On sait qu'il a évolué sur plusieurs périodes. Il est bâti dans un premier temps au IIIe siècle, dès le bas empire romain, pour protéger la ville sur une superficie de 16 hectares. Son tracé restera inchangé jusqu'au XIIIe siècle, période probable de l'agrandissement de la muraille médiévale. Il ceinturait l'actuelle ville basse et le plateau Saint-Louis/La Providence. Il sera à nouveau modifié lors de la construction de la citadelle au XVIIe siècle.
Il n'en reste aujourd'hui que peu de traces, mais l'étude des textes anciens et des illustrations et surtout l'archéologie moderne apportent des connaissances que les historiens peuvent interpréter pour restituer son évolution et son tracé.
Restituer son tracé
Alain Michaud, historien à la Société d'Archéologie de Saintes et spécialiste de la période médiévale, présentera lors d'une conférence vendredi 7 décembre, l'état des connaissances sur les remparts de Saintes, du rempart antique à la forteresse bastionnée en passant par les murailles médiévales. Il présentera le tracé des fortifications, les tours de l'enceinte, les portes de ville et la défense avancée sur le pont intégrant l'arc antique. La conférence, organisée par l'association Médiactions, aura lieu vendredi 7 décembre à 18h30, à l'auditorium de la salle Saintonge, rue Chapsal à Saintes. Entrée libre.
Cette conférence inédite est exceptionnelle car elle permettra de faire le point sur l'histoire des murailles de la ville, les héritages et l'évolution de son urbanité. |
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