Le Père Hubert et la paroisse de Montendre invitent le public à rencontrer Lytta Basset, théologienne, mercredi 6 mai prochain. Elle animera une conférence sur le thème : comment sortir de la culpabilité ?
Auteur de nombreux livres, Lytta Basset est une femme remarquable. Mûrie par une douloureuse épreuve personnelle, elle a mis son expérience dans plusieurs ouvrages qui ont recueilli un fort retentissement. « Elle revient de loin, écrit Anne Ducrocq. Trois fois, elle a cru être enterrée sous le chagrin, trois fois elle est revenue parmi les vivants. A l'heure où elle confie le drame du suicide de son fils dans "un lien ne meurt jamais", elle partage avec nous le chemin de la guérison qui a été le sien depuis son enfance ».
Une rencontre à ne pas manquer accompagnée d'un débat où de nombreuses questions pourront être abordées.
• Rendez-vous à 20 h 30 au centre culturel François Mitterrand, entrée libre. Renseignements : 05 46 49 22 66 - mail : paroisse.montendre@gmail.com
PORTRAIT :
Lytta Basset est une philosophe et théologienne protestante. Après avoir été pasteur de l'Église réformée à Genève, elle occupe un poste de professeur de théologie pratique à la Faculté de théologie de l'université de Neuchâtel. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages spirituels qui ont connu une importante audience dans la littérature religieuse, notamment avec le succès de Sainte Colère paru en 2002. A travers les figures de Jacob, Job et Jésus, elle développe la thèse selon laquelle c'est par la colère que se construit une foi adulte et personnelle.
Lytta Basset dirige la revue internationale de théologie de l'Université de Neuchâtel La chair et le souffle. Elle est également une militante engagée dans plusieurs associations pour le développement durable et contre la violence.
• Lytta Basset est née le 25 avril 1950 à Raiatea en Polynésie française d'un père pasteur missionnaire et d'une mère poète. Elle a reçu une formation philosophique (maîtrise et préparation de l’agrégation) et théologique (doctorat sur le problème du mal subi, de ses séquelles, des questions de culpabilité, pardon et réconciliation). Elle a une spécialisation en théologie pratique, particulièrement dans le domaine de l’accompagnement spirituel, de la relation d’aide, de l’articulation entre spiritualité et sciences humaines. Elle a vécu et travaillé en Inde, en Iran, à Djibouti et aux États-Unis.
• Ouvrages publiés : Le Pardon originel. De l'abîme du mal au pouvoir de pardonner, Éd. du Cerf, 1994
Traces vives ; Paroles liturgiques pour aujourd'hui (avec Francine Carrillo et Suzanne Schell), Ed. Labor et Fides, 1997
; Le Pouvoir de pardonner, Éd. Albin Michel, 1999
; Guérir du malheur, Éd. Albin Michel, 1999
; La fermeture à l'amour. Un défi pratique posé à la théologie, Ed. Labor et Fides, 2000
; Sainte colère, Éd. Bayard / Labor et Fides, 2002 (Prix Siloé 2003)
; « Moi, je ne juge personne » : L'Évangile au-delà de la morale, Éd. Albin Michel, 2003
; Emergence, Éd. Bayard, 2004
; La Joie imprenable, Éd. Albin Michel, 2004 (présentation dans la revue Esprit et Vie)
; Au-delà du pardon, savoir tourner la page, Presses de la Renaissance, 2006 (Prix de littérature religieuse 2007)
; Ce lien qui ne meurt jamais, Éd. Albin Michel, 200, livre écrit à la suite du suicide de son fils de 24 ans en 2001 ; Les Chrétiens et la sexualité au temps du Sida (avec Éric Fassin et Timothy Radcliffe), Éd. du Cerf, 2007
; Apprendre à être heureux, Éd. Albin Michel, 2008
; Aimer sans dévorer, Éd. Albin Michel, 2010 (Prix du livre de spiritualité Panorama La Procure
Lytta Basset (dir.) ; S'ouvrir à la compassion, Albin Michel, 2009 :
« Valeur cardinale de bien des religions, la compassion est aujourd'hui mal comprise. En quoi se différencie-t-elle de l'amour et de la charité ? Comment ne pas la confondre avec l'empathie passive envers ceux qui sont touchés par le malheur du monde qui s'étale sur nos écrans ? La compassion avec les plus fragiles n'est-elle pas un obstacle à la justice sociale ? Réunissant théologiens et penseurs chrétiens, mais aussi juifs et bouddhistes, Lytta Basset nous invite à découvrir une compassion non pas innée, mais acquise de haute lutte ; non pas passive, mais active et, pour tout dire, militante. »
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