Au centre de la photo, J.M. Matagne, président d'ACDN |
D’après un courriel reçu lundi, les parrainages acquis étaient les suivants : Karima DELLI : 40 ; Cécile DUFLOT : 61 ; Yannick JADOT : 60 ; Michèle RIVASI : 30.
Les quatre autres candidats encore en lice, dont moi-même, n’avaient reçu aucun parrainage. Comme par hasard, ce sont aussi des candidats issus de la « société civile », auxquels cette primaire était censée s’ouvrir.
Il reste donc peu de temps avec celui de la réflexion, à 240-191 = 49 conseillers fédéraux pour sauver l’honneur de EELV - en m’accordant au moins 1 (un) parrainage.
Certes, en déclarant tardivement ma candidature (envoyée à la commission le 26 août à 13 h 39, diffusée aux intéressés le lendemain à 11 h 19), je suis pour une part responsable de cette situation ubuesque : pas le moindre parrainage pour le seul candidat qui défend résolument, depuis plus de trente ans, l’abolition des armes nucléaires et l’abandon du nucléaire civil, c’est-à-dire les deux « fondamentaux historiques » des Verts - comme je l’ai encore entendu dire à Lorient le samedi 27 août, au cours d’un atelier organisé par la « Commission Paix et Désarmement » de EELV, qui vous fera remonter les « propositions » de l’atelier (dont le soutien au référendum sur la participation de la France à l’abolition des armes nucléaires, proposé par ACDN).
Cela ne m’étonne qu’à moitié : pendant la Plénière finale des Journées d’été, qui était intitulée « Le projet écologiste confronté aux enjeux de 2017 » et qui a duré deux heures et demie, pas une fois le mot « nucléaire » n’a été prononcé. [Il est vrai que la salle n’a pas eu la parole.]
C’est donc clair : pour EELV, le nucléaire, qu’il soit civil ou militaire, ne fera pas partie des enjeux de 2017, ni de son propre « projet écologiste ». Même si parfois, dans telle ou telle déclaration de « grand candidat » (pas toutes d’ailleurs), on trouve le mot prononcé sur la pointe de la langue.
J’attends avec curiosité mais sans illusion, avec amusement dirais-je, de voir, parmi les 49 conseillers fédéraux encore libres de leur parrainage, combien auront le courage ou la lucidité de me l’accorder, histoire de sauver l’honneur d’un parti auquel je n’appartiens pas, il est vrai, mais qui prétend toujours s’ouvrir à la « société civile » et défendre en son nom « l’environnement »... voire le sort de l’humanité.
Et comme je n’ai pas peur de grand-chose, surtout pas du ridicule, sachant même qu’elle est vouée à l’échec, je publie le texte de ma candidature sur le site d’ACDN. Le nom des courageux(ses) qui oseront me parrainer y sera publié. Puissent-ils être au moins deux, si possible des deux « genres » (ou des deux sexes, osons le mot !), afin de respecter « la parité ».
Jean-Marie Matagne
Docteur en philosophie
Président de l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire