Emmanuel Macron : « Nous voulons une France où on peut vivre dignement de son travail » |
Afin de répondre au malaise social, quatre mesures entreront en vigueur dès 2019 : augmentation du SMIC de 100 euros par mois (qui s'ajoute à la revalorisation légale au 1er janvier qui est d'environ 1,8%, soit une trentaine d'euros) ; défiscalisation des heures supplémentaires, annulation de la CGS pour les retraites inférieures à 2000 euros et versement par les entreprises qui le souhaitent d'une prime de fin d'année à leurs salariés (défiscalisée elle aussi).
Le président a profité de cette allocution pour faire son mea culpa tant sur son silence que son attitude jugée parfois distante : « je vais être clair avec vous. Ma légitimité, je ne la tire d'aucun parti, ni cotterie. Je ne la tire que de vous ». Ses maîtres-mots sont réconcilier, entraîner et bien sûr sortie de la crise « tous ensemble ». Il ne reviendra pas sur l'ISF , insistant pour que les grandes entreprises faisant des profits en France y paient leurs impôts.
Prochainement, un débat s'ouvrira dans les territoires : « nous devons nous rassembler pour aborder toutes les questions essentielles à la nation (dont l'urgence climatique et l'immigration). Admettant que l'Etat est trop centralisé depuis des décennies, il se rendra dans chaque région à la rencontre des acteurs locaux, dont les maires. « Nous vivons un moment historique. Par le dialogue, le respect et l'engagement, nous réussirons ».
On saura rapidement si le courant a passé entre Emmanuel Macron et les gilets jaunes. En cette période de Noël, chacun souhaite un prochain samedi calme et sans affrontements...
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