Ce sont, à nouveau, Bernard Mounier et Gérard Dufaud, qui ont eu la charge de concevoir comme un « résumé » de la grande exposition. Une sélection comportant, malgré tout, 16 fac-similés parmi les quelque 750 œuvres que le célèbre artiste a créé à Royan lorsqu’il y était réfugié. Parmi elles, la toile Café à Royan (le Café des Bains) occupe la meilleure place.
Il n’était pas aisé de faire une présentation dans un espace restreint, en assurant une vision cohérente et lisible de l’histoire racontée en 2014. C’est tout à l’honneur de Claire Boulch’c, une artiste ayant son atelier à Talmont, et qui avait déjà assuré la décoration de la grande exposition, d’avoir tenu cette gageure.
Outre la reproduction des œuvres, de nombreux documents nous font entrer dans l’intimité de la vie de Picasso à Royan, telles que des photographies prêtées par Maya, la fille de Picasso, commentant elle-même, aujourd’hui, ses souvenirs d’enfance sur nos côtes. Il s’agit là d’un témoignage essentiel sur le rôle encore trop peu connu de Royan à la vie artistique de l’époque, au moment du début de la guerre. De plus, certaines des œuvres présentées, provenant de collections particulières, n’avaient jamais été montrées en public.
• L’espace Royan-Picasso est en visite tous les jours, sauf mardi, aux heures d’ouverture du musée, avenue de Paris à Pontaillac.
Claire-Lise Boulc’h la décoratrice de l’espace Picasso (photo BM)
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