Le Ministère de l'Intérieur (DGSCGC) a initié une démarche de modernisation du système d'alerte et d'information des populations (SAIP) au niveau national afin de mettre en place un véritable système d'alerte sur les zones à risque. Ce système permettra à terme la diffusion d'un signal d'alerte par les autorités, à destination d'une population exposée aux conséquences d'un événement grave.
l comprend notamment des sirènes ; d'autres moyens sont à l'étude (panneaux à message variable sur les autoroutes, envoi des sms, etc.). Le SAIP prend le relais du système précédent, le Réseau National d'Alerte (RNA) devenu vétuste et inadapté. Il s'inscrit dans une logique de sécurité civile, déployé sur des bassins de risque.
En cas de crise, et selon l'échelle géographique, le maire, le préfet ou le ministre peuvent décider de déclencher les sirènes.
Ce système a été développé en partenariat avec les communes, premiers acteurs de la sécurité de la population. Il est complémentaire des moyens déjà déployés par les maires et des alertes de la préfecture aux maires et aux médias.
En Charente-Maritime, la première vague de déploiement concernera 24 sirènes pour 16 communes, sélectionnées par le Ministère de l'Intérieur après proposition du préfet et étude des risques et enjeux locaux de sécurité.
Mercredi 5 novembre à midi, il sera procédé au déclenchement simultané des 19 sirènes (SAIP) déjà installées dans 15 communes (Charron, La Rochelle, La Couarde, Saint Clément des Baleines, Aytré, Chatelaillon Plage, Yves, Fouras, Rochefort, Port des Barques, Saint Trojan les Bains, Saint Georges d'Oléron, St Pierre d'Oléron, la Tremblade et Mortagne sur Gironde).
L'émission du signal d'essai comportera un cycle unique d'une minute 41 secondes (plaquette téléchargeable sur le site internet de la préfecture, rubrique sécurité civile).
Certaines sirènes ont déjà été testées séparément et la nouveauté du test réside dans le déclenchement généralisé de ce nouveau système par les services préfectoraux.
L'attention de la population est attirée sur le fait qu'il s'agit bien d'un essai et non d'une alerte réelle.
Les maires des communes citées ont été particulièrement sensibilisés à ces tests, notamment ceux qui ne bénéficiaient pas de sirène jusqu'à présent.
S'agissant d'un premier essai généralisé, quelques dysfonctionnements ne sont pas exclus, ils permettront de fiabiliser l'alerte pour l'avenir.
Si cet essai est concluant, il sera ensuite reconduit chaque premier mercredi du mois.
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