belot, maire de Jonzac, Christophe Cabri, conseiller départemental, Jérôme Aymard, sous-préfet, des enfants des écoles primaires et leurs enseignants, des lycéens aux côtés leur proviseure Maylis Laferrère, une délégation de la Base de Paban et un nombreux public.



Après la montée des couleurs, l'appel des "morts pour la France", l'hommage rendu par le sous-préfet, les lycéens ont lu des messages émouvants sur la Grande Guerre en français, anglais, allemand et italien (dont Ceux de 14 de Maurice Genevoix), témoignages poignants sur cette époque troublée tandis que les élèves ont entonné la Marseillaise qu'ils ont remarquablement chantée. Un beau moment et une pensée unanime en faveur de la construction européenne, rempart contre les barbaries…
Après les traditionnels dépôts de gerbes au monument aux morts, le chant des partisans et le chant du marais ont été joués par la fanfare de l'Ecole des Arts que dirige Hervé Sardin.
Cette cérémonie s'est achevée par une aubade dans la cour du château.

1918 - 2018 : cent ans déjà...

L'appel aux morts par Jean-Claude Roy et Daniel Salmon
Le discours du sous-préfet

Les dépôts de gerbes

• Trois sapeurs-pompiers ont été distingués 

- Médaille d’honneur des sapeurs-pompiers échelon argent pour 20 ans de service au Sergent Stéphane Olivier
- Médaille d’honneur des sapeurs-pompiers échelon bronze pour 10 ans de service au Sapeur Sylvain Marchiotto
- Remise de l’appellation de Sapeur première classe et remise de fourragère (fin de période probatoire) au sapeur Jorick Kabar.



Extrait du discours prononcé par le Président de la République Emmanuel Macron à Paris dimanche 11 novembre 

« C’est cette certitude que le pire n’est jamais sûr tant qu’existent des hommes et de femmes de bonne volonté. Soyons sans relâche, sans honte, sans crainte ces femmes et ces hommes de bonne volonté !
Je le sais, les démons anciens resurgissent, prêts à accomplir leur œuvre de chaos et de mort. Des idéologies nouvelles manipulent des religions, prônent un obscurantisme contagieux. L’histoire menace parfois de reprendre son cours tragique et de compromettre notre héritage de paix, que nous croyions avoir définitivement scellé du sang de nos ancêtres.
Que ce jour anniversaire soit donc celui où se renouvelle l’éternelle fidélité à nos morts ! Faisons, une fois de plus, ce serment des nations de placer la paix plus haut que tout, car nous en connaissons le prix, nous en savons le poids, nous en savons les exigences !
Nous tous ici, dirigeants politiques, nous devons, en ce 11 novembre 2018, réaffirmer devant nos peuples notre véritable, notre immense responsabilité, celle de transmettre à nos enfants le monde dont les générations d’avant ont rêvé.
Additionnons nos espoirs au lieu d’opposer nos peurs ! Ensemble, nous pouvons conjurer ces menaces que sont le spectre du réchauffement climatique, la pauvreté, la faim, la maladie, les inégalités, l’ignorance. Nous avons engagé ce combat et nous pouvons le gagner : poursuivons-le, car la victoire est possible !
Ensemble, nous pouvons rompre avec la nouvelle « trahison des clercs » qui est à l’œuvre, celle qui alimente les contre-vérités, accepte les injustices qui minent nos peuples, nourrit les extrêmes et l’obscurantisme contemporain.
Ensemble, nous pouvons faire surgir l’extraordinaire floraison des sciences, des arts, des échanges, de l’éducation, de la médecine que, partout dans le monde, je vois poindre car notre monde est, si nous le voulons, à l’aube d’une époque nouvelle, d’une civilisation portant au plus haut les ambitions et les facultés de l’homme.
Ruiner cet espoir par fascination pour le repli, la violence et la domination serait une erreur dont les générations futures nous feraient, à juste titre, porter la responsabilité historique. Ici, aujourd’hui, affrontons dignement le jugement de l’avenir !
La France sait ce qu’elle doit à ses combattants et à tous les combattants venus du monde entier. Elle s’incline devant leur grandeur.
La France salue avec respect et gravité les morts des autres nations que, jadis, elle a combattues. Elle se tient à côté d’elles.
« Nos pieds ne se détachent qu’en vain du sol qui contient les morts », écrivait Guillaume Apollinaire.
Que sur les tombes où ils reposent, fleurisse la certitude qu’un monde meilleur est possible si nous le voulons, si nous le décidons, si nous le construisons, si nous l’exigeons de toute notre âme.
En ce 11 novembre 2018, cent ans après un massacre dont la cicatrice est encore visible sur la face du monde, je vous remercie pour ce rassemblement de la fraternité retrouvée du 11 novembre 1918.
Puisse ce rassemblement ne pas être seulement celui d’un jour. Cette fraternité, mes amis, nous invite, en effet, à mener ensemble le seul combat qui vaille : le combat de la paix, le combat d’un monde meilleur ».

Un nombreux public a assisté à la cérémonie
Toutes les générations réunies



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