La charpente de l'église de Moings |
Et son clocher remarquable ! |
Visite du logis de Moings par Marc Seguin |
Après une visite au logis situé près de l’édifice religieux (dont le clocher est remarquable), le groupe a rencontré le maire de Jonzac, Claude Belot, au théâtre du château. Datant au XIXe siècle, ce petit théâtre est un endroit joliment aménagé où se déroulent des manifestations culturelles.
Le premier magistrat, qui a ouvert les travaux de l’assemblée, s’est fait un plaisir de présenter la capitale de la Haute Saintonge où vécurent des personnalités dont Jean Hippolyte, philosophe français, spécialiste de Hegel, ou encore l’écrivain Emile Gaboriaud. Dans le chapitre historique, on peut ajouter le célèbre Léon de Sainte Maure qui possédait le château et les terres alentours. De nos jours, ce monument abrite les services de la mairie et la sous-préfecture.
Jacques Dassié et Claude Belot en pleine discussion au théâtre du château |
Dominique Montel et ses amis ont été touchés par l'accueil chaleureux reçu dans cette ville verdoyante que baigne la Seugne. Leur prochaine étape sera maritime avec un arrêt sur patrimoine au musée de la Marine à Rochefort.
Le verre de l'amitié offert par la municipalité |
Jacques Dassié, Claude Belot, marie Dominique Montel, Jean Louis Lucet |
Repérés pour la première fois en 1953 lors de travaux, les graffiti de l’église représentent une sorte de bande dessinée médiévale qu’on peut découvrir dans l’église de Moings.
Réalisés avant la pose de l'enduit du décor peint au XIIe siècle, ils auraient été réalisés par un seul et même graveur. S’agit-il d’un apprenti qui, pour passer le temps, s’amusait à créer des scènes de combats ?
Cette tapisserie de pierre, dont les personnages ne sont pas sans rappeler la bataille d‘Hastings, offre des gravures variées avec des cavaliers en armures, des écussons, des forteresses, mais aussi des paons et des fleurs de lys. Sur la paroi sud, deux groupes de soldats s’affrontent.
Ces dessins remontent vraisemblablement à 1130, 1140. Ils forment une composition iconographique qui ne semble pas avoir d’équivalent ailleurs. « Elle est unique » estimait l’historien Jean Glénisson. Une mise en valeur a été réalisée dans les années 90.
Plongeant dans une époque reculée, le visiteur peut rechercher de quels châteaux ou mottes foédales des environs (Pons, Jonzac, Archiac ?) arrivaient les soldats…
A voir également les armoiries des seigneurs du lieu. Sur la partie haute, sous une couronne de marquis, ce sont les armes des héritiers des Poussard, les du Chilleau (d'azur à trois moutons d'argent) et celles des Montullé (gueules au chevron d'or avec trois étoiles) ornées du ruban et de la croix de Saint-Louis. Sur les parties du milieu et du bas, ce sont trois litres (armoiries peintes sur une bande noire lors des obsèques, du XVIe siècle et de la première moitié du XVIIe siècle), avec à gauche les armes des Poussard d’Anguitard, à droite celles des Saint-Gelais. Sur le niveau inférieur, l'une en fasces de gueules constitue les armoiries des Sainte-Maure, seigneurs de Jonzac.
Des dessins dans la pierre qui ont été recouverts... puis redécouverts ! |
Photos Nicole Bertin
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