La rentrée sera-t-elle chaude pour le nouveau Président de la République, Emmanuel Macron ? C'est possible, mais il ne sera pas le premier à subir des mouvements d'humeur. Ainsi, ces photos d'archives faites à Saintes en 2006 qui montrent des manifestants (certains se reconnaîtront) mobilisés contre le contrat première embauche...
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| Le Cours National noir de monde ! |
Le projet de loi instituant en France le contrat première embauche (CPE), puis son adoption par le Parlement français le 31 mars 2006, ont entraîné au cours des mois de février, mars et avril un important mouvement étudiant et lycéen, soutenu par des partis politiques et par la plupart des syndicats.
Les syndicats et coordinations d'étudiants et de lycéens, ainsi que les partis de gauche, ont manifesté contre le gouvernement de Dominique de Villepin et demandé le retrait du CPE. Un grand nombre d'assemblées générales exigeaient aussi l'abrogation de l'intégralité de la loi pour l'égalité des chances et également le retrait du contrat nouvelles embauches (CNE), plus ancien, similaire par certains aspects au CPE. D’autres revendications étaient également défendues, sans succès (augmentation du nombre de postes aux CAPES, etc.).
Face aux manifestations, le 10 avril, Dominique de Villepin annonça que
« les conditions n'étaient pas réunies » pour l'application du CPE, deux mois après son adoption par le Parlement et dix jours après la validation de la loi par le Conseil constitutionnel. Il fut alors retiré.
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| Jack Ros et Jean-Paul Négrel |
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| Pierre-Jacques Rambeaud à gauche de la photo |
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