Le centre aquatique Aquarelle est touché par ce mouvement de grève |
Les revendications syndicales qui motivent la grève portent sur une revalorisation des salaires en contrepartie de l’application de la durée légale du travail. Or, les agents sont déjà payés aujourd’hui et depuis longtemps sur la base de 1607 heures, pour un temps de travail annuel pourtant inférieur à ce volume horaire. Il ne peut donc pas être mis en œuvre une autre contrepartie financière. « Cette revendication est par ailleurs complètement inverse à la position initiale de la CGT qui avait demandé en septembre à ce que le sujet du temps de travail soit dissocié de celui du régime indemnitaire » indique Geneviève Thouard, vice-présidente déléguée aux Ressources Humaines.
Le projet de protocole sur le temps de travail a fait l’objet d’un cycle d’échanges long et conséquent avec les partenaires sociaux, même si la CGT a refusé au départ de s’engager dans une démarche collaborative et de faire des propositions sur le sujet, préférant attendre le projet présenté par la direction. Le protocole ne se limite pas à la mise en application de la durée légale, mais cherche au contraire à moderniser le temps de travail en cherchant à mieux concilier vie professionnelle et vie familiale.
Lors de ce cycle, les élus ont apporté des assouplissements au projet initial en concédant des modifications pour les agents de l’éducation, de la collecte et des piscines : « Appliquer au sein des collectivités territoriales le temps de travail légal effectué par tous les salariés français est non seulement une obligation légale mais aussi une question d’exemplarité » conclut Geneviève Thouard. La communauté d’agglomération de Saintes regrette la gêne occasionnée par ce mouvement de grève et invite les habitants à consulter chaque jour le site www.agglo-saintes.fr pour connaître la liste des services impactés.
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