En 2016, après l’action commune d’Olivier Falorni et de Jean-François Fountaine, Bernard Cazeneuve avait épargné le centre de déminage de La Rochelle alors destiné à la disparition.
Aujourd’hui, la direction générale de la Sécurité civile et de la Gestion de crise envisage de nouveau la fermeture d’un certain nombre de centres de déminage dont celui de La Rochelle.
« Nous avons entendu les craintes légitimes des démineurs, nous avons ainsi écrit au Ministre de l’Intérieur pour lui demander de maintenir le site rochelais » indique le député et le maire.
En effet Olivier Falorni et Jean-François Fountaine estiment que le positionnement historique du centre facilite l’intervention rapide des agents sur les infrastructures du Grand port maritime de La Rochelle, sur les pôles ferroviaires (grandes gares, lignes TGV), sur deux centrales nucléaires et sur les aéroports de la région (Tours, Poitiers, Limoges et La Rochelle).
« Le centre de déminage La Rochelle dispose de deux atouts maîtres que bon nombre de villes nous envient. D’abord son dépôt, le premier en France conforme aux normes relatives aux installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE), offrant offre toutes les garanties en matière de sécurité et de sureté. Ensuite, la proximité de la base hélicoptère de la sécurité civile (Dragon 17) qui permet d’intervenir en cas d’extrême urgence sur toute la zone de compétence dans les meilleurs délais » ajoutent les deux élus.
« Alors que le pays est confronté à une menace terroriste élevée sans précédent, nous ne
pouvons accepter que cette décision amoindrisse la capacité opérationnelle du déminage et
allonge le temps d’intervention des agents démineurs » concluent-ils.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire